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| Sujet: Viens Joséphine dans ma machine qui vole, qui vole s’envole comme une folle.❉ BLAZHE Mar 27 Déc - 16:57 | |
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blazhe gabriel henighan
I mean, it’s easier to lose yourself in drugs than it is to cope with life. It’s easier to steal what you want than it is to earn it. It’s easier to beat a child than it is to raise it. Hell, love costs: it takes effort and work.
nom : Henighan lui provenant de son père avec qui il n’a plus aucun contact à l’heure actuelle. ❉ prénom : Blazhe en premier prénom, une lubie de sa mère qui choisit par la même occasion de l’affubler d’un Gabriel en total opposition avec sa personnalité. En effet, il n’a jamais été un ange. ❉ âge : Cela fait maintenant 27 ans qu’il parcoure cette terre de son pas assez maladroit. ❉ origines : On le dit parfois venu de là où il fait toujours froid, c’est sans doute un peu vrai. Il a des origines russes du côté de son père tandis que sa mère, américaine pure souche, ne vient de nulle part ailleurs que d’ici. ❉ statut civil : Pourtant remplis de bonnes résolutions depuis qu'il est ressortit de prison il n'en reste pas moins un homme totalement célibataire et qui n'a pas envie de changer. ❉ occupation : Vous l'avez sans l'ombre d'un doute vu une fois où l'autre dans votre jardin en train d'arroser vos fleurs ou tondre la pelouse car il n'y a pas de meilleur jardinier dans les environs. Le week-end, vous le croiseriez sans l'ombre d'un doute comme aidant au Jack's Lounge. Cela lui permet d'arrondir ses fins de mois et surtout est un véritable plaisir pour lui. En effet, le vieux Jack était son grand-père, il connait donc l'endroit comme sa poche. ❉ avatar : Ryan Kwanten ❉ crédits : Tumblr ansi que sabounette pour son aide pour le pseudo. ❉ scénario : Bizarrement pour une fois non. ❉ living young and wild and freet'arrives d'où : Du futur, j'ai pris une machine à explorer le temps. ❉ pourquoi thub : parce que THUB :abbey: :abbey: :abbey: :abbey: :abbey: :abbey: ❉ des avis : :chazi: :chazi: :chazi: :chazi: ❉ des questions : non ❉ > règlement lu : je ne sais pas lire. ❉ > dernier mot : Ici l'ancien petit Chaz toujours aussi affamé de chair fraiche :chazi: :chazi: :chazi: :chazi: :chazi: . ❉
Dernière édition par Blazhe G. Henighan le Jeu 29 Déc - 13:03, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: Viens Joséphine dans ma machine qui vole, qui vole s’envole comme une folle.❉ BLAZHE Mar 27 Déc - 16:58 | |
| this is where we're meant to be
Défaut de fabrication, renvoi à l'expéditeur, tout cela est d'une simplicité enfantine tant que l'on parle d'un objet. Parce que oui, les êtres humains aussi peuvent naitre avec des pièces manquantes. Parfois, elles sont si petites qu'elles passeront inaperçues, à d'autres moments, elles sont si grandes que ne pas les apercevoir reviendrait à ne point admettre une réalité plus que troublante. Pour le petit Gabriel, le fragment absent n'était nul autre que son coeur. Ange déchu dès son premier cri, sursaut d'inhumanité dans un être qui n'avait rien demandé. Dur réalité pour des parents aimant que de remarquer les défauts de sa progéniture. Petit bébé grandit, devient enfant et c'est là que tout se complique. La mécanique se met en marche et les moments doux, joyeux, ceux que l'on attendaient avec impatiences se révèlent cruels, dénués d'intérêt et sans aucun sens. Le maudit était là, dans son coin, comme à chaque récréation. Ce surnom, il n’avait rien fait pour le posséder. Non, tout n’était qu’un mauvais sort du destin. Ce dernier s’amusait sans le moindre ménagement à déclencher la malchance sur sa pauvre existence. Si bien qu’à l’âge de neuf ans, il connait l’hôpital comme sa poche. Il faut bien avouer qu’il n’avait pas été gâte par la nature. En effet, le petit homme faisait partie de ses enfants bien trop chétifs qui pourraient manger de la soupe jusqu’à en crever sans pour autant ne serait-ce que prendre un millimètre. Mauvaise santé et allure souvent ailleurs ne faisaient que compléter un tableau bien loin d’être glorieux. Malheureusement trop souvent exclus des jeux par ses plâtres maudits, il devenait peu à peu un étranger au sein de sa propre classe, quelqu’un avec qui l’on ne voulait pas rester de peur d’attraper sa maladie invisible. Assis dans son coin, il ne s’ennuyait pas ou plutôt, il avait appris à cacher ce sentiment derrière son manque impassible tandis qu’il résolvait sans cesse son rubik cube. Non, il n'était pas vraiment doué mais cela passait son temps et en cette époque peu glorieuse, cela lui suffisait amplement. Il ne remarqua pas tout de suite la belle qui atterrissait à ses pieds et surtout la petite fille qui venait la rechercher. « Tu sais me la passer ? » Il mit un petit moment avant de comprendre ce qu'elle voulait de lui. Doucement, il lui renvoya la balle qui atterrit sans le moindre ménagement au plein milieu de son visage, faisant saigner le nez de la pauvre demoiselle. Elle en pleure, lui a peur. On dit souvent que la traversée de l'enfance nous amène à ce que nous serons plus tard, pour lui, cela ne s'annonçait pas vraiment des plus brillants. A l'époque, bercer des nombreuses illusions de l'enfance, il ne le remarquait pas vraiment, se contentant de vivre dans un monde où il n'avait pas vraiment sa place. Il n'y avait qu'à voir le regard dédaigneux que lui lançait si souvent son père pour admettre que la vie ne jouait nullement en sa faveur. Voyant les gens s'approcher, casser, une fois de plus, du sucre sur son dos, il replongea dans son univers rempli de logique où les sentiments n'avaient pas vraiment leur place. Pour lui, c'était simplement une question de survie. Le monde toujours dans la même direction : vers l'inévitable fin. Pour lui, cela n'a jamais vraiment eu d'importance. Il continue d'avancer, se moquant totalement du passé dont les traces ne sont nullement plaisantes. Son esprit totalement hermétique à l'avenir, sachant pertinemment qu'il n'en a pas. Vivre au jour le jour, essayer de survivre dans la jungle de la vie, un endroit hostile, surtout quand les gens ne vous aiment guère. Alors, il avance, sur ce long chemin sinueux, tout en se gardant bien d'éviter les fatidiques problèmes que connaissent chaque adolescent. Plus jamais, deux petits mots auxquels il avait si souvent pensé. Une sorte de promesse dissimulée pour l'empêcher de faire une autre connerie. Une vaste chimère à laquelle il ne s'était malheureusement jamais plié. Le plus tragique, c'est qu'il savait avec une évidence déconcertante que s'il ne changeait pas toutes ses conneries le tueraient à petite dose. Tout d'abord, cette foutue cigarette, puis cet alcool, doux et sucré permettant d'oublier la laideur d'une vie sans avenir, de se laisser avoir par la beauté mièvre des choses sans intérêts et puis, après quelques temps, par cette drogue. Un instant de plaisir pour des heures de souffrances, une envie se transformant en un besoin irrémédiable n'amenant qu'à plus de conneries. Une erreur comme tant d'autre, un plus jamais qu'il ne respecta pas. Des carrefours, il en a eu des tas pour s'en sortir, toutefois rien ne convenait, tout était trop dur dans un monde où les plaisirs déchirants sont si faciles d'accès. "Plus jamais je ne trainerais avec eux ", s'il pouvait revenir dans le passé, c'est ce dernier qu'il changerait sans le moindre ménagement. S'il le pouvait, il dirait à son moi du passé de ne pas se laisser avoir, de ne pas tomber dans cet engrenage de délinquance facile amenant à une déchéance sans nom. Alors qu'il se tenait devant tout ce monde, il se souvenait avec exactitude de la nuit où tout avait changé. Besoin de drogue, une envie déchirante, la combler au plus vite, accepté l'impensable. Cambrioler une banque, action facile, il sera aidé, peu de monde, aucun risque. Trop stupide du haut de ses 18 ans, il s'était laissé avoir comme un bleu, se faisant berner, se retrouvant bien vite dans un piège dont il ne pouvait s'échapper. Alarme silencieuse, police qui arrive trop vite, moment de panique, quelqu'un tire, pas lui, l'autre gars. Pourtant, c'est lui qui reste sans bouger, dans cette salle des coffres tandis qu'on lui fourre sans ménagement l'arme meurtrière dans la main. Il devrait s'enfuir, prendre ses jambes à son coup mais il ne peut pas. Son corps est tétanisé alors, il reste près de ce corps maintenant sans vie attendant l'inévitable fin qui le conduit devant ce tribunal, attendant une sentence qui n'est nullement sienne. Oh bien sûr, il aurait pu dire qu'il n'avait nullement tiré, que ce n'était pas lui, il se contenta d'un silence sachant que de toute manière il finirait en prison. Il sait que les balances finissent souvent en très mauvaise position alors, il se tait, se laisse accuser de choses qu'il n'a nullement commis et souffre, en silence, attendant ce verdict, cette sentence qu'au fond il a tout de même mérité. « Nous déclarons l'accusé coupable. » Une phrase qu'il s'était préparé à entendre et qui lui fait pourtant un mal fou, il sait qu'il passera une bonne partie de sa vie sous les barreaux. On va l'emmener et personne n'est venu le soutenir, il ne voit aucun de ses deux parents sans pour autant en être surpris. Et puis, du fin fond de la foule, il l'aperçoit ce grand-père qu'il chérit tant, la seule personne croyant encore un peu en lui. Dans le noir de son existence, il entrevoit un peu de lumière parce qu'il sait que même loin de tout quelqu'un veille sur lui. En ces temps durent, cette vérité devient un cadeau bien précieux pour affronter les tournants d'un monde loin de celui des bissounours. La liberté, on n'en apprécie le doux parfum qu'après en être privé. Un corps qui se sent mieux loin des murs d'une prison. Sept années d'une vie, gâchée, pour ne pas avoir tout dit. Une vérité qui finit par exploser, le libérant d'une peine de vingt-cinq ans. Un sentiment de bienêtre, une personne qui a bien changé. Quelqu'un qui ne veut plus être comme autrefois. Envie de changer, de s'exiler loin d'un monde qu'il déteste. Destination connue avant même d'y penser. Et puis le renouveau, savoir que l'on peut redevenir quelqu'un, caché ce que l'on ne veut dire, garder simplement le meilleur. Arrowsic, se reconstruire, apprendre à vivre bien, malgré les noirceurs que l'on cache à l'intérieur, défi, combat, poussé par cette envie de ne plus jamais laissé sa vie lui filer entre les doigts. Réapprendre à vivre bien, ne plus faire d'excès chemin difficile qui aujourd'hui le peine un peu. Nouvelle journée de boulot, toutefois, tout semble bien différent depuis que le bon vieux Jack n'est plus là. Il faut tout de même continuer à avancer car la vie est un chemin que l'on ne peut prendre que dans un certain sens. Lundi, premier jour de la semaine, fin de journée et horreur grandissante. Il est étrange que cet homme au coeur de glace n'est jamais eu peur d'exercer un métier en contact avec les autres. C'est comme si, à certains moments, il changeait totalement pour se transformer en une version améliorée de lui qui reste pourtant tout aussi mystérieuse et compliqué. Enfin, cette vie lui convenait, depuis qu'il était ici, il avait réussi à ne pas replonger dans la drogue, il vivait une vie paisible ou du moins essayait de ne pas trop se bagarrer. On ne pouvait enlever toute violence de ses traits comme on ne pouvait changer les millions de cauchemars qui hantaient chacune de ses nuits. Bizarrement, en allant moins bien, il se sentait mieux, plus capable d'avancer, d'apprendre ce qui avant lui semblait impossible. Loin de tout ce qu'il connaissait avant, il se reconstruit, peu à peu et cela lui suffit. « Salut Blazhe. » Cette voix, il la reconnaitrait entre milles et prend soudainement peur. Ce n'est pas qu'il n'aime pas la petite demoiselle, c'est juste qu'il la trouve dangereuse avec sa curiosité, cette envie d'en savoir toujours plus. Tout ce qu'il déteste parce qu'il ne veut pas qu'on sache d'où il vient, parce que les gens jugent sans comprendre et qu'il ne veut pas devenir le meurtrier de la ville. « Salut Ella, écoute, je dois bosser. » Ne pas se montrer trop méchant tout en lui faisant comprendre qu'elle ne doit pas rester là. Il lui sourit, se remet au boulot et repart à nouveau dans le fil de ses pensées, cherchant à se rassurer. Personne ne saura jamais l'ignoble vérité.
Dernière édition par Blazhe G. Henighan le Jeu 29 Déc - 12:54, édité 14 fois |
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