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 We need to talk ~ pv Jilian

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MessageSujet: We need to talk ~ pv Jilian   We need to talk ~ pv Jilian EmptyDim 13 Nov - 0:50

Voilà quelques jours seulement que j'étais de retour à Arrowsic. J'avais pu retrouver ma famille, mes amis, ma femme. Enfin pour cette dernière...Disons que les retrouvailles ne s'étaient guère passer sous les meilleures auspices. A vrai dire, je crois qu'on n'aurait pas pu faire plus mal. La retrouver à moitié nue, à califourchon sur un autre type, pas vraiment ce que j'imaginais. Mais alors vraiment pas. Je ne l'avais pas recroisé depuis, pas même à l'hôpital. Nous ne travaillons pas au même étage, mais tout de même. A croire qu'elle avait prit des jours de congé, rien que pour m'éviter. Et je pouvais comprendre pourquoi. « Alors mec...qu'est ce que ça te fait d'être le cocu le plus célèbre du coin ? » Je regardai interloqué Mike, un interne en troisième année que j'avais à ma charge avant de partir. Un petit con insupportable. S'il y avait bien quelqu'un qui ne m'avait pas manqué, c'était lui. «Je te demande pardon ? » Je sentais la mayonnaise me monter au nez.  « T'as très bien compris. Ta femme, elle a le feu au cul. Je n'ai jamais vu une titulaire aussi chaude. Je peux te dire qu'on s'est bien... » Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase que mon poing atterri dans sa figure. Évidemment, il ne se laissa pas faire et répliqua, en se jetant sur moi, me faisant tomber à la renverse sur le sol. Nous continuions à nous battre au sol, lorsque deux médecins nous séparèrent. Heureusement, parce que je lui aurais refait le portrait à ce salopard. Passablement énervé, il me fallu une bonne dizaine de minutes pour que j'arrive à me calmer. Assez exceptionnel, parce qu'habituellement j'étais quelqu'un de plutôt calme. Pas du genre à utiliser la violence pour régler un conflit. Mais là...Je n'avais pu supporter toutes ces horreurs sur ma femme. Comment pouvait il oser parler ainsi d'elle ? Merde, c'était de ma femme dont il s'agissait, un peu de respect ! Mais le problème étant surtout qu'il disait la vérité... Il aurait été le seul à me dire ça, je ne l'aurais certainement pas cru. Mais les rumeurs allaient bon train dans l'hôpital, et la réputation de ma femme m'était parvenu jusqu'à mes oreilles. Sans compter que mes amis que je venais de retrouver me l'avait confirmer. Apparemment elle ne cherchait même pas à se montrer très discrète, comme si elle se foutait bien de ma personne. J'avais du mal à croire à une chose pareille. Étant marié depuis des années à Jilian, une telle attitude ne lui ressemblait tellement pas. Ce n'était pas elle...Et pourtant. Le fait de l'avoir surprise sur le fait avec un interne, tendait à confirmer les dires de tout le monde. Comment avait elle pu me faire une chose pareille ? Alors que moi, pas un seul jour ne se passait sans que je pense à elle, pendant ce temps, mademoiselle se tapait tous les mecs du coin ! Bon sang, quel con je pouvais faire.
Je ressortis de la bagarre avec l'arcade sourcilière ouverte et une autre coupure au niveau de la pommette. Une interne se chargea de me faire quelques points de suture. Peu de temps après je me retrouvais convoqué dans le bureau du chef. Autant dire qu'il me passa un sale savon, pour autant, j'en ressortis sans la moindre sanction. Il compatissait à ma situation. Limite s'il ne ressentait pas de la pitié pour moi ! Alors pour noyer ma peine, je décidai de passer la soirée au bar du coin. Un verre, deux verres, trois verres. Pour finalement débarquer aux alentours de 23h chez Jilian. Trois verres dans le nez peut être, pour autant je n'étais pas complètement saoul, et gardait les idées claires. Je tambourinais violemment à la porte, attendant qu'on me réponde. « Jilian ! Ouvres cette p'tain de porte, il faut qu'on parle ! »
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MessageSujet: Re: We need to talk ~ pv Jilian   We need to talk ~ pv Jilian EmptyMer 16 Nov - 21:36

Jouer à cache-cache. Ce jeu devait être mon préféré lorsque j’étais enfant. Avec ma sœur on pouvait y jouer pendant des heures entières avec les autres gosses du quartier. Mais quand on a 32 ans, cache-cache n’est plus un jeu, mais une mascarade de laquelle on ne tire plus aucun plaisir. Et cela faisait depuis que mon mari était rentré d’Afrique que je m’infligeais ce manège, qui se transformait lentement en véritable torture. Mais je le méritais bien, je ne méritais que ça d’ailleurs, voire même pire... La perte de sommeil, la perte totale d’appétit, semblaient une bien piètre punition pour mon comportement. Mais même si au fond je me savais coupable de ce que j’avais fait pendant un an, j’étais tout bonnement incapable de me blâmer totalement. A mes yeux c’était la faute d’Alec si tout ça était arrivé, il souffrait comme j’avais souffert maintenant. Mais pourtant je n’en retirais aucun plaisir, comme avec tous ces hommes qui avaient défilés dans mon lit (ou plutôt j’avais défilé dans le leur, incapable de les laisser se glisser entre les draps qu’Alec avait froissés avant eux).
C’était horrible à dire, mais j’aurais préféré qu’Alec ne rentre jamais. Tout aurait été alors bien plus simple. Mais je m’étais voilà la face pendant toute cette année; il était clair qu’il reviendrait un jour, sa vie était ici! Et je n'avais jamais pensé plus loin à vrai dire, ou alors je me l’interdisais.

Depuis ce fameux jour où il m’avait surprise prête à coucher avec cet interne, j’étais devenue un fantôme autant dans les couloirs de l’hôpital qu’en ville. Je ne voulais voir personne, ne surtout pas entendre ce qu’ils avaient à dire, ou encore écouter leurs questions ou même commentaires. Si je m’étais écoutée je me serais tout simplement enfermée chez moi, en attendant que cette pression dans ma poitrine finisse par disparaître. Car même si je jouais les grandes filles fortes, j’avais toujours l’impression d’être prise dans un étau trop serré pour me laisser respirer correctement.
Seule ma demeure semblait désormais m’offrir un semblant de quiétude. Personne, pas un bruit, pas un regard pour s’écraser sur moi et m’accabler d’avantage. J’avais même cuisiné en rentrant, rien de bien sorcier à vrai dire, de toute manière l’assiette était froide, abandonné sur la table. Je n’y avais même pas touché, et je n’avais pas non plus le courage de tout nettoyer ce soir. Alors j’étais montée à l’étage pour me coucher, seule face à ma télé. Ce soir encore je le savais je ne dormirais pas, ou bien trop peu. Les poches sous mes yeux étaient les preuves flagrantes de mon manque cruel de sommeil, tandis que ma pâleur encore plus marquée que d’habitude prouvait que quelque chose clochait. Emmitouflée dans mes draps je sursautai lorsque quelqu’un se mit à tambouriner à ma porte. D’abord décidé à ne pas bouger lorsque je reconnue la voix d’Alec, je ne pus m’empêcher de me lever, sans vraiment savoir pourquoi. Empoignant mon peignoir au passage je dévalai les escaliers quatre à quatre, manquant presque de m’étaler! Mais une fois arrivée devant la porte j’étais incapable de la déverrouiller, comme tétanisée. Chaque coup qui s’écrasait sur la porte était comme un coup que l’on m’infligeait. « Va-t-en... » Suppliai-je dans un souffle inaudible. Mais Alec continuait, il ne semblait pas prêt à partir. Et à vrai dire je comprenais pourquoi. Je n’avais pas le choix, il savait que j’étais là, j’avais allumé la lumière, je devais donc lui ouvrir. Je lui devais bien ça. Je pris mon courage à deux mains, et tournai la clé dans la serrure. J’entrouvris la porte, et le temps me sembla s’être presque arrêter. Il était là, juste en face de moi, c’était une sensation bizarre de le revoir. Comme si ce n’était pas normal. Comme si j’en étais heureuse, mais tellement plus mal à la fois. La pression dans ma poitrine s’accentua en douleur presque aiguë. Et lorsque je remarquai qu’il était blessé j’eus juste le temps de réprimer un réflexe me poussant à vouloir caresser sa peau meurtrie. Je n’osais plus le toucher, je n’en avais plus le droit. « Qu’est-ce que tu veux? » La question semblait totalement stupide, je savais pertinemment ce qu’il voulait. Mais je n’arrivais pas à me sortir de la tête qu’il était blessé. Les coupures qu’il arborait ne pouvaient clairement pas venir d’autre chose que d’une bagarre. Mais Alec n’était pas de ce genre-là, il ne se battait jamais, il était bien trop calme pour ça. « Qu’est-ce qui s’est passé? » J’étais obligée de lui poser la question. J’essayais de passer pour une femme forte en jouant la reine des glaces, mais je me faisais réellement du souci pour lui. C’était idiot, vraiment, parce que je ne voulais pas, plus m’en faire pour lui, mais c’était plus fort que moi. Et comme une geste dérisoire pour me protéger, je serrai un peu plus mon peignoir sur moi.
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MessageSujet: Re: We need to talk ~ pv Jilian   We need to talk ~ pv Jilian EmptyJeu 17 Nov - 19:54

La lumière du salon s'alluma, et une petite voix se fit entendre, m'intimant de m'en aller. Hors de question. Elle m'avait déjà assez ignorer comme ça, maintenant ça suffisait. S'il le fallait j'étais prêt à camper sur le palier, jusqu'à ce qu'elle daigne enfin m'ouvrir. Alors je continuais à tambouriner à la porte, en lui intimant de m'ouvrir. Si ce n'est ma présence, peut être le fait de ne pas vouloir ameuter tout le quartier la forcerait à s'exécuter. J'arrêtais de frapper lorsque j'entendis la clé tourner dans la serrure. Enfin, ce n'était pas trop tôt. C'est une Jilian en peignoir qui me fit face. Apparemment je la tirais du lit. On se regarda quelques secondes sans rien dire. « Qu’est-ce que tu veux? » Hmm je ne sais pas, une partie de cartes peut être ? Cela me semblait plus qu'évident merde. Je ne daignais même pas lui répondre. « Qu’est-ce qui s’est passé? »  « Pourquoi, tu t'inquiètes pour moi maintenant ? » répliquais plus durement que je ne le souhaiterais. Sans qu'elle ne m'y invite, j'entrais dans la maison, la frôlant au passage. De toute manière, si je devais attendre qu'elle le fasse, j'attendrais probablement toujours sur le palier, vu comment elle semblait ravie de ma présence. Cela me fit un pincement au cœur, d'entrer dans ma propre demeure comme un étranger. Dire que je payais encore les traites de la maison, et que je me retrouvais reléguer à crécher chez un ami. Mais bon, ça serait mal venu de ma part de m'imposer, même si techniquement cette habitation était aussi à moi. Mes meubles...Probablement si je me rendais dans notre chambre j'y retrouverais mes vêtements. A moins qu'elle ai prit soin de jeter tout ce qui m'appartenait, allez savoir maintenant ! Je n'étais plus à une surprise près. D'un rapide coup d'œil, je constatai qu'elle avait prit soin de retourner tous les cadres où je me trouvais. Plus aucune photo de ma personne n'était visible.  « Sympa la nouvelle déco » Je m'approchai alors de la commode et attrapai un des cadres. Notre photo de mariage. Le verre était fissuré. Devais je y voir la un quelconque signe ? Une sorte de métaphore pour notre couple ? Que notre mariage aussi était brisé ? En voyant le cliché, un flot de souvenirs remontèrent d'un coup. On semblait vraiment heureux à l'époque. Et nous l'étions. Malheureusement il y avait une citation qui résumait bien la situation : le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur, le souvenir de la douleur est de la douleur encore. Cette époque bénie où nous formions un couple heureux n'est plus désormais. J'avais l'impression que c'était à des années lumières de maintenant. Je reposai le cadre sur le meuble, mais en le remettant bien droit. Je me tournai alors vers Jilian.  « Tu caches les photos par égard pour les conquêtes que tu ramènes ? Ou peut être que ça t'aide à te sentir moins coupable ? » Inutile de préciser que j'étais énervé. Bien plus que ça, j'étais blessé.  « D'ailleurs ça m'étonne que tu sois seule ce soir, puisqu'il paraît que, je cite, « t'es la titulaire la plus chaude de l'hôpital et que t'as le feu au cul » Pas mes propres propos, je ne faisais que citer ce que l'on m'avait rapporté.  « Remarque, peut être que tu caches un de tes amants dans le placard, pour ce que j'en sache. » Ah mademoiselle ne devait pas être habituée à entendre des paroles aussi dures et crues venant de ma part.
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