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 I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona

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Jona Coppola
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MessageSujet: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyDim 26 Aoû - 22:17


Une semaine, trois jours, cinq heures et quarante minutes, le temps qui a passé depuis ma sortie de l’hôpital. Oui, je connais l’heure exacte. Oui, j’ai compté le temps qui me sépare de cette délivrance. J’en pouvais plus, fallait que je sorte. Cet hôpital me rappelait trop ma faiblesse, mon erreur, « mon coup de folie » comme les médecins s’amusent à l’appeler. J’veux pas m’en rappeler, j’veux pas assumer et j’veux que personne sache. Personne sait. Presque personne. Depuis ma sortie, je me suis enfermée, ailleurs. Chez moi. Dans ma chambre. J’ai fuit mon nouveau beau-père. J’ai fuit ma mère. J’ai fuit mes amis. Tout le monde. J’ai pété mon téléphone portable et j’en ai pas racheté un autre. Pourquoi ? Parce que j’ai peur de retomber sur ce message, celui de mon père. J’ai peur de souffrir à nouveau. J’ai peur d’être faible. Parce que pour moi, se rabaisser à pleurer pour lui, c’est de la faiblesse. Et j’veux être forte, j’veux m’en foutre. Je veux oublier. Tout oublier. L’oublier lui et tout ce qu’il m’a fait faire. J’veux être une autre. J’croyais qu’en m’enfermant, en me faisant oublier, je m’oublierai aussi. Je croyais vraiment que ça marcherait. Mais c’est pire.

Je me lève. Je m’approche de mon dressing. J’attrape une petite robe de soirée assez courte, elle met en avant mes courbes, elle me fait me sentir sexy et ça fait déjà du bien. Elle a des manches longues, elle camoufle les traces que j’ai sur les bras suite à l’accident. Je ne me coiffe pas spécialement, mes cheveux ondulés un peu sauvage ravivent encore un peu plus mon allure féline. Je vérifie sur mon ordinateur que j’ai bien vu juste, il y a bien une des fameuses fêtes privées de Jackson Thomas en dehors d’Arrowsic. Il y aura de l’alcool. L’alcool ça fait oublier. Chouette. Je file illico-presto. Ma mère reste muette, mon beau-père est pas là . Heureusement sinon il aurait dit quelque chose. Comme je l’ai dit, ma mère et moi, on se parle plus trop. Elle a peur, elle sait pas comment agir, elle sait pas quoi faire pour que je ne recommence pas. Alors elle ne fait rien, et c’est mieux comme ça. Je la comprends, et je l’aime quand même.

(…)

J’y suis. Enfin. La musique est forte, tout est bien loin de mon calme habituel. Ca m’fait mal à la tête, mais j’m’en tape. J’suis là pour oublier. Oublier. VODKA. On m’serre des verres. C’est des inconnus. Des mecs qui de toute évidence attendent qu’une chose : me mettre dans leur lit. Peu à peu ma tête tourne, ma vision devient de moins en moins précise. Tout valse. Mon cœur s’allège. Je danse. Je me laisse faire par un beau brun. On est tout collé-serré. Il passe sa main sur mes fesses. Tout doucement. Il déplace quelques mèches de mes cheveux. Il m’embrasse tout délicatement dans le cou. Je me mords la lèvre. De sa main droite, il me caresse la cuisse et me pousse doucement contre un mur. Je sens ma robe remonter doucement. Des mecs rigolent. Sa main gauche caresse ma poitrine. Et je réagis enfin. « Attends, pas devant tout le monde… » Et il ricane. « Si ! Justement, c’est encore mieux ! » Et il se serre contre moi tout en ouvrant doucement la braguette de son pantalon. « Mais t’es malade ! » Je le pousse et me dégage rapidement. Malgré la quantité importante d’alcool qui circule dans mon sang, j’ai encore des réflexes. Je cours vite loin du groupe qui me dévisagent. De l’air. J’ai besoin de prendre l’air. Je cours vers la porte qui donne sur une petite terrasse qui est déjà blindée de monde. Je repère des escaliers, un peu moins chargés. Et un blond. Un blond que je connais, du moins un peu, Siméon. Croisé lors d’une soirée il y a quelques temps. Une soirée du même genre. « Sim ! » Il lève la tête vers moi et sourit en me reconnaissant. Il ne sait pas ce qu’il m’est arrivé, et tant mieux. « T’as une cigarette pour moi ? » Je sais qu’il adore ça, je sais qu’il en a surement sur lui, et moi, même si je n’ai pas fumé depuis au moins deux ans, j’en meurs d’envie.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyLun 27 Aoû - 0:23

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Une fête. Il en avait besoin pour se laisser aller, pour oublier les problèmes auxquels il était confronté ces derniers jours. Il avait envie d’oublier. Il en avait alors profité pour se faire inviter à l’une des soirées les plus attendues de la semaine. Alcools, drogues et tout ce qu’il s’en suivait. Il se satisferait d’un peu de poudre et d’un plein d’alcool. Tout était bon pour se laisser vibrer au rythme de la musique. Il ne pensait qu’à ça.
Sur cette pensée, Siméon s’apprêtait. Il se vêtit d’un simple t-shirt blanc, d’un short en jean lui arrivant au genou. Il était à l’aise et ne voulait pas commencer à se préparer pour un tel évènement. Si on pouvait dire ça comme ça. Il passa sa main dans ses cheveux pour leurs donner de la consistance. Une fois qu’il s’estima prêt, il se décida à se rendre immédiatement à la fête sans plus tarder. Attrapant ses clefs, il se dirigea vers le lieu de la soirée. Il allait s’amuser, danser, s’enivrer et peut-être même faire un coma éthylique tant il avait envie de faire le vide. Un sourire se dessina à cette idée. C’était complètement con, stupide, idiot. Mais il était tenté de le faire. Allumant la radio, il profita des mélodies qui en sortaient. Il chantait, déconnait. Il avait hâte, hâte d’arriver.

En arrivant, il se gara et s’empressa de rejoindre les autres. Une musique donnant l’ambiance lui parvenait déjà aux oreilles. Elle le secoua. Elle l’enivra. Elle se marqua dans sa tête comme si c’était la première fois qu’il entendait quelque chose de la sorte. Un inconnu vînt lui mettre un verre dans les mains en lui hurlant dans les oreilles. Il le regarda et haussa les épaules avant de boire. Une gorgée de vodka lui brûla la gorge. Il aimait ça. Alors qu’il alla s’incruster pleinement dans un groupe, dont il connaissait plusieurs personnes, il se mettait à discuter. Rapidement, il partagea une danse sensuelle avec l’une de ses amies. Pure déconnade. Il rigolait. Sa tête balançait de gauche à droite, de droite à gauche. Ça, c’était un amusement pur et simple. « Tu viens danser, beau-gosse ? » Il se retourna, un sourire aux lèvres. « Tout à l’heure, princesse. » Il lui fit un clin d’œil et s’éloigna. Siméon sortit une clope de son paquet et l’alluma à l’aide d’un briquet. Il tira un coup et la fumée s’extirpa de sa bouche. Il ne pouvait décidément pas s’en passer.

« Sim ! » Il connaissait cette voix pétillante et pleine de vie. Il l’avait déjà entendue. Relevant aussitôt la tête en direction du son, il vit une jolie blonde plantée devant lui. Jona. Ils s’étaient déjà croisés lors d’une soirée, ils avaient fait connaissance et s’avéraient plutôt complices. Il l’observa dans sa robe qui lui saillait parfaitement le corps. Elle avait des airs innocents, largement enjoués, félins, gracieux. Le jeune homme la gratifia d’un clin d’œil en guise de salut. Il tira de nouveau sur sa clope et la fumée sortit de sa bouche. Une nouvelle fois. Ce goût âcre et amer lui procurait un plaisir malsain. « Comment tu vas, belle blonde ? Ça fait longtemps qu’on ne s’est plus croisés. » Echange de banalités. Dans le fond, il voulait surtout savoir ce qu’il s’était passé. Sans doute une absence de connexion qui les a empêché de se retrouver ici ou là.

Alors qu’elle ne cessait de le regarder, elle finit par enchaîner. « T’as une cigarette pour moi ? » Évidemment. Il en avait toujours sur lui parce qu’il adorait ça. C’était mauvais mais il en était accroc. Il retira sa cigarette de ses lèvres et la lui proposa avec un sourire amusé. À prendre ou à laisser. Il n’avait tiré que deux coups sur sa clope. « Profite, mon cœur. » Lâcha-t-il. Un simple surnom qui ne laissait rien d’ambigu. Il regarda autour de lui et reporta de nouveau son regard sur la jolie blonde. Alcools, drogues et Jona. Que demander de plus pour profiter pleinement de cette soirée improvisée ? Alors que la musique le reprenait tout doucement, il lui attrapa la main et la tira. « Tu danses ? » Lui demanda-t-il avec un sourire.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyLun 27 Aoû - 14:57

Voir Siméon, un beau blond, un visage connu, ça me fait immédiatement oublier ma mauvaise expérience d’il y a quelques minutes en arrière. Il semble ravi de me revoir. Au moins, le plaisir est partagé. Je manque de tomber en m’asseyant à côté de lui – à cause de l’alcool bien évidemment. « Comment tu vas belle blonde ? Ca fait longtemps qu’on ne s’est plus croisés. » Je rougis légèrement au compliment, même si je sais que c’est le genre de phrase qu’il sort à toutes les filles, ça me fait toujours un petit quelque chose. Et puis, quand il fait allusion au temps passé depuis la dernière soirée où l’on s’est vu, je perds peu à peu mon sourire me remémorrant précisément pourquoi je ne suis plus venue à ces fêtes pendant plusieurs semaines – moi qui était une grande habituée. « Ca va bien, surtout maintenant que je t’ai trouvé ! » Je lui rends son clin d’œil, même si moi, je suis beaucoup moins douée que lui pour ça. « Oh tu sais, j’ai eu quelques imprévus de la vie qui m’ont tenus éloignée des fêtes pour un petit moment. Mais le plus important, c’est que je suis de retour pour te jouer de mauvais tour mon grand » dis-je avec mon plus beau sourire. Je lui demande alors une cigarette. Il tire un coup sur la sienne et la retire de ses lèvres, m’invitant à prendre la sienne. « Profite, mon cœur. » J’accepte avec joie, surtout lorsque c’est si gentillement proposé. Je tire immédiatement dessus. Je sens la fumée infiltré mes poumons, c’est bon. Et je recrache. J’enchaîne rapidement, encore et encore, appréciant chaque petite molécules de fumée qui s’empare de moi. Siméon, lui, m’observe avec attention et amusement du coin de l’œil, en silence. « Les tiennes sont encore meilleures que celle que j’avais l’habitude de fumer avant. » Oui, j’avais fumé. Jadis. Très jeune. Puis, j’avais arrêté. Je sais même plus pourquoi.

Tout à coup, Siméon m’attrape la main et me force à me lever. Je suis un peu longue à la détente, du coup je mets un certain temps à comprendre ce qui se passe. Avant même que j’ai pu avoir le temps de dire quoi que ce soit ou même de penser et réfléchir à la situation, le beau blond me tire déjà à l’intérieur. « Tu danses ? » dit-il avec un sourire charmeur. Comment dire non ? Je le laisse faire sans broncher. « Tout ce que tu voudras, mon cher. » Je me sens en confiance avec lui, et puis même, j’en ai rien à foutre de ce qui pourrait m’arriver. Je sais très bien que c’est pas le type qui voudra me choper en plein milieu de la piste de danse devant tout le monde. J’sais que Siméon aime le sexe, mais tout de même. Enfin je crois. Enfin bref. À peine arrivés près de la piste de danse, tout se brouille. On danse, ça va vite, ma tête tourne. Je m’appuie sur lui pour ne pas tomber et je ris, beaucoup. La musique rend fou. Et nous sommes ses victimes. On se rapproche et on finit par danser très collé-serré, à un rythme endiablé qui va avec la mélodie du moment. Je m’éclate, totalement. Sourires, rires, tout le contraire de ces derniers jours. Je rayonne, littéralement. Et je ne me pose pas de question, ce vice qu’est l’alcool m’y oblige.

Siméon s’écarte tout à coup de moi et je vois débarquer le pauvre con de toute à l’heure. Oh non. « Espères rien avec cette salope de sainte-nitouche. » Il s’adresse au blond. Et je ne le laisse pas répondre. Je me mets directement devant lui, face à face. Très près, trop près. Je sens son souffle à l’odeur de vodka. J’attrape viruleusement son entre jambe de ma main droite, faisant exprès d’appuyer un peu trop fort. « Moi ? Une sainte nitouche ? Je crois pas non. C’est juste que tu n’es pas vraiment mon genre. Si tu permets, j’aimerais bien faire la fête avec lui. » C’est faux, le con est totalement mon genre de mec. Enfin, physiquement seulement. Même si je suis prête à coucher avec un inconnu derrière un buisson lorsque je suis ivre, je ne suis pas pour autant exhibitioniste.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyLun 27 Aoû - 17:12

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Il n’aurait pas pensé croiser Jona à une soirée. Il ne l’avait plus croisée depuis quelques temps. Mais cette rencontre s’avérait être une surprise particulièrement appréciée pour le jeune homme. Il était content de voir une autre tête connue parmi toutes ces personnes. Un sourire s’était donc tout naturellement installé sur ses lèvres. Elle se trouvait devant lui, avec une robe magnifique et ses bouclettes blondes qui lui retombaient sur le visage. Avec ses yeux perçants, il ne put que constater à tel point elle était jolie. « Ça va bien, surtout maintenant que je t’ai trouvé ! » Lui dit-elle avec un clin d’œil. Elle lui rendait le sien. Un autre sourire vînt s’afficher sur son visage. Le cherchait-elle ? Pas réellement. Pas à proprement parler. Dans tous les cas, il prenait soin de peser ses mots comme s’ils avaient une importance capitale. « Parce que tu me cherchais ? » Demanda-t-il spontanément. Une lueur malicieuse traversa son regard, alors qu’il savourait encore le goût âcre de sa cigarette.
Jona ne tarda pas à expliquer les raisons de ses si nombreuses absentes aux soirées. « Oh tu sais, j’ai eu quelques imprévus de la vie qui m’ont tenus éloignée des fêtes pour un petit moment. Mais le plus important, c’est que je suis de retour pour te jouer de mauvais tour mon grand. » Il ne savait s’il devait pousser les questions un peu plus loin pour savoir si elle voulait en discuter ou s’il devait simplement passer à la dernière phrase. Ils étaient à une fête où l’ambiance battait son plein. Il était plutôt préférable qu’il passe outre selon lui. Le jeune homme la regarda un instant. Il n’avait aucune envie de la forcer à se confier, puis si elle avait voulu qu’il en sache d’avantage, elle le lui aurait fait savoir. Il préféra donc se concentrer sur les mauvais tours qu’elle pouvait à nouveau lui jouer. « T’as prévu quoi comme mauvais tours qu’on s’amuse un peu, joli cœur ? » Un regard insistant se fit sur la jolie blonde. Il avait envie d’entendre quelle sorte de coups tordus elle préparait. Il avait envie de s’amuser, de se lâcher, de s’éclater. Et ils s’éclataient toujours quand ils étaient tous les deux.

Lui proposant finalement de prendre la cigarette qu’il avait en bouche au lieu d’en sortir une nouvelle, il la regarda la prendre. Elle l’installa entre ses lèvres ne cessa de tirer plusieurs fois dessus, alors qu’elle se consumait peu à peu. Il la regardait faire comme s’il était fasciné par elle, par ces gestes qu’il étudiait avec attention. « Les tiennes sont encore meilleures que celle que j’avais l’habitude de fumer avant. » Il ne faisait même plus attention aux différents goûts des cigarettes qu’il prenait. Il ne jugeait plus. Il se contentait d’avoir ce même geste machinal et en profitait pleinement malgré les risques cardiaques qu’il prenait. Mais il fumait. Tout le temps. Pire qu’une addiction aux filles, au sexe. Il était clairement accroc. Un peu comme il l’était avec son café du matin. Noir. Corsé. Il en avait besoin. « C’est le goût de mes lèvres qui y sont passées avant qui te donne cette impression. » Lâcha-t-il. Flagrant comme sous-entendu. Il disait clairement qu’elle profitait du goût de ses lèvres plutôt que de celui de la cigarette. Il ne faisait même pas attention à ses allusions. Haussant les sourcils rapidement, son sourire amusé stagnait sur ses lèvres.

Oubliant toute envie de rester tranquille dans son coin, il se redressa et attrapa la main de Jona pour l’attirer dansé. Il ne lui laissa pas même le temps de refuser son invitation qu’ils se retrouvèrent en train de danser. Une partie de pur plaisir où ils se rapprochèrent considérablement. Très vite, ils se retrouvèrent à se déhancher collé serré l’un contre l’autre. Ils profitaient. Ils riaient à la moindre connerie, à la moindre parole, à la moindre petite pensée. Ils se lâchaient un peu comme s’ils planaient alors qu’ils n’avaient pas même pris de la drogue. En tout cas, il n’en avait pas pris. Pas encore. Rien d’autre ne comptait que ce moment de complicité. Ce ne fût alors qu’ils se détachaient qu’une voix inconnue lui parvint. « Espères rien avec cette salope de sainte-nitouche. » Siméon arqua un sourcil. Il n’avait pas la tête à réfléchir. Pas ce soir. Pourtant, l’air agressif du jeune homme qui lui parlait ne laissait rien présager de bon. Jona s’interposa entre eux. « Moi ? Une sainte nitouche ? Je crois pas non. C’est juste que tu n’es pas vraiment mon genre. Si tu permets, j’aimerais bien faire la fête avec lui. » Elle lui avait attrapé l’entre jambe ce qui eût pour réflexe de faire rire le blondinet.
Néanmoins, il se reprit bien vite. Une dispute dans l’air n’allait pas lui gâcher sa soirée. Soirée qu’il passait avec Jona. Il s’approcha d’elle et posa son visage à côté du sien. « Calme-toi, chérie. » Lui susurra-t-il à l’oreille pour la calmer. Faisant glisser sa main dans la sienne, il l’attira dans une autre pièce où il se posa dans un canapé. Il n’y avait presque personne. Ils étaient tous en train de danser, de boire dans la pièce d’à côté. Avantage. Ils pourraient être tranquilles. Siméon sortit un petit paquet de poudre blanche de sa poche. Pas très difficile de s’en procurer dans ce genre d’endroit. Il le déposa sur la table et le fixa. « T’en veux ? » Lui demanda-t-il sans même la regarder. Ça ne serait pas la première fois qu’ils en prendraient tous les deux.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMar 4 Sep - 21:15

Tomber sur Siméon, honnêtement, je pouvais pas espérer mieux et je crois même qu’au fond de moi je l’espérais. Parce que je sais qu’il raffole de ce genre de soirée, parce qu’on s’y est déjà croisé plusieurs fois et parce que c’est comme ça que l’on s’est connu. Evidemment, je ne peux contenir ma joie de le voir et je l’affiche viruleusement. « Parce que tu me cherchais ? » Immédiatement je rétorque : « Comment ne pas être à la recherche d’un blond aussi sexy que toi ? » avec une once de malice dans mon regard. Je n’avais pas dans mon intention de flirter avec lui, mais c’est juste que, c’est tellement naturel avec lui. Et puis, de toute façon, l’alcool qui circule dans mes veines rend à peu près tout beaucoup plus naturel. Je joue, il joue, nous jouons. C’est tout, ça n’irait très certainement pas plus loin, même si je ne serai pas contre.

On s’échange quelques routines, il me passe sa clope, je la déguste. « T’as prévu quoi comme mauvais tours qu’on s’amuse un peu, joli cœur ? » Je ne réponds pas tout de suite, le toisant un peu, le faisant mijoter quelques secondes. « Je vais pas tout te dévoiler, sinon je gâcherai complètement l’effet de surprise mon lapin. » dis-je accompagné d’un clin d’œil. La clope arrive à terme et un peu déçue que le plaisir soit déjà fini, je l’écrase contre le sol en ne cachant pas le bien qu’elle vient de me faire. « C’est le goût de mes lèvres qui y sont passées avant qui te donne cette impression. » J’affiche un grand et beau sourire. C’est sûr, je pense. Evident. Mais à la place de lui donner raison, je préfère me moquer un peu de lui. « Ah parce que tes lèvres sont si délicieuses ? » dis-je sans trop le regarder, pas assez alcoolisé pour assumer une telle question. Et parce que je sais qu’il me sortira surement une de ses répliques qui tuent et qui peuvent gêner encore plus.

Et là, il m’invite à danser. Au vu de la conversation qui a précédé, notre danse n’a rien de très chaste et sage. Et ça nous plait. On s’amuse. On rit. C’est simple. On prend encore un verre ou deux. On s’alcoolise encore plus pour ne plus penser, pour ne plus que s’amuser. Et puis l’autre con de tout à l’heure débarque, encore bien remonté contre moi apparemment, et moi je me laisse pas faire, il m’insulte, je rétorque et plutôt deux fois qu’une. Le pauvre ne s’y attendait vraiment pas à celle là. Le pauvre ? Non même pas, en fait j’ai aucune pitié pour ce débile, rien à foutre qu’il se soit fait humilié par la petite Coppola devant tous ses potes. Lui, qui avait certainement du recevoir le défi de me choper pour tout raconter à la presse le lendemain et se faire un paquet de blé, c’est raté. « Calme toi chérie » Je le regarde d’un air surpris. « Et si j’ai pas envie ? Tu veux que je te fasse ta fête à toi aussi ? » dis-je en désignant son entre jambe tout en me mordant la lèvre de façon plutôt suggestive. Siméon semble un peu moins sûr de lui tout à coup, certainement un peu surpris de ma petite blague. « C’est bon, je rigole » j’ajoute finalement avec un clin d’œil. Tout de suite, il me prend la main et m’attire dans une autre pièce histoire de s’éloigner des débilos qui n’ont toujours pas bouger de là. Un canapé. Plutôt confortable. Enfin du moins, c’est ce que la tonne de préservatif usagé éparpillée un peu partout laisse imaginer. Et je vois Siméon farfouiller dans ses poches. Une pochette. De la poudre blanche. De la drogue, oui, de la drogue. « T’en veux ? » Oh oui. La dernière fois, j’en avais déjà pris. Avec lui. C’était mon initiation. Malheureusement je ne me rappelle plus de grand-chose, mais d’après ses dires, j’avais adoré. Et toujours d’après lui, cette fois, je ne devrais plus oublié. Et puis, au pire tant pis, l’important c’est de vivre dans l’instant, et d’être heureux. Peu importe demain matin. « Tu oses poser la question… » Et tandis qu’il prépare des belles petites lignes bien faite, je m’agenouille par terre histoire d’être dans une meilleure position pour inhaler cette merveilleuse neige de nuit.

Je le sens, ça monte en moi, vite vite vite. Et lui aussi. Ca tourne. Il y a des verres d’alcool encore. Je compte plus. Mon cœur bat à mille à l’heure. J’ai l’impression de voler. Je suis heureuse. Non, je ne vole pas, je tombe simplement dans les bras du beau blond. Je saute et il me rattrape. On tombe par terre souvent. Les gens rient. Et on s’en fout. On est heureux, c’est tout. « Toi, tu sais rendre heureuse une femme ! » dis-je avec un rire bête en lui passant mes doigts fin dans les cheveux.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMer 5 Sep - 15:05

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Il y avait un jeu entre eux. Il ignorait si le jeu n’était que pur séduction, ou s’il était là pour les faire profiter par des éclats de rire. Il l’avait rencontrée lors d’une soirée, durant laquelle ils n’avaient cessé de s’éclater tous les deux. Ils s’étaient rapprochés, laissés distancer par d’autres personnes pour retomber dans les bras l’un de l’autre. Il n’y avait jamais eu plus que des câlins et des baisers sur la joue. Jusqu’à maintenant. Une amitié festive innocente. Il adorait la petite blonde. Il adorait aussi passer du temps avec elle, quitte à délaisser les autres pour elle. « Comment ne pas être à la recherche d’un blond aussi sexy que toi ? » Mmh. Piégé. Que pouvait-il répondre à ça ? Rien. Il n’y avait rien à redire. Jona. Elle avait toujours le chic pour lui répondre et le clouer sur place. À y réfléchir, ils en devenaient surprenants. Et l’un, et l’autre. Il se contenta d’esquisser un sourire à l’entente des compliments qu’elle lui faisait. Une lueur de malice se lisait dans son regard envoûtant. Un jeu. Voilà ce qui les définissait. Un jeu spontané et naturel, qui ne leurs laissait aucune arrière-pensée. Siméon savait parfaitement qu’elle n’allait pas lui sauter dessus pour tenter de le violer ou d’abuser de lui. Ils étaient amis. Oui. Ils avaient une amitié un peu spéciale, et déroutante pour certains. Mais ça restait ce qui les liait. « J’en sais rien. En étant à la recherche d’un brun tout aussi sexy ? » Lâcha-t-il, amusé. Un éclair passa au travers de ce regard verdoyant qui le définissait. Il aimait jouer. Jouer sans s’arrêter. Jouer à s’en épuiser. Jusqu’à se reposer dans ses bras.
Le jeu ne se constituait encore que des paroles. Un enchaînement de mots. Il le savourait, sachant pertinemment qu’ils se cherchaient mutuellement. Ils se balançaient des remarques auxquelles ils laissaient des lueurs mystérieuses planer pour faire languir d’avantage celui qui les entendait. Alors que Jona savourait la cigarette qu’il avait commencé à entamer, elle le fit attendre. Désespérément. « Je vais pas tout te dévoiler, sinon je gâcherai complètement l’effet de surprise mon lapin. » L’attente était la pire chose qu’on pouvait lui affliger. Il détestait ça. Il se savait encore plus impatient que quelques secondes auparavant, bien qu’il ne le montrait pas. Il se languissait. Il voulait savoir ce qu’elle lui réservait. Pour le meilleur, ou pour le pire. Mais il savait que ça en valait le coup. Le blond lâcha un léger soupire. « C’est ça. Rends-moi fou. » Parce que dans le fond, elle devait s’en délecter. Se délecter de ce qu’elle provoquait chez lui, et qu’il ne savait absolument pas contrôler. À son plus grand malheur.

Siméon n’hésitait pas à sauter sur la moindre occasion. La fête battait son plein et le mettait dans l’ambiance particulière. Il s’adonnait exclusivement à Jona, ignorant les regards sulfureux que pouvaient lui lancer les autres jeunes femmes. Voilà quelques semaines qu’il ne l’avait plus croisée. Maintenant qu’elle réapparaissait, ça n’était sûrement pas pour passer à autre chose. Il aurait. Il aurait pu simplement la saluer et lui dire qu’il était occupé avec une jolie brune. Mais il n’en avait pas eu envie. En la voyant, il avait eu un sourire. Un sourire, qui lui démontrait bien à lui-même que le reste ne comptait finalement plus. Jona et Siméon. Siméon et Jona. La fête pouvait réellement commencer. « Ah parce que tes lèvres sont si délicieuses ? » La jolie blonde ne le regardait. Elle ne soutenait pas son regard dans le sien comme le provoquer ou se moquer de lui. Il approcha alors ses lèvres de son oreille, comme pour être sûr qu’il n’y aurait qu’elle qui intercepterait ce qu’il avait à lui dire. « Tu veux les goûter ? » Proposition alléchante. Il voulait voir ce qu’elle allait lui rétorquer. Il voulait savoir si elle préfèrerait se dérober ou foncer. S’ils s’embrassaient ? Ça ne signifierait pas grand-chose. Pas dans ces circonstances parce que ça n’était, et ça ne restait qu’un jeu finalement.

Quel idiot était assez fou pour venir la provoquer ? Lui. L’inconnu, qui s’était mis dans une mauvaise position vis-à-vis d’elle. Jona n’hésita pas à lui faire regretter ses paroles. Râteaux-man devait avoir mal supporté un râteau de plus. Pitoyable. Sans aucun doute. Le jeune homme se contenta simplement à s’essayer de la calmer. Il n’avait pas envie de la voir énervée pour le reste de la soirée, et encore moins pour lui. Il posa une main sur son poignet. « Et si j’ai pas envie ? Tu veux que je te fasse ta fête à toi aussi ? » Elle se mordit la lèvre inférieure. Oui. Eh non. À choisir, elle pouvait continuer de le faire à l’autre gars qu’il ne connaissait pas, parce qu’à en juger sa tête… C’était douloureux. Réticent, il lâcha son poignet. « C’est bon, je rigole. » Il ne lui en fallut pas plus pour l’éloigner de cette ambiance, qui l’avait poussée à agir de la sorte. Il n’avait pas même relevé, s’étant contenté d’un sourire amusé et d’un haussement de sourcil. Un haussement de sourcil qui répondait aux provocations lancées. Il sortit un sachet contenant de la poudre blanche. Aucun doute sur son contenu. De la farine. Ou pas. De la drogue. Lui demandant si elle en voulait, elle n’hésita pas à répondre. « Tu oses poser la question… » Il étouffa un rire, préparant soigneusement la poudre, en l’installant en petites lignes. Jona préféra s’asseoir par terre, pour avoir d’avantage de facilité. « Sait-on jamais que tu seras réellement devenue une petite Sainte-Nitouche. » Rétorqua-t-il en allusion avec ce que l’autre débile lui avait sorti.
Ils en avaient pris. Tous les deux. Il avait sniffé sans contrainte, connaissant les effets qu’elle provoquerait chez eux. Un état d’euphorie et une excitation accrue. Ainsi, elle se retrouva à lui sauter dessus, tandis qu’il la rattrapait, pour le plus souvent, tomber à terre. L’un sur l’autre. Ils riaient. Ils ne pouvaient pas s’en empêcher, se laissant emporter par leurs éclats. Ceux, qui restaient tout autour, en faisaient de même. Mais ils ne pouvaient pas rire à cause de la drogue qu’ils avaient prise. Non. Ils rigolaient d’eux. « Toi, tu sais rendre heureuse une femme ! » Elle riait. Un rire enfantin. Et il sentait ses doigts fins se mêler à ses cheveux, alors qu’il l’enlaçait. Sans forcément d’arrière-pensée. « Et toi, tu sais comment me faire craquer. » Il ne se rendait plus vraiment compte de ce qu’il disait. Il le pensait, le lâchait. Tant pis. Il attrapa alors un verre d’alcool et le but. Sans se poser de question sur ce qu’il contenait.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMer 5 Sep - 22:47

Siméon, c’est comme une évidence, une alchimie indéniable. Quelque chose contre laquelle on ne peut rien. Mais je ne parle pas d’amour, non. Mais je ne parle pas non plus d’amitié. Je parle de cette chose sans nom défini qui nous lie. Cette chose qu’on est finalement les seules à comprendre et à ressentir. Parce que oui, ça se sent, il me répond comme je lui réponds. Je lui parle comme il me parle. C’est réciproque, cette chose. Et j’aime le fait que ce soit rien de descriptible. J’aime le fait qu’il n’y ait pas de mot dans le dictionnaire pour nous définir, j’adore ça. Je m’en délècte vous savez. Si c’était un jeu, je dirais que ce serait une partie de poker. On aime pas perdre et on pose pas les cartes. On reste là, à se toiser, les as à la main, près à dégommer tout le monde. Tout le monde sauf nous. Oui, c’est bizarre. C’est comme une partie à la fois l’un contre l’autre, mais surtout contre tout le reste du monde. Ce soir, on a balayé l’ensemble des gens de la soirée, rien que pour être tous les deux. Et on l’a même pas fait consiemment, c’est juste ce truc. Cette chose qui n’est ni amour ni amitié. Ce Siméona. Oui, appelons le comme ça.

J’ignore son espèce de réplique à la con sur le beau brun sexy blablabla, c’est pas de notre niveau, c’est pas un truc sur lequel j’ai envie de rétorquer. Il m’en faut plus. Et je ne vais pas être déçue, évidemment. On est jamais déçue avec Siméon, jamais. Ou presque. Il veut savoir ce que je veux faire de lui. Oh ça, j’en sais rien, et justement, je ne vais pas me poser de question. C’est pas marrant de tout planifier. Je veux juste m’amuser. Donc je lui réponds qu’il a qu’a prendre son mal en patience. Ben c’est vrai quoi, faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. « C’est ça. Rends moi fou. » Oh mon beau blond si tu savais ce que j’aime ça, te rendre fou. Je lui caresse la joue. « Je le fais seulement parce que je sais que tu adores ça. » Je me redresse, ignorant d’avance toute réaction de sa part. C’est bon, j’ai gagné ce round. Du moins, c’est ce que je décide. Deuxième round, la clope, les lèvres de Siméon. Oui au fait, c’est vrai qu’il a de sacré belles lèvres. Je me surprends à les zieuter avec envie. Non, c’est pas bien ça. J’arrête. Mais il m’a grillé, je crois. Il s’approche de moi, ou plus précisément de mon oreille et chuchote si doucement, mais avec une certaine conviction « Tu veux les goûter ? » Je souris – un peu naïvement j’avoue – et je baisse légèrement les yeux, un peu intimider pour le coup. Bon, je lui laisse ce round, ok, il a gagné cette fois. « J’avoue que c’est merveilleusement tentant, mais si j’y goûte, ça veut dire que tu goûterai également aux miennes, et… Je ne sais pas vraiment si tu mérites un tel honneur. » je rétorque avec une once de sensualité dans la voix et dans le regard. Je le toise. Je le fixe bien dans les yeux pour montrer que je ne me dégonfle pas tant que ça pour finir.

Et on se retrouve si vite, si facilement dans une autre pièce, toujours bien collé l’un à l’autre à s’adonner à certains vices plutôt interdits. Il me demande si j’en veux. Quelle question. « Sait-on jamais que tu seras réellement devenue une petite Sainte-Nitouche. » Je ris doucement. « Mon pauvre amour, tu paies rien pour attendre. » Et tel une réponse à sa petite attaque, l’inhale la merveilleuse poudre blanche qui se trouve sur la table basse. La poudre blanche qui s’inflitre à l’intérieur, le cœur qui bat, les tempes qui crient folie et la tête qui tourne. C’est bon, c’est beau. Tout comme Siméon. On rit, on danse, on tombe, on se saute dessus, on s’amuse et ce truc est si bon. J’aime cette chose plus que tout. C’est trop bien et trop marrant. Et je sais qu’on dépassera pas les bornes j’en suis persuadée. On fera pas de connerie, non. Je ne peux m’empêcher de lui dire qu’il sait y faire avec les filles. Même si je ne suis pas n’importe quelle fille qu’il voudrait mettre dans son lit. Parce qu’il ne me mettra pas dans son lit. Du moins, tant que je ne l’aurai pas décidé. « Et toi, tu sais comment me faire craquer. » Voyons ça, moi, je le fais craquer ? Ce qui voudrait donc dire que j’ai le troisième round, et donc la victoire ? Mmh, intéressant. J’ai le pouvoir. Et je ferai de lui tout ce que je voudrai. « C’est très intéressant ça, je vais tâcher de m’en servir bien comme il faut » dis-je avec un sourire qui se voulait plutôt coquin. Siméon s’empare d’un verre qu’il boit presque d’une traite. Juste avant que je ne lui arrache des mains. « On t’a jamais appris à partager ? » C’était pas méchant. Et je finis le verre. Je ressens comme une drôle de décharge. Je sais pas quelle merde contenait ce putain de verre, mais mon dieu j’ai chaud. Mais c’est une bonne chaleur, une très bonne chaleur. « Hé Coppola, normalement c’est un verre pour homme ça ! Mais puisque tu en as bu, ça ne te dirait pas de te rejoindre à moi, genre joindre à moi ? » Encore l’autre con. C’est vrai que je lui sauterai presque bien dessus. Mais non, j’ai encore une mini part de conscience qui me retient, ou alors c’est la main de Siméon très fortement attachée à mon bras, je sais plus trop. « J’préfère boire des boissons d’homme avec un vrai homme tu vois. Casses toi maintenant. » Le débile et ses copains débiles se marrent, très fort, avant de s’éloigner. Ca sent le roussi tout ça. Vraiment. En tout cas, j’ai toujours aussi chaud, et quand je me retourne vers Siméon, j’ai tout à coup très envie de réviser ma position quant à goûter à ses lèvres.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyJeu 6 Sep - 17:27

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Mettre une étiquette sur les relations qu’il entretenait n’était pas dans ses habitudes routinières. Il s’amusait à le faire, comme s’il remettait en question les amis attitrés. Il le faisait aussi lorsque ses idées s’embrouillaient, lorsqu’il avait du mal à qualifier la personne autrement que par un titre rébarbatif. Une chose qu’il ne savait pas faire avec Jona. Il ne savait pas mettre un qualificatif, un simple mot sur leur relation. Il aimait ça, ça voulait dire qu’ils avaient un lien spécial. Un lien spécial qu’eux seuls pouvaient entretenir. Jona. Elle devait être la seule jolie blonde qui arrivait à lui faire tourner la tête, lorsqu’ils étaient en soirée. Elle était la seule à qui il s’intéressait véritablement. Il ne voyait plus qu’elle. Il ne s’était jamais demandé s’il aurait autant été accroché à Jona, en sachant que Teddy l’accompagnerait. Il n’eût besoin de réfléchir que la réponse semblait évidente. Il ne pouvait pas se passer de ces soirées qui n’appartenaient qu’à eux. Même s’il y avait Teddy ou Sutton ou une autre fille à qui il tenait. Mais là, il n’y avait que Jona. Siméon savait qu’il pouvait se livrer entièrement à elle, se lâcher, rigoler, s’amuser. Sans arrière-pensée. Il profitait simplement de cette blonde pimpante qui le faisait craquer.
Ils se livraient à un combat permanent. Un combat, à priori équilibré. Telle une sorte de jeu auquel ils jouaient pour savoir lequel serait un gagnait, lequel serait un perdant. Ou lequel se ferait consoler purement et simplement par l’autre. Il n’y avait pas de coups bas. Ils bataillaient avec des remarques cuisantes, des gestes délicats, sensuels. « Je le fais seulement parce que je sais que tu adores ça. » Jona le rendait fou à le faire patienter jusqu’à ce que les brusques actions qui le feraient réagir ne leurs parviennent. Il détestait patienter, bien qu’il savait que ça rendait le tout plus excitant. Mais, dans le fond, il adorait ça. Oui. Il adorait que ça soit-elle, qui le fasse se sentir complètement dingue. Il se contenta de mordre l’intérieur de sa joue, n’affichant pas son affirmation face à ce qu’elle venait de lui dire. La blonde avait certainement gagné ce premier match, alors qu’il se reprit aussitôt. Il la tentait, lui demandait si elle voulait goûter à ses lèvres, qu’elle s’était mise à fixer. Il l’aurait bien embrassée sur le coup. D’avantage sur le ton de la provocation que sur celui du romantisme. Ou autre. Mais il ne le fit pas, se contentant de réprimer un sourire amusé, face à la réaction de Jona, qui baissa les yeux. Siméon ne s’était pas dégagé. Il attendait de voir si elle allait céder devant cette inconstante proposition. « J’avoue que c’est merveilleusement tentant, mais si j’y goûte, ça veut dire que tu goûteras également aux miennes, et… Je ne sais pas vraiment si tu mérites un tel honneur. » Finit-elle par dire avec un regard marquant sa sensualité. Trop facile. Il pouvait se l’accorder. Il y avait bien trop de facilités à l’accepter. Il se contenta alors d’effleurer sa joue de ses lèvres, reprenant une distance décente par rapport à elle. « Ce n’est pas comme si je t’aurai réellement laissé y goûter. Trop de facilités pour mademoiselle Coppola. » Il s’écarta d’elle. Un peu comme si rien ne s’était jamais passé, alors que son ton employé avait largement démontrer à quel point le mélange de leurs lèvres aurait pu être savoureux.

Assis sur un canapé à disposer de la poudre blanche sur la table basse, elle n’en fût prête que plus rapidement. Tous deux se laissèrent tenter par cette substance illicite qui leurs faisaient de l’œil depuis qu’elle avait été méticuleusement disposée. « Mon pauvre amour, tu paies rien pour attendre. » Son rire se mélangea au sien. Il n’en fallut pas plus pour lui répondre. « Je me délecte d’avance de ta petite revanche, mon cœur. » Son rire s’étouffa pour venir former un sourire qui s’étira sur ses lèvres. Oh oui. Il avait hâte de voir de quelle façon elle allait s’y prendre pour lui en faire baver. Il inhala une barre. Puis une deuxième. Aussi facilement que de s’enfiler un verre d’alcool. Les effets ne tardèrent pas à se pointer, lorsqu’ils s’éprenaient l’un de l’autre. Ils se laissaient aller à des gestes enfantins, à des rires cinglants qui démontraient l’amusement. La candeur de ces moments était rare. Ils se sautaient dessus, se prenaient dans les bras l’un de l’autre pour profiter du contact de l’autre, partaient dans des délires.
Siméon se contenta ensuite de se rasseoir convenablement dans le canapé. Un moment de faiblesse le parcourra tel un éclair foudroyant. Il lui avoua certainement qu’elle le faisait littéralement craquer. Il avait l’impression qu’elle connaissait ses points faibles. Une amère impression qui lui faisait du bien. Il pouvait juste se laisser aller. Inutile de se retenir, de garder la tête haute, de faire semblant que tout allait bien alors que ce n’était pas toujours le cas. « C’est très intéressant ça, je vais tâcher de m’en servir bien comme il faut » Il observa son sourire vicieux, comme si elle avait déjà une idée derrière la tête. Il se contenta d’afficher une moue tentatrice. Il répondait à sa provoc. Attrapant un verre au passage, il se mit à le boire à une vitesse impressionnante. Il ne savait pas ce qu’il contentait et n’y faisait pas attention. Du moment que ça passait. « On t’a jamais appris à partager ? » Jona lui arracha presque le verre des mains pour le terminer. Horrible sensation de la chaleur montante dans son corps. Une sensation plutôt agréable au final, bien qu’il avait chaud. Un peu trop chaud à son goût. Ce qu’il y avait dans le verre ? Il n’en savait rien. Mais certainement une connerie. Elle venait tout juste de terminer de le boire. « J’aime pas partager. D’ailleurs, c’est pour ça que je ne te partage pas non plus. » Rétorqua-t-il enfin. « Hé Coppola, normalement c’est un verre pour homme ça ! Mais puisque tu en as bu, ça ne te dirait pas de te rejoindre à moi, genre joindre à moi ? » Ah pour le coup. Il y avait bien une connerie derrière tout ça. Il était tombé dans le piège. Il n’y prêtait plus même attention, tant il était facile de les remettre en place. « J’préfère boire des boissons d’homme avec un vrai homme tu vois. Casses toi maintenant. » Exactement comme elle venait de le faire à l’instant. Ils disparurent il ne savait trop où. Siméon se retrouva seul avec Jona. La jolie petite blonde avec qui il aimait passer du temps. Mais là, c’était une toute autre vision qu’il avait d’elle. D’autres envies qu’il ressentait à son égard. Et comme pour calmer son ardeur, il l’attira sur lui pour plonger son visage dans son cou. Simplement. Il laissa son souffle parcourir sa peau douce, délicate. Il ne faisait rien de plus, bien qu’il en voulait au-delà de ça. Il se laissa finalement en lui délivrant un baiser dans le cou. Un baiser chaud, sulfureux.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyDim 9 Sep - 22:35

Je bouillone de bonheur. De l’intérieur. Oui, ça oui. Je bouillonne. C’est merveilleux d’avoir un homme à ses pieds. Ou du moins, presque à ses pieds. C’est jouissif. Et certainement encore plus jouissif quand c’est Siméon. Oui, il l’a dit, je le fais craquer. Quel pouvoir. Quel jeu. Et nous sommes deux joueurs de niveau, de talent. Dur de désigner un vainqueur. Et pourtant, je me découpe souvent du lot. Et je gagne haut la main. Sauf, quand, tout à coup, il parvient à me faire chavirer. « Ce n’est pas comme si je t’aurai réellement laisser y goûter. Trop de faciliter pour mademoiselle Coppola. » Oh ça oui. Il n’y aura rien entre nous. Rien du tout. Je le jure auprès de Lucifer. Non, non, non, je ne goûterai pas à ce garçon. Je le rendrai fou, oh ça oui. Mais non, non, non, il ne m’aura pas. Et je ne l’aurait pas non plus. N’est-ce pas encore plus excitant ? De savoir qu’on ne craquera pas et que tout ne sera que désir et envie. Tout ne sera que tentation. Le bonheur, le plaisir, c’est savoir résister à la tentation. Je t’aime tentation. Siméontation.

La fête ne fait que commencer, oui. Tant qu’on a pas fini ce petit sachet, je dirai que la fête ne battra pas son plein. Impossible. « Je me délecte d’avance de ta petite revanche, mon cœur. » Oui, c’est ça, délectes toi, mon cœur. C’est aussi ça, tant que je n’aurai pas obtenu gain de cause, la fête ne battera pas son plein. Le temps de danser chaudement, de reboire un coup, et les gros débiles et leurs remarques pourries sont déjà loin, oubliées. Je pense plus qu’à lui, à ce p’tit blond, Siméon. Je pense plus qu’à lui et ses regards un peu trop prononcés, à ses tendances de plus en plus tactile. Le verre qu’il vient de s’envoyer, que je viens de m’envoyer, qu’on vient de s’envoyer donne chaud, si chaud. Et il n’étanche pas la soif, non au contraire, il donne soif. Très soif. Mais pas soif d’eau, pas soif de vodka. Soif d’une certaine chose. Moi, en tout cas, j’ai soif de Siméon. Mais j’ai pas envie de craquer. Il m’allume trop à se coller contre moi. Si il croit que je vais céder, il se trompe. Lourdement. Ma tête tourne mais je n’en perds pas encore la raison. Siméon, je veux que ce soit l’homme le plus désirable au monde. Mais aussi l’homme le plus inaccessible. C’est tellement plus intéressant, c’est tellement meilleur. J’l’accuse de pas partager. Méchant Simsim. « J’aime pas partager. D’ailleurs, c’est pour ça que je ne te partage pas non plus. » Je rigole. Je me moque de lui, presque. C’est pas méchant, c’est enfantin. Je lui caresse tout doucement le visage. « Mais tu sais, moi j’aime pas être exclusive. » Et là, je jette un regard plutôt coquin à une jolie brune qui se trouve au fond de la pièce. Un regard qui ne laisse aucun doute sur le message que je veux passer. Non, je ne suis pas lesbienne, mais pas contre une tentative. Mais ça, je le fais simplement pour l’exciter encore plus. Et ça marche. Exit, l’autre boloss et sa remarque de boisson d’homme. Exit tout le reste. Juste un beau blond qui a trop chaud – comme moi – et qui me saute au cou pour me dévorer.

Je reste stoïque, sans savoir quoi faire. J’aime ça. J’veux qu’il continue. J’veux céder. Mais j’dois pas. Ce serait la fin du jeu. Et on aurait perdu tous les deux. En plus, je veux pas. J’veux qu’il reste inaccessible. Je veux être inaccessible moi aussi. J’irai me défouler plus tard, oui. Avec n’importe quel gars, quitte à m’envoyer l’autre con derrière un buisson. Peu importe. Mais pas Siméon, juste pas Siméon. Et tandis que je pense, je sens sa main glisser sur ma poitrine. Je sens des frissons. De très gros frissons. Bon dieu, non. J’ai chaud. J’aurai juste envie d’arracher ses vêtements et ma robe avec. J’aurai juste envie de me le faire, là, ici, devant tout le monde. Mais NON. Je. Ne. Veux. Pas. Je tremble d’excitation. Non. Pas ça. Pas avec lui, Jona. Non. J’attrape sa main, cherchant à se faufiler sous ma robe. « Tu dérailles chéri. Je ne suis pas une femme facile moi. » Et je me dégage de son emprise tout en passant délicatement ma main dans ses cheveux. Je m’éloigne un tout petit peu, juste suffisament pour sentir que mon corps est indéniablement attiré par lui. Comme un aimant. Je ramasse un verre. J’attrape une bouteille et je verse un peu de vodka pure à l’intérieur. Pas de mélange, non. C’est tard, faut boire comme les grands. Je reviens vers lui. C’est dur. Je suis tellement excitée. J’ai tellement envie qu’il me règle mon compte. Mais… Non. Je porte le verre à ses lèvres. « Bois mon amour. Bois. » J’ai un sourire mesquin sur le visage. Ce sourire qui savoure la victoire avant même la fin du match.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyLun 10 Sep - 17:57

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Jona ressemblait un peu à ce genre de tentation qu’il désirait. Il voulait y goûter, s’en délecter, y céder tout en sachant qu’il ne pourrait plus par après. Il avait terriblement envie. Mais le jeu avait imposé ses propres règles. Il ne pourrait y goûter, n’y goûterait pas bien qu’il pourrait passer outre les interdits. Et c’était peut-être cette pensée qui faisait monter la chaleur qu’il ressentait d’un cran. Un jeu qui ne finirait que lorsqu’ils l’auraient décidé. Et l’un, et l’autre. Ni plus, ni moins. Siméon dégustait les provocations qu’ils s’envoyaient. Il n’hésitait pas à pousser jusqu’à l’extrême frontière, comme si ça l’amusait de la voir perdre ses moyens, déstabilisée. Oui, ça l’amusait. Un peu. Beaucoup. Mais il savait également que Jona s’en jouait pour reprendre le dessus sur la situation. Elle se démontrait entreprenante. Il la laissait faire, admirant les cartes qu’elle jouait pour le prendre au dépourvu. Ou non. Mais le tout résidait dans l’excitation qui ne cessait de s’accroître lorsqu’ils se cherchaient.
Aussi étrange que ça puisse paraître, il n’y avait jamais eu d’ambigüité. Ils passaient du temps ensemble lors des soirées. Ils prenaient de la drogue, buvaient dans les mêmes verres, s’enlaçaient, se délaçaient, se cherchaient, se provoquaient, dansaient, rigolaient, s’amusaient. Mais il n’y avait jamais rien eu de plus que ça. Alors oui, ça pouvait paraître étrange qu’ils ne se soient jamais sautés dessus malgré l’alchimie physique qu’ils partageaient lors de moments pareils. Le jeune blond savait qu’il ne sauterait à proprement dit jamais sur Jona sans une bonne raison. Les règles s’imposaient. Il s’en imprégnait. Il ne les franchissait pas, bien qu’il s’en rapprochait parfois. « Mais tu sais, moi j’aime pas être exclusive. » Et lui n’aimait pas partager. Antipodes démesurés inévitablement attirés l’un par l’autre. Tels les pôles contraires de deux aimants. Voilà pourquoi ils aimaient tant être ensemble à partager des moments pareils. Mais il ne poussa pas plus loin sa réflexion, observant sur qui se lança le regard sulfureux de Jona. Une belle brune. Il la regarda un bref instant, esquissant un demi-sourire comme si ça ne l’intéressait pas vraiment. Il ne voulait pas d’une autre fille qu’elle, en particulier lorsqu’elle lui rappelait Teddy. Teddy et la dispute qu’ils avaient eue. Next. Ca le poussait d’avantage à la vouloir. Elle voulait quelqu’un d’autre ? Mais lui aussi pouvait très bien jouer à ce petit jeu. Bien qu’à l’instant, ça lui semblait peu crédible.

Il se laissait emporter. Clairement. Il ne savait pas ce qu’il y avait eu dans le verre qu’ils avaient bu tous les deux. Mais il avait étrangement chaud. Planant, il ne voulait pas réfléchir à ce qu’il faisait. Il était comme pris de pulsions dont il voulait se libérer. Il voulait s’en libérer avec elle. Pas avec une autre. Il n’hésita pas à se plonger dans son cou, y déposant des baisers brûlant. Il goûtait à sa peau douce, s’enivrait de son parfum. Il se laissait aller. Il caressa sa poitrine. L’excitation y était pour beaucoup. Même s’il voulait résister, il n’avait plus vraiment l’impression de pouvoir se contrôler pour le coup. Il avait envie de lui sauter dessus, de la déshabiller, de passer à l’acte. Rien d’autre ne l’intéressait. Il se contrefichait des deux ou trois personnes qui stagnaient dans la pièce. Lui, tout ce qu’il voulait, c’était Jona. Sa Jona. Un peu comme s’il en oubliait tout le reste. Même le petit jeu instauré par leurs soins. Lorsqu’elle lui attrapa la main, qui était prête à glisser sensuellement sous sa robe, elle se dégagea de lui. « Tu dérailles chéri. Je ne suis pas une femme facile moi. » Il aurait presque pu en être amusé s’il ne sentait pas cette même envie lui tirailler les entrailles. Effet secondaire d’une drogue ? La chaleur était insupportable à tel point qu’il aurait pu se déshabiller et aller faire un tour dehors. Étouffante. Sans doute parce qu’elle ne se laissait pas aller autant que lui, et qu’il était coincé. Il finit par soupire discrètement. Comme déçu. Un peu. « T’en as autant envie que moi. » Finit-il par lâcher, plongeant son regard verdoyant dans le sien. Intensifiant la situation, et à la fois l’envie qu’elle pouvait avoir ou non.

Emplissant un verre vide qui traînait de vodka, il étudia longuement le liquide incolore qui remplissait le récipient. Fasciné. Obnubilé. La jolie blonde n’hésita pas à se rapprocher de lui. Qu’allait-elle faire encore ? Il scrutait chacun de ses faits et gestes. Il tentait d’oublier vainement ses chaleurs ardentes. Elle lui porta alors le verre aux lèvres. « Bois mon amour. Bois. » Il avait envie de l’écouter. De boire le verre. Peut-être que cela apaiserait cette envie. Non. Il n’allait sûrement pas le faire et risquer de lui obéir sur ce coup-là. La seule chose qu’il voulait, c’était elle. Et il pourrait l’avoir s’il le désirait. Déterminé. Il laissa sa tête balancer sur le côté, évitant le verre. Il se redressa dans le canapé. Il n’avait plus envie de boire, de se droguer pour divaguer d’avantage. Il lui lança un regard suggestif. « J’ai pas envie de boire, ma belle. » Même si, à priori, la phrase ne supportait pas de sous-entendus. Il y en avait pourtant. Non. Il n’avait pas envie de boire. Il avait envie d’autre chose. Une chose que toutes les filles, qui se trouvaient à la fête, pouvaient lui donner si elle ne le faisait pas. Un ultimatum ? Sûrement. Il savait qu’elle savait comment le garder pour elle seule. Si elle le voulait vraiment. Ça n’était pas vraiment un problème.
Il finit par observer longuement la brune, qui était restée dans un coin de la pièce à boire son verre, discutant avec une autre fille à laquelle il ne prêta pas attention. Il s’approcha alors d’elle, délaissant sa jolie petite blonde pour une brune pulpeuse. Aussi dans le but de la faire réagir. Non. Elle ne contrôlait visiblement pas tout. Pas ses instincts en tout cas. Et c’est ainsi qu’il s’était mis à prendre le dessus. L’ambiance s’y prêtait bien. Pas besoin de discuter pour pouvoir lui donner ces mêmes baisers qu’il avait offert un peu plus tôt à Jona, dans le cou. Ni même pour un baiser qui se voulait langoureux. Il laissa danser sa langue avec la sienne, offrant des regards plus que provocateurs à sa belle.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyLun 10 Sep - 21:25

C’est drôle, amusant, comme les choses peuvent si facilement échapper à notre contrôle. Oui, comme maintenant, avec Siméon. Moi, petite blonde tout juste majeure. Lui, grand blond déjà bien mûr. Ou pas. Oui, ou pas on va dire. J’croyais que c’était les opposés qui s’attiraient. Lui et moi, on pourrait être frère et sœur. Ouais, y a presque une ressemblance. Et pourtant non, on a tout sauf un comportement fraternel. Pas comme avec Mattia, non pas du tout. Avec lui, ça virerait à l’inceste. Comment ne pas être attiré par lui ? Comment nier cette profonde alchimie entre nous ? Je ne peux pas. Et je ne nie pas. Non. Je refuse simplement catégoriquement de consommer ce désir, juste parce qu’après, il n’existerait plus. Et c’est si bon de se sentir désirée. C’est si bon de crever de soif devant un mec pareil. J’veux pas que ça s’arrête, jamais. Siméon, lui, semble plus près de craquer que moi. Il en peut plus ça s’voit. Rien qu’à voir comme il m’a sauté dessus. Et j’aime ça, oui. J’ai du mal à m’en détâcher, j’ai du mal à refuser et rien ne s’arrange quand il se met à caresser ma poitrine. Oui, je ne peux pas nier cette profonde excitation qui me tiraille, cette chaleur qui m’envahit quand je sens la douceur de ses doigts. Et pourtant, j’y parviens, à le refouler. J’ai envie et pas envie. En fait, c’est ma tête qui ne veut pas, mais mon corps, mes instincts animal eux réclament tout le contraire. « T’en as autant envie que moi. » Je lui souris. Et j’avoue que je ne sais pas quoi dire. Entre vérité et mensonge, j’hésite. La vérité, c’est ce qu’il veut entrendre et je ne veux pas la lui donner. Le mensonge, il me grillerait à coup sûr. Donc je reste silencieuse, je me contente d’un petit clin d’œil qu’il peut comprendre comme il le souhaite.

Je lui tends un verre, l’invitant, même l’obligeant presque à boire. « J’ai pas envie de boire, ma belle. » La situation m’échappe. Moi qui voulait le calmer à dose de vodka. Tant pis. « Tu veux pas m’oublier, c’est ça ? » Je ris fort. « Tant pis, ça sera pour moi ! » J’vois qu’il a un mouvement vers moi, comme s’il voulait m’en empêcher. Mais ce qu’il ne sait pas c’est que je fais ce que je veux. Et paf, la vodka glisse dans ma gorge. C’est chaud, je bouillonne. Ce verre, je le sens passer, je divague. J’ai le tournis. Oui, ma tête tourne très vite, trop vite. Je distingue assez mal Siméon, mais je vois qu’il se dirige vers la pulpeuse brune. J’crois qu’ils s’embrassent, mais si ça se trouve c’est quelqu’un d’autre. Mais j’sais pas, j’ai le sentiment qu’il veut se venger, qu’il veut me narguer. Même si je devrais me barrer et me trouver un autre mec, j’ai pas envie, j’le fais pas. Je fonce sur eux. « Hé dis donc Sim’, tu m’as piqué ma proie » Oui, je parle de la fille. Ils arrêtent de s’embrasser et ils me regardent. La fille grimace. Apparemment, elle était bien contente que le beau blond lui ait sauté dessus. « Toi la bourrée lesbienne, vas t’en trouver une autre, je suis pas intéressée. » « Je suis pas lesbienne, c’est lui que je veux en vrai. » Et je tombe par terre, ayant bien du mal avec l’équilibre. « Ben je crois que c’est mort, belle blonde. » Le pire c’est que cette pauvre fille se croit trop bonne. Je me relève, je tire la langue à l’autre pute et je m’éloigne un peu.

J’ai tellement chaud, ça en devient épouvantable, insupportable. J’essaye d’atteindre mon dos, avec mes mains. Je sens la fermeture éclair entre mes doigts. J’ai plus envie de cette robe qui me tient chaud. Je la sens glisser contre mon corps. Je suis en sous-vêtement – évidemment des sous-vêtements sexy. Ils me regardent tous. Je souris. J’vois un type qui s’approche. Il retire son t-shirt. Il est beau, il est bien fait. Mais y a un soucis, c’est pas Siméon. Je recule. Je manque de tomber, encore. J’vois la terrasse. J’ai envie d’y courir. J’ai envie de foncer dans le jardin. « Le premier qui m’attrape a gagné. » Je lance une œillade à mon beau blond. J’éclate de rire et je pique un sprint.

J’attéris je ne sais où. Il fait tout noir et ma tête tourne tellement fort que je ne comprends plus rien. Je sens l’herbe très fraiche sur ma jambe nue. Je suis allongée, cachée par quelques arbres. J’vois rien, mais je suis bien. Je souris. J’entends un bruit. Quelqu’un arrive. J’ferme les yeux parce que je crois que ça va me cacher. J’suis naïve à cause de l’alcool, comme les enfants. Et puis là, je sens une odeur, une odeur quelque peu familière, et des lèvres qui se plaquent contre les miennes.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMar 11 Sep - 18:12

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❝Just want to let go, have fun, enjoy, enjoy everything and anyone.❞

Il était parfois difficile de pouvoir distinguer une extrême limite entre l’amitié et l’amour. Ou celle d’un simple désir passager et d’un jeu régulier. Il l’avait pourtant bien délimitée cette frontière, car il ne perdait jamais de vue ce qu’était sa relation avec Jona. Dans quelle catégorie elle entrait à l’instant, dans le moment présent. Peut-être finalement n’entrait-elle dans aucune de celles-ci. Il avait envisagé cette possibilité, comme si réussir à l’étiqueter cassait un peu toute la magie qui les prenait. Jona et Siméon. Siméon et Jona. Il ne voulait pas savoir exactement ce qu’il était pour elle, ce que ces liens signifiaient. Il ne le voulait pas parce que lui-même était incapable de répondre à ces questions. Ils pouvaient avoir l’air de deux amis. Tout comme ils pouvaient prendre l’apparence d’un couple qui s’amusait. Mais dans le fond, ils s’imprégnaient juste de l’ambiance et profitaient pleinement de ce jeu installé quelques soirées plus tôt. Une simplicité rare, bien que c’était relativement compliqué. Oui. Ca l’était. Pour les autres. Pas pour eux. Ils savaient où ils en étaient, ce qu’ils pouvaient faire ou non.
Jona l’invita à boire un verre qu’elle avait rempli de vodka au préalable. Un peu comme pour le calmer, alors qu’il n’en avait aucune envie. Il avait l’impression que, même s’il le voulait, il ne pourrait pas. Il ne le pourrait pas à cause de ce qu’il y avait eu dans le verre bu quelques minutes auparavant. « Tu veux pas m’oublier, c’est ça ? » Elle riait. Aux éclats. Il se contenta d’étouffer un rire amusé par ce qu’elle venait de lui dire. Comment ça même les jolies filles pouvaient lâcher des conneries ? Il ne releva pas et n’eût pas le temps de le faire dans l’immédiat qu’elle surenchérit. « Tant pis, ça sera pour moi ! » Il eût un mouvement vers elle, alors qu’elle se recula pour ingurgiter le contenu du verre. Il ne put que constater qu’elle venait de le vider d’un seul trait. N’était-ce pas elle qui allait finir par l’oublier à force de boire sans arrêt ? Hum. « Je dirais bien que t’exagères mais... » Il ne termina pas sa phrase. Ils exagéraient tous les deux. Oui. Tous les deux. Sur l’alcool, la drogue. Elle pourrait facilement lui rétorquer qu’il en faisait de même, alors il préféra se taire. Il esquissa un sourire malicieux, alors qu’il se leva et s’éloigna. Il préféra comme lui démontrer qu’il pouvait s’amuser sans elle. Qu’il pouvait passer son temps à flirter avec d’autres filles devant elle sans le moindre remord. Ce qu’il fit. Il sauta sur la jolie brune que Jona avait fixée ardemment. Ils s’embrassèrent, mêlant singulièrement leurs langues. Oui, il la narguait. Et oui, il s’attendait à assister à un retour de flamme.

La jolie préféra venir vers eux. Qu’avait-elle en tête ? Il n’en savait rien. Mais il avait hâte d’assister à ce qu’elle leurs avait réservé. Un jeu. Toujours un jeu. Il décolla alors ses lèvres de celles de la brune. « Hé dis donc Sim’, tu m’as piqué ma proie. » Il se contentait de fixer Jona, ignorant totalement l’inconnue qui se collait d’avantage à lui pour tenter de lui faire oublier la seule qu’il voulait véritablement. Il n’y faisait pas même attention. Non. Elle lui importait peu, ressemblant à n’importe quelle fille de la soirée. Elle n’avait rien de spécial, aucun intérêt particulier pour lui. Enfin, elle lui servait à faire réagir Jona, qui n’avait cessé de le repousser. « Il fallait bien que je trouve un autre canon pour m’amuser. » Finit-il par répondre après quelques secondes. Cependant, elle n’y répondit pas. Une espèce de conversation qui n’était pas dans l’esprit de la fête, et qui tournait d’avantage à la possession d’une chose pour s’amuser sexuellement parlant. « Toi la bourrée lesbienne, vas t’en trouver une autre, je suis pas intéressée. » Mais elle répliqua aussitôt. « Je suis pas lesbienne, c’est lui que je veux en vrai. » Il esquissa un sourire en l’entendant dire qu’elle le voulait. Sexy. Mais aussitôt qu’elle tomba par terre, sans aucun doute à cause de l’alcool qui s’était épris d’elle. Il se mit à rire « Ben je crois que c’est mort, belle blonde. » Il voulut l’aider à se relever, mais elle l’en empêcha, alors qu’elle tira la langue avant de s’éloigner. Il secoua légèrement la tête, démontrant son amusement par la situation.

Reprenant ce qu’il était en train de faire, il fit danser sa langue avec la sienne, alors qu’elle s’amusait à le caresser. Elle avait commencé par le haut de son torse pour descendre. Encore et encore. Il la laissait faire, tentant de se concentrer uniquement sur ce qu’il était en train de faire. « C’est moi qui te fais cet effet-là ? » Il arqua un sourcil, esquissant un demi-sourire qui se voulait hautain vis-à-vis d’elle. Jusque-là, il n’avait pas jeté un coup d’œil à Jona. Il s’apprêtait à répliquer. Jona le coupa. « Le premier qui m’attrape a gagné. » Il tourna alors la tête en sa direction pour la voir en sous-vêtements. Il lâcha un léger soupir. Putain ce qu’elle était sexy. Pire même. « Putain Jona... » Lâcha-t-il alors que seule la brune pouvait véritablement l’entendre. Il reposa son regard verdoyant sur elle. « C’est elle qui me fait cet effet-là. » Il la quitta, se doutant bien que ce qu’il avait bu dans ce verre y était pour quelque chose. Leurs regards se croisèrent durant une fraction de seconde, alors qu’elle se mit à courir dans le jardin. Siméon lança un regard noir aux autres garçons qui pensaient déjà à se le faire. Le genre de regard qui en disait long. Tu la touches, j’te bouffe. Et il partit la rejoindre. Non. Personne ne toucherait à sa Jona. Pas sans son autorisation dans tous les cas.

Il faisait noir. Il ne voyait pas tellement où il allait, mais les arbres se dessinaient au fur et à mesure qu’il avançait. Il déboucha dans un coin reculé, entouré d’arbres qui cachaient tout ce qu’il pouvait se passer dans cette partie du jardin. Elle était là. Couchée dans l’herbe, avec les yeux fermés. Il eût un sourire aux lèvres, alors qu’il vînt se placer au-dessus d’elle pour poser ses lèvres contre les siennes. Il y goûtait. Enfin. Douces, et sucrées. Il se décala sur le côté, alors que l’une de ses mains se mit à caresser sensuellement son ventre, descendant jusqu’à ses cuisses. Il prolongeait le baiser, cherchant le contact de sa langue pour l’intensifier un peu plus.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMer 12 Sep - 23:56

« Il fallait bien que je trouve un autre canon pour m’amuser. » Ah. Moi, un canon ? Mmmh, intéressant. Si y avait pas l’autre grognasse qui cachait le paysage (oui, maintenant elle me semble beaucoup moins belle et séduisante) je crois que je lui aurai bien sauté dessus. Mais bon, trop tard. On joue pas avec Jona. Et encore moins avec Jona, bourrée. Il en a trouvé une autre, moi aussi j’en trouverai un autre. Voilà pourquoi je me lance dans une proposition bien alléchante pour les hommes en chaleur de la pièce. Je fais voler ma petite robe, histoire d’être plus à l’aise (parce qu’on est toujours plus à l’aise quand on se rapproche de la tenue d’Adam et Eve). Et puis, je lance cette petite phrase, qui invite la gente masculine à me poursuivre sans bien sûr pouvoir m’empêcher de jeter une œillade à Siméon. Ce qui ressemble du coup, à une invitation. Merde. Tant pis. Je cours. Vite, vite, vite. J’entends qu’on me poursuit, comme prévu. Mais je ne me retourne pas. Je regarde juste devant moi et je me concentre pour ne pas tomber. Et c’est dur. Tout est flou, terriblement flou. C’est affreux, cet effet de l’alcool sur le cerveau. Enfin, l’alcool ou la drogue. Peu importe. C’est affreux. Mais marrant quand même. Oui, marrant.

Je m’écrase derrière une bonne dose d’arbres et de fougères et de trucs verts en tout genre. Franchement, il est trop tard pour que je fasse de la botanique et que je vous nomme tous ces trucs. Bref. C’est bon d’être par terre, presque à poil. J’sais pas pourquoi, mais l’herbe est mouillée. Je me dis que c’est peut-être à cause de moi. Je l’ai excitée à être aussi sexy. Haha. Je ris toute seule. Je me roule dans l’herbe. Ca fait du bien. J’avais tellement chaud.

On y voit rien. Rien du tout. Il fait tellement noir. J’entends des pas. Il est enfin là, mon coup de ce soir, mon prétendant, celui qui va me soulager. Oui, c’est cru. J’m’en fous, j’suis bourrée. J’suis même droguée et puis même, c’est naturel. On est tous des animaux vous vous rappelez pas ? Donc pas la peine de me jugé. J’ai envie de forniquer, ouais. Y a pas que les hommes qui ont le droit de le faire sans amour, sans douceur, sans rien de conventionnel. Moi j’veux du sexe, du vrai. J’veux me taper ce gars dans l’herbe,là, derrière ces arbres et hurler comme un loup le ferait à la pleine lune. Parce que ouais, en plus, c’est la pleine lune. Et je divague. Le mec est là. Il est sur moi. Il est musclé. J’suis bien tombée. Il m’embrasse. Nos lèvres ne font qu’une. Elles sont si bonnes les siennes. Je les dévore. Je savoure. Délicieux. Oui, il est délicieux ce garçon. J’attrape son visage entre mes mains. Nos langues se croisent. Il m’excite. Oui, c’est comme ça que tu sais que c’est le bon. Quand il sait te faire chavirer de désir dès le premier baiser, c’est le bon. Je passe l’une de mes mains dans ses cheveux. Des cheveux bien trop familiers à leur texture. J’les reconnais. Ouais, c’est ça, je les ai tripotés plein de fois durant la soirée. SIMEON ! S-I-M-E-O-N ! NON. Je le repousse soudainement. « Sim ? Non… T’as envie de moi à ce point ? » Je reste bouche bée quelques secondes. J’aurai jamais cru qu’il aurait les couilles de lâcher sa potiche pour moi. Surtout qu’on s’était promis (sans se le dire) de ne jamais, ô jamais, aller plus loin. Et là, on était déjà allé plus loin. Trop loin. « Oh et puis merde ! » Et je lui saute dessus, le faisant rouler sur le côté pour me retrouver en position de force. Je suis sur lui et j’aime ça. Je capture ses lèvres à nouveau. J’ai l’impression de revivre et je réalise à quel point c’était nul d’être décoller d’elles pendant quelques secondes. Et je ne regrette pas une seconde de craquer. Parce que Simcébon.

« Chéri, t’as pas intérêt à te dégonfler parce que je te préviens sinon je te viol. » Mes doigts parcourent son torse faisant littéralement exploser les boutons de sa chemise. Tant pis, je lui en racheterai une au pire. J’embrasse sensuellement la nouvelle partie de son corps fraichement découverte et apparemment, il apprécie. Je suis de plus en plus obnubilée par ce qui se trouve au sud, cette chose qui semble si à l’étroit dans son petit jeans. Et avec une respiration haletante je chuchote à son oreille : « J’ai… envie de toi. »
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyDim 16 Sep - 14:43


Il avait parfois comme cette tendance à se laisser entièrement aller, bien qu’il savait qu’il ne devait pas. Il se laissait quand même tomber dans ses envies, dans ses pulsions qui le contraignaient à résister. Oui. Surtout lorsqu’il s’était promis de ne pas céder à la tentation. Pas avec elle. Pas avec Jona. Pourquoi ? Parce que leur relation était basée sur ça. Sur cette infime part de tentation qui les éprenait malgré le fait qu’ils savaient qu’ils ne devaient pas céder. La meilleure façon de résister n’était-elle pas de céder dans certains cas ? D’autant plus lorsqu’ils étaient littéralement drogués et bourrés ? Il n’aurait su le dire. Il divaguait clairement. Il n’avait plus une once de lucidité et ses envies le dirigeaient. Il ne faisait plus attention aux autres hormis Jona. Jona, qu’il voulait. Jona, qui le repoussait parce qu’ils ne devaient pas se laisser aller à faire ça. Mais ça n’était jamais que de simples baisers et caresses à la base. Non ? Non. Il y avait bien plus que ça, et ça aurait fini mal. Très mal. Elle avait eu raison de le stopper. Il ne s’en rendait pas compte. Pas encore.
Siméon avait préféré la planter là, alors qu’il s’était dirigé vers une jolie brune, qui avait fait de l’œil à sa blonde auparavant. Il s’était mis à l’embrasser, à mélanger sa langue avec la sienne, à découvrir son corps en glissant ses doigts sur ce dernier. Jusqu’à ce qu’elle ne vienne les interrompre et que la conversation prenne une tournure toute autre que ce qu’il avait voulu. À chaque vengeance mérite revanche. La blonde se dégagea d’eux, les laissant enfin seuls comme l’avait tant espéré la brune, dont il ne connaissait pas même le prénom. Elle avait dévêtu sa robe pour dévoiler ses sous-vêtements qui lui saillaient si bien le corps. Il avait chaud, bien trop chaud que pour être conscient de ce qu’il se passait. Putain qu’il la voulait. Comme défi stupide, elle affirma clairement que le premier qui l’attraperait pourrait l’avoir. N’importe quoi. Le jeune homme lança un regard réprobateur à tous les mecs qui avaient eu la soudaine envie de se vider. Hun hun. Il s’y lança dans la poursuite de Jona. Il n’eût pas grand mal à la suivre au vu de ses vacillements. Lui avait la tête qui tournait, avec une envie irrépressible qu’il ne pouvait pas réellement cacher. Oui. Il la voulait. Il ne voulait qu’elle.

Lorsqu’il l’aperçut là, couchée dans l’herbe, en train de profiter de cette fraîcheur constante, qui pourrait peut-être diminuer son envie, il se rendit compte que ça devenait bien pire. Il n’hésita alors pas à se laisser tomber avec prudence pour venir se placer au-dessus d’elle et l’embrasser. Il goûtait à ses lèvres. Enfin. Douces, sucrées. Terriblement bonnes. Il n’hésita pas à glisser sa langue, qui partit à la rencontre de la sienne pour intensifier le baiser. Jusqu’à ce qu’elle ne le repousse. Il réprima un soupir d’agacement. Finis de jouer. Il en avait marre. C’était maintenant ou jamais. « Sim ? Non… T’as envie de moi à ce point ? » Il lui lança un regard réprobateur, alors qu’elle restait bouche-bée. Il en profita alors pour caresser son corps. Démarrant de sa poitrine pour finir jusqu’à ses cuisses. « Ta gueule, Jona. » Finit-il par dire. Il avait envie d’elle. Oui. Là. Tout de suite. Maintenant. « Oh et puis merde ! » Et elle lui sauta littéralement dessus. Le jeune homme vacilla et se retrouva totalement couché dans l’herbe. Sur le dos. Elle s’était mise au-dessus de lui, et l’avait embrassé. Avidement. Il avait prolongé le baiser Sulfureusement, l’intensifiant comme pour répondre à sa question du fait qu’il avait réellement envie d’elle.

« Chéri, t’as pas intérêt à te dégonfler parce que je te préviens sinon je te viol. » Il fallait être fou pour se dégonfler lorsqu’on avait autant envie d’une personne. Il afficha un léger sourire provocateur. Il était capable de le faire. Non. En fait non. Absolument pas. Elle fit sauter tous les boutons de sa chemise avec son doigt et se mit à couvrir son torse de baisers brûlant. Il lâcha un soupir de bien-être. Il profitait de ce qu’elle lui offrait. Qui ne le ferait pas ? « Oh oui. Violes-moi. » Il avait pris un ton amusé pour un simple murmure qui transperçait la nuit. Elle seule avait pu entendre ce qu’il venait de lui dire. Alors qu’il eût un mouvement comme pour capturer de nouveau ses lèvres, elle garda une certaine distance. « J’ai… envie de toi. » Avoua-t-elle avec une respiration haletante qui démontrait bien son envie. Il lui donna un coup de bassin, faisant d’avantage grimper la température qui s’était déjà immiscée entre eux. Il vînt écraser ses lèvres contre les siennes laissant de nouveau danser sa langue avec la sienne, jusqu’à ce qu’il ne décide de reprendre le dessus en la faisant basculer doucement dans l’herbe. Il se débarrassa de son pantalon, alors qu’il poursuivit ses caresses dans le bas de son ventre et sur ses cuisses remontant toujours plus près de sa partie intime.

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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMar 18 Sep - 5:28

C'est ce genre de moment. Ceux que t'as pas envie d'oublier, mais que tu sais que tu oublieras. Les moments épiques d'une soirée. Les meilleurs, ceux que tu aimerais vivre pleinement pour mieux pouvoir recommencer par la suite. Ou au moins pouvoir fantasmer sur les souvenirs. Oui, du fantasme, du rêve. C'est ce que me vend cet homme-là, allongé sur moi, en train de m'embrasser. Siméon, qui d'autre ? Serieusement, comme si ça avait réellement pu être quelqu'un d'autre. C'était lui, depuis le début de la soirée, depuis le début de toutes les soirées d'ailleurs. Mais ça crevait tellement les yeux que je pouvais pas le voir, je voulais pas le voir. Mais l'évidence était toujours là.

Quand je découvre que c'est lui, je ris, et bien sûr, je fais une petite blague. Je le taquine sur son manque de retenue, comme si, il ne pouvait pas se retenir avec moi. « Ta gueule, Jona. » On t'a jamais dit qu'on insulte pas les femmes ? Anyway, je me tais. Je lui saute dessus. Il me saute dessus, on se dévore mutuellement. Qu'est-ce que c'est bon. La tension monte d'un cran, encore. Comme si c'était possible d'avoir encore plus chaud, d'être toujours plus excitée, d'avoir envie de lui comme une dingue. Envoyez moi à l'asile bon sang.

Je lui montre, enfin je lui dis plutôt que dès maintenant, il n'a plus le choix. Il s'est embarqué là dedans avec moi et il a intérêt à ne pas me lâcher en route. Du moins, il ne peut pas et je préfère le prévenir. Quitte à le violer. « Oh oui. Violes moi. J'ai presque envie de rire, genre d'un rire narquois. Mais je m'abstiens, trop absorbée par ses caresses qui sont de plus en plus situées au sud. Et ça m'fout des frissons, bordel. Oui, qu'est-ce que j'aime ça. Siméon, il est trop bon. Nos respirations deviennent haletantes - enfin, toujours plus haletante, et nos corps, presque nus, se frottent l''un contre l'autre. Je sens mon corps attiré à lui comme un aimant. C'est dingue comme sensation. Je ne pense pas avoir eu une telle alchimie avec quelqu'un d'autre auparavant. C'est comme si... Cétait écrit. Evident qu'on devrait consommer, cette nuit.

Et lentement, je passe mes doigts fins sur sa troisième jambe et je la sens frémir d'impatience. Attends, attends, ton tour viendra, petite. Patience. Moi aussi, j'en peux plus, mais ça viendra, chérie. Je mords délicatement la lèvre inférieur de Siméon. J'recule mon visage quelques instants tout en continuant mes caresses, juste pour le regarder. Et ça semble si irréel, d'être là, à embrasser et tripoter ce garçon que je m'étais promis de ne pas toucher. À cause de cette idiote promesse à moi même, je l'avais rendu inaccessible à mes yeux et donc tellement plus désirable. Comme une obsessions. Et oui, c'est irréel et formidable. Mais j'ai toujours cette impression que c'est mal ce qu'on fait. Et quelque part, ça rend les choses bien meilleures.

J'sais pas comment, mais nos sous vêtements ont disparu. J'sais pas comment, mais je me retrouve sur lui en pleine danse d'adulte. J'ai loupé un épisode. Ca doit être l'alcool, ou la drogue, ou les deux. Anyway. Là, je profite juste, je kiffe et j'ai même plus envie de penser. Juste envie de jouir, de hurler très fort comme une louve à la pleine lune. J'pense plus aux gens qui sont pas loin à la soirée. J'pense plus à rien, même pas à Siméon que je dévore toujours avec mes baisers pleins de fougue. J'pense qu'à notre jouissance commune. Et ça marche, c'est si bon. On fait que d'échanger les rôles, encore et encore. D'y mettre tout notre coeur, toute notre énergie. Et ça paye. Ca paye bien. Mmh, quel bonheur. Lui, comme moi, sommes comblés. Genre vraiment trop comblé. Ca s'entend à nos souffles irréguliers. Ca s'voit à nos sourires. Ca s'voit parce que même après, on continue de se bouffer avec les yeux.


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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMer 19 Sep - 15:21


Il n’avait pas besoin de savoir l’importance qu’elle avait à ses yeux, ni d’obtenir un nom précis pour étiqueter leur relation un peu spéciale. Il n’avait pas besoin de savoir ce qui lui était arrivé pour ne plus la voir pendant plusieurs semaine, bien qu’il se l’était demandé durant une fraction de seconde. Il n’avait pas besoin de savoir pourquoi elle avait dit non à ce type, pourquoi elle était là. Siméon se vidait la tête de toutes ces pensées, qui lui semblèrent futiles sur le coup. À quoi cela pouvait-il bien lui servir de savoir toutes ces choses ? Non. Il s’en contrefichait, parce que la seule chose qui l’obnubilait à l’instant, c’était qu’elle soit près de lui. Jona l’avait taquiné. Ils s’étaient longtemps cherchés durant la soirée, à danser l’un contre l’autre en mouvement collé et serré. Ils avaient bu. L’un dans le verre de l’autre. L’autre dans le verre de l’un. Ils s’étaient bourrés avec des dizaines de verre, jusqu’à finir par s’enivrer de cette petite poudre blanche qu’il avait sur lui. Le jeune homme avait déjà testé de nombreuses drogues sans jamais en être accroc. Et il continuait à en tester de nouvelle ou à retrouver le goût d’anciennes qui lui avaient plu. Ils s’étaient retrouvés déchirés, à faire n’importe quoi finalement.
L’action, qui avait été le mouvement déclencheur de cette passion sexuelle qu’ils éprouvèrent l’un pour l’autre, fût de boire un verre qui traînait avec il ne savait pas trop quoi dedans. Trop peu lucide pour se rendre compte que l’a substance était du viagra, il en avait très rapidement ressenti les effets. Mais surtout la chaleur intense qui l’avait envahi en quelques secondes, et qui voulait en ressortir. Mais elle s’était tassée en lui, à tel point qu’il ne veuille plus qu’elle pour s’en débarrasser. Même si ce ne fût pas aussi facile qu’il aurait pu le croire, il n’avait pas tout de suite compris le comportement de Jona. Le jeu. Toujours le jeu. Ils s’étaient implicitement promis de ne jamais céder. Non. Jamais. Ne jamais dire jamais. Concrètement, ils ne l’avaient pas dit, mais ils l’avaient pensé tellement fort que c’en était ressorti aussitôt. Trouver un autre moyen pour dissiper cette chaleur, il s’était jeté sur une jolie brune qui n’arrivait pas à la cheville de sa blonde, et qui lui faisait plus penser à Teddy qu’autre chose. Par défaut. Il aurait pu passer la soirée avec elle, à ignorer et oublier Jona qui s’était dévêtue. Non, non. Trop facile. À la place, il avait répondu à son œillade en la poursuivant jusque dans le jardin pour venir écraser ses lèvres contre les siennes.

Douce délivrance. Il avait suffi d’un baiser pour qu’il se rende compte de ce qu’il avait raté. Un baiser, qu’il avait lui-même décidé d’intensifier. Mais au lieu de l’aider à se libérer de cette chaleur insoutenable, il l’avait sentie s’accroître. Était-ce parce qu’elle lui faisait un effet tel qu’il sentait ses pulsions le dominer ? Il n’en savait trop rien. Mais lorsqu’elle s’en rendit compte, elle coupa net le baiser, décollant ses lèvres des siennes. Quelques secondes pour qu’elle se jette sur lui. Il se retrouva en-dessous d’elle, à goûter à ses lèvres et à caresser son corps. Il décrivait parfois de petits cercles, d’autres fois des caresses longitudinales. Il passait par son cou, sa poitrine, son ventre, ses cuisses. Il n’était plus conscient de ce qu’il faisait. Il savait que, tout ce qu’il voulait à l’instant, c’était elle. Seulement elle. Uniquement elle. Prolongeant le baiser, goûtant à chaque parcelle de son cou, il savourait chaque instant, durant lequel ils se rapprochaient un peu plus de l’autre. Physiquement.

En deux en trois mouvements, les choses s’accélérèrent. Leurs vêtements volèrent dans tous les sens, jonchant le sol, alors qu’ils se laissèrent aller en une danse frénétique. Le bonheur. Le plaisir. Le désir. Il ne connaissait pas quelque chose d’aussi bon. Ils se donnaient l’un à l’autre. Pour une première fois. La première fois que leurs corps se touchaient, s’échauffaient l’un avec l’autre, se dévoraient littéralement. Pas une seconde de répit. Non. C’était trop bon que pour daigner faire une pause et à la laisser au bord d’un plaisir intense. Même après l’avoir atteint, il continua ses caresses, ses baisers qui redécouvraient son corps à chaque fois. Jusqu’à ce qu’il lui livre comme un dernier baiser qui scellait la fin de l’acte, même s’il plongea son regard verdoyant dans le sien. Bordel ce que c’était bon. Tout lui sembla plus clair. Il se sentait de nouveau bien malgré l’effet de l’alcool et de la drogue. Il se coucha à côté d’elle, caressant doucement son ventre, sans même la regarder. Une fine musique se percevait de l’endroit où ils étaient. Personne ne viendrait les déranger, tous trop occuper à l’intérieur. Puis il se redressa, et lui jeta un regard furtif.

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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyJeu 20 Sep - 5:07

Envie. Plaisir. Delivrance. L'ordre des choses. Le juste ordre des choses. La délivrance vient de me frapper, si fort. Ou alors c'est le plaisir qui me tiraille. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que lui et l'envie ne mont pas quittée. Même si la cadence à ralentin, même si nos souffles - qui ne font plus qu'un - commencent à s'endormir. Tout est plus calme. Moins agité. Tout est plus tendre et doux. Je sens toujours l'herbe mouillée sous mon corps encore chaud. Mais je sens surtout cette main, sa main qui se balade sur mon ventre nu. Ca m'fout des frissons, encore. Même après tout ça. Comme si c'était un cercle sans fin. Comme si j'arrêterai plus jamais d'avoir envie de lui désormais. Oh, dure fatalité. Je me colle un peu plus contre lui. Je suis songeuse.

Je me redresse un peu. Je le regarde. Toujours aussi beau. Toujours aussi bon. Toujours aussi désirable. J'serai prête à lui resauter dessus tellement qu'il est beau. Mais faut pas, toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, je suis fatiguée. Et toujours trop bourrée. D'ailleurs, j'espère que j'oublierai rien de cette soirée. J'veux pas oublié. Quand on prend son pied comme ça, on peut juste pas oublier de toute façon.

J'le dévore des yeux. Juste parce que je sais plus quoi faire d'autre. C'est devenu ma nouvelle passion : lui. « Sim' ? » J'attire son attention. Il me regarde et me sourit, avec son sourire, ce sourire qui fait fondre. J'ai même pas envie de poser la question, j'ai juste envie de le faire. « Est-ce que j'ai le droit de t'embrasser ? » Question qui pourrait sembler stupide, mais pas pour moi. En fait, à mes yeux (de fille bourrée) ça a totalement du sens. Parce que, sait-on jamais, peut-être que dès le début, il avait décidé que je serai son coup d'un soir. Peut être qu'il voulait juste me choper une fois histoire de savoir ce que ça faisait. Peut-être que du coup, maintenant, tout ce qu'il veut c'est me laisser toute seule et finir la soirée avec une autre fille. J'en sais rien à vrai dire. Je n'en sais rien du tout. Donc je demande. Parce que moi, j'ai pas envie de le lâcher d'une semelle. J'veux finir ma soirée avec lui. J'veux encore pouvoir goûter à ses lèvres. Elles sont si délicieuses, et je crois que désormais, ce sera dur de m'en passer quand je verrai ce beau sourire sur son visage. C'est comme pour les accros au chocolat. Il est trop dur d'en prendre un sans en prendre un deuxième. C'est tellement bon, qu'une fois qu'on commence, il est dur de s'arrêter. Siméon, c'est ma boite de chocolat.

Après avoir obtenu ma réponse, je me lève et j'observe un regard rempli d'incompréhension venant de la part de mon amoureux d'un soir. « Ben quoi ? On va quand même pas dormir maintenant. J'sais que je t'ai bien crevé mais bon... J'veux encore te chauffer un peu sur la piste de danse, voir si c'est possible. » Je ris doucement, naturellement et avec un beau sourire je lui tends ma main, pour l'aider à se lever. Même si en réalité, je ne suis pas sûre de vraiment pouvoir l'aider. En fait, s'il tire sur ma main, tout mon corps viendra avec et je lui tomberait dessus. Merci l'alcool. Et c'est ce qui arrive. On rit, beaucoup. Comme on en a l'habitude. « Bon désolée mais je pense que c'est mieux si c'est chacun pour soi... Oui, peut-être bien effectivement. Je me relève, à nouveau, lui aussi et nous voilà reparti en direction de la fête.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyVen 21 Sep - 19:31


Il n’y avait rien de meilleur que cette subtile délivrance qu’ils s’étaient l’un et l’autre offerts. Non. Il ne pouvait pas exister quelque chose qui lui ferait ressentir un tel plaisir, un moment aussi intense que celui-là. Définitivement. Ils l’avaient fait. Tous les deux. Il l’avait fait avec Jona, et ne regrettait absolument rien. Oui. Enfin, pour le moment. Parce qu’il fallait bien avouer qu’ils s’étaient comme interdits de franchir cette extrême limite, et que, puisqu’ils avaient passé le cap, ça allait forcément changer quelque chose dans la relation qu’il vivait. Même s’il ne s’en rendait pas encore compte pour le moment. Alors qu’ils s’observaient, il se mit à lui caresser le ventre en émettant des cercles réguliers, doux, sensuels. Il n’avait aucune envie de se couper le moment. Il reprenait singulièrement son souffle qui s’était perdu un peu plutôt dans le sien, sentant l’herbe mouillée sous lui. Rien d’autre ne semblait avoir de l’importance. Il en oubliait tout. Incapable de penser à quoi que ce soit, au vu de l’alcool et de la drogue qui l’avait poussé dans un état pareil.
Tous se redressèrent un minimum. Il sentit le regard passionnel de Jona sur lui, alors qu’il la bouffait littéralement du regard, comme si c’était réellement possible de le faire. Même si l’excitation et la chaleur étaient redescendues, après avoir ressenti ce moment intense, il en restait toujours quelques petites parcelles, quelques bribes. Son regard dévia rapidement vers le ciel étoilé qui surplombait la ville. Une nuit étrangement douce pour une fin d’été. « Sim' ? » Instinctivement, il tourna la tête pour poser son regard verdoyant sur elle. Sim, ou le surnom que tout le monde lui donnait. Il avait l’habitude de l’entendre, ce qui avait pour effet de le faire réagir. Il esquissa un sourire. Un sourire charmeur, attendant qu’elle ne déverse ce qu’elle voulait lui demander ou lui dire tout simplement. « Est-ce que j'ai le droit de t'embrasser ? » Arquant un sourcil, il se demanda s’il venait réellement d’entendre ça. Lui demandait-elle si elle avait le droit de l’embrasser ? Réellement ? Il semblait que oui. Étonné, il ne le laissa pas franchement paraître, élargissant d’avantage son sourire, qui emplissait ses lèvres. Il fit mine de réfléchir, comme s’il hésitait réellement à le lui accorder pour la soirée. Il finit cependant par se pencher vers elle et lui déposa un baiser. Tendre, doux dans un premier temps, jusqu’à ce qu’il ne l’intensifie. Voilà ce qu’elle aurait pour toute réponse. Un oui. Un grand oui, qu’elle ne pourrait que bien interpréter dans tous les cas. Il ne voulait pas une autre fille pour finir sa soirée. Non, elle la désirait toujours autant, ce qui était relativement étonnant de sa part, étant donné qu’il enchaînait souvent les filles depuis quelques temps. Allez savoir pour quelle raison idiot il faisait ça. Il en avait besoin. Tout simplement.

Jona se releva, comme si elle était encore en état de faire la fête et de se défoncer un peu plus qu’elle ne l’était. Un peu étonné, elle fût rapide à lui répondre et à éclairer ses pensées un peu trop floues à son goût. « Ben quoi ? On va quand même pas dormir maintenant. J'sais que je t'ai bien crevé mais bon... J'veux encore te chauffer un peu sur la piste de danse, voir si c'est possible. » Elle se mit alors à rire et il l’y accompagna. Hors de question de se reposer sur les lauriers qu’ils avaient gagnés. Même s’il pouvait avouer qu’elle l’avait crevé. Ouais. Mais ça n’était pas assez pour l’achever. Oh non. Il esquissa un sourire, répondant à celui qu’elle lui renvoya. « Tu ne m’as pas assez chauffé à ton goût, c’est ça ? Ou t’as peur qu’une autre blonde aussi sexy que toi le fasse ? » Il jouait. Il adorait provoquer et voir les réactions des autres. Parfois impulsives, parfois réfléchies, calmes ou posées. Il en avait déjà vu de toute sorte avec des tas de personnes différentes. Ils savaient tous les deux que, de toute façon, il ne saurait pas se séparer d’elle. Alors elle lui tendit la main. Il fût d’abord hésitant, puisqu’elle était encore moins stable que lui, mais il la prit quand même. Et à peine eût-il tiré qu’elle se retrouva sur lui. Il éclata de rire, avant de lui voler un baiser. Ils n’étaient vraiment pas doués pour ça. Il fallait bien l’admettre pour le coup, ils étaient au bout du rouleau.
« Bon désolée mais je pense que c'est mieux si c'est chacun pour soi... » Il attendit alors qu’elle ne se relève et poussa sur le sol pour se retrouver debout durant la seconde d’après. Il prit quand même le temps de réenfiler son pantalon, laissant sa chemise sur le sol. De toute façon, elle n’avait plus de boutons car Jona les avait fait sauter les uns après les autres avec sa sauvagerie. Il la laissa donc au sol, et fit un pas en avant, observant ce qu’il se passait dans le jardin. Rien de très concluant, il n’y avait plus personne. Il n’y avait plus que des gobelets rouges qui ornaient l’herbe fraîche. Ensemble, ils rejoignirent la fête. La musique mettait toujours autant d’ambiance. Elle lui explosait littéralement les tympans mais il s’en fichait pas mal. Il attira Jona contre lui pour se remettre à danser. Encore un peu. Avant qu’il ne soit complètement achevé.

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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyLun 24 Sep - 14:54

Un moment tendre, c'est ce qu'on vient de vivre. J'dirais pas que je suis amoureuse, mais malgré les circonstances dans lesquels ça s'est fait, j'ai des petits étoiles dans les yeux. J'le regarde, et j'ai envie de lui arracher encore un baiser, puis encore un autre, puis encore un autre. Et continuer comme ça, sans fin. Mais je demande, naïvement. Et il répond pas. Il m'embrasse tout simplement. C'est même encore mieux. Il ne me donne pas la permission de l'embrasser, il me montre qu'il en a aussi envie. Il est doux et sulfureux à la fois. C'est délicieux. Et ce baiser me donne des ailes. J'ai envie d'y retourner, d'aller danser, faire la folle encore un peu. Peut-être même pousser les limites un peu plus loin. Et surtout, emmener mon amoureux d'un soir avec moi. « Tu ne m'as pas assez chauffé à ton goût, c'est ça ? Ou t'as peur qu'une autre blonde aussi sexy que toi le fasse ? » Peur ? Moi ? Jamais. « Non, je sais que tu es à moi pour la soirée beau gosse. » Je lui fais un petit clin d'oeil en lui tendant la main, histoire de l'aider à se lever. Ce qui finalement s'avère être plutôt une mauvaise idée. Donc chacun de notre côté, on se relève et on se dirige main dans la main à l'intérieur.

Allumer. Bad trips. Copuler. Danser. Eclater. Fête. Grandiose. Hurler. Ignorer. Jouer. Kidnapper. Lap-dance. Montrer. Naturel. Osculter. Péter. Qualité. Rester. Sentir. Toucher. Ultime. Vaciller. Week-end. Xylophone. Yo-yo. Zigzag.

Il m'faut bien plus que tout l'alphabet pour décrire cette soirée, bien plus que tous les mots. Rien n'est suffisant. Je trouve pas de bonne expression. Et c'est bien normal. Parce que j'ai le sentiment que personne n'a encore pu vivre une telle soirée, et que peut-être, c'est bien pour ça qu'aucun mot n'est assez fort pour la décrire. La musique m'enivre. Je danse. Je bouge. Je me laisse emporter, par Siméon. On vient de vivre un moment fort. Dont on ne voulait pas à la base. Et c'est peut-être mieux comme ça, ça l'a rendu encore meilleur. La musique qui passe dans la salle contrôle mon corps. Je me laisse aller. Je ne réfléchis pas. De toute façon je n'en suis pas capable. Même plus capable de parler non plus, je me contente de me scotcher aux lèvres de mon beau blond.

Je suis tellement défoncée que j'ai du mal à toujours comprendre ce qui m'arrive. Je danse avec Siméon, la minute d'après je suis aux toilettes, et la minute encore d'après je suis à nouveau dans ses bras. Et je comprends pas ce qui se passe entre. J'me souviens pas des trajets. C'est comme si je me téléporte. C'est magique. À un moment, on se téléporte sur un canapé. On à plus la force de danser. Du moins, je n'ai plus la force de danser. Et j'en déduis que c'est pareil pour lui, puisqu'il ne parle pas. Je ne parle pas non plus. Plus aucune force. Ca doit bientôt être l'aube. Et moi, je suis allongée sur le torse de Siméon, je renife son odeur. Et ça m'apaise. Je ferme doucement les yeux. Je caresse sa main, tout en essayant de ne pas dormir. Je peux pas dormir là, je mme souviens pas pourquoi, je sais juste que je dois pas m'endormir. J'entends la respiration régulière du beau blond. Peut-être que lui, il s'est endormi, je n'en sais rien et à vrai dire, j'ai même pas la force de lever la tête pour vérifier.

Et le noir, il vient tout doucement, tout lentement. Je chavire. C'est hors de contrôle. Ca arrive tout simplement. Je vogue loin de tout. Loin de la soirée qui devient peu à peu matinée. Loin de Siméon. Loin d'Arrowsic. Loin de tout. Dans un autre monde. Dans le pays des rêves. Et les miens, ils sont doux, beaux et simples. Rien de bien compliquer, rien de bien original. Je rêve simplement d'un nuage qui m'enveloppe. Il est chaud, il est doux. Il m'aime. Je me sens en sécurité, je suis bien.
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMer 26 Sep - 15:30


Réalité plutôt appréciable. Ils s’étaient livrés un à l’autre, avaient poussé le vice au maximum de sa capacité jusqu’à en être purement satisfaits. Il ne pensait à rien d’autre qu’à elle. Il ne voulait pas savoir ce qu’il se passerait le lendemain, comment leur retrouvaille allait se passer. Il ne s’en préoccupait pas, préférant se concentrer uniquement sur la seule personne qui le faisait chavirer à l’instant : Sa Jona. Rien d’autre, personne d’autre. Il ne voyait qu’elle, même s’il ça ne l’avait pas empêché d’aller rouler une pelle à la brune qu’elle avait maté un peu plus tôt dans la soirée. « Non, je sais que tu es à moi pour la soirée beau gosse. » Grossière erreur. Siméon n’était à personne. Il n’appartenait à personne. Pas même pour une soirée. Ni à Sutton, ni à Teddy, ni à elle. À personne. Il se contenta alors d’esquisser un sourire, qui en disait long sur ce qu’il avait tendance à penser à l’instant. Chacun se releva de son côté après une brève tentative où elle avait fini sur lui.

Se rendant tous les deux à l’intérieur de la maison, ils se mirent tous deux à danser. L’un contre l’autre, se laissant aller aux rythmes endiablés des musiques qui résonnaient dans leurs têtes. Ils arrivaient encore à se chercher malgré ce qu’ils avaient pris et ingurgité. Rien d’autre n’avait d’importance. Il se collait de temps en temps à elle, lui délivrant des coups de bassin, alors qu’il lui arrachait plusieurs baisers furtifs au passage. C’était bon, tellement bon. Il la bouffait du regard, la dévorait, lui donnait de multiples baisers sur la joue, sur la bouche, dans son cou, sur son épaule. Il caressait son corps, en découvrait encore la perfection. Trop bon. Ils se quittaient parfois un bref instant pour une raison ou l’autre, comme pour la recherche d’un verre avec de l’alcool ou juste pour complexifier le jeu qui les éprenait. Mais ils ne tenaient jamais bien longtemps lorsqu’ils n’avaient leur corps collé à celui de l’autre. Il avait l’impression d’avoir besoin de sa chaleur pour ne pas s’effondrer, pour ne pas partir et se mettre à faire des conneries exubérantes.
Lorsque Jona décida d’aller faire un tour aux toilettes, il se retrouva seul à danser. Il balança sa tête de gauche à droite, de droite à gauche alors qu’une autre fille s’interposa entre lui et ses pensées. Incertain de ce qu’elle voulait vraiment, il fit vote face à la réalité. Il se sentait perdu. Pas de Jona. Verre vide. Pas de drogue. Verre toujours vide. Toujours pas de Jona. Il s’arrêta net et regarda la jeune femme. Il lui envoya un regard dubitatif, alors que quelques secondes plus tard, il avait son visage plongé dans le cou de sa belle blonde, à y déposer un baiser doux et chaud à la fois. Ils s’arrêtèrent de danser pour se retrouver assis dans un canapé. Chacun se laisse aller. Ils finirent par s’allonger. L’un contre l’autre. L’alcool remontait. Les effets de la poudre blanche disparaissaient. Il n’y avait presque plus personne. Hors de question de bouger. Il n’était pas en état de le faire, n’ayant plus la force à se lever tout simplement. C’était dans ces cas-là qu’il préférait faire la fête sans Sutton, qui l’aurait forcé à rentrer à l’appartement pour décuver.

Trou noir. Il ne se souvînt plus de rien, hormis les caresses de Jona. Il s’était endormi. Doucement. Bercé par ses pensées, par ses souvenirs de la soirée. Trou noir. Il ne savait pas combien de temps il avait bien pu dormir avec elle sur ce canapé. Réveillé par la lumière du jour qui transperça toute la pièce, et par un mal de crâne qui le prit dès qu’il émergea. Il ne se rendit pas tout de suite compte de ce qu’il se passait. Jona dormait toujours tout contre lui. Il se frotta les yeux et les ouvrit naturellement, une fois habitué à cette lumière aveuglante. Que s’était-il passé déjà ? Des bribes de souvenir lui revinrent, bien que son mal de tête l’empêcha clairement de tout déchiffrer. Lorsqu’il voulut s’extirper du canapé, il se rendit enfin compte de sa présence. Tout lui revînt. Ils avaient couché ensemble, s’étaient tripotés le reste de la soirée et… Trou noir. Il avait certainement dû s’endormir. Et merde. Avec Jona ? Sérieusement ? Il soupira silencieusement et la regarda dormir. Un bref instant seulement. L’embrasser pour la réveiller ? Mouais. Non. « Réveille-toi, blondasse. » Lui susurra-t-il à l’oreille. Il ne voulait cependant pas brusquer les choses. Il jeta un coup d’œil à la pièce. Remarquant les nombreux verres, bouteilles d’alcool et dégâts, il eût un sourire prescrit sur son visage. Oh oui. Ils avaient été complètement déchirés. Et il se souvenait de tout ? Un peu comme si ça l’avait marqué, et parce qu’il en avait l’habitude.

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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptySam 29 Sep - 18:47

Sommeil doux, et profond. Ça tangue, ça virevolte. Je vole. Je suis bien, je suis mal. Les deux à la fois. J'sens comme un mal aise dans mon estomac. Mais je dors, donc je suis bien. Tellement fatiguée, tellement épuisée. Ça fait juste du bien, de se laisser aller dans les bras de Morphée. Oui. C'est bon. « Reveilles toi, blondasse. » J'entends cette voix, susurrée à mon oreille. Cette voix si famillière. Cette voix que j'ai dégusté quelques heures auparavant. J'ai du mal à emmerger. J'ouvre doucement les yeux. La lumière est vive, crue, douloureuse. Non, je préfère dormir. J'abandonne. Je sens quelqu'un bouger à côté de moi. Quoi ? Qui est-ce ? Je sursaute et j'ouvre les yeux tout d'un coup. Siméon. Mais... Où suis-je ? Pourquoi Siméon est là, sur ce canapé, collé à moi ? Non... Pas possible. J'ai du mal à comprendre ce qui m'arrive. A vrai dire, j'ai du mal à réfléchir et à me souvenir. Ma tête me fait mal. Ça cogne à l'intérieur. Effet secondaire de la cuite, et de la drogue ? Surement. J'ai la bouche pateuse et j'ai la sensation de ne pas avoir bu d'eau depuis une décennie. J'ai soif, terriblement soif.

« Putain, mais qu'est-ce qu'on a fait hier soir ? » dis-je en grognant à moitié. Je demande, mais en réalité, je crois déjà connaître la réponse. Oui, maintenant que je demande, je revois certains moments de la soirée. Et cette vision, m'arrache un sourire pervers. C'était bon, trop bon, trop fou. On a fait les bêtes derrière un buisson. Sexy. Très sexy. Très chaud. Olala, oui, on avait chaud. Et moi, j'étais hors de moi, au sommet de ma forme. Séductrice, tentatrice, j'étais le Mal hier soir. Et j'en suis plutôt fière, oui. Mais d'un autre côté, j'ai cédé. Cédé à lui, cédé à la tentation et ça c'est encore plus mal. Je sens encore ses baisers brûlants, je sens encore ses caresses douces mais précises, bien placées si je puis dire. J'me rappelle du jeu auquel j'ai joué. J'me rappelle à quel point j'ai poussé les choses à l'extrême. Oui, c'était bon. Oui, c'était bien. Torride. Excellent. Vivifiant. Mais putain, ça a certainement tout gâché. Comment pourra-t-il y avoir cette chose entre nous à nouveau, maintenant que nous avons touché au fruit défendu ? C'est bon, il m'a eu, je l'ai eu, on s'est eu. Faut passé au prochain et à la prochaine. Mais moi je veux pas, je suis trop accro à ce qu'on avait, trop accro à cette monstreuse tension entre nous. J'veux pas y renoncer. Non, jamais.

« Serieusement, pourquoi faut toujours que je me mette dans des états pareils ? » J'fais semblant. Semblant de regretter. Peut-être même bien pour mieux recommencer par la suite. Je mens, je mens si bien. C'est mon atout, ma force. Jouer la comédie. J'aimerais goûter à ses lèvres à nouveau. Mais je vois dans son regard que l'envie n'est pas forcément réciproque. J'pense que lui aussi, il regrette d'avoir cédé. Lui aussi, notre jeu, notre tension, ça lui manquera. Il parait que le plaisir c'est le désir. Une fois que le désir c'est évaporé, le plaisir s'en va avec lui. C'est un philosophe qui disait ça. Et aujourd'hui, je suis plutôt d'avoir avec lui, même si en général ce genre de choses de m'intéressent pas.

Je regarde autour de moi. Débris de verre, débris de drogues, débris de gens. J'fais partie des débris. Siméon aussi. Nous sommes les restes de cette soirée un peu trop alcoolisée, un peu trop extrême. On est pas les seuls à avoir dormi là, même si au total il ne reste que très peu de personne. Mais tous sont dans un état aussi lamentable que nous. Tous. Et moi, j'ai toujours aussi soif. Je crève de soif. J'attrape une bouteille d'eau - qui d'ailleurs me surprend par sa présence - et j'en avale une gorgée. Je recrache tout aussitôt. De la vodka. Serieusement, je vais buter l'imbécile qui a fait cette petite blague. « Putain. C'est de la vodka. J'ai soif... »
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyDim 30 Sep - 10:34


Il aurait sans aucun doute préféré dormir encore quelques heures, éviter ce mal de tête atroce qui l’avait pris dès le réveil et oublier toutes les conneries qu’il avait pu faire dans la soirée. Mais non. Trop beau pour être vrai. Ouvrant les yeux douloureusement, il les referma aussitôt tant la lumière du jour se faisait douloureuse. Il lui fallut approximativement deux minutes pour s’y habituer, avant d’être affublé par une migraine horriblement envahissante. À côté de ça, il y avait Jona. Jona, qui dormait tout contre lui. Et ça lui prouvait bien qu’il avait dû se passer beaucoup de choses durant la soirée. Choses dont il avait dû mal à se rappeler jusqu’à ce que des bribes ne viennent lui rafraîchir la mémoire. Douce subtilité. Elle et lui en train de danser, de se droguer, de boire sans arrêt. Elle et lui en train de s'envoyer en l’air. Mmh… Une soirée mémorable de laquelle se déroulaient de nombreuses insatisfactions. Tel que celle d’avoir cédé au superbe corps de la petite Jona. Grossière erreur qui n’aurait certainement jamais dû se produire sans avoir des répercussions directes sur leur lien. Sans trop savoir y penser, il prit soin de la réveiller en douceur pour pouvoir s’extirper de ce canapé qui empestait la vodka.
Elle ouvrit les yeux dans un premier temps avant de les refermer, jusqu’à ce qu’elle ne sursaute pour les rouvrir aussitôt. Jona venait d’émerger brutalement de son sommeil. « Putain, mais qu'est-ce qu'on a fait hier soir ? » Il n’était pas franchement difficile de le deviner à la simple vue de leurs états et du fait qu’ils étaient collés l’un à l’autre en train de dormir comme si c’était tout à fait normal. Ils avaient osé faire ce qui, pourtant, était paru comme interdit à leurs yeux. Ils l’avaient fait. Sans doute pour leur plus grand plaisir à ce moment-là. Et au plus grand regret de Siméon, à présent. Le jeune homme esquissa un fin sourire, qui laissait parfaitement deviner à Jona ce qui avait bien pu se passer. Il le réprima assez rapidement. « On a sûrement pas fait ce que font toutes les Sainte-Nitouche… » Lâcha-t-il sur un ton mi-sérieux, mi-amusé. Au fond, ça n’avait rien d’une plaisanterie. C’était un peu l’ombre au tableau, qui allait les poursuivre et qui avait déjà opéré en enlevant cette espèce de sensation. Sensation qui les avait poussés à être aussi provocateurs, aussi proches l’un de l’autre.

Il se décala et se leva avec lenteur pour éviter de vaciller et de retomber aussitôt dans le canapé. Son mal de crâne ne semblait pas vouloir se dissiper. Au contraire, il se centralisait pour lui donner l’impression d’imploser. Il connaissait si bien cette sensation, qu’il arrivait parfois à l’oublier l’espace d’un instant au vu de sa banalité. « Sérieusement, pourquoi faut toujours que je me mette dans des états pareils ? » Jona le coupa dans ses pensées. Bonne chose. Pourquoi ? Il avait forcément dû l’y aider. Un peu comme à chaque fois qu’ils se croisaient dans une fête. Il y avait la drogue qu’il lui donnait, le rythme ambiancé qui, forcément, donnait envie de boire, puis il la chauffait. Alors oui. Il était sûrement fautif pour le coup, bien que ça ne le gênait aucunement. Certes, ils avaient fait une erreur. Il ne leurs restait plus qu’à la réparer, bien que ça ne soit plus possible. « Parce que c’est ce qu’il y a de meilleur. » Oui. Elle ne pouvait pas nier. Lui non plus. Ça avait bon être de sa faute qu’il ne regrettait absolument pas de s’être mis dans un état second avec l’alcool et la drogue. Ce qu’il regrettait surtout, c’était de ne pas avoir su se contrôler.

La vision d’un verre lui revînt en tête. Ce verre, qu’il avait bu et qui, avait fait naître des remarques chez des idiots, après que Jona en ait bu aussi. C’était ça. Il y avait eu un truc, comme une sorte de drogue peut-être, et tout avait commencé comme ça. Siméon ne savait pas pourquoi, mais il sentait que ça avait rapport avec ça. Le seul verre un peu louche auquel il avait touché… Hormis tous les autres. Alors qu’il observa Jona prendre une bouteille, qui devait certainement contenir de l’alcool et non de l’eau, il la vit tout recracher d’un seul coup. « Putain. C'est de la vodka. J'ai soif... » Il se mit à rire. « Je ne te savais pas assez naïve que pour croire qu’il y aurait une bouteille d’eau après une telle fête… » Il secoua légèrement la tête, gardant un sourire aux lèvres. « Bouge ton cul et amène-toi, p’tite blonde. » Finit-il par lâcher, alors qu’il se dirigea vers la cuisine. Plus de marques de tendresse. Pas même un coup de main pour l’aider à se lever. Rien. Non. C’était vraiment trop bizarre.

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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyDim 7 Oct - 6:41

La tête qui tourne. Comme dans un manège. Qui va vite, très vite, trop vite. J'suis plus le mouvement. Je tangue. Et ça fait mal au crâne. Ca me brûle le cerveau toute cette connerie. Tout comme mon estomac. Mon estomac qui est en feu, qui est au bord de l'explosion. Ce matin, c'est le genre de matin ou tu te dis "Plus jamais", mais au fond, tu sais que le week-end prochain, tu te mettras surement dans un sale état. Encore une fois. Voir pire. Mais cette fois, c'est différent. Y a pas que le mal physique. J'ai couché avec Siméon et je me réveille dans ses bras. Et c'est pas quelque chose qui me plait. Enfin si. Enfin non. J'demande quand même ce qu'on a bien pu faire, connaissant bien évidemment déjà la réponse. Juste pour en avoir la certitude, juste pour savoir que mon cerveau ne me joue pas des tours. « On a sûrement pas fait ce que font toutes les Sainte-Nitouche… » Ca répond à ma question. Ca confirme mes doutes. Oui, on a bien couché ensemble. J'ai du mal à y croire parce que même en en ayant eu envie des millions de fois, jamais je ne m'étais imaginé passer à l'acte. Le faire vraiment. Et quelque part, j'ai l'impression que ça a brisé un truc.

Je maudis mon taux d'alcoolémie qui fut trop élevé. J'demande pourquoi je me sens toujours obligée de me mettre mal, dans des états pareils. J'demande, sans réellement attendre une réponse. Parce que je l'ai ma réponse. C'est juste pour faire parler, et ça a bien marché. « Parce que c’est ce qu’il y a de meilleur. » J'acquiesse. Ouais, c'était bon. Le tout je veux dire. Pas que Siméon. La soirée. Danser, rigoler, faire la folle. Oublier. Tout simplement. Parce que oui, c'est ça, tout tourne autour de ça. C'est le fait d'oublier, d'échapper à mon quotidient qui me fait aller dans ces soirées. Pour Siméon, j'en sais rien. Mais pour moi, ça fait partie de ma thérapie. « T'as raison. Et puis ouais, je suis pas une sainte nitouche. Je crois que je te l'ai prouvé hier soir » dis-je avec un clin d'oeil, accompagnant mon petit sourire malicieux. J'essaye d'oublier mon mal de crâne. J'essaye d'oublier mon mal être. J'essaye d'être juste la Jona de la soirée: pétillante, un brin tarée et surtout, très entrprenante. Pas que je veuille me refaire Siméon, non. Juste pour voir si le jeu peut toujours exister entre nous, même après, même sans alcool.

Puis vient l'épreuve de la vodka que je confonds avec de l'eau. Serieusement, j'ai des envies de meurtres. J'ai envie d'arracher les yeux au petit malin qui s'est amusé. Je bouillone de l'intérieur. « Je ne te savais pas assez naïve que pour croire qu’il y aurait une bouteille d’eau après une telle fête… » J'imite un rire. Parce qu'en plus il se moque de moi. Je joue de l'ironie. Pour changer. « Bouge ton cul et amène-toi, p’tite blonde. » C'est presque sèchement qu'il le dit. Ok. Plus rien à voir avec le Siméon d'hier soir. Bon, j'ai beau essayé de faire croire le contraire, la Jona de la soirée n'est plus là non plus. Je le suis dans la cuisine avec difficulté. Chaque parcelle de mon corps me fait mal. Je suis deshydratée. J'ai soif. J'ai mal. Partout. « Je suis pas petite d'abord. »

C'est clairement pas ma meilleure réponse, j'en conviens Arrow
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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyDim 7 Oct - 13:02


Il fallait avouer que tout était différent, qu’ils avaient réellement fait une connerie en couchant ensemble. Siméon avait pourtant l’habitude de se taper des inconnues lors des soirées. Oui. Des inconnues. Mais Jona n’en était pas une, et était loin d’en être une. Ils avaient toujours entretenu une relation spéciale, avec ce petit truc qui les forçait à se chercher, à se tourner autour sans en demander d’avantage. Une envie grandissante, qui était tellement douce. Mais ils l’avaient fait. C’était fini. Tout était fini. Tout serait désormais différent, et ça sonnait telle une évidence. Il était clair qu’ils ne retrouveraient plus cette alchimie. Pour le jeune homme, en tout cas, il était clair que ça l’était. Oui. Ils auraient dû se résister, faire attention à ne pas tomber dans ce piège. Dans le feu de la soirée, ça leurs semblait tellement bon et inévitable. La faute à qui ? Qu’en pouvaient-ils s’ils avaient voulu goûter au plaisir charnel l’un avec l’autre ? Maintenant que c’était fait, il savait qu’il n’en redemanderait plus. Non. Sans doute plus jamais. Parce que ça avait brisé quelque chose, parce qu’il regrettait d’y avoir cédé.
Alors qu’il ne pouvait penser à autre chose que cette connerie, il sentait sa tête lui faire mal. Et ça tambourinait dans son crâne, sans pouvoir cesser à priori. Il inspira profondément, relâcha la pression et se détendit, pendant que ça ne pourrait que mieux aller. Les fêtes. Il n’y avait rien de meilleur, lorsqu’on désirait oublier ses problèmes, ou quelqu’un. Oui. Dans son cas plus précisément, il avait cherché à oublier quelqu’un, et ça avait marché au point de lui faire faire une bêtise énorme. Coucher avec Jona. Mais putain, qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête ? Foutue soirée. Il avait aimé ça. Il s’en souvenait. Le tout devenait de plus en plus clair, et il avait aimé ça. Logique. « T'as raison. Et puis ouais, je suis pas une sainte nitouche. Je crois que je te l'ai prouvé hier soir » Rétorqua-t-elle, en ponctuant sa phrase d’un clin d’œil et d’un sourire malicieux. Il esquissa un fin sourire à son tour pour répondre au sien. Mais quelque chose était cassé. Il n’arrivait pas à rentrer dans son jeu, à répondre comme il l’aurait fait habituellement. Putain de soirée. Ne pouvant le jouer sur la carte du jeu, il se décida à se la jouer sur le ton de l’ironie. « Et pas qu’à moi. » Finit-il par dire, faisant référence au garçon qu’elle avait chauffé et repoussa avant de venir dans ses bras.

Ce même gars qui n’avait pas arrêté de la suivre, comme pour se venger. Ce gars qui avait clairement dit que c’était un verre pour homme, et Jona avait bu. Ce petit enfoiré qui les avait poussé dans les bras l’un de l’autre. Sans faire plus grand effort. Soupirant à cette pensée, il la balaya du revers de la main et s’étira longuement. Alors qu’il se dirigea vers la cuisine, tentant de ne pas vaciller à chaque pas, au risque de se retrouver par terre, il s’appuya finalement contre le comptoir du plan de travail. Il ne regardait pas même si Jona le suivait. Sans grand intérêt. Il se retrouva à ouvrir le robinet pour remplir un verre d’eau et le présenter devant la jolie blonde qui l’avait rejoint. « Je suis pas petite d'abord. » Siméon releva la tête pour la regarder, l’air amusé. « Tout ce qui est petit est mignon. » Que pouvait-il dire d’autre finalement ? Ça sonnait sur un ton condescendant, un peu comme s’il parlait à une gamine de quinze ou seize ans. Oui, ça reflétait un peu sa pensée, qui était que Jona n’était plus sexy, belle, magnifique. Non. Elle était juste petite et mignonne. À son tour, il se prit un verre pour le remplir d’eau et en avala une gorgée. Grimaçant. Il sentait son estomac se retourner, et sa tête qui menaçait d’imploser. Dur, dur.

Il posa finalement son regard sur Jona. Mais qu’est-ce qui avait bien pu leurs passer par la tête pour coucher ensemble ? Parce qu’ils le savaient, le sentaient. Il était sûr que ça ne serait plus jamais comme avant, et il en était désolé. C’était de sa faute quelque part. Devaient-ils en parler ? Il n’en était pas bien sûr, comme si ça pouvait rendre les faits encore plus réels qu’ils ne l’étaient. « Je suis désolé. » Finit-il par dire. Oui. Il l’était pour avoir céder à son corps de déesse.



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MessageSujet: Re: I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona   I just need to forget myself tonight - Siméon & Jona EmptyMar 16 Oct - 4:41

Tout va changer. Tout va être différent. En un seul geste, tout peut dérappé. Rien qu'à cause d'un seul mouvement tout peut s'éffondrer. Comme une plume sur laquelle on souffle. Elle vole, elle vole. Doucement. Elle se pose. Ca semble bien, ça semble doux. Mais quelqu'un marche dessus. Et l'écrase. Parce que c'est qu'une plume. Tout le monde s'en fout d'un plume. Notre relation c'était la plume, et on l'a écrasé. De notre propre gré. C'était du suicide. Du suicide de relation. Bravo Jona, tu recommences. À une autre échelle, mais tu recommences. J'suis condamnée à tout foutre en l'air. Condamnée à le perdre. Siméon. Celui avec qui j'entretenais ce jeu passionnant, avec qui je me sentais bien. Une valeure sûre. Enfin, c'est ce que c'était. Mais je peux pas renoncer. Je veux pas renoncer. Et pourtant, je le vois déjà s'éloigner. Il est loin, bien loin le Siméon que je connais.

On essaye de parler, on essaye de briser la glace, d'agir normalement. Mais rien n'y fait. Justement, la glace est brisé. Plus rien n'est pareil, et ça ne sert même pas à quelque chose d'essayer. Il faut se rendre à l'évidence. Alors je le pic, un peu, en lui disant que je lui ai bien prouvé que je n'étais pas une sainte nitouche hier soir. Non, je n'ai rien oublié. Oui, je me souviens de tout. Et je ne compte pas prétendre le contraire. « Et pas qu’à moi. » Sous entendu au gros lourd. Celui-là, je préfère oublier. Pas comme Siméon. Parce que même si je suis profondément déçue de moi même d'avoir osé céder à la tentation, j'aimerais y goûter encore. C'est addictif en un sens. Mais j'crois pas que ce soit réciproque et ça a tendance à m'énerver encore plus. Quand les choses vont pas dans mon sens, quand tout n'est pas facile. Ca me fait vouloir la chose encore plus. La chose étant bien évidemment le beau blond, Siméon.

Il me propose de manger, il me traite de petite. J'aime pas ça. Je rétorque immédiatement quelque chose. « Tout ce qui est petit est mignon. » Mais oui, joues pas au plus malin avec moi. Merci. Il affiche un petit sourire. Il cherche même pas à être charmeur, il le pense. Et ça m'énerve. Je suis plus la chaudasse Jona qu'il s'est envoyé hier soir. Juste une jeune fille mignonne. Ca me rend folle. Folle de rage. J'aime pas la non réciprocité. Je me contente de fuir son regard alors qu'il se sert lui aussi un verre d'eau. Je sens qu'il cherche mon regard, donc je reporte le mien sur le sien. Simplement. « Je suis désolé. » Dire que t'es désolé me fait me sentir encore plus stupide. J'regrette jamais les bons coups, même quand ça casse un putain de jeu kiffant. Et ça m'énerve qu'il regrette, qu'il aurait préféré que ça n'arrive pas. Même si au fond, moi aussi je suis dans ce cas. Enfin je sais pas, je suis partagé. Perdue. Et ses excuses n'aident pas. « Ouais, moi aussi. » Je suis froide. Et je suis pas désolée au fond, du moins pas pour la même raison que lui. Je suis juste désolée de pas avoir été assez bien pour qu'il assume d'avoir eu envie de moi, envie au point de ne plus pouvoir résister, comme moi j'ai eu envie de lui.

Je me retourne. Je soupire. J'approche ma main du canapé. Je tapote au hasard avant de trouver la lanière de mon sac à main. Je l'attrape. « Bon à bientôt. » Un regard bref, pas de sourire, un micro clin d'oeil et je prends mes cliques et mes claques. Parce que je peux plus supporter cette endroit. Je me sens sale. Je me sens conne. Je me sens mal. Ma tête tourne et j'ai envie de vomir. J'ai envie de pleurer aussi, parce que je suis conne, terriblement conne.
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