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| Sujet: Neela "cause one night is enough to make your life turns into a beautiful disaster" Dim 5 Fév - 20:56 | |
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Neela Dulce Owens
because one night is enough to make your life turns into a beautiful disaster
nom : Owens ❉ prénom : Neela ❉ âge : trente deux ans ❉ origines : américaine ❉ statut civil : célibataire ❉ occupation : obstétricienne ❉ avatar : Scarlett Johansson ❉ crédits : dodixe ❉ scénario : mère d'une petite Carlie, dix ans et fruit d'une simple nuit passée dans les bras d'un certain Felix Moorgate ❉ this is where we're meant to be
17 mai 1991, New-York
Cher journal,
Je t'écris à une période où ma vie se trouve être bouleversée. Aujourd'hui je ne sais plus vraiment qui je suis, je ne sais plus où je vais. Je me trouve emprisonnée dans un corps qui évolue sans que je puisse comprendre pourquoi. J'ai des nausées, des maux de tête à répétition, sans parler de mon ventre qui s'arrondit davantage au fil du temps. Cela parait évident pour l'étudiante en médecine que je suis que de constater que je suis tout bêtement enceinte. Les symptômes sont classiques et bien connus. Mes amis sourient en regardant mon ventre, et me lancent souvent "Woaw, tu vas réussir à gérer les études et la maternité ?" et moi, je hausse les épaules, vexée que quelqu'un vienne encore remuer le couteau dans la plaie. J'essaie pourtant de camoufler tant bien que mal cette légère rondeur apparente que j'ai énormément de mal à assumer et à accepter. A la fac, tous les regards sont rivés sur moi, certains sont attendris, d'autres ont l'air de dire "elle est bien courageuse !" Malgré tous ces indices peu trompeurs qui devraient me pousser à enfin admettre la réalité, je me borne à penser que cela ne peut pas être le cas, je ne peux pas être enceinte. J'ose à peine imaginer la réaction de mes parents face à une telle nouvelle, moi qui était censée être la petite fierté de la famille. Je me ferais rejeter, c'est sur. La déception serait trop lourde à supporter pour eux. C'est affreux, j'ai peur de ce que je suis devenue. Et si je m'étais faite violée ? Je voudrais que quelqu'un m'aide parce que je ne comprends plus. C'est vrai, j'ai eu quelques conquêtes, mais mes rapports étaient toujours protégés, et je prends la pilule comme toute femme normale. Je sais ce que je fais et suis toujours très prudente. Non, ça ne peut pas être ça, je ne peux pas porter l'enfant d'un inconnu rencontré au cours d'une soirée, je ne peux pas tomber aussi bas ! cela ne me ressemble pas. J'espère en tout cas que plus tard, lorsque je relirais ce passage, je sourirais en me disant qu'à cette époque là, je déraillais complètement, surtout au point de vouloir déballer ma vie dans un journal intime.
28 mai 1991
J'ai reçu un coup de fil de ma mère, ce soir. A ma petite voix, elle m'a demandé ce qui se passait d'un air inquiet et je lui ai répondu d'abord que tout allait bien et que j'étais simplement enrhumée. Mais quand elle a une nouvelle fois insisté, mes lèvres se sont pincées et je n'ai pas pu retenir mes larmes, laissant éclater ma détresse. Pleurer m'a fait un bien fou. Pourtant, j'ai encore menti, manquant de courage pour passer aux aveux. Oui, je l'ai épargnée de cette affreuse nouvelle que je mourrais pourtant d'envie de lui annoncer pour me libérer. Puisque ce matin, ma vie a pris un tournant radical. J'ai eu la confirmation que j'étais bel et bien enceinte. Un choc terrible. Je suis enfin fixée et malheureusement contrainte d'accepter qu'un petit être commence à se développer en moi. Je suis terriblement déçue de moi-même, et en même temps, j'ai de l'affection pour cet ange. Je ne le veux pas, il tombe vraiment très mal, mais je ne peux pas l'abandonner. Avoir un enfant à mon âge et dans ma situation, c'est déjà suffisamment difficile, alors devoir supporter un avortement pour couronner le tout, non merci ! Heureusement, je peux compter sur le soutien permanent de mon frère, qui est au courant de tout depuis de départ et qui n'a jamais trahi la confiance que je lui accordais.
Studio à New-York, 2 septembre 1995
Aujourd'hui, ma fille fait sa rentrée en maternelle. Après l'avoir habillée et pomponnée comme petite une princesse, je lui prends la main et nous quittons le studio. Comme souvent, je porte une robe rouge très élégante et des talons assortis. J'ai l'air d'une femme sûre d'elle au premier abord, mais les gens ne savent pas ce que j'endure au fond. Tous ces artifices ne sont qu'un masque qui sert à camoufler toutes mes faiblesses. Sur le chemin de l'école, je demande à Carlie si tout va bien pour elle et je la regarde longuement. Je me dis souvent que cette petite ne connaitra sans doute jamais son père, et moi, l'homme qui m'a mis dans une telle situation et qui doit certainemment ne pas s'en préoccuper là où il est. Je suis presque condamnée à vivre toute seule avec ma fille, puisque je ne parviendrais jamais à retrouver son père qui s'est volatilisé dans la nature. Arrivées devant le portail, une dizaines de parents viennent accompagner leurs enfants. J'ai le coeur qui se serre, ils ont l'air tellement heureux, tellement soudés. Face à ces familles, je me sens si faible, moi, si jeune et vulnérable, avec ma petite fille. Une profonde tristesse m'envahit, mais je reste forte et ne craque pas devant mon enfant. Je continuais d'avancer dans le couloir jusqu'à ce qu'une jeune femme souriante m'interpelle devant une classe. "Bonjour madame! vous êtes la maman de .. ?" dit-elle en me serrant la main avant de se baisser face à Carlie. "Elle s'appelle Carlie" répondis-je en souriant tout en regardant ma fille. J'en étais extrêmement fière, malgré tout. "Bonjour Carlie, je suis ta nouvelle maîtresse. Que tu es belle dis donc ! .. Votre fille est très jolie, elle vous ressemble comme deux gouttes d'eau." "Oh, oui on me le dit souvent, c'est très gentil à vous" dis-je en souriant largement. Je voulais paraitre sure de moi et montrer que j'étais à la hauteur face à la situation. "J'envisage d'organiser une petite réunion avec tous les parents des enfants la semaine prochaine, juste pour que nous puissions discuter des éventuels problèmes que pourraient avoir votre enfant, et aussi pour nous fassions plus ample connaissance, il me semble que c'est important." "Heu.. oui, bien sur enfin c'est sur que c'est important. Il n'y a pas de problème pour moi" Je bafouillais de plus en plus. C'était une horreur. Elle avait surement déjà remarqué que j'étais complètement perdue et peu sure de moi. Ca devait se voir comme le nez au milieu de la figure que je n'étais pas à la hauteur dans mon rôle de mère, et que je ne savais pas vraiment où j'allais. "Parfait. J'espère que votre mari n'y verra pas d'inconvénient" mon sourire s'effaça. Les mots "mari" et "parents" étaient devenus de vrais ennemis depuis ma grossesse. Ils me renvoyaient à ma situation délicate et me faisaient énormément culpabiliser. En moi-même, je pensais "non c'est sur, il n'y voit aucun inconvénient, je suis presque sure qu'il s'en fiche, même". "Oh heu...non, vous en faites pas, ça.. ça va aller pour lui" mon sourire était peu naturel, pour ne pas dire crispé. Je me sentais complètement ridicule, les larmes commençaient à monter dans mes yeux et je n'avais qu'une hâte : sortir d'ici. Pour couper court à la conversation, je me baissa face à Carlie pour arranger ses boucles dorées tout en lui caressant doucement le visage de l'autre main. "Ca va aller, ma puce ? tu vois, la maitresse est gentille. Tout va bien se passer, hein ?" Carlie hocha lentement la tête, mais je voyais bien dans ses yeux qu'elle avait un peu peur et qu'elle n'était pas rassurée devant tous ces enfants. Elle me serra dans ses petits bras tout en me lançant de sa jolie petite voix : "Maman, pourquoi moi mon papa il est pas là ?" ma gorge se serra. Tôt ou tard, je savais bien que ce moment devait arriver, mais je ne m'y étais pas vraiment préparée. Alors que je me dégageais doucement de son étreinte, je la fixais dans les yeux tandis que mes mains étaient placées sur ses joues. "Ton papa n'est pas là pour l'instant mais je te promets qu'il va revenir, parce qu'il t'aime très fort lui aussi. Nous t'aimons très fort ma chérie." Je levais les yeux au ciel avant de la prendre dans mes bras. Mes yeux se fermèrent alors que des larmes coulaient le long de mes joues. Je m'empressais de les essuyer rapidement d'un revers de main.
Email envoyé le 5 août 2011 à Adrian Owens
Hey mon petit frère, tu vas bien ? Tout se passe bien à la brigade ? Je serais bientôt à tes côtés avec Carlie. Ca y est, les cartons sont quasiment tous dans le camion, je suis épuisée ! Si tu savais comme j'ai hâte de partir d'ici, j'y ai trop de mauvais souvenirs et puis évidemment, tu sais que j'ai été admise à l'hôpital de Boston ! Je vais enfin pouvoir changer de cadre, de collègues aussi.. Je ne supportais plus cette ambiance et puis avec toute cette histoire, j'ai été très mal vue. Enfin bref, une nouvelle vie m'attend. Certes c'est pas mal de trajets en voiture allée et retour, mais cette nouvelle vie à Arrowsic ne peut qu'être meilleure. Je serais prête à faire n'importe quoi pour vivre là-bas et offrir une vie plus calme et heureuse à ma fille. Adieu la pollution, le stress et les anti-dépresseurs ! J'espère aussi obtenir des réponses, tu sais de quoi je parle. Je mènerais ma petite enquête une fois bien installée. Dans tous les cas, cette jolie petite ville a l'air d'être un havre de paix, c'est un endroit parfait pour que Carlie puisse s'épanouir ! Je sens que nous allons êtres très heureuses toutes les deux. Tu la verrais, elle est vraiment magnifique, et tellement adorable ! Elle grandit si vite, je n'ai rien vu passer. Tous les jours je la regarde et je me dis que je ne regrette absolument rien. Cet enfant est tout ce dont j'avais besoin, malgré tout ce que j'ai pu dire d'odieux pendant la grossesse. Je suis sure que vous allez vous adorer tous les deux. Je voulais surtout te remercier d'avoir été là, toi, pendant ces moments si durs pour moi, tu es un frère exemplaire. Si tu n'avais pas été là je pense que je n'en serais jamais arrivée là.
A très vite, j'ai hâte. Je t'aime.
living young and wild and freet'arrives d'où : d'où ? heu je sais pas j'ai tout simplement fouiné dans les forums partenaires de BCU je crois, ensuite j'ai eu un gros coup de coeur pour le scénario de Félix et hop, j'suis arrivée ! :) ❉ pourquoi thub : en fait j'ai d'abord flashé sur le design et ensuite le contexte, qui m'a plutôt intriguée. ❉ des avis : Nop ❉ des questions : Je me suis aperçue (un peu trop tard) qu'un autre personnage du forum portait également le nom de Kingsley, est-ce un problème ? si oui, je le changerais ;) ❉ > règlement lu : évidemment :) ❉ > dernier mot : Je sens déjà que je vais me plaire ici, hihi :loni2: ❉ Sinon, je m'appelle Céline, je suis une petite brune de 20 ans et étudiante en droit (côté privatiste) :) voili voilou je fais de la danse classique depuis looongtemps et je suis une grande fan de ballets du style le lac des cygnes (oui je sais tout le monde se dit que c'est ringard, mais j'assume complètement ).
Dernière édition par Neela D. Owens le Mer 8 Fév - 11:47, édité 24 fois |
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Aaron Lawford MESSAGES : 14387 ARRIVÉE : 12/01/2011
| Sujet: Re: Neela "cause one night is enough to make your life turns into a beautiful disaster" Dim 5 Fév - 21:26 | |
| SCARJO. En espérant que tu sois la bonne pour petit chaton. J'aime le titre, il convient trop à la situation en plus. En tout cas bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche. |
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Aaron Lawford MESSAGES : 14387 ARRIVÉE : 12/01/2011
| Sujet: Re: Neela "cause one night is enough to make your life turns into a beautiful disaster" Lun 6 Fév - 20:15 | |
| J'avais pas vu non plus mais oui il faudrait que tu changes ton nom de famille étant donné qu'il est déjà pris. Merci d'avance. (: Sinon on va attendre l'avis de Felix avant de te valider. |
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Aaron Lawford MESSAGES : 14387 ARRIVÉE : 12/01/2011
| Sujet: Re: Neela "cause one night is enough to make your life turns into a beautiful disaster" Lun 6 Fév - 21:26 | |
| Tout est bon, je te valide. N'oublie pas que tu as dix jours pour poster un rp. Amuse-toi bien parmi nous. |
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