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 “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”

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MessageSujet: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyMar 7 Aoû - 14:08


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.

Il sentait son souffle baisser à chaque seconde. Son coeur qui se serrait et qui ralentissait qu'il ne devrait et sa main sur sa poitrine serrant sa chaire comme si cela pouvait l'aider à arrêter la douleur. C'était comme si quelque chose bloquer le muscle qui était là, l'empêcher de prendre sa respiration comme il le voulait. Il tomba à terre sur le carrelage de sa salle de bain, laissant ainsi tomber au sol le peu de choses qui trainaient là. Mais il y avait plus important. La transpiration de son corps augmentait, Il fixa le plafond de sa salle de bain un moment avant de sentir que tout revenait à la normal. Son coeur se remit à battre doucement, sa respiration avait l'air de reprendre et il sentait l'air rentrer dans ses poumons comme si c'était la plus belle de choses de monde. Il se releva alors, petit à petit prenant appui sur la baignoire se fixant ensuite dans la glace.

Ce n'était pas pour aujourd'hui.

Il se passa de l'eau sur le visage, se recoiffât et remit sa chemise en place. Il se fixa un moment, comme si c'était nécessaire. Une mise au point. Une pause dans le temps, un break dans la vie. Les yeux dans les yeux, scrutant ensuite chaque ligne de son visage avant de baisser les yeux et de sortir. Dans le couloir de l'étage, il poussa de son pied le carton où trainait tous les médicaments qu'il aurait dû pendre. Caché là, dans le couloir, sous une table haute, sans aucune inscription. Amy ne passait pas là, elle n'avait pas à monter à l'étage et Imran n'avait pas peur qu'elle ne tombe dessus. Mais quand même, il devrait le mettre dans le grenier là-haut. L'endroit où Imran n'avait jamais mis les pieds tant il s'attendait à tomber sur des choses effrayantes. Dans la famille barge, il y avait celle qui vivait ici. Bien avant Imran et sa chere petite cousine et les meubles et les affaires qu'ils avaient laissées avaient largement prouvé leurs folies. Il entra dans sa chambre et prit sa veste, réajusta le col de sa chemise et les boutons de sa veste avant de prendre le classeur posait sur son lit et descendre en bas, tout en lisant, lunette de vue sur le nez. Il s'arrêta dans la cuisine et attrapa un style avant d'écrire quelque chose et de le poser sur le frigo. Il retira ses lunettes qu'il rangea dans la poche de sa chemise avant de partir en direction de l'entrée puis de sa voiture. Visiblement, Eesha était sortie. C'était tant mieux, cette petite détective posait trop de questions et parlait beaucoup trop.

Il regarda sa voiture un moment. Conduire, parfois il oubliait presque ce que c'était tellement c'était bon. A Arrowsic, il l'utilisait rarement. Surtout en ce moment. Le doux bruit de son moteur lui arracha un sourire. C'était tellement idiot, mais ce bijou était sans doute la plus belle voiture du coin. Le petit bébé d'Imran, bien qu'il ne passe pas non plus des heures à le nettoyer. Tant qu'elle conduit, ça passe. Et pour un homme de son rang - en Inde, ça passe mieux au moins on sait qui il est - il fallait une voiture qui en jette. Il devait sortir de la ville pour rejoindre Boston. Il avait une bonne heure et demie de route. Là-bas, il devait assister à une conférence donner par la société psychanalytique de Boston. Ils avaient invité le grand nom du métier et Imran avait acheté sa place. On va dire que sa réputation n'était plus vraiment la même, mais c'était toujours bon de revoir des amis du métier. Imran avait d'ailleurs ses propres idées sur le sujet et n'allait pas manquer dans discuter dans un diner juste après.

« - Vous désirez autre chose ? » Il fit signe que non de la tête savourant le bon vin dans son verre et plaidant sa cause à l'un de ses anciens confrère en Inde. Plus loin dans la table, celui qui avait été son mentor à Oxford et à côté, un autre grand nom de la psychanalyse à Londres. Une soirée tranquille, tourmenté par les conversations philosophiques et ombrageuse, le tout nuancée de médical et neurologie. Bref, Imran était bien là, classe, cheveux en arrière, sourire aux lèvres et argumentant ses idées comme s'il était encore l'un des meilleurs dans ce domaine. Après le diner, cigare et billard. Il commençait à faire tard et alors qu'un cigare à la main Imran discuté tranquillement - les seules soirées où il ne buvait pas - un abruti avoua quelque chose qu'il n'aurait pas dû.

« - Faudrait que l'on m'explique pourquoi Imran est là, c'est quand même un malade mentale qui a mit le feu à sa maison quand son idiote de femme s'est fait embroché par un camion ! » Un fou rire, des idiots qui rient à cette blague idiote et d'autre qui regarde ce nouveau psychiatre comme s'il venait de signer son arrêt de mort. Imran s'excuse auprès de son mentor avec qui il avait lançé une folle discutions pour ensuite se diriger droit vers cette abruti prétention et sans expérience pour le bousculer nerveusement. Tout le monde tente de calmer Imran avant qu'il ne fasse quelque chose de mal.

« - Ne fait pas ça Imran, c'est inutile.» Et d'autres commentaires dans le genre. Imran se retire des mains de ses confrères pour fixer ce jeunot. Il le fixe du haut de ses un mètre quatre-vingts cinq comme si c'était la chose la plus inutile du monde. Il le fixe, serrant son poing tant il a envie de le frapper.

« - T'as raison Imran JOHHAREUH. » Il lui tapota gentiment la poitrine, comme pour calmer celui qu'il avait cherché à énerver. Et comme si Imran était un animal qu'on pouvait calmer simplement par des caressé. « - Calme toi, sinon j'vais rejoindre ta pute de femme et je vais la...» Trop tard, Imran l'avait cogné et tellement fort que le gars n'arrivait pas à se lever. « - Faudrait que l'on m'explique qui est l'abruti qui a invité ce connard. » Il se fit un chemin parmi la foule et décida de rentrée. Tout en gardant sa classe naturelle, il sortit une cigarette qu'il alluma et parti sur la route direction Arrowsic. Son chez lui depuis Février. Il essaya de ne pas penser à ce qui venait de se passer et surtout il essayait de garder son calme. Si jamais il laissait l'adrénaline prendre le contrôle de son corps, si l'angoisse, la peur ou encore l'excitation le prenait, alors il risquait de tomber pour ne plus jamais se relever. Et il voulait sans doute mourir, mais pas comme ça. Pas au volant. Pas comme elle.

« - PUTAIN ! » il freina évita une silhouette féminine sur la route, avant de s'arrêter plus loin. Il était enfin de retour sur la ville et voilà qu'une conne s'était plantée là, devant lui. Apparaissant de nulle part. Il fit marche arrière, baissant la vitre pour regarder à droite qui était l'idiote qui n'avait pas compris qu'une voiture arrivait. Il y avait vraiment des gens stupides parfois.

Il faut croire que Luana en faisait partie.

« - Attend, on recommence la scène et cette fois, je t'écrase, promis. » Pas besoin d'en dire plus pour qu'Imran retrouve le sourire. Cette pute - au sens propre du terme, bien sûr - avait mis son bureau dans un bazar tel qu'Imran avait retrouvé son stylo plume fétiche planté dans un pot de fleur et complètement cassé. Ne parlons pas des livres de collections posés sur les étagères, ni même du fauteuil d'Imran ou encore des autres objets couteaux. Il tira une latte sur sa cigarette avant de demander : « - Mon bureau était fermé c'est ça ? Dy coup t'as décidé de faire peur au conducteur de voiture ? Avoue que tu aurais kiffée que je prenne les poubelles là-bas. » Dit-il désignant les grosses poubelles qui dépassaient légèrement sur la route. Il avait une vengeance à accomplir contre Luana, mais pour l'instant il n'avait pas eu le temps de le mettre à exécution. Il voulait la trouver dans une rue la nuit et rester à ses côtés pour qu'elle n'ait aucun client. En mode chiant, il aurait empêché tous les gros cons de cette ville à la prendre par derrière et à jouer à la poupée avec elle comme s'il avait deux ans. Et puis, il aurait emmerdé l'enmerdeuse professionnelle, ça aurait été très amusant. Pour le moment, il laissait cette idée de côté et attendait le bon moment, mais visiblement ce soir, il fallait qu'elle croise sa route. Au sens propre du terme.


Dernière édition par Imran Johar le Dim 21 Oct - 12:58, édité 1 fois
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyMer 8 Aoû - 19:17

Ce soir j’ai refusé des clients. J’ai décidé que je ne bossais pas. Parce que j’ai envie d’aller boire un verre. Ou de ne rien faire. J’ai pas envie de baiser. Et j’ai pas besoin de le faire tous les soirs pour vivre convenablement. Ce soir, pas de client. Vu le dernier, n’importe qui peut comprendre. Il avait des délires bizarres. Il voulait que je me déguise en hello kitty. Et je j’agisse comme une petite fille. J’espère au moins que ce mec n’est pas enseignant. Passons. J’enfile un pantalon en cuir. Un corset noir. Ma petite veste en cuir. Catwoman, sort de ce corps.

Je prends une cigarette. Une de plus pour achever mes poumons. Je m’en fous et je marche. Je traverse sans regarder la route. Quelle importance si ce soir je crève ? Celui-là où un autre soir, peu m’importe. Le crissement des pneus de voiture de firent entendre. Je regarde autour de moi. Oup’s. Il semblerait que j’ai surpris un conducteur. Qu’il a dû freiner un peu trop sèchement. Je ne peux m’empêcher de sourire. Il a dû avoir une petite frayeur. A telle point qu’il faisait marche arrière. Une envie de m’insulter peut-être ? Je me stoppe. Je le regarde faire. Il baisse sa vitre. Et là je le reconnais. Imran. La soirée s’annonce soudainement plus intéressante. « - Attend, on recommence la scène et cette fois, je t'écrase, promis. ». Je souris. Putain jusqu’ici la soirée était maussade. Mais, la présence d’Imran change la donne. Parce qu’il y a comme un petit jeu entre nous. Quelque chose de délicieusement agréable. « Ça serait bête de salir t’as belle voiture. T’as pas assez à faire avec ton bureau ? ». Mon sourire s’amplifie. C’est vrai qu’elle est belle sa caisse. La plus belle d’Arrowsic certainement. Mais ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte c’est le souvenir de son bureau. Petit cadeau pour ne pas avoir payé. Pour avoir joué au plus con qu’il ne l’est. Vu les objets de valeur que j’avais fracassé, certainement qu’il en avait eu pour plus cher. Mais, ça je m’en foutais. Ça avait été ma petite vengeance personnelle. Parce que même s’il était l’un des rares bons coups dans mes clients, je ne faisais pas fleurs. Du moins pas quand j’étais en « service ».

Il tire sur sa clope. J’en fais autant. « - Mon bureau était fermé c'est ça ? Dy coup t'as décidé de faire peur au conducteur de voiture ? Avoue que tu aurais kiffée que je prenne les poubelles là-bas. ». Et il désigne les grosses poubelles. Un sourire sadique s’étend sur mon visage. C’est vrai que j’aurais rêvé de voir une belle bagnole se planter lamentablement. « J’avoue que ça aurait été beau, il y aurait seulement manqué le popcorn. » Je hausse les épaules d’une manière désolée. Pour les popcorns, bien sûr.

Je m’approche de lui. De sa voiture. Et je m’accoude à sa vitre. Je lui crache ma fumée à la tronche. « Tu m’emmènes faire un tour ? ». En fait, je ne lui demande pas vraiment. Parce que je n’attends pas sa réponse. Il connait mon côté sans gêne. Et donc je monte côté passager.
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyJeu 9 Aoû - 21:36


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.

Imran venait d'interrompre la nuit de Luana, debout sur la route. Il avait manqué de peu de l'écraser et en faire une belle purée humaine. S'il l'avait tué, elle n'aurait sûrement manquée à personne et son dossier aurait vite été clos au tribunal. Une journée aurait suffi à Imran pour clore une telle affaire. Il fit marche arrière et baissa sa vitre. Il voulait dire quelque chose et papoter un peu avec la très belle et peu intrigante Luana. La Reine des petites rues salles et des grosses poubelles de bas quartiers. Au moins, elle avait le don de lui donner le sourire, ça évitait à Imran de penser à sa soirée et à ce qui s'était passé à Boston avant qu'il ne rentrait à Arrowsic.

La première chose qui attrapa son regard c'était la tenue de Luana. Non, ce soir elle n'allait pas sauter sur tout ce qui bouge. Elle n'allait pas attendre sagement qu'un client lui tombe dessus ou que l'argent tombe du ciel. Elle était sexy tout de même. Il y a des jours où Imran se demande pourquoi elle faisait ça, qu'est-ce qui l'avait conduit à devoir user de corps, constamment, juste pour le fric. Un mec aurait plus aimé ce métier. Moche, Grosse ou blonde refaite, la cliente il l'aurait baisée et il en aurait été fier. Les femmes, c'était autre chose. Imran n'aimait pas vraiment ce côté-là et cette image de pute. Il était né en Inde après tout. L'image qu'il avait de la femme, c'était qu'elle pouvait être sa fille, sa soeur ou sa mère et qu'il devait s'incliner devant ses trois types de femmes là. C'était aussi l'une des raisons pour lesquelles il n'avait pas payé Luana.

Aussi étrange que cela puisse paraitre, c'était pour ne pas la considérait comme une prostitué qu'il l'avait fait.

Elle sourit à sa remarque idiot et stupide, il aurait bien aimé lui foncée dessus, juste pour se défouler. Et la réponse de Luana lui suffit pour que son sourire à lui grandisse un peu plus. Son bureau, quel enfer ça avait été de ranger et faire le ménage. Lui qui avait eu beaucoup de mal à débarrasser son salon devenu caverne d'Ali baba quand sa cousine avait débarqué. Rien que d'y penser, il se demanda automatiquement si tout était bien fermé et oui, le bureau d'Imran était bel et bien fermé et Luana pouvait toujours rêver. Il n'allait pas l'y conduire une seconde fois, non il ne referait pas cette même erreur. Une chambre à l'hôtel et hop, elle pourra faire sa Rockstar.

« - Je t'ai fait perdre combien déjà ? » dit-il comme si ça l'intéressait vraiment. Il l'a taquiné, en espérant qu'elle n'irait pas planter ses griffes dans sa nuque ou quelque chose dans le genre. Mais pour une prostituée, elle aurait sûrement aimé passer la nuit avec un vrai client qu'un psychiatre avec qui elle s'est plus bagarrée contre chose. Dès le début, ça avait été une vraie tornade entre eux. Il laissa la fumée s'échapper doucement de ses lèvres écoutant Luana. Du popcorn. C'est bon, il avait faim maintenant. Elle était douée pour faire naitre en lui des réactions de femme enceinte, alors que c'est un homme. C'était presque frustrant. « - Du popcorn avec du caramel. La prochaine fois, je ramène ça et je fonce. » Comme si ça allait vraiment arriver. Imran avait ce stupide don de jouer avec les mots et d'entrer dans des discussions tellement inutiles que seule Quinn parvenait à l'énerve et à l'arrêter.

Elle s'approche, elle est là. Toute de cuire vêtu, elle lui envoie sa fumée à la figure. Il aurait aimé en faire autant, mais non, lui il avait fini sa clope et il l'a balançé alors que Luana prenait déjà place à côté de lui.

« - Mais c'est que Miss Luana est suicidaire aujourd'hui ! Bienvenue à dans la Batmobile, Catwoman.» Elle aurait dû y penser à deux fois avant de mettre ce pantalon en cuir et ce petit corsé noir. Imran n'avait rien de Batman par contre, pas de cape, pas de masque. Un costume sur mesure et une chemise légèrement ouverte qui aurait dû être fermé et tenue par une cravate. Mais Imran et les cravates, ce n'est pas vraiment ça. « - C'est à ce moment-là que je dois accélère à fond, c'est ça ? » Il s'amusa avec le moteur, comme si une course allait commençait. Comme s'il allait devoir foncer pour sauver leurs petites vies.

La blague.
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyDim 12 Aoû - 21:47

Certainement qu’Imran ne me laisserait plus mettre les pieds dans son bureau. Même si je pouvais toujours lui faire un coup comme celui que j’avais fait à Ethan. De son plein gré, il ne m’y conduirait plus. En même temps, je n’avais rien épargné. Tout ce qui avait pu y passer… y était passé. Maintenant, j’en riais. Sur le coup ça m’avait défoulé. Parce que deux psychiatres qui ne paient pas ? Ça faisait un peu trop. Bref, lui et moi, c’était de bonne guerre. « - Je t'ai fait perdre combien déjà ? ». Je laissais un gloussement franchir mes lèvres. Évidemment qu’il en avait rien à foutre. Il pratiquait seulement ce que le commun des mortels appelle la taquinerie. « Et si je te retournais la question ? Après tout, il suffit de voir ton stylo plume pour savoir que tu n’es pas vraiment du genre à fréquenter les magasins discount et à prendre tes affaires chez Bic, je me trompe ? ». Mon sourire s’était élargi. Oui, lui aussi il y avait perdu dans l’affaire. Pas de la même façon certes. Mais, on était perdant tous les deux. A moins qu’on arrive à admettre que c’était tellement divertissant que plus appréciable qu’une journée banale ? Non, je ne le dirais pas à voix haute. Mais au fond, j’ai pas tout perdu. Passons.

Et puis, j’admettais que l’idée était tentante. De le voir se planter dans les poubelles. Mais, qu’il manquait les popcorns. « - Du popcorn avec du caramel. La prochaine fois, je ramène ça et je fonce. ». Je riais. Il était aussi con que moi. A répondre même quand c’était inutile. A parler de rose si on lui parlait de merde. De merde si on lui parlait de rose. Lui et moi on pouvait avoir des discutions conne. La couleur du ciel. Le goût des barba papa. Et un débat sur le goût du meilleur dragibus. Ouais, j’en étais certaine. « Chouette, j’amènerais la bière pour ma part, après tout, le caramel ça donne soif. ». Bien sûr, rien de tout ça n’allait arriver. Il n’allait pas foncer dans une poubelle pour moi. Pour que je rigole. En bouffant des popcorns. Et buvant de la bière.

Quelques pas près de sa voiture. Quelques pas pour cracher ma fumée à son visage. Quelques pas pour ouvrir la portière côté passager. Quelques pas pour poser mon cul dans sa voiture. « - Mais c'est que Miss Luana est suicidaire aujourd'hui ! Bienvenue à dans la Batmobile, Catwoman.». Je ne cachais pas mon sourire. Catwoman. Ouais, c’est un peu ça ce soir. Par contre mon Batman… il ressemble plus à un pingouin qu’une chauve-souris ! Bon d’accord. Il a la voiture. C’est déjà un très bon début. « Disons que j’ai dans l’espoir que Batman vienne me sauver. ». Un rire moqueur m’échappe. Moqueur de ma propre connerie. Franchement. Moi, sauvé par un super héros ? Blague ! Ni par un super héros, ni par personne. Et avouons-le, ils me laisseraient tous crever. Et je ne leur en voudrais pas. Bien au contraire. Mais, passons ça aussi. « - C'est à ce moment-là que je dois accélère à fond, c'est ça ? ». Putain. Il en avait des idées à la con lui alors ! Il me faisait sourire. Même rire. Enfin, surtout intérieurement. Parce que ce n’est pas un truc que je connais bien. Rire franchement, je veux dire. Autrement qu’avec un côté sadique. Il fit ronronner le moteur, prêt à mettre la gomme. « T’as tout compris ! Et on se fait un road trip à fond la caisse sur la roule, on roule jusqu’à ne plus avoir d’essence et sans savoir où on va ! ». Ouais un peu comme dans les téléfilms de l’après-midi. Vous savez. Un mec. Une nana. Généralement, au début, ils ne peuvent pas se saquer. Et pour une raison stupide. Qui se trouve être généralement une mafia qui leur court après. Comme si c’était crédible. Et bien ils finissent par s’aimer. Et par baiser dans leur putain de caisse. Qui n’a même plus de suspensions. Comment ça je dérive ? Mais, on s’en fout !

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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyLun 13 Aoû - 18:38


DANS LA FAMILLE CRETIN : LA FILLE QUI EDITE AU LIEU DE CITER “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” 1411664268


Dernière édition par Imran Johar le Lun 20 Aoû - 15:00, édité 2 fois
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyDim 19 Aoû - 22:07

Faire les comptes. Il n’y avait qu’avec Imran que c’était possible. Après tout, qui posait vraiment ce genre de question ? Lui et moi. Il n’y avait que nous pour toucher les petits détails. Le soupir. Le mot. L’intonation. Le truc qui cloche dans une phrase banale. « - Alors si je me souviens bien, je dirais... ». Je ne pouvais qu’esquisser un sourire. Décidément, il était unique. Qui prendrait la peine de répondre ? Ou même de faire semblant ? Imran Johar, le seul, l’unique. Oui, je me répète. Non, je n'irais pas plus loin. « - Quelques choses comme 3248$. ». Un léger rire moqueur passa mes lèvres. Il sortait ça comme si ce n’était qu’un cheveu dans la soupe. Une banalité pure et dure. Quelque chose sans importance. Et il prenait soin de la confirmer. « - Tu vois, c'est rien du tout. ». Il avait son sourire moqueur. Provocation ? Évidemment. L’une devait baiser pour bouffer. L’autre jetait l’argent par les fenêtres. Mais la moquerie de mon sourire ne me quittait pas. Parce que j’avais toujours vécu sans fric. Et que je ne cherchais plus faire fortune. Parce que je ne savais jamais vraiment quoi faire de l’argent. Et que finalement je dépensais pour le travail. Je dépensais pour en gagner. Je gagnais. Je perdais. Je gagnais. Toujours. Je n’avais connu que les dettes et l’entretien. Merci papa. « Trois fois rien en effet, de toute façon, tu n’emporteras pas ton fric dans ta tombe ! ». Grand sourire ravis ! La classe Luana. Rappelle à tout le monde qu’on est tous mortel. Comme d’habitude quoi. Le pire c’est que je l’avais sorti sans souhaité sa mort. Sinon j’aurais rajouté un petit pic derrière. N’empêche que c’est pas faux. Le fric faut le dépenser avant d’être mort. Et pour les crétins qui ont oubliés de profiter de la vie, y a le testament. Mais en attendant, autant vivre avant d’être mort.

L’avantage avec Imran ? Il ne se prenait pas la tête. Capable d’autodérision. Et d’humour de façon générale. Qui en a encore à notre époque ? C’est quelque chose de rare. Et ceux qui en ont sont considérés comme cons. « - Tu n'as pas tort. Des bières, faut noter ça. ». Un soupir qui n’était qu’un rire étouffé m’échappa. Vraiment. Il aurait pu se taire. Lever les yeux au ciel. Mais il répondait. Toujours. Et du coup, j’en faisais autant. « Tu veux un stylo ou t’as déjà ? ». Non parce que sinon, j’en avais un. Dans mon sac. Un marqueur. Et je lui notais sur le front. Il aurait la classe. Ah vraiment, c’est tentant de lui faire !

M’installant dans sa voiture, un surnom arriva jusqu’à mes oreilles. Catwoman. Oui, j’y avais pensé. En même temps vu la tenue… le parallèle n’était pas difficile. Bon on pouvait aussi le faire avec une gros chaudasse sado maso. L’un n’empêchait pas l’autre. Mais au chaud, c’est ce que Catwoman était. Oh ne me dites pas que je dis des conneries ! Tout le monde sait que cette meuf c’est l’allégorie des SM.

Bon du coup on parlait de Batman. Je voulais me faire sauver par le super héros.C’était que de la connerie bien sûr ! Enfin techniquement, c’était Imran qui jouait Batman, dans sa batmobile. Du coup, il n’allait pas me sauver non plus. Mais peu importe. Je me perds. « - Batman est rouillé, ça va attendre. ». À nouveau un souffle amusé. « Tu sais ce que je crois ? Batman est un impuissant, sauvé le monde et les nanas en danger, tout ça c’est de la connerie, c’est pour se donner de l’importance et se sentir puissant une fois de temps en temps. ». Je regardais Imran, amusé. Batman craignait. Il était impuissant. Dominé par Catwoman. Qui était une grosse maso. Bref je devrais penser à fermer ma gueule.

Imran appuya sur l’accélérateur. La voiture ne tardant à monter en vitesse. Le vent fouettant nos visages. Qu’est-ce que j’avais dit ? Un road trip ? Apparemment, Imran m’avait pris au mot. Il était capable de tout. Et ça, j’adorais. Oh bien évidemment je n’allais pas lui dire. Mais ce type avait la classe. « - Tu te rends pas compte qu'avec moi, ce genre de choses, il ne faut pas le dire. ». Je souriais en posant mon regard sur le paysage. Qui défilait à toute vitesse. « À tes risques et périls ! » Parce que pour me supporter… ça risquait d’être complexe. Mais venant d’Imran, plus rien ne m’étonnait. « - Une idée de la destination ou je vais devoir suivre les ordres de CatWoman comme un soumis. ». Je passais les doigts fins dans son cou. Faisant glisser mes ongles sur sa peau. L’idée de le soumettre était très tentante. Vraiment très tentante. Mais il m’avait donné quelques idées précédemment. « Bien que l’idée de te soumettre me plaît bien… on va plutôt aller sur Portland, il y a un super magasin de déguisement…de toute façon pour ce qui est de te soumettre à ma volonté, ce n’est que partie remise. »[/color] Petit sourire fier. J’avais l’impression que la vie n’était qu’un jeu avec lui. Mais un vrai jeu. Quelque chose de drôle. D’agréable. Pas un jeu que l’on finit par perdre. Après s’être arraché cheveux et yeux.


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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyLun 20 Aoû - 15:00


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.


C'était ça de vivre dans une famille riche. Imran Johar, fils ainé de Johar Industry, où le plus grand empire de textile de luxe d'Inde. L'un des noms du métier les plus anciens également, puisque c'était héréditaire de s'occuper du commerce dans la famille. Ça avait conduit le père d'Imran à faire des choses regrettables, comme pousser sa famille à renier son petit-frère pour garder toute la fortune et être le seul héritait. Et ça avait conduit à des tas d'autre souci, comme une malédiction lancée par les dieux.

Il y aurait pu avoir un film sur cette famille. Leurs noms avaient souvent figuré dans les journaux comme la famille exemplaire. La mère d'Imran était une riche héritière d'une famille de banquier. Fille unique, elle avait été un choix parfait et le couple était encore plus respecté quand le premier né de la famille fut un fils. Imran. Avoir un garçon comme premier né, c'était signe de victoire, de pouvoir et de longue vie. C'était une bonne voir même une excellente chose. Le conte de fée avait poursuivi avec la naissance d'une petite fille et la famille était complète, heureuse et... et puis un jour, l'amante du père d'Imran se retrouva en tête à tête avec la mère d'Imran. Bagarre, meurtre, cette pétasse avait tué sa mère et s'était caché parce que sa petite soeur revenait de son cours plus tôt. Et Imran qui arrive derrière, voit sa mère au sol et une femme devant... prend le premier vase et le brise sur la tête de la personne sans se rendre compte que c'était sa petite soeur...

Bon, la suite figure dans le premier livre d'Imran.

Une chose était sûre, il se retrouvait seul à présent. Seul avec l'argent d'une longue génération de Johar, de la fortune de sa mère et comme si c'était un coup machiavélique du destin, en tant que psychiatre il avait pas mal gagné et en tant qu'écrivain ça lui avait plutôt bien réussit.

Mais il n'avait personne avec qui dépensait tout ça. Oh non, personne. Et Luana avait raison, le fric il n'allait pas l'emportait dans sa tombe. Automatiquement il repensa à l'accident dans sa salle de bain plus tôt. Mais il fit très vite abstraction de la chose sachant qu'il avait déjà écrit un testament à la con. Dans le genre plus généreux et plus con, y'avais pas mieux. Il ne rajouta rien, de toute façon c'était trop tard ils parlaient déjà d'autre chose.

« - Non, j'ai une très bonne mémoire. »

Absolument faux... il l'avait quand même perdu sa mémoire, à un moment. C'était rien, bien entendu. Ça avait juste prit trois ou quatre ans avant que tout lui revienne ? Catwoman pris place dans la voiture et c'était parti. Avec un tel surnom, Imran ne pouvait être que Batman ou alors un crétin de première qui avait volé la batmobile, ça pouvait marcher aussi. Alors qu'Imran balance que batman est rouillé - bah quoi ? Celle-ci ne manqua pas de rajouter son idée et son impression sur ce super héros qui était loin d'être un super héros.

Il jeta un coup d'oeil à Miss Catwoman, il fit une petite moue comme un gamin de huit ans. « - Mais Batman il est trop cool, il a plein de gadget. »

Et la route défila sous la voiture d'Imran. C'était parti pour une petite balade. Imran était parfois un véritable crétin, un gamin de première. Mais sachant qu'il n'avait plus beaucoup de temps avant de finalement mourir, oh il aimait bien avoir l'âme d'un ados de 18 ans. Il évitait tout de même les sensations trop fortes, au risque de mourir comme un con. Imaginez, saut en parachute et hop ce crétin meurt dans les airs... c'est possible !

En réalité, il avait déjà essayé lors d'un week-end en Espagne, mais ça n'avait rien fait. Il y a des jours où il se dit que voilà, c'est le moment. Et rien n'y fait. Et d'autre comme aujourd'hui, ou il oubli et ou le destin lui rappelle que son heure est comptée. Oh il n'avait pas à se plaindre, c'était lui qui avait arrêté de prendre ses médicaments... Il senti les doigts fin de Luana sur son cou. Ses ongles aussi, elle lui répondit alors qu'elle voulait aller dans un super magazine de déguisement à portland. 50 mins, c'était l'heure entre Arrowsic et portland. 39.6 miles. Oui, Imran était doué pour le repérage, mais vu à la vitesse où il allait, ils allaient sans doute y arrivait plus vite.

Un fouet. C'était l'idéale pour Catwoman.

« - Ok, balance ton idée. Je vais devoir me déguiser en quoi ? »

Avec Luana, il imaginait le pire. Il était classe avec son costume là. Un vrai gentleman, c'était plutôt à elle de s'acheter une jolie robe et ils iraient danser. Oui, Imran était un excellent danseur, c'est dans ses gènes indiens ! Bon, ça pouvait être aussi très drôle de se balader ne charlotte aux fraises ou en bébé géant.
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptySam 25 Aoû - 0:20

Lui écrire bière sur le front. L’idée me plaisait. Et les rumeurs iraient de bon train dans ce trou du cul paumé. Après tout, un psychiatre avec ce mot sur le front ? Forcément, il est alcoolique. Et si on le voyait avec moi ? Ah déjà que Calaan va aux putes si Johar s’y met aussi ! J’avais déjà les oreilles qui sifflaient. Cette idée m’amusait tellement. Me moquer de leur bêtise. Croyez-le ou non c’est souvent ceux qui pensent tout savoir qui sont les plus naïfs. « - Non, j'ai une très bonne mémoire. ». Mouais… je n’en étais pas certaine. Mais aucun moyen de prouver l’inverse. Je me contentais d’un petit sourire faussement déçu. « Dommage. ». Je haussais vaguement les épaules. Avant de monter dans sa voiture.

J’ai dit voiture ? Oh pardon ! J’aurais dû dire Batmobile. Ouais. J’étais Catwoman. Et lui Batman. Enfin là j’étais plutôt en train de détruire le mythe du super héros. Ce qui me permit d’imaginer la bouille d’Imran quand il avait six-huit ans. Je vous jure, on aurait dit un vrai gamin. Celui à qui on apprend qu’il ne suffit pas de mettre une cape pour voler. « - Mais Batman il est trop cool, il a plein de gadget. ». Je riais légèrement. Entre sadisme et amusement. Entre Cynisme et connerie. « Ouais, des artifices pour se donner un genre et pour faire oublier son impuissance. ». Et un petit sourire en coin. Un.

La voiture fit défiler la route sous ses pneus. Vu la vitesse c’est l’impression que ça donnait. Tant mieux. J’étais adepte de sensations fortes. Ne craignant rien. Même pas la mort. Je l’attendais patiemment depuis des années déjà celle-là. J’étais apte à tout faire. Et notamment faire des conneries d’ado avec le bel indien. Et ce n’était pas plus mal. D’oublier un instant qui nous étions. Et de rouler aussi vite que nos envies, nos idées fusent dans nos têtes. De risquer de se planter et de sourire quand même.

Refusant alors à l’idée de lui souffler des directions selon mes envies, je passais mes doigts dans son cou. Jouant avec mes ongles. Lui glissant alors la destination de Portland. Pour se déguiser. Une blague ? Non ce n’en était pas une. Il allait devoir quitter son beau costume pour un truc stupide. Pour devenir un chien. Ou un bambin. Une super Nana peut-être ? Dans tous les cas moi il me fallait un fouet. « - Ok, balance ton idée. Je vais devoir me déguiser en quoi ? ». Je le regardais avec un sourire plein de malice. Franchement j’avais des idées plein la tête. « En pingouin… ! Oh pardon ! C’est déjà le cas. » Je lui faisais un large sourire débile. Sérieusement, c’était plus fort que moi. Il fallait que je le vanne. Même quand c’était facile. Une perche tendue et je l’attrapais. « En vrai ? Tu verras sur place, après tout je ne suis sûre de rien faut d’abord que tu fasses des essayages ! ». Des essayages. Oh ça oui ! J’allais lui en faire faire avant de choisir le bon costume. Ce qui était drôle c’est que pour le moment, je fixais les règles. Mais j’avais le sentiment que je n’allais pas être seule à jouer. Ce soir Batman allait prendre des décisions.


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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyMer 29 Aoû - 13:39


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.


Il n'avait rien à ajouter sur les supers héros. Il était du même avis que Luana, les héros, c'était du flan. Un truc aussi con que le prince charmant. La route n'était pas si courte que ça entre la petite ville d'Arrowsic et portland. Le vent frappé le visage d'Imran, avec une violence effrayante. C'était la vitesse qui faisait ça, aussi tard la nuit, ils ne croiseraient pas beaucoup de voitures. C'était l'heure où les gens normaux dormaient, ils étaient rentrés chez eux après une journée riche, après le boulot. D'ailleurs, Imran eu un sourire taquin en driftant lors d'un tournant. Le truc qui fait beaucoup de bruit et laisse des traces énormes sur la route, sans faire perdre la moindre vitesse. Le sourire d'Imran s'élargie alors davantage, il avait cette sensation d'adrénaline, de danger qu'il avait plus jeune.

Après ses études ils en avaient fait des choses idiotes. Il avait presque tout fait, mais travailler ? Non. Il avait beaux avoir les meilleures notes, être major de sa promo en psychiatrie, il avait juste décidé de prendre des années de vacances pour rattraper presque sept années d'études intensives. La course, celle de rue. Celle qui est dangereuse, à la Fast & Furious, il en avait fait pendant des mois. Aucun accident, aucune course perdue. Il avait adoré ça, jusqu'à ce qu'il arrête un moment, à cause de la mort d'un de ses amis de l'époque. Là tout de suite, il ne faisait pas ça pour impressionner Luana, mais juste pour son plaisir à lui. Il en avait besoin. Il avait besoin d'oublier qui il était, ce qu'il avait fait.

En gros, sa vie dans son ensemble.

Ce qui manquait, c'était la musique. Pas les classiques indiens qu'on écoute lors des trajets en rickshaw dans Mumbai. Non, les chansons plus modernes, plus dansante, plus dramatique. Les doigts de la jeune femme toujours à son cou, elle balança la furieuse idée de vouloir le déguiser. Et Imran le compris très vite. Il avait même très peur à l'idée de Luana. Mais il s'en fichait, royalement. Il n'avait pas peur du ridicule, loin de là.

« - VERY FUNNY. » dit-il en souriant et en lançant un regard à Luana avant de se retourner pour regarder la route de nouveau et tourner en suivant un panneau qui indiquait qu'il était toujours sur la bonne direction. Encore une dizaine de minute, voir plus et il serait là. D'ailleurs une idée débile effleura l'écrivain qui attendit la réponse de Luana pour se lancer. « - Tu veux donc rien me dire ? T'hésite entre un déguisement de Wonder woman et une couche-culotte pour bébé ? » Un déguisement de fille pour un homme, c'était un classique. « - Non mais tu te casses la tête pour rien, j'ai la classe avec mon costume... J'aurais pu être James bond dans la vie, tu sais. » Il en aurait pu faire des choses dans sa vie. Mais espion ? C'était une blague. Il aurait pu être flic, sans doute. Il aurait pu travailler pour le FBI, faire des métiers dangereux, mais ça... c'était stupide. Un pantin, c'était ça les espions et sauver le monde, c'était loin d'être son tripe. En plus, pour se battre, un coup dans la gueule et c'était fini... c'était pas Chuck Norris non plus ! Il préférait jouer les enquêteurs comme pour l'un de ses livres. Où il doit faire tout un tas de recherches pour trouver des preuves et des scénarios possibles fasse à des meurtres et des cas d'assassinat incroyable.

Heureusement pour Luana, cette fois dans sa voiture, il n'y avait pas de petite mallette avec deux flingues. Comme cette fois en Australie où il était tombé par hasard sur l'une des psychopathes sur qui il enquêtait pour son livre... Ils s'étaient retrouvée au milieu de nulle part, près d'une vielle usine, presque dans le désert, parce que les inondations avaient pris la moitié du pays et qu'il devait bouger à l'autre bout prendre un avion. Le destin, parfois il vous permet de faire des rencontres dont vous avez besoin.

Inutile de dire que le tout avait mal tourné et que la jeune femme croupissait dans l'usine, il balle dans la tête.

Après un bref regard sur la route, il tourna la tête vers Luana lui lançant un regard charmeur. Oui, dans le genre sombre et ténébreux, Imran savait jouer la carte du regard. Il la fixa un moment, peut-être trop. En réalité, il voulait jouer. Jouer avec leurs vies ? Pourquoi pas ? Ce soir, il s'en fichait encore plus que les autres soirs. Mais Imran n'était pas un crétin, il savait ce qu'il faisait. Il voulait juste voir si Luana aurait peur ou pas, si elle lui faisait assez confiance ou pas. Est-ce si jamais il ne fixe pas la route très longtemps elle va lui sauter dessus pour reprendre le volant ou alors continué de blaguer et de jouer avec les mots sans dire quoi que soit. Peut-être était-ce un moyen pour l'écrivain de voir si Luana était aussi folle que lui ? C'est possible après tout.

« - Je veux aussi avoir le droit de te choisir un costume, catwoman. » et il la fixait toujours, sans regarder la route ce qui était dangereux. En réalité, il arrivait à poser les yeux sur Luana tout en suivant la route du coin de l'oeil. Plus loin, il y avait une petite camionnette du même côté de la route qu'eux. « - Alors ? » Et il continuait de la fixait, attendant sagement sa réponse. Petit à petit la voiture d'Imran se rapprocha de la camionnette et d'un mouvement de la main - parce qu'il n'avait gardé qu'une main que le volant - il contourna incroyablement vite celle-ci.
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyVen 31 Aoû - 21:17

Imran s’amusait sur la route. Les maris infidèles racontaient leurs mensonges. Les enfants insouciants jouaient à leur console portable sous les draps. Les parfaites épouses buvaient discrètement leur sixième verre de vin de la soirée. Et Imran s’amusait sur la route. Il faisait crisser ses pneus. Marquait la route. Prenait les virages comme un pro. Mais de façon dangereuse. Nous offrant des rafales de vent. Nous offrant un peu d’adrénaline. Je ne pouvais m’empêcher de lui renvoyer son propre sourire. De jouer au miroir. Parce que j’étais dans le même état que lui. Parvenant à ressentir quelque chose. Et satisfaite de ce que me proposait Imran. Est-ce qu’Imran faisait ça pour m’impressionner ? J’étais persuadée que non. Imran n’était pas ce genre de type. A faire ronfler un moteur pour avoir des filles à ses pieds. Et certainement pas moi. Et si tel était le cas. Ça ne m’impressionnait pas. Même si ça me plaisait. Parce que ça me rappelait New York. Le vent de la liberté. Et la folie de croire qu’on est pas seule. Même quelques secondes. Enfin qu’importe tout ça. Je n’y croyais pas. Il ne faisait pas ça pour m’en mettre plein la vue. Et heureusement.

En fait si. Il allait m’en mettre plein la vue. Une fois que je l’aurais déguisé. Que j’aurais trouvé le costume idéal. « - VERY FUNNY. » Je lui offrais un sourire. Il en faisant autant. Quittant la route du regard. Je m’en foutais. On était toujours sur la bonne route. « Je sais, j’ai toujours été très amusante. » Je jouais un peu avec mes ongles dans son cou. Un sourire amusé sur le visage. « - Tu veux donc rien me dire ? T'hésite entre un déguisement de Wonder woman et une couche-culotte pour bébé ? » Je prenais une mine faussement songeuse, le sérieux ? Ça ne m’allait pas. « Qui a dit que j’allais te déguiser en nana ? Je peux toujours te trouver un costume de rennes de Noël, en ivrogne ou en prête, parce qu’il faut l’admettre ça ne t’irait pas du tout…. » Je riais légèrement, les idées ce n’était pas ça qu’il manquait. Juste qu’il fallait que je choisisse. « Mais sans faire ma mauvaise foi, c’est vrai que je meurs d’envie de te voir… plus efféminé dirons-nous ! » Je l’observais, il allait sûrement devenir comme ça. « - Non mais tu te casses la tête pour rien, j'ai la classe avec mon costume... J'aurais pu être James bond dans la vie, tu sais. ». Je riais. Franchement ? Lui ? En espion ? Peut-être pour se taper quelques sexy demoiselles en détresse. Mais fallait pas croire. C’était pas aussi cool que dans James Bond. « Ouais ou un men in black tant qu’on y est ! » Je lui faisais un sourire même s’il avait de l’allure habillé ainsi.

Et là il me regardait. Un regard ténébreux. Sombre. Séduisant. Un regard qui vous envoûte. Et la route ? Elle semblait loin. Est-ce que j’en avais quelque chose à faire ? Non. Je n’avais pas peur. Est-ce que je lui faisais confiance ? Certainement. Au moins pour sa vie à lui. Il ne désirait pas en finir ce soir non ? Pour moi ça n’avait que très peu d’importance. Mais, je voyais dans son regard un brin de folie. Une étrange similarité entre nous. Une connexion entre nos pensées. Et s’il était comme moi ? Si vivre ou mourir n’avait pas d’importance ? Je ne pouvais réprimer un sourire. Un sourire bien mystérieux. « - Je veux aussi avoir le droit de te choisir un costume, catwoman. » Me déguiser aussi ? Ok. C’était de bonne guerre, j’étais partante. « Je croyais que j’étais déjà déguisée ? » Je faisais une moue enfantine. Alors que lui ne regardais pas la route. Et à vrai dire moi non plus. Je ne regardais que ses yeux. Poussez-vous, nous sommes dangereux. « - Alors ? ». Je levais les yeux avec un sourire amusé. « Bien évidemment. » Pourquoi lui refuser ?

Parce qu’il venait de donner un coup de volant ? Et d’éviter parfaitement une camionnette ? Oh non. Ça c’était une raison de plus pour lui dire oui. Je lui offrais un sourire amusé. « Bien joué Batman, tu maîtrises ta Batmobile, y a pas à dire. ». Je caressais son cou. « Et jusqu’où tu serais prêt à m’amener dans ce petit bijou ? » Eh bien oui, puisque Portland, ce n’était pas une destination de rêve. C’était juste bon pour les costumes.


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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyLun 3 Sep - 17:48


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.

Il se sentait libre. Libre de ses mouvements, de ses idées, de ses pensées. Libre de crier, de sourire, d'hurler. Libre d'être lui-même sans avoir à se couvrir de ce tissu de mensonges qui lui correspondent si bien. Libre, avec ce grand L.

Quelqu'un a dit un jour que la liberté était un mensonge, un souffle brulant qui apaise les âmes enchaîné pour s'étouffer ensuite avec cet espoir qui leurs montré cette liberté infaisable. Un mensonge jamais dévoilé, toujours secret. Un mensonge lourd et incroyablement puissant. Cette version de la liberté était celle d'Imran lorsque sa plume n'était alors pour que lui que l'unique liberté qu'il avait. A l'époque, la perte de sa mémoire l'avait rongé, il avait changé en devant un être étrangement froid et sans parole et quand les souvenirs lui étaient réapparus, tel un doux rêve qui refait surface un soir d'été, alors il n'a plus jamais réussit à savoir quand il était libre. Il se sentait bloqué entre quatre murs. Enfermé dans une salle sans couleurs, sans lumière et sans paroles. Enfermé avec lui-même. Enfermé dans son propre corps.

Là, tout de suite, avec Luana, il avait la sensation de liberté qu'il avait tant recherchée durant ses dernières années. Le vent fouettant son visage, faisant voler ses cheveux. Il n'y a que devant le risque que la liberté fait surface. Que devant la mort que notre coeur s'ouvre vraiment.

Il se sentait idiot, parce qu'il aurait pu être si con et foncé dans les rues de n'importe quelle ville depuis longtemps. Il aurait pu foncer n'importe où, seul et sans doute cette sensation que tout va bien lui serait revenue. Aussi court que soit ce moment, il en garderait le souvenir et la trace au fond de lui. De savoir que depuis presque 7 ans il n'avait pas ressenti cet état là le retourné presque. Mais il n'avait pas besoin de le montrer à Luana, elle l'avait surement vu dans son regard, qu'il était bien. Après tout, il n'y a pas mieux que de savoir qu'on va se retrouver déguiser en machin chose chelou pour avoir le sourire aux lèvres. Luana était loin d'être modeste dans son genre, elle avait surement une idée de folie. En ivrogne, pour ça elle n'en avait pas du tout de besoin. Elle pouvait demander Priya, l'alcool et lui, c'est légendaire.

« - Oh oui, effémine moi, mon chou. »

Dit-il faisant un geste de la main, comme ses garçons qui sur-exagère la moindre parole avec le moindre geste, oui, c'est gars qui sont trop « gay » Imran était très doué pour les imiter, il aimait se ridiculiser en faisant ça, il ne savait pas pourquoi il avait pris cette habitude. En tout cas, cette viré improvisée dans les rues presque déserte d'Amérique, c'était cool. Luana était loin d'être une mauvaise compagnie, bien au contraire. Il aimait son sens de l'humour et sa manière de jouer les putes de luxe. Le rire de la jeune femme se fait entendre dans la voiture quand Monsieur proclame pouvoir être un James Bond, rien que comme ça.

« - Peut-être pas, je ne suis pas du genre à rentrer dans la gueule d'un extra-terrestre et me retrouver ensuite avec ses tripes dans la gueule. »

Bah quoi ? Will Smith fait ça dans un des films. Imran était peut-être indien, mais il avait vu plein de film. D'ailleurs, quand elle avait parlé de rennes de noël il pensa à ce pauvre Max dans le Grinch et à la scène du nez rouge. Il lui aurait sorti une réplique du film s'il n'avait pas trouvé ça un peu abusif et un peu trop idiot. Mais maintenant, ce qui était plus drôle c'était le jeu qui était là. Qui s'était incrusté dans la conversation et au beau milieu de la route. Ce jeu qui éloigne le regard d'Imran de la route pour ne fixait que Luana et elle seule. La vie n'avait pas d'importance, elle filait, roulait sur la route tirant Imran et Luana. Ce qui pouvait se passer était un mystère, l'avenir en était un.

Pouvoir la déguiser à son tour, être celui qui pouvait choisir le ridicule qu'elle pourrait porter sur ses épaules. C'était sa demande et il ne fixait toujours pas devant lui alors qu'une camionnette loin se montrer. Il fonçait dessus, il fonçait, attendant une réponse. Cette fille était d'une beauté si tentatrice, elle aurait pu être une très belle perle dans ce monde si elle n'avait pas été une pute. Quel gâchis. Il contourna rapidement la camionnette passant la ligne blanche au centre de la route et continuant à foncer droit devant. Il reposa enfin ses yeux sur la route, pour voir que de nouveau, il n'y avait qu'eux et personne d'autre.

« - Et je maitrise tellement d'autre truc, t'as pas idée. » dit-il. La modestie n'a jamais fait partie de son vocabulaire. Il reposa ses yeux un instant sur Luana qui venait de laissa sa main sur son cou, caressant doucement la peau de l'écrivain. Elle lui demanda alors où il pourrait aller, ou il serait capable d'aller pour elle. C'était comme si Imran était capable de faire quelque chose pour elle, l'amener quelque part. Comme s'il citait une poésie, il avoua :

« - Aussi loin qu'on peut. »

Il posa de nouveau ses yeux sur Luana, en réalité il était très sérieux. Il était loin de plaisantait, loin de jouer à jeu idiot.
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyMar 4 Sep - 15:46

Imran n’était pas le genre d’homme à qui on parle d’épilation. De règles. Et de tour de taille. Ce n’était pas le copain asexué. La bonne copine trop folle. Et c’était bien ça que c’était drôle de le déguiser en nana. Parce qu’il était viril. Et très bon au lit. Mais ça, c’était hors sujet. « - Oh oui, effémine moi, mon chou. ». Un rire m’échappa. Je n’avais pas pu me retenir avec son petit geste de la main. Vu comme ça, il perdait toute sa virilité. Il devenait presque crédible dans le rôle du super gay. Celui qui assume mais qui s’exagère. Qui devient désagréable pas par ses orientations sexuelles. Mais par son côté Drag Queen. « Ok maintenant que j’ai vu ça, je vais faire de toi une princesse chérie ! » Et naturellement j’avais la voix de la petite pouf. La blondasse trop blonde justement. Le cliché. La bimbo. Celle qu’on insulte de pute. Alors que contrairement à moi elle est gratuite. Enfin bon il me faisait rire. En prétendant que le costume n’était pas nécessaire. Qu’il était James Bond. Au fond il savait qu’il n’y échapperait pas. Mais sa connerie me faisait rire. Rire. Ça faisait bizarre de pourvoir le faire. Rire, c’est dingue comme j’avais oublié ce que c’était. Rire franchement. Enfin oublions. « - Peut-être pas, je ne suis pas du genre à rentrer dans la gueule d'un extra-terrestre et me retrouver ensuite avec ses tripes dans la gueule. ». J’esquissais un sourire. « Oh allez, tu serais tellement séduisant avec les mains couvertes de sang visqueux extraterrestre. ». Je faisais une petite moue de la meuf trop attendrie devant un chiot. Comme si c’était vraiment mignon. De l’imaginer ainsi. N’importe quoi.

Perdus dans notre jeu. Ce jeu qui consiste à se foutre de tout. A prendre le risque de mourir. En se regardant droit dans les yeux. Je lui donne l’autorisation. De me faire porter le costume qu’il désire. Celui qu’il voudra. Je sens qu’on sera ridicule tous les deux. Mais honnêtement, j’aimais cette idée. « - Et je maitrise tellement d'autre truc, t'as pas idée. ». Je lui lance un large sourire amusé. Il était tellement sûr de lui. Et j’aimais ça. Pas de modestie inutile. Il faut admettre que dans certain domaine nous sommes les meilleurs. Et que parfois on a besoin de personne. Ou comme dans ce cas-là, on gère tout. Alors oui, je lui souris. Et surtout je ne le contredis pas. Je suis trop d‘accord pour le faire.

Où aller après Portland ? Jusqu’où peut-il m’amener ? C’est ce que je lui demande. Et il me regard avec un sérieux déconcertant alors qu’il me sort une phrase de loveur. Une phrase cliché. Je sais pourtant qu’elle est véridique. Qu’il pense ce qu’il dit. Qu’il ne joue pas. « - Aussi loin qu'on peut. ». Un bref sourire illumine mon visage. Si ça ne craignait pas autant pour moi de retourner à New York, je lui aurais demandé. « C’est intéressant ». Je plonge mon regard dans le sien. Lui montrant que je suis toute aussi sérieuse. Prête à le suivre n’importe où. « Va à gauche, on est arrivé ». Nous y voilà. Il ne restait plus qu’à rentrer là-dedans et trouver LE costume.

La voiture s’arrête. Je jettais un regard à Imran avant de sortir de la voiture. Pour rentrer dans le magasin. Le vendeur me salua vite fait. Il me connaissait. Mais il ne m’aimait pas. Peut-être parce que je le regardais comme si c’était qu’un insecte. Facile à écraser. Et peut-être aussi parce je ne payais que rarement. Peut-être. J’attrapais un costume de Raiponce. La dernière blonde de Disney. Vous voyez ? Je me tournais vers Imran. « Tu seras tellement belle en blonde ! ». Mon sourire s’agrandit. Évidemment, c’est faux. Je le voyais mal en blond.


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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyJeu 6 Sep - 16:24


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.


« - Une princesse. Avec des cheveux blonds au moins ? »

Voilà ce qui arrive quand on pense à voix haute. Quand on dit ce qui traverse notre esprit, mais Imran était certain que cette idée n'avats pas échappé à l'esprit tordu de la jeune femme. Il ne la connaissait pas vraiment, il s'en rendait compte. Il ne connaissait que Luana la pute de luxe, celle qui n'a pas peur de dire haut et fort ce qui lui passe par la tête, celle qui vous séduit en un regard, celle qui vous charmes et qui ensuite vous met plus bas que terre. Il ne connaissait que cette facette dévoilée aux mondes. Ce côté femme fatale qui n'a peur de rien, qui fait son job comme n'importe qui et qui s'amuse avec le peu de pouvoir qu'elle tient. La réputation qu'elle avait été sans doute le pire de toute la ville. Pire que celle d'Imran, c'est logique. Qui aimerait côtoyer une prostituée ? Ce qui était dommage, parce qu'il se doutait que cette nana était juste une fille comme les autres. Elle n'avait pas la peste. Elle répondait aux remarques idiotes d'Imran sans broncher, en riant, en souriant. Elle était sans doute bien, lui l'était. Lui se sentait terriblement bien et c'était presque effrayant de se sentir en confort dans sa propre voiture et accompagné d'une réplique plus sexy de Catwoman. Il s'en fichait, de la personne qui était avec lui. Il se fichait pas mal que ça soit un inconnu, une amie ou une connaissance comme Luana. Tant que ce sentiment était là, il n'avait pas besoin de broncher pour quoi que ce soit ou de demander autre chose.

Luana ne se rendait surement pas compte de l'effet que son idée de road trip avait offert à Imran. C'était peut-être temps mieux ainsi. Au moins, il n'allait pas parler d'eux, mais d'extraterrestre et de costume. C'était plus drôle et plus enfantin. Se sentir bien et retomber en enfance, que voulez-t-il de plus ?

La route s'offrait toujours à Imran qui n'allait pas tardé à s'arrêter. Portland n'était plus si loin. Imran avait avoué alors qu'il était capable d'aller n'importe où. Qu'il aurait pu continuer à conduire tout droit jusqu'à une destination inconnue, jusqu'à ce que la voiture finisse par les lâchers. Jusqu'à ce que le destin décide de mettre fin à leurs ballades. Il aurait aimé l'amener en Inde. Pour voir comment elle se comporterait en milieu étranger. Face à la pauvreté de certains endroits et aux richesses d'autres. L'Inde était un paradoxe.

Et Imran le représenter à merveille.

« - Tu as une idée en particulier, n'est-ce pas ? » avoua-t-il. Si Luana lui avait posé la question c'était sans doute qu'un lieu était apparu dans sa jolie petite tête. Qui sait ? Vu son regard, elle était tout aussi sérieuse que lui. Elle était prête à disparaitre dans la nuit, avec lui.

Elle lui dit alors de tourner à gauche et Imran suivit. La boutique était là, ils étaient à Portland. Il se gara devant celle-ci, arrêtant la voiture. Ils sortirent du véhicule, Imran jouant avec les clefs de sa batmobile. Visiblement le vendeur connaissait Luana, Imran l'ignora complètement. Regardant ce qu'il y avait autour de lui, la voix de Luana brisa le silence.

« - Tu n’as pas plus ridicule ? Allez, j’suis sûr que tu peux mieux faire. » Il joua de ses sourcils et laissa un sourire taquin apparaitre sur son visage, alors qu’il alla regardait ce qu’il pouvait faire porter à la jeune demoiselle. Il laissa échapper un rire discret en attrapant un costume visiblement assez imposant. Il se tourna vers Luana et lui montrât sa découverte.

« - Le vilain petit canard, ou poussin plutôt. Tu seras tellement mignonne dans ça !» Il lui balança le costume comme pour dire, allez va essayer mon chou. Bien entendu, il n’allait pas lui faire porter ça. C’était trop stupide et facile sinon. Il voulait quelque chose qui la mette quand même un peu en valeur. Quelque chose d’original et de sexy. Catwoman c’est bien, mais il pouvait surement trouver mieux. Comme le costume de femme de l'âge de pierre.

« - Oh tiens j’ai retrouvé une de tes perruques. » dit-il en montrant des cheveux roses. « - Catwoman avec des cheveux roses. On aura tout vu quand même. »
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptySam 8 Sep - 16:11

Partir à l’autre bout du monde. Avec ma princesse blonde. J’en étais capable. J’en avais envie. Et lui aussi. J’avais l’impression qu’on était sur la même longueur d’onde. Du moins pour ça. Près à partir n’importe où. Se barrer comme ça. Et renouer avec la liberté. Ce n’était pas que des conneries. Qu’un simple délire stupide. Il y avait quelque chose de sérieux. « - Tu as une idée en particulier, n'est-ce pas ? ». Mon regard restait plongé dans la sien. Un petit sourire mystérieux illuminé mon visage. Une idée ? Oui. Mais, je l’avais déjà éliminé. New York n’était pas le meilleur endroit pour renouer avec la liberté. Bien au contraire. C’était parfait pour avoir les bracelets. Ou une balle en pleine tête. « Plus maintenant, mais je trouverais, ne te fais pas de soucis. ». Plus maintenant. Oui, c’était vraiment ce qu’on pouvait dire. Mais, il avait vu juste. Sur le coup, j’en avais eu une.

Je lui indiquais de tourner à gauche. On y était. Le paradis des déguisements. Je présentais à Imran un costume de Raiponce. Après tout, c’est lui qui avait voulu ça. Être une princesse blonde. « - Tu n’as pas plus ridicule ? Allez, j’suis sûr que tu peux mieux faire. ». Je souriais encore plus face à son sourire taquin. « Je sais. Et heureusement d'ailleurs. Parce que, c'est bateau. Mais bon, c’est toi qui rêvait d’être une princesse blonde, je préfère traîner Raiponce qui se bat avec une poêle que la belle au bois dormant ou l’autre nunuche qui se trompe de pointure de chaussure. ». Je lui lançais un regard amusé. Avant de me lancer à la recherche. De mieux. De plus ridicule.

Imran se présenta à nouveau devant moi. Avec un costume bien imposant. « - Le vilain petit canard, ou poussin plutôt. Tu seras tellement mignonne dans ça !». Je riais. Super après ça, j’allais aller vendre des nuggets de poulet dans la rue ! Il me jeta le costume, que je rattrapais. Je suppose que je devais essayer hein ? « A ce rythme-là, je vais te trouver un costume de vache ! Mais tu vas voir que je sais être sexy en toute circonstance. ». Je lui lançais un regard taquin tout en continuant à regarder pour lui. Je n’allais pas essayer, non mais, et puis quoi encore ? « - Oh tiens j’ai retrouvé une de tes perruques. ». Je regardais. Ah oui, mon carré rose. Ma préférée je crois. J’avais une de ces classes avec ça. Je ne la mettais que pour les clients privilégiés d’ailleurs. « Ah oui ! C’est vrai que je l’ai trouvé là, elle m’est d’une aide précieuse celle-là ! ». Oui, je pense qu’il n’avait pas besoin de plus de détails. « - Catwoman avec des cheveux roses. On aura tout vu quand même. ». Bah quoi ? Catwoman pouvait bien aimer le rose non ? « C’est toujours mieux que de ne pas avoir de cheveux, non ? Essaye-la, la perruque. ». Un petit regard de défi. Après tout, le rose ça ne pouvait que lui aller. Ou pas.

Je fouillais un peu dans la boutique. Jusqu’à dégotté quelques costume. Un costume de diablesse. Un petit costume de lapin à la Bridget Jones. La fée clochette aussi. Alice au pays des merveilles. Et la sorcière de blanche neige. « Bon ça va être dur de faire le choix final mais… il faut absolument que je te vois avec tout ça ! ». Et toute fière que j’étais je lui posais le tout sur les bras.


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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptySam 8 Sep - 18:54


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.

C'était incroyable la vitesse à laquelle les choses pouvaient changer. A une époque, Imran aurait tout simplement refusé de faire de telle connerie et aurait laissé Luana dans la rue en lui disant qu'après tout, c'était sa place. Il avait beau être plus désagréable que jamais avec les gens dont il ignorait tout, étrangement il y avait des personnes avec qui c'était différent. Avec qui on ne pouvait pas éviter d'être soi-même.

La Route fut courte, mais Imran y avait pris plaisir. Et visiblement la nuit était loin d'être fini et il faut croire que la route était encore assez longue pour que nos deux personnages s'amusent jusqu'à ce que le soleil illumine la terre. Imran demanda à Luana si elle avait un lieu en tête, une idée. Un endroit en particulier où elle voudrait poser ses pieds. Visiblement, plus maintenant. Il haussa les épaules. Si elle disait qu'elle trouverait, il n'en douterait pas. S'il y avait bien quelqu'un sur cette terre capable d'imposer ses décisions et ses choix, c'était bien elle. Et pour tout avouer, il n'avait pas du tout envie de se retrouver avec des marques de griffure dans le dos ou sur le visage - son beau visage - sous prétextes qu'il avait la Flem de l'emmener quelque part. Il n'avait rien d'autre à faire si ce n'est rentrer chez lui et dormir, alors pourquoi refuser à une femme de la déposer là où elle veut ? Autant s'amuser un peu avant de s'écrouler comme un idiot dans son lit.

Et encore, Imran était insomniaque dans son genre. Quand il était en Inde, fiancé et écrivain à succès, il passait beaucoup de temps à écrire la nuit, essayant de passer ses journées la femme de sa vie. Il n'était pas du genre collant et Minissha était une femme plutôt active. Son emploi du temps était chargé, alors dès qu'un moment de libre se présenter, il sautait sur l'occasion. Et cette insomnie s'était accentuée à sa mort. Il ne dormait presque pas. Il fixait parfois le plafond et se levait avant même que son alarme sonne. Son lit ne lui servait pas tant que ça. Et comme il ne baiser jamais avec des inconnues chez lui, il servait encore moins ! Arrivée à l'endroit, Imran arrêta la superbe Bat mobile en face. L'endroit était digne de la jeune femme. C'était extravagant, coloré et surtout c'était très suspect comme endroit. Et il y avait là tous les panoplies de super-héros et de personnages de Disney possible. En lui montrant un costume de princesse, Luana avoua qu'elle ne faisait que répondre à ses espoirs. Et ensuite, il ne compris plus trop ce qu'elle raconta.

Disney et lui, ça faisait deux.

« - Je vais devoir me battre avec une poêle ? »

Et encore, la dédicace à Cendrillon, même ça il n'avait pas compris. Non pas qu'en Inde il n'avait pas vu ce genre d'idiotie, mais il n'était pas si ouvert que ça. Il n'avait jamais passé des heures avec ses petits cousins ou cousines, parce qu'il n'en avait pas eu. Et il n'avait pas regardé des films d'animation depuis l'âge de 3 ans. Quand il était petit, son jeu préféré c'était de jouer les indiens chasseurs d'Anglais. La belle époque. Et au lycée, sa popularité lui avait ouvert les portes de la joie de la persécution envers les étrangers. Mais non, à ce moment Imran n'était pas si cruel. Il était juste crétin et le seul étranger qui avait eu l'audace de lui parler avait quitté l'école une semaine plus tard. Ça ne lui laissait pas beaucoup de jouets avec lesquelles s'amusaient...

Il avait balancé un énorme costume de canard et Luana répliqua aussitôt, ce qui arracha un rire à Imran. En vache.... Qu'elle idée !

« - Sexy en toute circonstance ? » Il arqua un sourcil. C'est que c'était intéressant tout ça. « - Je vais me contenter de dire Oui, bien sûr, histoire d'éviter les problèmes. » Imran la taquinait, tout en regardant les autres costumes. Il n'y avait qu'eux dans la boutique, personne pour leurs dires d'arrêter leurs délirent. Personne pour leurs dires d'arrêter de foutre le bazar. Enfin, si y'avait le vendeur, mais il était dans son coin.

Sinon, bien entendu qu'il n'avait pas le moindre doute sur le fait que Luana soit Sexy en toute circonstance. Il allait probablement regretter l'idée des costumes. Il n'allait plus être très viril à côté d'elle. C'était presque humiliant, mais ce n'était pas grave. Ce n'était pas important et si le ridicule pouvait tuer, alors il serait mort au collège, à 11 ans quand il avait embrassé à la sortie de l'école la jeune Chandra... la fille du voisin, le premier ministre de l'époque.

Et le tout, devant celui-ci. Premier baiser, premier échec et première fuite vers une autre ville.

« - D'accord. »

Et oui, aussitôt demandé, aussitôt essayait. Il plaçât la perruque sur sa tête, rentrant ses cheveux dedans puis il secoua sa tête pour voir si le tout tenait bon. Il alla devant le miroir le plus proche, posant sur une chaise les costumes idiots qu'il avait repérés pour Luana.

« - Mais c'est que je suis trop Canon ! Oh mon dieu, Luana ma belle t'as des gouts d'enfer. » Il se tourna vers elle, le regard très sérieux et pas du tout la même tonalité que la bêtise sortie plus tôt : « - Sérieusement ? »

Et ce n’était pas fini. Elle attrapa très vite un tas de costume. Encore une fois, aucune idée de ce que c’était vraiment. Blanche Neige, même ça il ne connaissait pas. Alice au pays des merveilles par contre, là il pouvait être fier de lui. Il savait l’histoire et aussi qu’une robe comme celle-ci allait craquer sous sa musculation. Et le pire, ce que le tout sur ses bras, c’était lourd.

« - Ok, et si plutôt je gardais juste la perruque ? » il joua avec ses nouveaux cheveux rose pour essayait de convaincre la jeune femme.

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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyLun 10 Sep - 20:53

Imran et les Disney ? Visiblement ce n’était pas ça. Batman oui. Les petites chansons et princesse en détresse à la recherche de l’amour ? Non. Moi je connaissais bien. Après tout j’avais été une petite fille. Et Matteo et moi on faisait souvent des soirées Disney. Bon en revanche Raiponce, j’avais simplement vu des bandes annonces. Mieux à faire que de redevenir une gamine. « - Je vais devoir me battre avec une poêle ? ». Je riais légèrement. Vraiment, il était paumé avec ça. Pourtant, Disney et les américains, une grande histoire d’amour ! Il n’avait pas de mini patiente ? Qui lui montrerait sa poupée de la dernière princesse en lui jurant que sa seule amie ? Remarque non. Les parents avaient dû comprendre. Imran n’était pas le baby-sitter du siècle. Et mieux valait ne rien fait que d’envoyer les gosses chez lui. Ils risquaient d’être davantage traumatisés. Enfin je disais ça mais, j’en savais rien. Si ça se trouve il adorais les enfants.

Imran me chargea alors d’un costume. Le vilain petit canard. Ou un truc du genre. Bref, un cul de poule quoi. Rien à foutre, j’étais sexy dans tous les cas. Enfin, c’est ce que je m’amusais à prétendre. « - Sexy en toute circonstance ? ». Il arqua un sourcil. Genre trop surpris. Et mon sourire le défiait de dire le contraire. « - Je vais me contenter de dire Oui, bien sûr, histoire d'éviter les problèmes. ». Mon sourire s’étira.« Bonne réponse. ». Je rentrais dans sa bêtise. Avec mon regard de prédateur. Mais ce n’était qu’un jeu. Ce n’était qu’une truc comme de al taquinerie. Ce n’était rien de plus. Rien de sérieux. Pas d’histoire de vie ou de mort. Pas de trou du cul qui se croit supérieur. Pas un mec que j’aurais castré pour avoir osé penser le contraire.

Du coup je repartais dans mes costumes. Lui demandant d’essayer la perruque. Ma perruque. La rose. Que je mettais tout le temps. « - D'accord. ». C’était cool. Il ne bronchait pas. Il n’avait pas peur du ridicule. Comme moi. De toute façon, qui allait nous blâmer ? Il n’y avait pas de mal à s’accorder quelques secondes de répit. Du répit contre l’ennui. Du répit contre l’inutilité de nos vies. Du répit contre la morosité de nos vies. Il alla alors devant le miroir. Pour mettre ces cheveux roses. « - Mais c'est que je suis trop Canon ! Oh mon dieu, Luana ma belle t'as des gouts d'enfer. ». Il se tourna vers moi. Avec un regard sérieux. Alors que j’étais morte de rire. Franchement, les cheveux roses. Ça donnait une impression… de grosse blague. Ça faisait irréel. « - Sérieusement ? ». Oui oui et oui ! J’en pouvais plus. Il perdait en virilité. Même si son regard et son corps masculin assurait tout de même ce qu’il était vraiment. C’était quelque chose de la voir comme ça.« ça te va à merveille Honey chérie ! ». Je tentais de me calmer. Avant d’aller à la recherche des costumes.

Je lui ramenais tout un tas de truc. Vraiment ridicule. Genre Blanche Neige. « - Ok, et si plutôt je gardais juste la perruque ? ». Il jouait avec ses cheveux roses. Pour me convaincre ? Ah ça ne marchait pas ! En revanche je venais d’avoir une illumination ! « Oh putain j’ai une idée ! » .Là, je prenais les costumes un à un. Les virant en le jetant sur le sol. Ranger ? Vous n’êtes pas fous ? J’en avais rien à branler du bordel. « Ça avec la perruque rose, ça sera parfait ! ». Quel costume ? Celui du lapin. Vous savez les petites oreilles. Et la tenue qui est censée être sexy. Là, il serait parfait de chez parfait avec ça ! « À moins que tu me trouve un plan du tonnerre qui me détourne de cette idée, je veux te voir comme ça ! ». Là, oui, j’avais trouvé le costume qui me plaisait. Je le regardais avec un air de défi. Avait-il mieux que les costumes ? Quelque chose pour nous occuper ?


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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyMar 11 Sep - 14:10


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.

La situation était amusante. Riche en riche, sourire et regard perplexe. Si Imran était un pur ignorant en la matière des Disney, Luana elle se faisait une joie de l'imaginait sous tout un tas de costume différent. C'est ça la différence entre elle et les autres habitantes de la ville. Elle n'avait rien à perdre. Elle pouvait foncer tête baissée sur quelqu'un ou quelques choses, le principal c'était qu'elle finisse en bon morceau et avec le sourire aux lèvres. Qu'elle est fait ce qu'elle voulait et qu'elle en a profité aux maximums. Elle allait donc en profitait un maximum avec Imran qui mettait en place une perruque rose. Chose faite, il blagua dessus avant de se retourner très sérieusement vers Luana pour lui dire à quel point il se sentait ridicule avec ça sur la tête. Visiblement, il pouvait rêver, il allait devoir garder cette chose sur la tête toute la soirée.

« - à merveille ? » Il se retourna de nouveau devant la glace. Bon sang, c'était horrible et le pire c'est que ça lui donnait envie de jouer le rôle d'une blonde à la perruque rose. D'ailleurs, d'un geste de la met, il arrangea sa frange et plaça un côté de ses cheveux derrières son oreille. Et visiblement le pire n'était pas encore là. Les costumes que Luana venait de lui apporter était tous les plus énormes que les autres. Elle eut alors une idée alors qu'Imran voulait garder juste la perruque. Elle balança quelques costumes et Imran éclata de rire. Littéralement. Elle avoua alors qu'à moins d'avoir une meilleure idée, elle voulait le voir comme ça. Imran regarda le costume. Les oreilles et les petites queues encore ça passe. Il posa le tout sur une chaise, enlevant sa veste.

« - Je crois que... » Il déboutonna sa chemise blanche, dévoilant son torse peu à peu. Il attrapa la paire d'oreille et s'avança doucement vers Luana. Il rajouta celle-ci sur sa perruque rose. « - Et si je restais comme ça, hein ? » Il allait mourir gelé, si Luana le laisser sortir ainsi, mais au moins du haut de ses 34 ans, Imran pouvait toujours compter sur son corps. Il n'avait pas non plus le corps trop magnifiquement sculpté des apollons, mais au moins il n'avait pas de petit bidou dû à la bière, mais bien des abdos. Assez proche de Luana et du haut de ses 1 mètre 87 il regarda la belle brune. « - Ridicule et Sexy.» Il attrapa un costume derrière Luana, sans la quitter des yeux. Avant de mettre le costume entre eux. C'était un joli costume sado-maso. Mais c'était trop laid et trop cliché pour Luana. Ce qui était intéressant, c'était le fouet dedans. Catwoman n'est rien sans son fouet quand même. Il attrapa le fouet, balançant le costume sur le côté. Comme une corde, il fit le tour de Luana avec avant de la coller à lui.

« - Tu pourras essayer de me dresser avec ça, non ? »

Il jouait les hommes qui contrôlaient la situation, c'était amusant. Après tout, ils n'allaient pas rester là toute la nuit à essayer de se trouver de bon costume, le plus important au fond, c'était que l'amusement soit là. Et Imran avait une perruque rose et des oreilles de lapins, c'était assez suffisant, non ? En tout cas, il se demandait ce qui se passerait après. Quel route allaient-ils prendre, où allaient-ils ? Il y avait des tas de possibilité, comme une qui disait de ne jamais arrêter cette stupide soirée parce qu'elle permettait à Imran d'oublier un moment qu'il était Imran Johar, psychiatre aux troubles de la personnalité, ancien écrivain torturé, cuisinier que pour ses petites fesses personnelle et ancien pianiste mélodramatique. Il avait la panoplie des hommes mystérieux et en mal être que les femmes recherches tant parce qu'elles veulent se sentir utile en aidant ce genre de mecs. Imran alla chercher son téléphone dans sa poche. Là encore, ce n'était pas de la merde comme téléphone, c'était un psychiatre bien trop riche aux yeux de ses confrères, mais c'est parce que c'était un psychiatre doué.

Le temps était passé vite. Lui qui était partie pour rentrer chez lui, se retrouver à Portland, dans une boutique de costume, à une heure trop tardive dans la nuit. Il y avait là dans son téléphone un message. L'un de ses amis de Boston venait de lui dire qu'il avait passé la nuit avec la jeune Mc'Call, le jeune psychiatre qu'Imran avait cogné. Que ce crétin voulait poursuivre Imran en justice pour l'avoir frappé et qu'il était con. Ça fit rire Imran intérieurement. Il leva les yeux pour regarder la ville en face, à travers la vitre de la boutique. Il se concentra une fraction de seconde sur l'extérieur avant de voir le reflet de Luana sur la vitre. Il se retourna et lança alors.

« - Toujours partant pour devenir une poulette géante ou on y va ? »
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyMar 11 Sep - 22:16

Le laisser retirer la perruque ? Non. Vraiment pas. Je voulais qu’il la garde. Parce que franchement…. Ça le changeait. Peut-être pas positivement ; Même vraiment positivement. Mais c’était plutôt comique. « - à merveille ? ». Oui, oui. Au moins ça. Au moins à merveille. Bon ok, c’était horrible. Mais il s’y faisait ! La preuve, il commençait à se prendre pour une pétasse. Si ce n’était pas un signe ça. Finalement, elle lui plaisait cette perruque. Et moi ça m’avait inspiré. Sous ses éclats de rire, je virais la plupart des costumes. Jusqu’à garder celui du lapin sexy. Certes, ce n’était pas le pire. Mais, bien le plus drôle. Avec la perruque rose, ça avait un côté sympa. Et c’était toujours plus original que la princesse Disney. Je me trompe ? Bien sûr que non. J’ai raison. J’ai toujours raison. C’est faux. Mais là, j’ai envie de dire que c’est vrai. Il retira sa veste. La posant sur une chaise. « - Je crois que... ». Il déboutonna peu à peu sa chemise. Quelques boutons en moins. Pour dévoiler son torse. Sexy. Je l’observais faire avec plaisir. Je ne m’en cachais pas. Quel intérêt ? Il était canon. Rien ne m’interdisait de regarder. Il attrapa les oreilles. Et s’avança vers moi. Je me plongeais dans son regard. Et je ne le lâchais pas. Ajouté à cela un sourire en coin. Alors que lui, il mettait ses petites oreilles. « - Et si je restais comme ça, hein ? ». Il était assez proche de moi. Je faisais semblant d’y réfléchir. Sans jamais laisser ses prunelles. « Comme ça ? Tu vas te geler le cul ! ». Par contre c’était sûr qu’il allait se traîner la perruque. Et Les oreilles. « - Ridicule et Sexy.». Mon sourire s’amplifia. « J’admets sans mal que tu arrives parfaitement à lier les deux. ». Je levais un sourcil. Faussement surprise de devoir faire cette constatation.

Il attrapa un costume derrière moi. Il le mit entre nous deux. Sadomaso. Et franchement très cliché. Avant de balancer ce costume sur le côté. Il avait récupéré le fouet. Mon regard s’illuminait. Il fit le tour de mon cou. Comme si c’était une corde. M’attirant contre lui. Mes mains se posèrent sur son torse. « - Tu pourras essayer de me dresser avec ça, non ? ». Il jouait les dominant. Et oui, ça me plaisait. Je faisais glisser le fouet de mon cou. Récupérant l’objet sans mal. « Un jeu d’enfant… ». Petit sourire pervers. En réalité je n’étais pas certaine. Mais je me plaisais à faire comme si. Imran n’est pas le genre de type qu’on fait dire amen. Imran c’est plutôt celui qui vous met à genoux sans même vous agripper la tignasse.

Imran regarda son téléphone. Pendant que je fouettais dans le vide. Ça ressemblait plus à un gadget qu’autre chose. Rien de très satisfaisant. Remarque ce n’était ici qu’il fallait mettre les pieds. Pour du matériel sexuel de pro. Les sexshop étaient là pour ça, non ? « - Toujours partant pour devenir une poulette géante ou on y va ? ». Je regardais à nouveau ce costume. « Je l’essaye, pour le plaisir des yeux. Par contre… je ne garde que le fouet. ». Et je m’exécutais. Essayant cet accoutrement de poule. Vous connaissait les jeux Chiken Ninja ? Avec la poule trop débile ? Disponible sur Android. Non ? Dommage vous loupez quelque chose. Et moi en gros je ressemblais à ça. « Je t’avais dit, sexy en toute circonstance… même si comme toi je sais l’allier au ridicule. ». Je soupirais. Un soupir amusé quoi. « On crève de chaud là-dedans ! ». Bon je le retirais. Laissant le truc immonde traîner par terre.

Le vendeur débarqua. Scandalisé. Alors que mon sourire lui prouvait que je me foutais de sa gueule. « J’y crois pas ! C’est quoi ce bordel ? Sortez de ce magasin tout de suite ! ». Oh Il était énervé, pauvre petit chou. « Calme-toi petit blaireau. On allait partir. ». Je récupérais la veste d’Imran. Avant de sortir. Oui bien sûr, j’avais le fouet. Imran la perruque et les oreilles. Et ni lui ni moi n’avait payé. Mais bon, ce n’est pas comme si ce pauvre débile avait l’habitude. Mais, presque.

Une fois dehors je me tournais vers Imran. Lui tendant sa veste. « Eh bien mon lapin, on bouge ? ». Je commençais à marcher vers sa voiture. Sans jamais quitter son regard. « On peut aller boire un verre, même plus non ? ». Et rentrer ivre après. C’était une idée banale. Mais banale qui fait du bien. Surtout si on ajoutait un peu d’herbe. Ça pouvait être sympa.




HJ- c'est bien nul, désolé ><"
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptySam 15 Sep - 14:11


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.

C'était drôle ce qu'on pouvait faire pour se laisser aller et oublier les tracas de la vie de tous les jours. Certains couraient. Ils prenaient leurs temps, s'aventuraient dans les rues de leurs villes et se perdaient dans leurs propres bulles aux sons de leurs propres musiques. D'autres faisaient la fête, buvaient à ne plus sentir la moindre émotion. Imran lui, prenait sa voiture et filer sur les routes avec une prostituée qu'il n'avait pas payée. C'était sa manière à lui de faire les choses, d'une manière assez originale tout de même. Avec une belle perruque rose, des oreilles de lapin, il s'était approché de Luana pour essayer d'obtenir un droit. Celui de ne pas porter de costume ridicule en dehors de sa jolie perruque chérie des oreilles à la Benny. Luana n'avait pas tort, comme ça, torse nu, il allait finir en glaçon. En énorme glaçon, mais cela ne l'effrayait pas et ne retira pas le sourire qui s'était installé sur son visage. Il y avait d'autre manière d'éviter de se refroidir et de mourir d'une possible congélation.

Des tas d'autres possibilités pour éviter que Monsieur ait froid.

« - Un jeu d'enfant, hein ? » Alors comme ça, elle croyait que c'était facile de dresser Monsieur ? Ça l'amusait encore plus, rien que l'idée de s'imaginer à quatre pattes prenant des coups de fouets, c'était amusant... très drôle aussi sachant que c'était loin d'arriver. Il se rapprocha une dernière fois d'elle, fixant toujours Luana droit dans les yeux sans jamais rompre le contact. Ses lèvres non plus n'était pas si loin des siennes, à quelques millimètres sans doute. « - On verra bien. » C'était un défi, un défi lançait comme s'ils avaient de nouveau l'âge des lycéens du coin et qu'ils se cherchaient. Quitte à faire le con en perruque, pourquoi ne pas aller plus loin même ? Après tout, où était le mal là-dedans ? Il se détacha alors d'elle, laissant son sourire prendre plus de place. Il alla vers sa veste regarder son téléphone avant de demander si c'était bon. Elle regarda alors le costume du poulet et Imran ne put s'empêcher de sourire de plus belle. Imran avoua :

« - Heureusement qu'on n'avait pas parié, sinon j'aurais perdu comme un con. » Elle le retira alors, laissant le costume à terre. Vraiment aucun sens du rangement et du respect, mais bon qu'est-ce qu'ils s'en foutaient. D'ailleurs le vendeur débarqua et on aurait dit qu'Imran et Luana avait commis un meurtre. Luana répondit directement tout en prenant la veste alors qu'Imran fixait le vendeur. C'était lui où il avait une ressemblance avec ce comique plutôt gros, juste avec un crane pas loin d'être chauve et des dents en moins ? Tout en sortant Imran lui fit un petit Au revoir dans la manière de ce personnage Gay qu'il aimait bien interpréter. Le plus drôle c'est que ce con n'avait même pas capté qu'Imran avait pris la perruque et les oreilles de lapins du magasin. Une fois dehors, Imran senti un courant d'air se promenait sur son torse. Oh oui, la fraicheur de la nuit. Luana lui tendit alors sa veste qu'il attrapa. Imran sortie les clefs de la voiture de sa poche et les balança à Luana.

« - Un verre et plus ? Je te laisse conduire Catwoman. » C'était sa manière à lui de dire : écoute chérie, pas la peine que je dise oui, t'as compris.

Il remit sa veste, mais pas sa chemise et monta côté passager histoire de voir comment conduisait la p'tite Luana. Elle allait pouvoir prendre son pied, prendre le contrôle de l'engin, filé sur les routes sans que rien ne l'arrête. Enfin rien, espérons qu'il n'y ait pas de voiture de police dans le coin si elle dépasse les limites de vitesses. Imran avait un dossier assez petit, mais il était fiché chez les flics. Après la fac, il en avait fait des conneries en Inde et faut croire que ces choses là vous suivent partout. Aujourd'hui il avait la tête de l'ivrogne du coin. Celui qui refuse de prendre sa voiture pour renter et qui fait chier tout un bâtiment de logement pour trouver des toilettes parce que pisser dans la rue, ce n'était pas son truc.

« - Alors dit moi, tu as un bar en tête où on va acheter à boire et on se cache au milieu de nulle part ? » Après tout, ils avaient encore toute la nuit devant eux, ils avaient une voiture, l'horizon, l'Amérique entière sous leurs pieds. Ils pouvaient aller n'importe où comme nulle part. Après, ils étaient libre et ça, c'était ce dont tout individus pouvaient rêver.
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Carlie Moorgate-Owens
Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptySam 15 Sep - 23:36

Un Jeu d’enfant. Que de soumettre Imran. C’était une évidence voyons ! J’en étais parfaitement capable. Ou pas. « - Un jeu d'enfant, hein ? ». Mon sourire pervers s’étira. Alors que mon regard confirmait. Oui, oui. En réalité c’était facile de le prétendre. Difficile de le prouver. Mais je m’en foutais. Je faisais les grandes gueules. « - On verra bien. ». Un défi. Ce n’était ni plus ni moins qu’un défi. On était comme deux adolescents qui jouent à cap ou pas cap. Deux adolescents qui se cherchent à travers un jeu. Et je surprenais à aimer ça. Il me délaissa alors. Attrapant son portable. Alors que moi je me mettais en mode KFC. Évidemment en voyant ça, il avait un énorme sourire qui s‘étalait sur tout son visage. Comme une idiote, je ne pouvais m’empêcher de sourire aussi. J’avais l’air ridicule. Mais putain qu’est-ce que je me sentais bien. Parce que je me sentais libre. Parce que je me sentais humaine. Enfin… humaine et poulet à la fois. « - Heureusement qu'on n'avait pas parié, sinon j'aurais perdu comme un con. ». Je lui lançais un petit regard aguicheur. Satisfaite de ce qu’il disait là.

Évidemment, j’avais fini par retirer le costume. Assez rapidement d’ailleurs. Et tant mieux. Parce que le vendeur était venu à notre rencontre. Le pauvre était catastrophé. J’avais presque de la pitié pour lui… Bon d’accord. Je jubilais intérieurement. Au moins, il n’était pas payé à rien foutre. J’avais attrapé la veste d’Imran. Et on s’était cassé. Après tout, on avait eu ce qu’on voulait non ?

Je tendais la veste à Imran. Parce que torse nu, il devait avoir froid. Même s’il était sexy. Même si c’était un mec. Même s’il ne risquait pas de s’en plaindre. Il avait sans doute froid. Et puis, je n’allais pas porter sa veste. J’étais pas un porte manteau. Bref, je lui proposais d’aller boire un verre. Et même plus. Plus ça voulait dire quoi ? C’est vrai que sorti comme ça, les choses portaient à confusion. Mais dans mon esprit c’était un joint. Il sortit alors les clés de sa poche et me les balança. J’avais les clés de sa bagnole ? Sérieux ? Oh j’allais pouvoir m’amuser. Et mon sourire trahissait toutes mes intentions. « - Un verre et plus ? Je te laisse conduire Catwoman. ». Je prenais ça pour un oui. Et surtout pour une tentative de suicide inconsciente mais bon. Est-ce que je devais lui préciser que je n’avais pas le permis ? Non. Après tout, je savais conduire. J’avais toujours fait sans le bout de papier. « Un verre et tout ce que tu voudras… ». Du moins si tu survis.

Je m’installais dans la voiture. Imran côté passager avec sa veste. Et moi au volant. Je vous jure qu’elle pétait du feu de dieu cette caisse. Rien que pour le plaisir des oreilles, je faisais ronronner le moteur. « J’adore ce bruit. ». C’était plus pour moi que pour lui. Parce que mon sourire idiot le prouvait. Ce petit jouet, c’était encore mieux qu’un god. Franchement, je plaisantais pas. La voiture prenait de la vitesse. Je me sentais vibrer. J’aimais cette sensation. De vitesse. De liberté à nouveau. Et cette adrénaline quand mon regard délaissait la route pour regarder Imran. Poussez-vous ! C’était comme si je m’étais approprié la route. Je roulais aussi vite que possible. Sans respecter les bandes blanches. Et j’étais fière de ma connerie. Très fière. « - Alors dit moi, tu as un bar en tête où on va acheter à boire et on se cache au milieu de nulle part ? ». Très bonne question. J’avais d’abord pensé à un bar. Et puis non. Parce que j’aurais l’impression de retourner dans le quotidien. Pas parce que j’y trainais souvent. Mais, mes clients, eux, si. « J’ai toujours rêvé de me bourré la gueule dans cachette secrète. ». Ça suffisait comme réponse non ? « Tu connais une cachette ? ». Je lui demandais ça juste avant de tourner sèchement. Pour m’arrêter à la première supérette que j’avais vu. Pour acheter de l’alcool. Autant faire ça rapidement. Et être libre de ses mouvements, non ?


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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyMar 18 Sep - 17:59


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.

Ce n'était pas bon de dire à Imran qu'après un verre, il était possible d'avoir tout ce dont il désirer. Parce qu'elle pouvait faire tout ce qu'elle pouvait, jamais elle ne pourrait lui offrir ce dont il désirait vraiment. Un adieu, c'était le mot. Il aurait aimé pouvoir dire au revoir à Minissha avant qu'elle ne meurt, il aurait aimé ne pas être séparé d'elle avant ce foutu mariage à l'église. On ne peut pas souhaiter le retour d'un être cher qui soit mort. C'est impossible d'espérer qu'une femme dont le corps est sous terre fasse un jour réapparition dans sa vie. Pourtant, il pouvait regretter avec amertume de ne pas avoir profité avec plus de conviction. Il était loin d'être le genre de type à se sentir coupable pour la mort de ceux qu'ils aiment. Si Minissha était morte, ce n'était pas de sa faute, mais celle du chauffard qui était derrière le volant du camion. Il n'avait pas à se dire que les gens auraient été différents SI il n'était jamais parti et SI ils s'étaient marié plus tôt. C'était une autre forme de suicide. Le genre à exposer intérieurement votre cervelle. Vivre sans elle était horrible, parfois le matin il avait encore ses bonnes vielles habitude de fiancé. Il arriva aussi que lorsqu'il se réveille seule dans son lit, il l'a croit en bas dans la cuisine ou dans la salle de bain. Luana ne pourrait pas lui offrir quoi que ce soit qui puisse effacer cette peine ne lui.

En réalité, personne ne pouvait. La seule chose qui pouvait faire c'était d'essayer de ne pas y penser. Puis cette fois sa mémoire ne voulait pas lui faire défaut, alors il s'était décidé à ne plus jamais touché à ses médicaments.

L'air arriva de nouveau à lui fouettait le visage. Visiblement la voiture plaisait à Luana, elle lui plaisait et elle en profiterait. Ce n'est pas tous les jours qu'un psychiatre friqué vous balance que vous pouvez conduire son petit bijou. En la regardant conduire, il se dit à quel point elle comme les autres. Si Imran avait balancé ses clefs à Priya, elle non plus n'aurait pas refusé de rouler vite sur les routes - jusqu'à ce qu'elle s'arrête pour frapper Imran et lui dire que les accidents mortelles, il devrait normalement connaitre. Luana avoua alors qu'elle avait toujours rêvé de se bourrer la gueule dans un petit endroit secret, ce qui arracha un sourire à Imran... Une cachette secrète ça pouvait être tout et n'importe quoi. Une petite cabane en haut d'un toboggan comme celui du parc à Arrowsic où Imran s'était déjà réveillé un matin. Une gamine avait monté l'échelle en corde et avait réussi à montrer jusqu'à dans la cabane pour descendre le long du toboggan. Elle y a découvert Imran, étendu là, dans une position assez étrange. Le dos au sol, les jambes en l'aire. Elle l'avait alors poussé pour pouvoir faire un tour et Imran avait glissé le long du toboggan en métal jusqu'à ce que sa tête contre le gravier le réveil.

La honte.

Elle s'arrêta alors en face d'une petite supérette et Imran sortie presque tout de suite. « - Pas vraiment, j'suis pas là depuis assez longtemps. Mais on finira bien par trouver une grotte dans la forêt, non ? Attend moi là. » Il plaisantait, c'était assez flippant d'aller dans une grotte. Il entra ensuite dans la supérette et quel surprise. Le radar qui repère ses confrères indiens incrusté dans sa tête, bah il venait de repérer un gros poisson. Le vendeur était indien. Ouais, gros, il mangeait des chips en regardant un film sur la petite télé posée près du comptoir. Il y avait aussi une statue et de l'encens qui était allumé. Imran ne put s'empêcher de sourire. Il se tourna pour regarder le mec qui venait d'entrer et avec ses cheveux Rose, Imran avait vraiment tout d'un drag Queen Indien.

« - Namaste Ser-ji ! » Et c'était plus fort que lui, il décida de sortir son accent punjabi tout droit tirer des meilleurs films. La scène lui rappelait celle d'un grand classique où pour acheter des bières le personnage principal joue la carte de l'indien propre sur lui qui après avoir pris le paquet de cachet décide de prendre le pack de bière, histoire de donner du fric aux vendeurs qui quelques secondes plus tôt allait fermer. Genre, un merci pour lui avoir ouvert la boutique pour son aspirine. Il s'approcha du vendeur, tout sourire. Le genre de sourire crétin. Il vérifia si ses oreilles étaient encore en place et tout en s'appuyant sur son coude, posait sur la table il commença à raconter, en hindi :

« - Tu sais, je sais très bien ce que tu penses de moi. » il agitait la tête comme un vrai Punjab, jouant avec ses mains, avec des gestes. « - Il est grand, il est beau, il est bien foutu, mais qu’est-ce qu’il est ridicule avec ses oreilles de lapin. Ecoute, faut être plus moderne dans la vie. C’est du whisky ça, va s’y passe-moi la bouteille. » Il pointa du doigt la bouteille de jack derrière le vendeur qui attrapa la bouteille. « - Ser-ji, vous ne voulez pas vérifier si je suis majeur ? » le vendeur fit de gros yeux alors qu’il passait le code bar de la bouteille. « - Oyé ! Regarde ta tête, je plaisante mon frère ! Soit un peu plus cool, regarde toi ! OOOOOH ! kitna pyaara tujhe rab ne banaya ! » La petite télé passa un autre clip vidéo qu’Imran connaissait. Il commença même à faire quelques mouvements de danse tout en chantant pour finir par sifflet et par dire : « Oyé ! Bale Bale ! » Il prit la bouteille alors que le vendeur le regardait danser. Il secoua négativement la tête en avouant enfin : «[color:fbf9=#bluegray] - Fiston, tu es en train de faire honte à tes racines là, tu devrais arrêter.. » Le sourire d’Imran s’élargie avant de dire. « - Bon d’accord. Tu as raison, je devrais, mais faut être soi-même dans la vie tu sais, ma mère m'a toujours dit qu'il fallait que, quoi que dise les gens... Bah en fait, c'est pas important ! » Il haussa les épaules et s’en alla.

Et le vendeur se rendit compte que l'Indien n'avait pas payé. « - Hey ! Voleur ! Teri » Imran sortie du magasin et entra dans la voiture. « Surtout, ne fonce pas ! » Plus qu'une bouteille de Whisky, Imran avait aussi emporté un paquet de chips et un pack de bière. Ouais. Sur le rétroviseur, il vit l'Indien sortir avec un fusil ! Rho le stéréotype. Il était d'ailleurs mort de rire le psychiatre qui venait de voler à boire et à grignoter. Ce qui est drôle c'est que Luana aurait pu partir avec la voiture, s'en allait, mais non. Visiblement elle devait apprécier la compagnie d'Imran tout comme lui apprécier la sienne. « - Oui, j'avais la flem de revenir et de prendre mon portefeuille. » Il s'adossa un peu mieux sur son siège, posant les bières à ses pieds. Il ouvrit le paquet de chips au passage et balança l'une d'elle dans sa bouche. « - Alors CatWoman. Où est-ce qu'on va ? » Il avait repris son calme naturel, ce côté légèrement sombre et mystérieux. Loin du gros fou rire qu'il avait eu en revenant de la supérette.
HJ :PARDON POUR CETTE MERDE :(
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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyJeu 20 Sep - 19:15

Une cachette secrète. Et surtout la paix. C’était vraiment ce qu’il nous fallait. Toujours mieux qu’un bar miteux non ? Bref, encore fallait-il avoir une idée de cachette. Et Imran n’en avait pas vraiment. « - Pas vraiment, j'suis pas là depuis assez longtemps. Mais on finira bien par trouver une grotte dans la forêt, non ? Attend moi là. ». Je riais. Alors qu’il sortait de la voiture. Oui bien sûr. Une grotte dans la foret. Il n’avait pas plus flippant non ? Quoique ce n’était pas bien grave. Ça pouvait être drôle. Mais on se tapait un Bad trip voilà. C’était un peu comme se prendre une cuite dans un cimetière. Ça craint. Et parle pas du sois disant respect qu’on doit au mort. Ça craint parce qu’on peut devenir barge. Mais, genre vraiment. Enfin du coup fallait trouver un lieu potable. Et Genre je ne pourrissais pas ici depuis des masses de temps. Du coup ça compliquait un peu les choses. Mais le hasard allait bien finir par nous guider non ?

Bon en vrai, Imran prenait bien son temps. Il était tombé sur un vendeur gay ou quoi ? Fallait que j’aille le secourir. Genre il est déjà pris tapette va te faire taper dans le cul par quelqu’un d’autre ? J’aurais peut-être dû lui dire d’enlever ça pour faire les boutiques. Que ce n’était peut-être pas tout à fait raisonnable. Mais franchement, à part au ridicule je n’avais pensé à rien. Et donc pas au vendeur gay.

J’allais vraiment sortir. Je devenais vraiment impatiente. En même temps, je n’étais pas patiente. Mais, la silhouette d’Imran se dessina dans le rétro. Du coup, pas besoin d’aller jouer la petite amie impatiente et jalouse. Tant mieux ! Enfin tant mieux… visiblement il c’était attiré des emmerdes. Il rentra dans la voiture. « Surtout, ne fonce pas ! ». Dans mon rétro ? Le vendeur avec un fusil. Non mais il était pas un peu con lui ? Il se croyait dans Texas Ranger non ? Euh… est-ce que j’avais écouté Imran ? Non, j’avais foncé dès qu’il s’était assis sur le siège. Après tout, sa phrase était ironique, non ? Non, vraiment pas ? Tant pis. J’adorais faire le contraire de ce qu’on attendait de moi. Je tournais la tête. Pour voir ce qu’Imran avait pris. Whisky. Chips. Et des bières. Ouais c’était pas mal. Surtout qu’il n’avait pas payé. Je l’avais compris à la réaction du vendeur. Et il ne faisait que me le confirmer. « - Oui, j'avais la flem de revenir et de prendre mon portefeuille. ». Il posa les bières à ses pieds et ouvrit les chips. Oui, il m’avait dit ça tout à fait naturellement. Mais, pour moi ce n’était pas choquant. Et c’était même presque normal. Puis après tout, on l’avait déjà fait avec sa perruque et ses oreilles. Alors autant poursuivre sur cette lancée. « J’ai vu, heureusement que tu t’es pas fait tiré comme un lapin hein… ». Ouh, le jeu de mot nul. Douteux. Foireux. Mais peu importe. J’assumais. Je lui lançais un sourire. Prenant alors une chips ? Peur de salir son volant ? Jamais. Peur de rien moi. Oui, je sais, je déraille. Avant même d’avoir bu. Ça fait peur. « - Alors CatWoman. Où est-ce qu'on va ? ». Son ton était à nouveau tout calme. Presque sérieux. « Au bout du monde ! Non j’en sais rien… On se barre de Portland et on va vraiment dans le forêt ? ». Je lui lance un regard de défit. Comme si en fait, j’avais vraiment envie qu’on joue. Qu’on se fasse peur. Je suis débile hein ?

HJ- t'inquiète j'ai adoré “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” 890765 par contre, la mienne craint Arrow
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptyVen 21 Sep - 0:52


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.
Pas de coup de fusil, visiblement il avait réussi à éviter le pire. Le jeu de mot stupide de Luana le fit rire alors qu'il avalait une nouvelle chips. Reprenant ensuite son calme pour savoir le programme du reste de la soirée, il demanda alors à Luana si une idée lui était survenue.

« - Au bout du monde, ça serait bien. » laissa-t-il échapper calmement avant de reprendre. Puis une idée, il avait alors soudain envie d'aller à l'aventure, de trouver un coin paumé, de visiter une grotte pourrie ou de sauter dans une source d'eau chaude perdu dans une campagne. Il fit un sourire à Luana avant d'allumer le GPS qui se trouvait là. Il allait jouer à un jeu, comme dans la pub pour le loto où le vieux papi décide de sa destination de rêve après avoir touché un lieu sur sa map monde. Bon là il allait limiter les lieux à 20 mins autour de la ville. Le zoom fait il plaça une main devant ses yeux et appuya au pif avant qu'une voix sexy ne dévoile une adresse. « - Ecoute la voix sexy de Gertrude et direction... direction quelque part dans la forêt entre le Yarmouth et je ne pourrais prononcer ce nom sans sortir mon accent indien. et comme tu vas rire si je le fait, c'est mauvais pour ma réputation !» il reprit son souffle « - En gros, en route, beauté ! » C'était à 15 minutes. 17 pour être précis. Il attrapa une bière à ses pieds qu'il ouvrit. Visiblement le lieu avait l'air bien paumé, c'était parfait ça non ?

Quelques minutes plus tard.

« - Oh, génial une pancarte propriété privée. » Dit-il en sortant de la voiture. Tout en claquant la portière de sa voiture Imran s'avança vers le portail en bois où tenait ce panneau rectangulaire qu'il attrapa naturellement. Il le posa sur le capot avant de la voiture et d'un geste du pied et il donna un coup au portail qui s'ouvrit sans problème. La chose n'était pas très solide, mais ce qui intriguait Imran c'était plutôt le côté propriété privée. Qui disait privée, disait endroit entretenu où sordide. Il y avait des tas de possibilité. Il n'avait vraiment aucune idée d'où ils étaient vraiment, mais en réalité il s'en fichait royalement. C'était quelque part entre portland et la route pou Arrowsic. Les arbres étaient bien hauts, on apercevait à peine le ciel et les étoiles, mais Imran, il sentait l'odeur habituelle de l'eau fraiche, se déversant contre des pierres. Ce n'était pas loin. Il était très bon en géographie et en repérage, le Maine était très connue pour être traversé par des courts d'eaux et des bois. Et si Imran se reporter au panneau durant le chemin et à l'ambiance dans l'air, à quelque mètre, suivant ce chemin et parcourant quelques arbres, il y avait une petite rivière qui aller plus loin se finir dans l'océan. Et c'était là toute la beauté du Maine, s'était des terres parfois entourées d'eau, pas loin les unes des autres. Ils étaient sans doute à la moitié de la route pour arriver à Arrowsic, mais Imran savait exactement où ils étaient.

« - Je le savais. » Suivant le gravier, Imran s'était aventuré rapidement dans l'endroit. Pas de chien, pas de caméra. Encore un riche qui devait avoir plein de terre dans le coin. Et Imran n'avait pas eu tort, au lieu de tourné à droite en suivant le chemin qui s'enfoncer plus loin dans les bois, il alla tout droit et en quelques secondes il se retrouva en face d'une rivière et d'une petite chute d'eau. C'était donc ça, le bruit, l'odeur. C'était assez grand pour nager en été, quand la chaleur et trop pesante. Il se retourna pour si Luana était là, affichant un sourire il lança. « - Un petit bain de minuit ? » Aussitôt lancé, le psychiatre retira sa veste qui dévoilait déjà son torse nu. Il faisait certes frais, même très frais, mais c'était encore un peu l'été, c'était loin d'être une température à vous geler les couilles. Il retira ses chaussures à la va vite, ainsi que son pantalon, gardant pour la peine son caleçon de marque qui lui collait à la peau. Il se retourna pour regarder Luana et lança « - Tu n'auras qu'à me rejoindre. »

Ce qui était bien, c'est que c'était évident qu'ici en été, des gamins venaient se baignaient et passé leurs journées ici. Il y avait une petite falaise ou une corde était pendue. Pour sauter et Imran y alla directement. Il s'agrippa et se lança puis lâcha la corde.

« [color=#a28182- Wouhou ! [/color]»

L'eau était complètement froide et les premières secondes furent extrêmement... froides. Il gelait, mais ça c'était le début. Visiblement l'endroit était assez profond pour qu'il ne sente pas le sol à ses pieds. Il dégagea les cheveux mouillé qui lui gâchait la vue et regarda Luana au loin. « - Allez, elle est très bonne ! » Un énorme sourire s'affichait sur son visage alors que son corps commençait à s'habituer à la température de l'eau. L'échange thermique, ça c'était un cours passionnant.
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Carlie Moorgate-Owens
Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptySam 22 Sep - 21:39

Une idée. Le bout du monde. C’était idiot. Mais, Imran avait raison. « - Au bout du monde, ça serait bien. ». Oui vraiment. Ça serait bien. Du moins dans m’a tête ça avait l’air bien. Alors que peut-être au bout du monde c'était comme ici. Enfin visiblement Imran avait eu une idée. Ça se voyait à son petit sourire. Et ça se confirma quand il alluma le GPS. Sérieux ? Pourquoi faire ? La machine zooma. Non mais on n’allait pas se cramponner à une adresse ? Évidemment non. J’aurais dû y penser avant. Imran était bien plus joueur. Bien moins sérieux. Il glissa une main devant ses yeux. Avant d’appuyer sur l’écran tactile. « - Ecoute la voix sexy de Gertrude et direction... direction quelque part dans la forêt entre le Yarmouth et je ne pourrais prononcer ce nom sans sortir mon accent indien. et comme tu vas rire si je le fait, c'est mauvais pour ma réputation !». J’explosais de rire. S’il voulait éviter ça c’était loupé. Je ne l’avais pas entendu que je l’imaginais son accent. « - En gros, en route, beauté ! ». Je lui lançais un petit sourire. Genre c’est parti. Dix-sept minutes ? La blague ! J’allais lui mettre son estime au cul à ce GPS. « Dommage, j’aurais aimé entendre ton accent, je suis sûre qu’il est très sexy ! ». Et mon pied enfonça l’accélérateur.

Après quelques minutes j’arrêtais la voiture. Quelques minutes. Et pas une dizaine. J’avais largement battu le GPS. Oui, oui, j’étais fière ! Je sortais de la voiture. Tout comme Imran. « - Oh, génial une pancarte propriété privée. ». Je gloussais. Comme si ça changeait quelque chose pour nous. Le portail était en piteux état. Facile à ouvrir. Et si ça n’avait pas été le cas, un peu d’escalade n’a jamais tué personne. « Oh mais, comment allons-nous faire ? ». Je prenais ma voix de blondasse pétasse. Quoi ? Non je n’étais pas une pétasse. Du moins pas cette espèce-là. Moi j’étais une pute qui s’assume. Et une salope. Ce qui est totalement différent. Bref, Imran retira la pancarte et un coup de pied dans ce vieux truc suffit à l’ouvrir. Je l’avais dit, c’était pas bien compliqué.

Je suivais donc Imran sur les graviers. J’observais un peu autour de moi. Très nature. Et désert surtout. Nième propriété secondaire d’un mec qui a trop de fric ? Ça ne m’aurait même pas étonné. Une étendue d’eau se dessina alors devant mes yeux. C’était encore mieux que la piscine. Sûr que certains devaient bien en profiter l’été, quand le soleil est au sommet. Vraiment. Il devait pas se faire chier la bite ce mec. « - Un petit bain de minuit ? » . Imran ne me laissa pas le temps de répondre. Lui il se préparait pour. Et je l’observais faire. Je l’observais se déshabiller. Avec un sourire non dissimulé. Oubliant de répondre. Il était fou. Il ne faisait pas vraiment chaud. Pas affreusement froid. Mais pas chaud non plus. L’eau en revanche devait être affreusement froide. « - Tu n'auras qu'à me rejoindre. ». Je lui souriais. Avant de souffler un « Je te rejoins dans deux minutes. »[/color]. Bon aller Luana. Ce soir je n’étais pas là pour me prendre la tête. Alors même si j’étais frileuse. Même si j’allais hurler à la différence de température. J’allais y aller. Pour m’amuser.

Je commençais à retirer mon corset. Alors qu’Imran avait visiblement trouvé une corde pour se jeter de la falaise. « - Wouhou ! ». Je riais en même temps que je m’attaquais à mes chaussures. Puis à mon pantalon. « - Allez, elle est très bonne ! ». Je riais à nouveau. Même si je doutais qu’il l’entende. Je retirais mon soutient-à-gorge. Je vous vois, venir. Pas parce que je suis une pute. Mais uniquement parce qu’il est fait pour aller avec le corset. Et parce que sans le corset il ne tiens pas. Alors plutôt que de le perdre, autant l’enlever.

Je m’approchais alors de l’eau. Et d’Imran. « J’ai un peu de mal à te croire tu sais ? ». Pour autant, j’allais y aller. Et si je n’y allais pas d’un coup je n’allais pas rentrer. Je le savais. Du coup ? Technique Imran en action ! Je m’agrippais à cette corde. Avant d’atterrir dans l’eau. « OH PUTAAAAAAAAAAIN ! c’est qu’elle est froide ! ». Oui, je l’avais dit. Que j’allais mettre du temps à m’habituer à l’eau froide. « T’es complètement malade ! ». Je l’éclaboussais légèrement. Comme si c’était un reproche. Mais avec mon grand sourire ça sonnait comme le plus beau des compliments que je pouvais faire.


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MessageSujet: Re: “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ”   “ – La vie est un voile obscure tissée de mensonges. Je suis le plus gros mensonge de la vie, et toi ? ” EmptySam 29 Sep - 12:34


Il n'y pas de doute, l'homme est plus prétentieux qu'il ne le croit. Se croyant toujours meilleure que les autres, plus bon, plus beau. En réalité, on est tous les mêmes. Lâches, inutile et stupide. Alors pourquoi juger quelqu'un qui accepte ça plutôt que d'accepter que nous vivions dans un beau tissu de mensonges ? Parce qu'on est faible mon ami, et l'espoir c'est de la belle merde qu'on serait capable d'avaler, si elle était rose.

Elle aurait ri s'il lui avait sortie son accent. Dans le genre plus ridicule, il n'y avait pas pire. Voilà pourquoi il préférait garder le mystère pour lui, ainsi que les fous rires. Il faut dire qu'Imran n'avait pas vraiment d'accent quand il parlait anglais. Ce qui était étonnant pour un indien. Il avait juste grandi dans une famille au père prétentieux et très dur. Ce qui fait que depuis très jeune, les cours d'anglais avec exercice de prononciation et de diction lui étaient obligatoires. C'était dur de se retrouver entre les deux langues, mais c'était mieux ainsi. Aujourd'hui il voyait ça comme un bon moyen de se fondre dans la masse. Parce qu'il n'y a pas beaucoup d'indien dans les parages. Genre presque pas. Imran hésite même à ouvrir son propre restau dans le coin, histoire qu'il ait de quoi bien manger, parce que sérieusement il commence à en avoir marre un peu des plats fade et non assez épicé de la ville. Les américains manquaient sérieusement de gout en la matière. Le seul hic c'est que monsieur était loin d'être chef cuistot. Qu'il n'y avait pas dans les alentours de quoi importait ce qu'il fallait pour faire de bon plat et qu'il ne trouverais pas d'habitant près à bosser pour lui.

Donc.

Il fuyait dans les villes plus loin pour manger. Passons, il se concentrait sur la route, le moment, le lac. Luana avait foncé, c'était le mot. Elle avait su prendre les pleins pouvoirs sur la bat mobile d'Imran et ils étaient arrivés très vite. Il avait ainsi débarqué au milieu de nulle part, dans un terrain privée mais non-habité. Le genre squoitable l'année par des clodos. Une fois dans l'eau, Imran tenta un peu de nager pour habituer son corps à la température. Nager, il adorait ça. Etudiant, il faisait parfois des courses. Alors qu'il avouait que l'eau était bonne, Luana hésita. Elle avait raison, c'était la phrase bateau pour dire à quelqu'un de plonger sans se soucier du reste. De forcer quelqu'un à vous rejoindre parce que vous vous sentez seul et con au milieu du petit lac. Ou plutôt de la rivière. Elle alla donc s'agrippait à la corde où Imran était passé. Remettant en place les cheveux qui lui gênaient la vue, il regarda la jeune femme plonger. Elle a fait le grand saut et c'était très drôle. Il ria comme un gamin quand elle hurla à quel point l'eau était froide. En même temps elle avait raison. Il l'éclaboussa à son tour, histoire de se venger. Un retour en enfance, c'était le mot.

« - Arrête, elle est superbe. » Ouais, faut croire qu'il s'y était habitué malgré quelques frissons. On échappait pas au léger courant d'air frais. On était mieux sous l'eau pour le coup. « - Et franchement, il n'y a pas mieux pour se détendre un peu. » Dit-il en se laissant flotter sur le dos. En réalité il savait très bien que les efforts physiques lui étaient légèrement interdit à cause de son corps. Du coup il ne pouvait pas vraiment faire son crâneur et faire 36 aller-retour. Il alla cependant vers la petite chute d'eau plus loin. C'était quand même assez paradisiaque comme endroit. Il ne manquait plus que le soleil, le ciel bleu, la chaleur. Bref, l'été dans son ensemble. Là il était plutôt très tard et le soleil n'allait plus tardé à pointer le bout de son nez au loin. Il pouvait se manger aussi la pluie, qui sait ? Mais visiblement il n'y avait pas de nuage. Donc, le pire était loin derrière. Ils pouvaient profiter de la tranquillité des étoiles et de l'endroit. Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait plonger dans une rivière si tard la nuit en compagnie d'une fille au sex apeal trop élevé. Arrivé au rocher il grimpa dessus jusqu'à arriver à une certaine hauteur.

« - Là j'ai froid ! » hurla-t-il tout en riant. De là où il était, il avait une vue de la continuité de la rivière qui plus loin se perdait dans l'horizon. On voyait la forêt, quelques habitations dont celle de la propriété. « - Tu devrais monter, c'est sublime. » et très romantique. Il était assis sur le plus haut rocher, les jambes nues se balançant regardant devant lui. C'était le genre d'atmosphère qui vous rendait paisible et heureux. Le genre qui vous calme. Il se laissa tomber en arrière jusqu'à ce que de l'herbes lui caressent le dos. Il fixait les étoiles, il adorait fixer les étoiles. La lune aussi. Il resta allongé, attendant que Luana vienne le rejoindre. En espérant qu'elle fasse attention en montant puisque c'était assez glissant quand même, donc dangereux et si beaucoup de personnes rêveraient de la voir se prendre un rocher dans le crane, Imran lui pensait tout le contraire. Il se releva regardant en bas. « - Fait attention en montant. » Il se pencha, près à lui tendre la main pour l'aider à montrer.
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