mélisande kzénia bloyd

« Jesus is my vertue. Judas is the demon I cling to. »

Je m’appelle Mélisande-Kzénia Bloyd. Alors que je vous explique un peu l’histoire de mon patronyme. Bloyd est d’origine british, car mon papa est originaire de là-bas. Pour les prénoms, Kzénia est un prénom aux airs mythologiques rappelant les origines hispaniques de ma maman, et Mélisande est un prénom français, qui date de l‘époque romaine. Par déduction, j'ai du sang Hispanique, Anglais et Français mais ne vous moquez pas de mon accent hein. Je suis née dans une voiture, le 04 Juillet et suis aujourd'hui âgée de vingt-sept ans (je sais, je suis vieille). Pour la petite histoire, je suis un bébé prématuré, je ne devais pas naître ce jour là, ni à cet endroit… Ma sœur a eut plus de chance, car deux ans après jours pour jours elle est née dans une clinique cette fois. J’ai grandi en Angleterre, pays natal de mon papa donc, pour ensuite habiter quelques temps à New-York.
Quand mes parents sont morts, j’ai fais un peu le tour du monde on va dire, sans vraiment en profiter au maximum. J’ai décidé de poser mes valises à Arrowisc quelques temps car je suis une fan des villages paisibles, et également pour les beaux garçons ! Non je rigole, j’y étais pour le travail rien de plus. Parlons affaires, parlons boulot ! Contrairement à ce que l’on pourrait croire, je ne suis ni comique, ni prostituée. J’ai un boulot normal, avec des gens et des horaires normaux. Je rêvais de devenir avocate mais bon compte tenu des circonstances actuelles je préfère être discrète. Je bosse donc dans une petite agence immobilière se trouvant à quelques kilomètres de la ville, d’ailleurs si vous avez besoin je suis là. Vous devez certainement vous demander si un homme arrive à me supporter avec mes blagues pourries ? Et bien oui, il s’appelle poisson et c’est un poisson rouge ! Au moins il ne parle pas, ne fais pas caca partout et écoute tout ce que je lui dis. Je suis une célibataire endurcie, et fière de l’être. Hum sinon, que pourrais-je vous dire d’autre… Ne me réveillez jamais le dimanche matin, prévenez moi pour les radars (fixes et mobiles), offrez moi des chips au fromage pour m’amadouer, ne m’emmenez pas dans des boutiques de fringues ou de sac à mains quand ma banquière refuse de m’autoriser un plus gros découvert et surtout mais alors surtout ne me parlez pas de vos problèmes ! Je suis nulle pour remonter le moral des gens. Je fais partie du groupe ADULT'S WORLD

AVATAR: Jessica Alba.

Oyé oyé moussaillons! Moi c'est Meghan mais vous pouvez m'appeler capitaine Meg. Je fais partie de ceux qui passent le bac cette année, sauf que je suis âgée de vingt ans. Oh ça va j'ai juste retapé une année au collège ! xD. Hum que dire, j'habite là où le temps est toujours beau, là où il fait toujours chaud... PARIS ! Oui oui c'était de l'ironie pour le beau temps et la chaleur quoique dans le RER vers 18 heures il fait chaud... Je suis une demoiselle, un peu blonde sur les bords donc ne vous inquiètez pas. Je suis également une floodeuse, mais promis seulement dans les parties faites pour ! J'adore le nutella, et les oursons en guillaume pour infos et mon anniversaire est en Décembre (j'dis ça pour les cadeaux!). Contente d'être parmi vous, vous m'avez très bien accueillit déjà

bannière de tumblr &
icon de marley smith.

nothing's gonna change my world

Quand j’étais enfant, je pensais que la vie était un truc de dingue, un truc super simple et dans lequel tout le monde vivait heureux. Je pensais que la vie était comme dans les dessins animés en fait. Mais non, en grandissant j’ai bien compris que la vie ne fait aucun cadeau. Quand on grandit, on est loin du monde imaginaire que l’on se créer lorsque l’on est gosse. Petite, j’étais rêveuse, maintenant que je suis une adulte j’ai arrêté de croire aux rêves, au prince charmant et au Père Noël (oui oui je vous assure, il n’existe pas ! ). Je me suis rendue compte que dans la vie, il faut se battre, se battre pour faire de sa vie un rêve. Je sais il m’arrive d’être très philosophe quand je m’y mets. Mais sincèrement, j’ai eu beaucoup de galère depuis mon enfance et au jour d’aujourd’hui je profite de chaque instant car on ne sait pas ce que la vie nous réserve bien au contraire. On croit au mariage aussi. Et là je peux vous dire que c’est en réalité une grosse blague ce truc ! J’étais tombée sur un mec, hyper beau et adorable qui m’a demandé de l’épouser. J’ai accepté bien entendu, sauf que le jour J je n’ai pas réussi à dire oui, j’ai donc répondu non à la fameuse question « acceptez-vous de prendre pour époux monsieur machin truc ». Je n’ai moi-même pas compris ce que je venais de faire, mais je me souviens que toute l’église s’est exclamée et que depuis ce jour mon ex futur-mari m’en veux terriblement. Mais j’y peux rien moi, le mariage c’est pour les princesses et je suis loin d’en être une croyez-moi !

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Cher journal,

Voilà maintenant quelques temps que je t’écris, comme-ci tu pouvais me répondre. J’ai l’air un peu conne, mais ça ce n’est qu’un détail
Je souffle ma 25ème bougie avec comme seul ami mon stylo bleu. Et tu sais ce que j’ai eu comme cadeau ? Un truc qui rendrait jaloux n’importe qui, que tout le monde aimerait avoir surtout à mon âge… Ironie bien entendu, car aujourd’hui, c’est le ciel qui m’a apporté mon plus beau cadeau d’anniversaire. Un cadeau plutôt empoisonné je dois dire. J’ai fais des analyses de sang, jusque là rien d’anormal. Oui mais voilà, j’ai découvert que j’étais atteinte d’une maladie grave, à laquelle je n’aurais jamais pensé. Je suis atteinte de Cardiomyopathie. Un nom un peu barbare, dans lequel on comprend bien « cardio ». Mon cœur souffre et pas à cause d’un garçon ou d’un membre de ma famille. En gros cette maladie réduit le tonus musculaire du cœur, ce qui réduit sa capacité de pomper le sang. Cette maladie n’est pas très connue, et pourtant il fallait que ça tombe sur moi. Je ne sais pas comment faire pour réparer mon cœur - ou même le soigner, tout comme je ne sais pas si je dois le dire à quelqu’un ou pas. Je pense garder le silence, car je ne veux pas de cette pitié qu’ont les gens quand vous êtes malades. J’ai besoin de personne, et même si je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre, cette maladie n’est pas répertoriée comme mortelle. Les mauvaises langues pourraient dire que j’ai inventé cette maladie de toutes pièces pour faire parler de moi, raison de plus pour ne rien dire. Il faut désormais que je fasse attention à mes émotions, et que j’apprenne à vivre avec cette chose horrible. Une chose est sûre, je sais aujourd'hui que Dieu n'existe pas. Car si il était vraiment là pour veiller sur nous, je n'aurais pas cette foutue maladie mortelle.
Fêter son 25ème anniversaire sans savoir combien on en fêtera ensuite c’est pas la classe ça?

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Voilà maintenant un mois que je viens d’arriver dans ce quartier paisible, et je dois dire que ça me change de Paris ou de je ne sais quelle autre ville. J’ai toujours rêvé de vivre dans un quartier paisible, à la Desperate Housewifes, et m’en voilà résidente. C’est fou la vie quand même. J’ai quitté New York pour plusieurs raisons. Mon travail d'agent immobilier me plaisait, mais ma patronne beaucoup moins. Depuis que son mari avait des vues sur moi, elle me menait la vie dure. Ensuite, la tension qu’il régnait entre certains amis et moi-même devenait palpable, voir chiante. Mais la raison principale était le fait de voir ma petite fille grandir et s’amuser loin de moi, avec des parents qui n’étaient pas les siens. Elle était tellement belle, que la voir sans pouvoir la toucher ou lui parler me faisait terriblement de la peine.
Quoi je ne vous ai rien dit ? Ah pardon, pour faire court : j’ai couché avec mon cousin un soir alors que j’étais bourrée, et de là est née une petite fille que j’ai fais adopté parce que je n’aurai pas été une bonne mère. Voilà le topo, en gros. Ne sachant pas quoi faire, j’ai donc téléphoné à ma tante (vous savez, la mère du père de ma fille) pour lui confier mes peines, et elle m’a proposé de venir vivre à Arrowisc, chez elle. Je dois dire qu’au départ, j’étais légèrement réticente, mais je me suis dis qu’accepter ne me ferait aucun mal et que je me débrouillerais ensuite pour trouver un logement. Vivre avec mon cousin me faisait légèrement peur, c’est surtout pour ça que je ne resterais pas longtemps chez eux. Le destin fit en sorte de m’aider. Un après midi, quelqu’un sonna à la porte. Ma tante étant absente, j’ouvris la porte. Et là, mon cœur fit un bond. Ma sœur se trouvait là, en larme. Mon premier sentiment fut la joie, car j’étais tellement heureuse de la voir pleurnicher comme ça. Ah ça non plus je ne vous l’avais pas dit ? Ma sœur et moi nous détestons, depuis qu’elle m’a piqué mon mec.
Puis, la curiosité prit le dessus.

« Tiens donc! Tu as enfin décidé à lâcher les bottes de ton mec, félicitation! Qu’es-ce que tu fiches ici ? ! »
« Ne parles pas comme ça de lui Mel ! »
« Oh pardon, je ne voudrais pas te blesser… Répond à ma question! »
« Il… Il… Il est mort ! Deelhan est mort Mélisande! »
« Je peux rien faire pour toi désolé. »

Je sais, je sais. Ne me blâmez pas. Ma sœur et moi n’avons jamais été proche, et perdre mon ex petit-ami qui m’avait tant pourrit la vie ne me faisait rien du tout. Candice me faisait de la peine, mais remonter le moral des gens n’était pas dans mes habitudes. Dans son regard, je vis de suite qu’elle me détestait, car je n’étais pas là pour elle, pour lui tendre la main dans ce moment difficile. Je souffla, et j’ouvris la porte que j’avais fermé devant elle, lui faisant signe de rentrer. Elle me fit son sourire de pimbêche et tenta de me prendre dans ses bras.

« S’il te plait épargne moi ton hypocrisie. Vas t’assoir dans le salon, tata ne devrait pas tarder. »

Je reçus un appel sur mon téléphone quelques heures plus tard…

« Bonsoir Melle Bloyd, commissaire McGrath. Puis-je vous parler ? »
« Bonsoir, bien sûr qui y-t’il ? »
« Le petit ami de votre sœur a été assassiné et nous menons une enquète. Vous faites partie du passé de Monsieur O‘Donnel, nous avons donc besoin de vous interroger. »

Je ne savais pas quoi dire. Mes mains tremblaient, ma voix était éteinte et je me mis à pleurer. Pas de peine non, pour être plus crédible face à commissaire qui me cachait certainement quelque chose. Deelhan avait le don pour me pourrir la vie, et je n’étais pas au bout de mes surprises.

« Je vous demande de ne pas quitter le pays. »

Mon cœur battait. Je compris très vite que je pouvais être suspecte dans cette affaire étant donné que j’avais un passé avec ce mec et que notre histoire ne s‘était pas très bien terminée. Prise de panique je ne savais pas quoi faire. Dans ces moments là, je deviens incontrôlable et j’avais envie de prendre la fuite. Mais je ne pouvais pas quitter la ville, au risque d’être recherchée dans tout le pays. Mais ce qui m’énervait le plus dans tout ça était la réputation que j’allais avoir car dans une petite ville, les nouvelles vont vite. Très vite. Les semaines qui suivirent furent un cauchemar, et ma tante m’obligea a quitter sa maison. Ma sœur avait réussit à me brouiller avec toute ma famille, je me retrouvais donc seule face à mon destin.