nom : Davies Ҩ prénom : Alec Ҩ âge : 32 ans Ҩ origines Américaines Ҩ statut civil : Marié Ҩ occupation : Chirurgien Ҩ avatar : Ryan Reynolds Ҩ crédits : tumblr.

« Papa ? Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi maman elle pleure, et elle fait ses valises, on s'en va ? » « Non mon chéri, on reste ici, mais pas ta mère... » Mon père me fit monter sur ses genoux. « Ah bon. Elle va où ? » Mon père semblait gêné par la situation. Il ne savait pas comment s'y prendre. En même temps, comment voulez vous expliquer à un gosse de 10 ans, que sa mère qu'il adore et idéalise, et bah en fait, c'est une traînée ? Qu'elle couche avec d'autres hommes ? « Je...Comment dire...Ta mère et moi avons décidé de nous séparer. Elle va aller vivre ailleurs dorénavant, dans une autre maison. » Je ne comprenais pas pourquoi. Tout allait bien entres eux non ? Ils s'engueulaient de temps en temps, mais comme tous les couples m'avaient ils dit. Alors quoi ? « Pourquoi ? Elle ne veut plus de nous ? » « Bien sur que si, ce n'est pas ça, elle vous aime toi et tes soeurs. Seulement...Il y'a des fois où ça ne marche plus. On a envie d'autres choses, nos chemins se séparent...» « Vous allez divorcer ? Comme les parents de Mike ? » Mon meilleur ami. « Oui... » C'est là que mes larmes ont commencé à couler. Je ne voulais pas qu'ils se séparent, que ma maman s'en aille. J'ai couru jusque dans sa chambre pour la forcer à rester. En vain. 5 minutes plus tard, elle était partie. Si ils voulurent me cacher les vrais raisons de ce départ pour me protéger, dans les semaines qui suivirent cela ne fut pas difficile à comprendre. Dès qu'ils se retrouvaient dans la même pièce, mes parents ne pouvaient s'empêcher de se déchirer. Des mots violents. Mais j'en avais retenu l'essentiel. Ma mère était aller voir ailleurs. Et ça durait depuis un petit moment. A partir de ce moment là, je me mis à la détester. Je ne voulais même plus la voir. Comment avait elle pu nous faire ça ? Elle réclama notre garde, mais moi je ne voulais pas vivre avec elle. Et c'est mon père qui eut gain de cause, obtenant non sans avoir bataillé notre garde. Notre mère ne pouvait nous avoir que tous les 15 jours. Notre famille n'a plus jamais été la même. Je tenais ma mère pour l'entière responsable de ce désastre. Je ne lui ai jamais pardonné ses infidélités, et en grandissant ça ne s'est certainement pas arrangé. 20 ans après, je suis toujours en froid avec elle.



« Le dis pas à papa je t’en prie…Il va me tuer ! Et je serais privée de sortie pour l’éternité. » Je poussais un soupire d’exaspération. Ma sœur âgée de 16 ans (et moi 18) était en train de me supplier pour que je ne la balance pas au paternel. En effet alors qu’elle était sous ma responsabilité mademoiselle avait fait une nouvelle fois le mur pour se rendre chez son petit ami. Quand j’avais constaté la disparition de ma sœur j’avais du tirer les vers du nez à la plus jeune pour savoir où elle se trouvait. Ni une ni deux je m’étais rendu chez le petit ami en question, avait déboulé dans la chambre où je l’avais surprise au lit avec ce type, et pas en train de faire des mots croisés… Et maintenant qu’on était de retour à la maison voilà que Zaira se montrait toute timorée afin que je la couvre, une fois de plus ! « Mais putain c’est ce que tu mériterais ! Dire qu’il te croit encore sa petite fille innocente et pure…Bon sang s’il savait… Dis-moi au moins que vous vous êtes protégés ! » « Evidemment tu me prends pour qui ? » « Pour une écervelée prête à se faire sauter par le premier venu ! Non mais merde t’aurais pu choisir mieux que ce…type » « Il est très bien ! On s’aime ! » « Mais oui c’est ça…Tu verras qu’il te jettera à la première occasion venue et compte pas trouver en moi une épaule compatissante ! » « Tu n’es qu’un… » « Oui quoi ? Vas y fini le fond de ta pensée. Alors ? » « Rien. » « C’est bien ce que je pensais » C’est que mine de rien mademoiselle avait besoin de moi, alors elle n’avait pas intérêt à faire son insolente. « Bon alors, s’il te plait tu ne leur diras rien ? » « Très bien. Mais je te jure c’est la dernière fois ! T’as bien de la chance que je ne veuille pas prendre le risque que ça retombe sur moi. Car à coup sur ça sera ma faute. Comme toujours. » « Ooooh merci ! Je te jure que je te revaudrais ça ! » « J’y compte bien » Heureusement plus que quelques mois avant de quitter la demeure familiale pour me retrouver en chambre universitaire ! Tous les étudiants se plaignaient de leurs parents trop stricts, trop chiants, trop coincées ou je ne sais quoi, mais moi c’étaient mes sœurs que je ne pouvais plus supporter !



« Je ne rentre pas Jilian » « Quoi ? De quoi tu parles ? ». Je craignais ce moment depuis quelques jours déjà, depuis que j'avais pris ma décision. Voilà quasiment un an que j'étais parti en Afrique afin de soigner les enfants défavorisés. Au départ je ne devais y rester que douze mois, mais les évènements sur place m'avaient fait changer d'avis. Malheureusement cela signifiait un lourd sacrifice. Ma femme. « Je sais que je devrais rentrer dans un mois, mais je ne peux pas...J'ai tellement de choses encore à faire ici. Je ne peux pas abandonner ces enfants, ils comptent sur moi. » « Tu te fous de ma gueule ? Et moi dans tout ça, tu y a penser ? Ça fait un an que je t'attend bordel ! Tu ne peux pas me faire ça ! » « Bien sur que j'ai pensé à toi ! Je pense à toi tous les jours... Tu me manques terriblement. Je t'aime, mais il n'y a pas que nous dans l'histoire. Je voudrais que tu sois à mes côtés, mais je ne peux pas te demander ça, et de toute manière je sais que tu refuserais. Comme je ne peux pas te demander de m'attendre éternellement... » Et ça, ça me coutait énormément de le dire. En gros, je lui donnais ma bénédiction pour aller voir ailleurs. L'idée qu'un autre homme puisse la toucher m'insupportais au plus haut point. Mais ça serait cruellement égoïste d'exiger d'elle fidélité, alors que je lui annonçais ma décision de rester en Afrique.

Un an s'est écoulé depuis notre fameuse conversation...Je n'ai plus de nouvelles de Jilian. Elle ne répond pas à mes appels, mails, lettres. J'imagine que je le mérite, même si ça fait mal. Trop mal à vrai dire. J'adore mon job, je sais qu'ici je suis vraiment utile, j'aide toutes ces familles... Mais peut être serait il temps que je pense à la mienne. Que je fasse passer mon propre bonheur avant ceux des autres. Et je sais que je ne pourrais jamais être complètement heureux sans ma femme. Alors j'ai profité de l'état d'une de mes patientes pour revenir. Elle a besoin de soins, que seul un hôpital très bien équipé peut lui fournir. Alors j'ai réussi à faire en sorte de l'emmener aux Etats Unis. Je crains le retour au pays. Cela fait tellement longtemps que je suis parti...Et si Jilian avait tourné la page ? Si elle ne désirait plus de moi ? Si elle ne pourrait jamais me pardonner ? Tant de questions sans réponse, qui m'inquiétaient.