Je poussais doucement la porte. Ma mère était assise devant la télé. Je posais mon sac de sport devant l'entrée. « Je suis chez Ashton, maman. » J'avais parlé doucement. Mais, elle m'avait entendu. Elle se retourna vivement. Comme si elle avait quelque chose à me reprocher. « Tu ne vas pas sortir les cheveux trempés ! » Je lui fis un petit sourire. Bien sûr que si j'allais le faire. Je le faisais à chaque fois. Elle le savait. C'était un rituel. D'aller chez mon frère après la piscine. Les cheveux trempés. Les trois quarts du temps je venais même avec mon sac de sport. Pas cette fois. Elle se replonge dans la télé. J'en conclue qu'elle abandonne. Elle sait que ça ne sert à rien d'insister. Pas parce que je n'écoute jamais rien. Bien au contraire. Mais, ça serait un débat bien futile. Elle sait aussi que je suis toujours pressée d'aller chez mon frère. Pour le voir. Pour voir sa femme. Pour voir leur enfant, peut-être un jour. Je l'espère. Enfin, je ferme la porte. Je me sauve. Sur le chemin, je mets mes écouteurs. Je marche d'un pas soutenu. Je repense à l'entraînement d'aujourd'hui. Ma partenaire et moi avons un bon niveau pour les compétitions en duo. Mais, il faut absolument que nous travaillions les portés. Nous n'étions au top tout à l'heure. J'ai peur de toucher le fond le jour J. ça serait éliminatoire. Et pitoyable à notre niveau. Pour les compétitions solos, je veux trouver une nouvelle figure. Je ne prends pas la grosse tête. Ça fait des années que je m'acharne. Je ne suis pas la meilleure. Mais, j'aimerais le devenir. À cet instant, le sport occupe toutes mes pensées. Comme souvent.

Dans l'immeuble où habite mon frère, je monte les marches quatre à quatre. Je pleins Lou-Amaryllis. Le jour où elle traînera la poussette. Je sais bien qu'il y a l'ascenseur. N'empêche que ce n'est pas très pratique. Enfin pour le moment la question ne se pose pas. Il me semble. J'enlève mes écouteurs. Je les enfonce dans la poche de ma veste. J'arrive devant leur porte. Je sonne sans plus attendre. Normalement, il y aura au moins mon frère à l'appartement. Il est plus de dix-neuf heures. Lou-Amaryllis ne sera peut-être pas encore rentrée. Enfin, je dis ça mais, je n'en sais rien. J'entends des pas dans l'appartement. La porte s'ouvre. À ma grande surprise c'est ma belle-soeur qui m'ouvre. Je lui fais un beau sourire. « Lou ! Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu. Tu vas bien ? » C'est vrai, ça faisait un petit moment que je ne l'avais pas croisé à l'appartement. Nous n'avions pas vraiment les mêmes horaires. J'affiche un grand sourire. Je l'aime vraiment beaucoup. Ashton n'a pas intérêt à la laisser filer. Je suis heureuse de la voir. Même si comme d'habitude, je ne sais pas comment le montrer. Alors, je souris. « Ashou n'est pas là ? » ça me surprenait assez. En tant que prof, il n'avait pas des horaires bien compliqués. Il devait encore être à la salle de sport. Ou avec ses potes. Enfin, je ne sais pas. J'imagine.

je venais de rentrer du boulot après quelques jours d'absences. oui, depuis notre nuit de retrouvailles avec ashton, je n'avais pas remis les pieds chez nous. soit depuis deux jours. et lorsque j'ai ouvert la porte, je n'ai pas pu m'empêcher de râler. il est dix huit heures et je dois remettre de l'ordre dans la maison puis préparer le souper. c'est tout ashton ça : il n'aère pas, il ne range pas, il ne lave pas. non, j'ai du linge sale dans notre chambre, de la vaisselle qui traîne et ça pu le renfermé. je ne peux pas m'empêcher de soupirer. je m'étais rhabillée en tenue de ville. (tenue.) j'enlève ma veste et l'accroche. je jette mon sac à terre avant de me diriger vers la baie vitrée du balcon et de l'ouvrir entièrement. ça ne fera pas de mal à l'odeur de l'appartement. ensuite je vais dans la chambre ramasser le linge sale puis dans la salle de bain. je mets le tout dans la machine et la met en route. je ne peux m'empêcher de faire le lit et d'aérer aussi. oui, je dois être quelque peu maniaque. je déteste le désordre. quand à la vaisselle, je mets tout dans le lave vaisselle et basta. dès qu'il rentre, je le séquestre et l'engueule. c'est pas possible. deux jours et l'appartement ressemble à bagdad. je ne peux aussi m'empêcher d'aller chercher l'aspirateur et de le passer dans toutes les pièces ainsi que de nettoyer un peu la salle de bain. il est dix neuf heures et quinze minutes quand je termine. bien que je n'ai pas nettoyé à fond. mais il m'entendra ce soir.. bien que je ne peux pas lui en vouloir longtemps.
« évidemment, il n'a pas fait les courses... bon, bah ce sera des pâtes. » j'ai congelé de la sauce bolognaise alors je vais la chercher. demain, il faudra que j'aille faire les courses avant de rentrer. je mets la sauce à cuire doucement puis j'entends sonner. ashton, surement. je suis prête à lui bondir dessus. j'ouvre la porte. « ashton, tu n'as pas h... » onte de laisser l'appartement dans un état pareil? je n'ai pas que ça à faire en rentrant moi, ranger ce que tu laisses traîner! « Lou ! Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu. Tu vas bien ? » merde! c'est ella. j'étais prête à engueuler mon mari et je tombe sur sa sœur! « ella! désolée, je pensais que c'était ton frère, excuse moi. je vais bien et toi? » pour me faire pardonner, je la prends délicatement dans mes bras. je l'aime bien, ma belle-sœur. on s'est tout de suite bien entendues. « Ashou n'est pas là ? » je l'ai vu pour la dernière fois ce midi. et non, aucune idée d'où il peut-être. « non, pas de nouvelles depuis ce midi. il avait une réunion, elle s'éternise peut-être. ou alors il est partit faire un peu de sport pour éliminer son repas de midi. » je lui fais un clin d’œil. je sais à quel point ashton fait attention à sa ligne même si il ne le montre pas forcément. « mais viens, entre, ne reste pas là, fais comme chez toi. » je m'écarte afin de la laisser passer. puis je referme la porte derrière elle avant d'aller remuer vite fait bien fait ma sauce. de la cuisine, je lui demande « tu veux boire quelque chose? »

je venais de proposer à ella d'entrer et de faire comme chez elle. elle fait partie de la famille après tout. c'est ma belle-sœur. on aurait pu se haïr. mais non, on s'entend vraiment très bien. parfois, je n'hésite pas à l'écouter et à lui donner conseils. après tout, j'ai étais jeune avant elle. je la connais depuis quelques années déjà et je suis persuadée qu'elle sera un bon piller dans l'affaire du bébé. je lui demande si elle désire quelque chose à boire, elle me répond par la négative. « Non merci, ça ira » puis, elle me rejoins, s'appuyant contre le plan de travail. je souris. sa question me fait sourire aussi. toujours besoin de tout savoir : sur tout et sur tout le monde. « Il a fait quoi Ash', pour que tu l'attendes de pied ferme ? » sacré fille va! je laisse tomber ma sauce pour aller dans le frigo chercher du fromage râpé. je ne supporte pas, invités ou pas invités, servir du gruyère en mettant le paquet sur la table. que ce soit pour tout, c'est comme ça, j'utilise quelque chose, un récipient. je prends donc un petit ramequin et dépose le paquet à côté. « ça fait deux jours que je ne suis pas rentrée et j'ai trouvé l’appartement dans un état pas possible. alors je viens de passer trois quarts d'heure à ranger un minimum. » oui car ce n'est pas encore parfait. elle enchaîne ensuite. « Et, tu veux un coup de main ? » je lui souris et lui désigne le fromage râpé. « tu peux en verser un peu s'il te plaît? » comme j'avais prévu de faire une salade avec quelques tomates en entrée je dis ensuite à ella « tu peux aussi couper les tomates en cubes et les verser dans le saladier, si tu veux. » c'était sympa de cuisiner avec sa belle-soeur. on passait un peu de temps ensembles comme ça, entre filles. dans le saladier se trouvait déjà la vinaigrette et un peu de fêta. j'adore la fêta et ça se marie très bien avec les tomates et la laitue. je me mets donc à laver ma salade. je remarque seulement qu'ella a les cheveux mouillés. elle a surement du se rendre à la piscine. « piscine? tu peux aller te sécher les cheveux dans la salle de bain si tu veux. ça s'est bien passé? » ça me changeais d'entendre les gens parler de leur journée. je préférai ça que les adultes qui passent leur temps à se plaindre de leur vie ou de leur boulot. je n'accepte qu'ashton. mais c'est bien parce qu'il est mon mari.

J’écoute la raison de sa colère. Je ne peux cacher mon sourire. C’est Ashton tout craché. « Ça fait deux jours que je ne suis pas rentrée et j'ai trouvé l’appartement dans un état pas possible. Alors je viens de passer trois quarts d'heure à ranger un minimum. »Je suis certaine qu’elle le sait. Depuis le temps. Que son mari ne range pas. Qu’il ne nettoie pas. Qu’il ne cuisine pas. Il n’est pas vraiment macho. C’est surtout qu’il ne sait pas faire. Et qu’il ne veut pas apprendre. « Ça t’étonnes vraiment de lui ? » J’ai un grand sourire sur le visage. Je suis sûre que non. Je suis sûre que ça l’agace.

Je me propose de l'aider. C'est cool de cuisiner avec sa belle-soeur. Ce n'est pas une torture. Je ne me sens pas forcé. C'est simplement un plaisir. « Tu peux en verser un peu s'il te plaît? » Elle me sourit tout en désignant le fromage râpé. Je le fais sans attendre. Et toujours en souriant. « Tu peux aussi couper les tomates en cubes et les verser dans le saladier, si tu veux. » Je m'en prenais aux tomates. Un regard complice pour Lou-Amaryllis. J'aimerais tant voir son ventre s'arrondir, elle serait tellement rayonnante. Après tout, il ne manque que ça à sa vie de femme. Un bébé. J'espère qu'un jour Ashton lui donnera. Je n'ose pas parler de ce sujet. Je sais qu'Ashton refuse de l'aborder. J'ai peur de peiner de Lou. Du coup, je ne sais pas où ils en sont. Parfois je me permets quelques allusions. Mais, c'est rare. « Piscine? Tu peux aller te sécher les cheveux dans la salle de bain si tu veux. Ça s'est bien passé? » J'imagine qu'elle a remarqué mes cheveux trempés. C'est même certain. J'affiche un grand sourire. Je regarde mes cheveux. Ils ont l'habitude. C'est une tignasse mal traitée que j'ai sur la tête. Enfin, elle est lavée et démêlée quand même. Mais, les sécher ? Je m'en fous un peu. « Oh ça ira, ils sont l'habitude d'être mal traités ces pauvres cheveux. » Je ris légèrement. Je ne suis pas la fille la plus conquête du monde c'est clair. Je me maquille peu. Je ne m'habille pas à la dernière mode. Je ne me prends pas trop la tête avec mes cheveux. Je passe environ quinze minutes dans la salle de bain. En tout et pour tout. « Eh bien ça ne s'est pas passé aussi bien que je le souhaitais. Pour les compétitions en duo je dois encore travailler certains portés avec ma partenaire. On a voulu augmenter la difficulté et ce n'est pas encore ça. Mais, c'est cool, ça veut dire qu'on peut encore progresser. Quand on y arrivera, je pense qu'on pourra être fière. On a encore deux semaines, faut qu'on s'acharne. Et pour les solos, à mon unique avis, il faut que je complique mon enchaînement. Je ne veux pas que les juges pensent que je me repose sur mes lauriers. J'ai encore trois semaines pour ça. » J'affiche un large sourire. Je suis une vraie pipelette quand on me lance dans certain sujet. Le sport en fait partie. Je commence, je ne m'arrête pas. En même temps, je ne ronchonne pas. J'essaye d'être positive. Au maximum. Il parait aussi que je parle avec passion. Quand il s'agit de la natation synchronisée. « Et toi, pas de dossiers trop complexes ? Et tu as fait une séance photo récemment ? » Je suis curieuse de tout. J'aime en savoir plus sur ses deux métiers. Je ne pourrais jamais être juge pour enfant. Savoir que le destin d'un gamin tient entre vos mains ? Trop compliqué. Mannequin, je n'aurais jamais le corps. Lou, elle est parfaite. Digne des filles en couverture de Vogue. Même après un bébé, je suis certaine qu'elle serait toujours aussi maigre. « Je mets les tomates dans le saladier ? » Je préfère demander. Ma mère les met toujours en dernier. Elle crise si on les met avant. Du coup, je suis méfiante.

« Ça t’étonnes vraiment de lui ? » évidemment que non. après deux ans de mariage et quelques années de vie commune, j'avais l’habitude de l'état bordélique de mon mari. et visiblement, ça ne semblait pas étonner sa sœur. elle le savait tout aussi bien que moi, si pas plus. ashton a, selon certaines de mes amies qui le trouve pas assez bien pour moi, tout les défauts possibles et inimaginables. seulement, je sais qu'il a beaucoup plus de qualités qu'il n'a de défaut. enfin, ça dépend son état d'esprit. « absolument pas, figure toi. » je lui souris doucement. c'était gai d'avoir quelqu'un à qui parler pendant la cuisine. généralement, ashton vient m'embêter ou alors, il regarde la télé. alors, je suis souvent seule.

je venais de proposer à ma belle soeur d'aller se sécher les cheveux. en effet, ils étaient trempés. alors j'en avais déduis qu'elle ressortait de la natation synchronisée. elle le faisait d'ailleurs très souvent. presque à chaque fois qu'elle terminait un entraînement, elle se rendait ici, à l'appartement, chez nous, pour nous voir. surtout ashton. malheureusement, ce soir, il n'est pas là. tête à tête entre fille! généralement, elle avait ses affaires de sport. mais pas aujourd'hui. elle a surement du repasser chez elle. « Oh ça ira, ils sont l'habitude d'être mal traités ces pauvres cheveux. » je ris légèrement. ella c'est un peu une rebelle, parfois. et ça me fait vraiment rire. « Eh bien ça ne s'est pas passé aussi bien que je le souhaitais. Pour les compétitions en duo je dois encore travailler certains portés avec ma partenaire. On a voulu augmenter la difficulté et ce n'est pas encore ça. Mais, c'est cool, ça veut dire qu'on peut encore progresser. Quand on y arrivera, je pense qu'on pourra être fière. On a encore deux semaines, faut qu'on s'acharne. Et pour les solos, à mon unique avis, il faut que je complique mon enchaînement. Je ne veux pas que les juges pensent que je me repose sur mes lauriers. J'ai encore trois semaines pour ça. » je l'écoute attentivement. son sport demande beaucoup de concentration et d'entraînement. chose que beaucoup d'adolescent n'ont pas vraiment à cet âge là. « que de travail en perspective. je suis sûre que tu y arriveras. ta prochaine compétition est quand? préviens nous, on viendra te voir, ça fait longtemps que je ne suis pas venue. » trop de boulot, comme toujours. « Et toi, pas de dossiers trop complexes ? Et tu as fait une séance photo récemment ? » si elle savait combien la vie d'adulte était chiante! « si beaucoup de dossiers, complexes ou non. la routine quoi. et j'ai fais une séance la semaine dernière, pour échapper à l'ambiance froide de l'appartement. » je fis un sourire à ella. en effet, la semaine dernière, nous étions encore en très gros froid avec ashton, à cause de cette histoire de bébé. désormais, ça va mieux et c'est dans nos projets. elle me demande ensuite si elle peut mettre les tomates. je lui réponds par l'affirmative qu'elle peut. je termine ma salade avant de la laver.

Évidemment que ça ne l’étonnes pas. Je le savais. Après six ans, ça serait étonnant. Qu’elle ne connaisse pas encore mon frère comme sa poche Ou presque. « Absolument pas, figure toi. »[/b] Je lui réponds par un sourire. Comme bien souvent. C’est mon mode de communication préféré.

Elle rit légèrement. En m’entendant parler de mes cheveux. Je lui souris grandement. Alignant mes dents blanches. N’empêche, mes cheveux n’ont pas besoin de la chaleur du sèche cheveux. Du moins, je ne veux pas qu’ils en aient besoin. Enfin, elle m’écoute attentivement. Je sais que je ne parle pas à un mur. Lou, elle s’intéresse à moi. Elle ne me demande comment s’est passé mon entraînement dans le vent. Pour entendre un simple « bien ». Elle voulait vraiment savoir. Je me sentais un peu plus adulte à ses côtés. Généralement dans les repas de famille, je me sens transparente. Pas avec Lou. Pas avec Ashton non plus. « Que de travail en perspective. Je suis sûre que tu y arriveras. Ta prochaine compétition est quand ? Préviens nous, on viendra te voir, ça fait longtemps que je ne suis pas venue. » Je hochais la tête. Vivement et positivement. J’avais du pain sur la planche.« Ça c’est sûr ! Encore et toujours plus de boulot. Mais, j’ai la chance de faire quelque chose qui me plaît. La prochaine compétition c’est dimanche, dans deux semaines, en duo. » J’espérais qu’ils viendraient. Ça faisait longtemps. Comment leur en vouloir ? Ils travaillaient. Et en venant, ils savaient aussi qu’ils finiraient par manger chez les parents. Non pas que c'était une mauvaise chose. Mais, ce n'était pas toujours ce qu'ils voulaient. Je comprenais tout à fait. Enfin j’avais manqué de dire qu’il fallait que je travaille. Si je voulais en faire mon avenir. Mais, je ne savais pas. Si je voulais vraiment devenir championne. Encore cette foutue question. Mais, je sais qu’il est temps que je me décide.

Je m’intéresse un peu plus à elle. À sa vie. À son boulot. J’aime savoir ce qu’elle fait. Lou c’est une femme active. Sa vie ce n’est pas le calme plat. Ce n’est pas que la routine. D’après moi. Elle fait bouger les choses. Peut-être pas toujours mais, souvent. « Si beaucoup de dossiers, complexes ou non. La routine quoi. Et j'ai fais une séance la semaine dernière, pour échapper à l'ambiance froide de l'appartement. » J’allais faire une grimace. Mais, elle me sourit. Un petit sourire timide s’affiche sur mes lèvres. L’ambiance froide de l’appartement ? Avait-elle changé? Je l’espérais. La question me brûlait les lèvres. Mais, il y avait tant de tabou autour du sujet bébé. Heureusement, Maman et Papa n’étaient pas au courant. De ce projet. Ils auraient mis leur grain de sel. Ashton tu sais, un bébé c’est des responsabilités. Ashton t’y a pensé, si tu divorces ? Il faut que tu en parles à ta femme. Ashton, tu devras aider Lou-Amaryllis. Ashton, tu risques de craquer pendant la grossesse. Bark ! Mes parents ne seraient vraiment pas d’une aide précieuse pour ma belle-sœur. Je versais le fromage dans le saladier. « C’est toujours le cas ? Je veux dire pour l’ambiance ? Il ne veut toujours rien entendre à propos du bébé ? » Tant pis. J’avais posé ma question. Elle savait que j’étais trop curieuse. Au pire, je finirais par le savoir. Par mon frère. Mais, bon, c’était tout de suite que je voulais savoir. Je voulais qu’elle ait un petit garçon. Pour faire du sport avec lui. Ou lui apprendre à respecter les filles. L’entendre dire que les filles c’est nulle parce qu’il sait pas comment leur parler. Quoique une fille c’est bien aussi. C’est clair que je n’irais pas lui apprendre la mode. Mais bon. Je pourrais l’aider. La conseiller. Et en fait, peu importe. Je veux qu’ils aient un enfant.

hj : désolée mille fois du retard et surtout de la longueur...

j'aimerai vraiment aller voir ella en compétition. c'est vrai, ça serait sympas, pour elle comme pour nous. ça nous ferait une sortie supplémentaire avec ashton. et puis, il ne dirait surement pas non. il ferait n'importe quoi pour faire plaisir à sa sœur et à sa femme. il ne sait pas nous résister, on a trouvé le truc. c'est aussi ça, être une femme, une épouse. c'est trouver la faille de son mari pour lui faire céder tout ce dont vous avez envie. et ça marche à chaque coups. mais je ne m'en amuse pas de trop, le plaisir n'en serait que gâché. « Ça c’est sûr ! Encore et toujours plus de boulot. Mais, j’ai la chance de faire quelque chose qui me plaît. La prochaine compétition c’est dimanche, dans deux semaines, en duo. » parfait. je lui souris. « on sera là. » ça nous fera une sortie. et puis j'aimais bien ce genre de chose, moi. ça changeait du sport de mec que regarde ashton tout les soirs. enfin, quand je ne lui propose pas quelque chose de mieux. donc souvent, quoi. mais bon, je m'y suis fait, après des années de vie commune et deux ans de mariage, ça m'arrive de m'asseoir à côté de lui, de boire une bière et de regarder le foot. ces soirs là, je ne me reconnais plus. mais tant pis, ça arrive peu souvent.

on en était venu à parler de moi. je n'aime pas trop parler de moi. mais quand c'est avec ella, ça ne me dérange pas, c'est sympas. mais avec d'autres personnes qui me sont moins proches, je n'aime pas me confier. je garde souvent mes problèmes pour moi. heureusement qu'ashton est mon mari, sinon, je garderai mes plus gros problèmes pour moi. bref, on en était venu, évidemment, à parler de l'ambiance froide qui avait regnée pendant de longs mois dans cet appartement. « C’est toujours le cas ? Je veux dire pour l’ambiance ? Il ne veut toujours rien entendre à propos du bébé ? » je souris doucement. je la reconnais bien là, à toujours vouloir tout savoir. mais c'est ella, alors je vais lui dire. « à vrai dire, non. » je laisse monter un peu le suspens. « il a changé d'avis. on a eu une grande discussion il y a deux soirs et ce midi. » au fur et à mesure que j'avançais dans mes explications, je sentais l'excitation me monter tout doucement. limite si je ne bondissais pas sur place. « en bref, il a changé d'avis. il me l'a promis. il m'a promis qu'on aurait un bébé ensembles. j'ai arrêté de prendre la pilule et... ça va bientôt se faire. » je pousse un cri de joie. j'étais tout excitée rien que d'y penser. j'en avais tellement envie de ce bébé avec ahston. depuis tellement longtemps! et je savais qu'elle aussi voulait qu'on ait un bébé. et puis, elle serait la marraine, c'est évident! je reprends tout doucement mes esprits avant d'arrêter la sauce qui commençait à bouillir. je dépose la salade dans le saladier avec ce qu'avait préparé ella, avant de mélanger le tout. « je suis si heureuse, ella. » je lui souris. mes yeux pétillaient. dans un futur proche, très proche, je porterai l'enfant de l'homme que j'aime depuis plus de six ans.

Elle me sourit. Je comprends alors avant même qu'elle me le dise « on sera là. ». J'affiche un sourire béat. Je sauterais presque sur place. Je sais que si Lou me dit ça, Ashton sera là aussi. Il ne sait pas nous résister. Et puis il adore venir me voir. Je le sais. Il est bien souvent le premier à m'encourager. Et ce depuis toujours.

Nous en étions venu à parler d'elle. De l'ambiance à l'appartement. Des difficultés qu'elle rencontrait avec mon frère. J'aurais tellement aimé qu'Ashton se sente prêt. Qu'il lui dise oui tout de suite. Mais, je savais ce qu'il ressentait. Je le connaissais parce que j'avais grandi avec lui. Parce que pendant neuf ans j'avais imité chacun de ses faits et gestes. Pendant neuf ans j'avais voulu penser comme lui. Neuf ans ou peut-être plus. Son départ n'avait pas vraiment changé mon avis de lui ressembler. J'oubliais bien souvent que j'étais une fille. Que je ne pourrais pas tout faire exactement comme lui. Bien évidemment, j'avais fini par faire la part des choses. Elle me sourit doucement. En entendant ma question. Oui, je suis trop curieuse, je ne cesserais jamais de le dire. Aller, dis-moi Lou, s'il te plaît. « À vrai dire, non. » J'attends la suite avec impatience. Je m'attendais plutôt à un oui. Je voulais savoir. Tout de suite maintenant. Elle jouait à faire monter le suspens. « Il a changé d'avis. On a eu une grande discussion il y a deux soirs et ce midi. » Je faisais les yeux ronds. Je n'en revenais pas. J'étais toute excitée à l'idée que mon frère ait changée d'avis. Je ne m'y attendais pas. J'aurais pu sautiller sur place. Et ma belle-soeur aussi, visiblement. « En bref, il a changé d'avis. Il me l'a promis. Il m'a promis qu'on aurait un bébé ensembles. J'ai arrêté de prendre la pilule et... ça va bientôt se faire. » Elle poussa un cris de joie. J'affichais un très large sourire avant de la prendre dans mes bras. J'étais ravie pour elle. Pour eux. Je n'en revenais pas. C'était une excellente nouvelle.

Tout s'occupant de son repas, elle rajouta « je suis si heureuse, Ella. ». Je lui souriais grandement. Ça se voyait. D'ailleurs, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu aussi rayonnante. Depuis qu'elle avait abordé le sujet pour la première avec Ash. « Et moi je suis tellement heureuse pour vous ! » Je l'imaginais déjà le ventre rond. Ça me faisait sourire de penser à ça. Elle avait de la chance de vivre une si belle histoire. Elle était vraiment tombée sur un mec bien. Et d'après moi, ils étaient faits pour être ensemble. Les différences ne comptent pas quand on s'aime autant. Du moins c'est ce que je crois. « Après Ashton, je veux être la première au courant. » j'affichais un sourire amusé. J'avais besoin d'être au courant de tout. Le plus vite possible. Elle le savait pertinemment. « Et d'ailleurs, Ashou avait prévu de rentrer tard ? » On ne sait jamais que je finisse par le croiser ou qu'il rentre bien trop tard. J'avais une forte envie de lui sauter au cou. De lui dire que j'étais fière de lui. Fière qu'il ait enfin accepté d'être père. Qu'il prenne un peu confiance en lui.

Spoiler:

hj : désolée encore une fois du retard & de la longueur mais j'ai pas beaucoup d'inspiration. :/

nous en étions venu à parler du fameux projet bébé que j'avais en tête depuis des mois désormais. je savais très bien qu'ella serait contente d'apprendre la nouvelle. je lu i ai dit qu'on en avait parlé avec mon cher et tendre. il m'avait promis qu'on aurait un enfant. alors je ne pouvais que le dire à ella. et ça n'avait pas manqué. elle était ravie. mais surement pas autant que moi. « Et moi je suis tellement heureuse pour vous ! » je souris, franchement. et moi donc. depuis le temps que j'attends ça! on en était même presque venus à se séparer à cause de ça. et maintenant il approuvait - plus ou moins - tout ça. « et moi donc. depuis le temps que j'attends ça. » je venais de terminer de préparer à manger. je décide de mettre la table comme ça, ce serait fait et je pourrai me prélasser tranquillement devant la télé. je ne demande pas à ella de m'aider car ça va vite. deux assiettes, les couverts, les verres. en cinq minutes, c'est fait. je l'invite à me rejoindre dans le salon. j'allume la télé et je m'affale dans le canapé. «Après Ashton, je veux être la première au courant. » je ris. sacrée ella. elle n'a pas changé et je pense qu'elle ne changera jamais. je la regarde en soupirant gentiment. « j'essayerai de te prévenir en deuxième, mais je ne te garantis rien. » il y avait mes parents, mes amis, mes beaux-parents. bref, du monde et du monde. mes yeux sont lourds, je suis capable de tomber là tellement mes jours passés ont été longs et fatiguant. « Et d'ailleurs, Ashou avait prévu de rentrer tard ? » elle me réveille à moitié. honnêtement, j'en sais rien moi. il est partit faire du sport ou je ne sais trop quoi et il ne sait jamais quand il va rentrer dans ces moments là. « il est partit à la salle de sport. donc je ne sais pas du tout. j'espère pas trop tard. » et oui, nous avions des projets pour ce soir. et je lui en voudrais qu'il rentre tard. mais je ne contrôle pas les excès de mon mari au niveau du sport. « mais tu peux l'attendre ici si tu veux le voir, sans soucis, tu sais bien. » elle était bien évidemment la bienvenue chez nous, toujours. je lui souris avant de regarder de nouveau la télé.

Le bonheur de ma belle-soeur. Ça faisait chaud au coeur. J'aimais la voir comme ça, l'entendre dire « et moi donc. Depuis le temps que j'attends ça. » En sautant presque au plafond. Elle était partie pour mettre la table. Elle ne me demanda pas mon aide. Je l'observais en souriant. Je l'imaginais enceinte. Je l'imaginais s'épanouir dans cette grossesse. Je voyais déjà mon frère flipper pour finir par accepter. En fait, le bonheur de Lou-Amaryllis me rendait heureuse. Je le rejoignais sur le canapé, devant la télévision. Je lui demandais alors d'être la deuxième prévenue. C'était en moi, de vouloir tout savoir au plus vite. Je déteste qu'on me fasse des cachotteries. Je déteste les surprises. Elle soupire. Mais, pas méchamment. Plutôt le genre de soupir qui veut dire qu'elle me reconnaît bien là. Je souris grandement. « J'essayerai de te prévenir en deuxième, mais je ne te garantis rien. » Il y avait tellement de monde à prévenir. J'en avais conscience. Enfin, je savais pertinemment que je serais dans les premières à savoir. Que ce soit ma belle-soeur ou mon frère qui me l'apprenne, j'étais certaine d'être très vite au courant.

Les yeux de Lou semblent de plus en plus lourd. Je n'ose même pas imaginer le train de vie qu'elle mène. Elle à l'air à bout. Je me permets tout de même de lui demander plus d'information sur l'heure à laquelle Ashton a l'intention de rentrer. « Il est partit à la salle de sport. Donc je ne sais pas du tout. J'espère pas trop tard. » J'espère pour elle. Mon frère ne regarde pas l'heure dans ces cas-là. Je lui souris avant de déposer mon regard sur l'écran. Je hausse les épaules. Ashton, je le verrais probablement un autre jour. De plus, je ne voulais pas compromettre leurs projets sur ce soir. « Mais tu peux l'attendre ici si tu veux le voir, sans soucis, tu sais bien. » Elle me sourit avant de détourner le regard. Je sais très bien que je suis la bienvenue. Après tout, vu le temps que je passe ici. Ashton, Lou-Amaryllis, les deux, ils me voient plus souvent que mes parents certainement. Enfin bref. « Je sais mais, je le verrais une autre fois. Je vais te laisser, en plus, vous avez des projets pour ce soir. » Je lui fais un clin d'oeil avant de l'enlacer tendrement. Je préfère me sauver. Je suis certaine qu'Ashton ne tardera plus. Je ne veux pas m'incruster. Et puis je vais très certainement rentrer faire mes devoirs. Ou téléphoner à ma meilleure amie toute la soirée. Je ne sais pas. Enfin je lui dis au revoir, je lui souhaite une bonne soirée et je file. Ashton a vraiment de la chance de l'avoir.