Sujet: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Sam 30 Juin - 18:34
ANABEL JOSEPHINE MANIERE
« Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? »
NOM: eh ben je te dirais pas ! compte pas sur moi, je ne dirais rien, à toi de deviner. Impossible ? *rire* ils pensaient que ça l'étaient, alors ils l'ont fait. Tu connais cette phrase, non ? Mais fuck, je m'étais promis d'arrêter de causer pour rien ! Bon, tu as deux essais, je suis plutôt cool ! Trois ? Nan mais ça va pas la tête. Voilà, je me suis encore laissée aller avec toutes ces conneries. *chuchote* Manière. T'as pas entendu ? Mais c'est que t'es sourd mon gars ! *rire* ⊰PRÉNOM: Mon premier est un... autre prénom *rire* et il est composé sans l'être (plutôt comique quand on pense que c'est un mot !), le deuxième du premier est le contraire de moche. Le troisième étant le premier du deuxième est le prénom du chauffeur de taxi le plus connu, le deuxième du troisième est la première syllable de... ça me saoule tout compte fait ! Anabel Joséphine.⊰ÂGE: vingt printemps !Tu note, hein ? Tu notes quand je suis concise quand même ?! ⊰ORIGINES: russe & irlandaises.Mon père a changé son nom quand son premier amour est mort. C'était une française, je porte donc le nom du premier coup de mon père, alors que je n'ai jamais mis les pieds chez les baguettes à bérets⊰MÉTIER/ÉTUDES: en attendant un diplôme qui ne court pas bien vite, je suis des cours d'arts appliqués, et je bosse parallèlement au bar du coin : pour une misère, je vous l'accorde. ⊰STATUT CIVIL: Morpion dans le caleçon ? ⊰CRÉDITS: bazzart (ava) & fuckyeah (sign)⊰AVATAR: Freya Mavor, plutôt chouette comme ressemblance, non ?
please, tell me your story. i’m listening.
Comment exprimer une douleur qui vous prend au corps, des pieds à la tête, du cuir chevelu jusqu'au dernier orteil ? Une douleur qui ne vous laisse pas de répit : un rien la réveille à longueur de journée, elle hante jusqu'à vos rêves, le peu de nuits où vous tombez de fatigue d'être resté éveillé à pleurer. Ma mère est morte, et ma douleur est aussi grande que la place qu'elle tenait dans ma vie. Me voilà orpheline, un mot qui ne va qu'aux autres. Moi, j'ai juste perdu mes deux parents. Mon père est mort trop tôt pour que je puisse le regretter autant. Ma mère est morte trop tard pour que je continue à vivre dans l'insouciance. Pourquoi elle ? Là maintenant, j'assassinerais n'importe qui si cela pouvait la faire revenir. Qu'est-ce qui a fait d'elle une cible ? Moi ? Je la vois me faire promettre que si elle elle venait à mourir, je m'en remettrais. Je promettais, tout en sachant qu'elle me faisait dire cela pour rien. La mort est un fléau, et je ne pouvais décemment pas être victime de malchance par deux fois. Suis-je née pour voir mourir mes proches ? « Jo ? » Sa voix résonne dans toutes les pièces : je me souviens de tout, de l'odeur de son cou, de la chaleur de son étreinte, du son de sa voix quand elle est en colère. Quand elle était en colère. Je prend l'habitude de me reprendre, sans quoi les gens se mettent à me poser trop de questions. Et les questions m'angoissent : je veux dire par là, qu'on est toujours tenté de cracher la vérité sans penser à ses conséquences. Je me suis construit une nouvelle identité, et chaque instant je prends le risque de tout dévoiler, de gâcher deux ans de ma vie à travailler une Joséphine parfaite, une Joséphine idéale. Je ne me laisse aller que seule, et parfois même je me retiens. Le jeu prend le pas sur la réalité, et peut-être est-ce là ma plus belle victoire. Mais je ne vis que pour le mensonge. Dans un mensonge. « L'humanité souffre, et je souffre avec elle ».
Je me tourne, et retourne dans mon lit. Impossible de retrouver le sommeil. Six heures. J'aimerai bien me rendormir, mais là, c'est peine perdue. C'est Noa qui m'a réveillé, celui-là ne sait pas dormir tranquille, et c'est un coup de pieds dans le ventre qui m'a réveillé. J'ai bien envie de lui rendre la pareille, mais il est tellement adorable quand il dort que, même mon moi maléfique est attendri. Il a les cheveux en bataille, et la bouche ouverte, mais il est quand même super beau comme ça. Il est insupportable. Mais bon. Je saute du lit et attrape les vestiges du dîner commandé chez le chinois, que j'ai avalé en vitesse. Deux nems gras restent collés à l'emballage, et je manque vomir sur mon pyjama. Je déteste la bouffe froide. Je commence à faire chauffer le café, l'odeur est rassurante et le bruit familier. J'ouvre la petite fenêtre de la cuisine et ferme la porte, je grimpe sur le plan de travail en m'agrippant aux rebords de la vitre. Je me cale de manière à ce que mes jambes tombent dans le vide et j'allume ma première clope de la journée, en tailleurs, la tasse entre les jambes. Je raffole de ce moment, quand la ville se réveille, le soleil pointe le bout de son nez, et que j'ai encore l'esprit un peu embrumé. Je me rappelle très distinctement du matin où je suis arrivée. J'avais voyagé en voiture toute la nuit, et il était à peu près cette heure là. L'appartement était vide, sinon la cuisine déjà meublée. J'étais assise pareillement, et j'ai eu le sentiment très précis d'être à la fois, loin de tout, mais là où il fallait.
« Putain, Jo, il est quelle heure ? »
Noa, les yeux cernés, et la voix enrouée, comme toujours quand il se réveille, pénètre dans la cuisine. Il grimace, comme tout le temps quand il me voit fumer, mais ne dit rien. Il sait que ça m'énerve. Alors il vient s'appuyer contre le plan de travail, et il se tait. L'air frais a envahit la cuisine, mais je frissonne à peine. J'ai toujours trop chaud quand je dors. Il se sert une tasse, s'assoie juste à côté. Là, tout de suite, il n'y a rien à dire. Je ris, mais il ne répond pas. Nous avons dû rester... une heure ? Enfin, je finis par changer de position, et il regarde l'heure. Il est déjà plus de sept heures. « Merde, merde, merde... j'ai rendez-vous ! Il est où mon jean ? Joséphine ? Viiite !!» Je suis déçue, comme toujours après un moment d'absence, quand il faut revenir à la réalité. Et pour le coup, elle est brutale. Avec qui ? je pense, Jenna, sans doute, sa nouvelle collègue. Il en parle souvent, elle a l'air pleine de vie et intelligente, «brillante, je te dis ». C'est sûr que moi, à côté, qui bosse à mi-temps dans un bar minable au bord de l'autoroute dont le véritable job consiste à éviter qu'on me tripote toutes les cinq secondes, elle peut être brillante. Il m'embrasse, je ne lui réponds pas. Il m'attrape par la taille, et me regarde droit dans les yeux. Il me sourie, m'embrasse encore, me chuchote qu'il ser alà tôt ce soir, de ne pas rentrer tard. Je lui pardonne presque, il rie et file à son rendez-vous.
Une bière, une autre encore, peut-être ? Oui, sans hésitation. Un shot, deux shot, trois. Un whisky coca, la tête me tourne. Un cocktail arrosé de vodka, un sourire du barman. Enfin, je m'achève au rhum, un joint déjà allumé dans l'autre main. Nico râle pour le principe « Pas de drogue dans mon bar, poupée ». Et c'est le premier à m'acheter ma came ce connard ! Mais cette fois, il fait que souffler un peu, j'ai envie de lui assener une tape sur la tête « tu viellis, gros ! », mais ma main manque sa cible, et je perds équilibre. Je tente de me rattraper au siège, mais déjà le sol se rapproche dangereusement. Ma tête le heurte dans un bruit sourd, je laisse échapper un sanglot. Aussitôt, je suis encerclée de toutes parts par les autres clients du dancing Alabama, de San Francisco. Ils pensent si fort que je meurs d'envie de me boucher les oreilles : « pauvre enfant, quel âge a t-elle cette gamine ? ». L'haleine alcoolisée de mon voisin me ramène à la réalité. Il tente tant bien que mal de relever ma tête. Je me dégage, et déjà, je sens la nausée monter. Je me lève, et fonce derechef vers les sanitaires, homme ou femme, peut importe. La lumière m'aveugle, je tatonne et finis par atteindre la cuvette et régurgite silencieusement. Je sais, je ne devrais pas, mais il y a quelque chose de rassurant dans le fait de vomir : mon corps est encore en mesure de savoir ce qui est bon pour lui, il me débarrasse de toutes ces calories inutiles, mais l'ivresse reste la même. J'ai la tête qui tourne « tu perds le Nord, chérie » disait ma mère en riant, quand je m'aventurais à la contredire. Je m'allonge, enfin je me laisse tomber et appuie ma joue contre le carrelage glacé. J'ai l'impression de brûler de l'intérieur et le contraste rend la sensation d'autant plus désagréable. Je commence à retirer mon collant, mon pull. Une main intercepte mon geste. Une main d'homme, à l'évidence, et la première pensée qui me traverse c'est « j'ai dû me tromper de toilettes ». « Arrêtez de vous déshabiller, s'il vous plait ». J'aimerai bien lui expliquer que je suis, à l'évidence, en train de prendre feu, la douleur se fait de plus en plus intense : «Lâche, j'ai chaud !». Il retire sa main, j'envoie valser ma jupe et me redresse un peu pour retirer mon tee-shirt. Je me laisse tomber contre le sol, là, ça va mieux. Je ferme les yeux, et déjà le monde s'arrête de tourner. Je sens la présence toujours au dessus de moi, je veux lui faire signe de partir mais lui assène une claque sans le faire exprès. Il rit, et dans le noir, son rire sonne bien. « Tu peux me parler s'il te plait ? » Ma question bizarre le décontenance, je le sens avec précision. J'ai toujours été très sensible aux émotions des gens. Je les ressens, dans l'air. Les yeux fermés, c'est encore plus précis presque. Mais il accepte : « Tu n'as pas l'air très bien, toi. Accroche toi, je te ramène» Je dois grimacer, parce qu'il ajoute « Ne t'inquiète pas, tu ne risques rien». Il se tait. « Je te fais confiance». Il rit, encore. Cette fois j'ai envie de le voir rire, je prie pour ne pas être déçue, et j'ouvre les yeux sur un grand maigre d'apparence sympathique : Ces gestes sont souples quand il m'aide à me relever, et il ne s'attarde pas, sans pour autant me presser. Nous sortons du bar : la rue est déserte, le froid emplit mes poumons et fouette mon visage et je retrouve peu à peu mes facultés. Il est frigorifié, mais je vois que cela lui fait plaisir de me voir plus en forme. Le silence s'installe, mais il n'a rien de gênant. Nous nous dirigeons vers sa voiture, il m'ouvre la portière et juste avant que je m'y engouffre, dépose un baiser sur mes lèvres « Peut-être que tu t'en souviendras».
welcome to our world. nice to meet you.
Commençons par le plus simple , je m'appelle Louison, j'ai 16 ans depuis sept mois (allez les matheux ) & je rentre après l'été en terminale S. Je sais, je suis une folle *O*, et me demùandez pas trop ce que j'y fais parce que moi aussi il m'arrive de me poser la question Surtout pendant le bac d'histoire Mais bon, c'est easy tout ça, comparé à ce que je suis VRAIMENT (a) Pour faire court, j'aime les brunes : nan mais jveux dire par là que j'ai toujours eu un faible pour les brunes dans les série sou dans les films. Une sorte de fétichisme un peu flippant Notons que je suis blonde Sinon, j'ai deux trois coups de coeur en ce moment : la nouvelle génération de skins, Dr House et Salinger mais sinon je suis ouverte à pleins d'autres trucs : je suis pas une grande sportive... ah si ! j'ai fais de la natation synchronisée pendant quatre ans. Pourquoi ? Je sais pas Un autre des grands mystères de ma vie *__* J'aime écrire (sinon, pourquoi je serais là ?) mais je ne crois pas être plus bonne qu'un autre. J'aime que me scénarios soient pris, mais bon jusqu'ici, rien de nouveau. Pourquoi je parle de ça moi ? Bref, vous m'avez ptete déjà rencontrée ici ou là, mais je vous dirais pas où. J'ai connu le forum sur PRD --> très bonne idée d'y poster sa pub ! Sinon, c'est un très très beau design et un accueil de folie quoi (a) Je peux être très chieuse quand je veux, un peu bitchy, mais en général que je suis cool et méga méga motivée pour topiquer (et plus si affinités ). Je vous laisse mes enfants, je crois en avoir finis
Dernière édition par A. Joséphine Manière le Dim 1 Juil - 0:30, édité 8 fois
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Sam 30 Juin - 18:39
Merci à vous trois :cam: Priya, super choix de pseudo Siméon : HUNTER merci aussi (a) & AMMMBER Tu me gardes un lien bella, ton avatar est tout aussi sublime
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Sam 30 Juin - 18:43
A. Joséphine Manière a écrit:
& AMMMBER Tu me gardes un lien bella, ton avatar est tout aussi sublime
J'allais te demander la même chose sauf que j'ai tellement de choses à faire que quand j'ai posté comme une courgette j'ai oublié Enfin t'inquiètes c'est noté et merci pour l'avatar
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Sam 30 Juin - 22:47
Iyanna : Suis pire qu'une courgette donc on devrait trouver un terrain d'entente Ptaiiiin, zèèètes trop beaux :jem: IRONS & FOX, ptete la plus belle femme du monde quoi (a) --> oh que oui je te garde un lien , t'es folle : je ne veux que toi Sutton : Ton kit est à se damner
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Sam 30 Juin - 23:35
Raaaa nan, il est tellement émouvant, presque envie de crier partout que la vie est injuste. Tout va bien, pour l'info, ma mère m'en a empêché --' , mais elle était géniale dedans (mon autre méga bonne référence --> Orgueil et préjugés ^^) C'est réciproque, en terme de références t'as l'air calée
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Sam 30 Juin - 23:43
Oh, moi j'était seule chez moi... les mouchoirs y sont tous passé. (adieu belle réserve rempli la matinée même ) Du coup j'évite d'y pensée sinon je revoit la fin dans ma tête c'est aussi ignoble qu'atonement (ou reviens moi en français)
Ouais, mais Orgueils & préjugés, c'est le genre d'histoire dont on rêve toute de vivre truc de ouf haha
ahhhh j'me suis fait une coupine la classe j'vais surveillé ta fiche haha Je rêve de vivre dans un ciné et quand j'suis en kiff sur une star, j'me fait toute sa filmo
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Sam 30 Juin - 23:52
Tain, je trempe le tee-shirt de mon copain à chaque fois, je pense qu'il va finir par m'acheter des mouchoirs parce qu'il sort de chez moi plus trempé que de la piscine le pire je crois que ça a été joyeux noël dans un tout autre registre Le bouquin d'Austen est génial aussi, et c'était un super bon choix d'acteurs : Rosamund Pike & co & Kiera dans le rôle principal :cam: tout les rôles un peu "d'époque" lui vont bien --> je sais pas si tu as le temps de mater THE DUCHESS, c'est un de mes chefs d'oeuvre malgré ce qu'on en dit ^^
Bref, je t'ai devancée, je suis déjà à la moitié de la tienne, mais bon dieu ce qu'elle est longue ! haaaan oui une coupine, mais fais gaffe, hein ? Je suis le genre qui dès que sa pote tourne le dos, brandis les ciseaux *ceci était une blague de très mauvais goût tirée d'une enfance... marquée dirons nous * ^^
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Dim 1 Juil - 0:01
Tiens, je ne l'ai pas vu (et hop, je le télécharge, mauvaise que je suis) ! Mais trop, ce film est parfait :O C'est ouf et j'avais commencé à lire le livre, mais y'a des moments où je me perd avec tout les lectures que je commence que je ne l'ai jamais fini haha
MON DIEU ! LE COURAGE QUE TU AS En même, j'avais tout mon temps vu que c'est mon DC la p'tite Amy alors j'me suis fait plaisir x) (j'ai même fait les gifs de Never Let me go haha j'imagine que tu as reconnue )
(Des ciseaux, ça m'aurait fait peur si j'avais encore les cheveux longs )
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Dim 1 Juil - 0:17
Rudy : je suis qu'un copieuse, mais le titre m'avait fait craquer sur un autre forum l'avatar est drôle :abbey: merci (a)
Ethan : plus rapide que l'éclair --> j'lavais même pas cramé le copieur *sort* --> & j'espère bien que tu as noté (a) Je serais la fille en blanc... (a)
Mauvaise, va ! En attendant, je mate le replay de Dr house, alors je peux faire ma maligne ! Il est long, mais tu verras, une fois plongée on ne s'arrête plus ^^ on va pas parler de référence, j'ai eu un peu de mal à le place rne dissert, mais c'est histoire de lire quelque chose de pas trop mal écrit quoi (a)
Je suis une warrior, c'est clair :jem: --> en effet, la frange ne trompe pas (a) elle est trop belle cette scène sur la plage Tu viens de briser mon rêve de me venger un jour, tant pis je trouverais bien une autre victime :cam:
Sujet: Re: jo ▬ c’est comme se masturber dans un avion, c’est plutôt mal vu Dim 1 Juil - 0:24
Merci Ethan, je fouillais toutes les fiches de présa et de liens en vain, cette histoire m'a énormément perturbée. Et si le titre t'as fait craquer sur un autre forum, c'est qu'il traînait bien sur un autre forum Non mais le copillage, je connais, c'est pas grave, je te blâme pas !