Sujet: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Mer 3 Oct - 16:47
THALIA IVY-CALLIOPEA. IOANNIS
« Parfois, la seule façon d'avancer, c'est de s'arrêter, de ne plus bouger, et de décider que quoi qu'il arrive, même si ça fait mal, vous êtes exactement là où vous voulez être. »
NOM: J'ai repris mon nom de jeune fille. Oué je supportais plus de porter le nom de famille de mon connard d'ex-mari. Moi, avoir une dent contre lui ? Non c'est seulement affectif... Ou pas ceci dit... Enfin, pour finir, c'est Mademoiselle Ioannis, merci. ⊰PRÉNOM: Parfois, il s'en passe des choses dans la tête des parents. J'pense que dans celles de mes parents, c'était un peu, beaucoup le bordel quand j'suis venue au monde. Au départ, j'avais pour prénom Ivy-Calliopea... Faut pas déconner non plus, j'suis pas méchante, mais c'était bien trop long à mon goût, donc j'ai pris mon deuxième prénom, Thalia, pour le remettre en première position. Que de changements... Sinon, j'pense finir par porter plainte à cause de mon arrière-grand-mère ! C'est vrai quoi, quand elle a une idée en tête, impossible de lui faire changer d'avis. Elle, elle m'appelle Artemisia parce que c'était le prénom qu'elle voulait qu'on me donne. Oué, c'est ça les arrières grand-mère. ⊰ÂGE: aujourd'hui, c'est mon anniversaire les gars et je tue le premier qui me le souhaite, c'est clair ? J'aime pas fêter mon anniversaire. Mon âge... Vingt-trois ans... Non j'déconne, c'est du pipo, j'viens d'avoir vingt-six ans. ⊰ORIGINES: oooh métisse, mélange de couleur, oh oh. Moi c'est un mélange d'origines. Mon père est un Grec, un pur, un dur. Ma mère, la plus belle des Italiennes. Et il paraît que j'aurais du sang indien qui coule dans mes veines. Bon, personnellement, j'y crois pas trop. Mais mon arrière grand-mère me le rabachait souvent, donc, je m'y suis faite. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: chirurgienne, mais j'me suis spécialisée dans la pédiatrie. ⊰STATUT CIVIL: débarassée enfin de mon ex-mari, je respire le grand air. Oué, j'suis célibataire et pour l'instant, ça me va très bien.. ⊰CRÉDITS: tumblr et bazzart, les meilleurs. ⊰AVATAR: tu l'as pas reconnu ? M'enfin, c'est OLIVIA WILDE QUOI ! c'trop une bombe c'te fille .
welcome to our world.
nice to meet you.
Salut salut, moi c'est Robert, j'ai cinquante cinq ans et j'le vis bien. J'habite à Marseille sur le vieux port pardi ! ah, t'en fais pas, un jour j't'emmènerais sur le vieux port, on se baladera, j'te ferais goûter d'la bouillabaisse, tracasse pas pour ça ah oué et des oranges gorgées du soleil de Marseille PARDI ! sinon moi j'dis que les canards vibrants, les cookies et les crêpes au nut-nut c'est la vie ainsi que thub et skins voyons et je rajoute SUMMER PARADISE sinon j'aime quand on me fouette l'alouette, ça me chatouille et ça me fait des guilouille sinon, j'vous aime énormément
Dernière édition par Thalia I-C. Ioannis le Jeu 4 Oct - 18:04, édité 3 fois
Sujet: Re: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Mer 3 Oct - 16:48
please, tell me your story.
i’m listening.
un être vous manque
et tout est dépeuplé
Mon histoire à moi, elle est inintéressante. Tout vous racontez ne servirait absolument à rien, si ce n'est de vous endormir. Or je ne recherche pas ce but. Mon histoire, ma vie, se résume à de nombreux chapitres, mais il n'y a seulement que quelques petits passages qui m'ont marqué. C'est pourquoi, je vais vous les raconter en détail. Je n'ai pas eu une enfance difficile ou malheureuse. Au contraire, j'ai grandis à Athènes avec mes parents et ma petite soeur, cadette de deux ans de moins que moi. Nous étions heureux. Un bonheur que je ne regrette en aucuns cas. Non, je ne regrette rien. Absolument rien. Et si je devais revenir en arrière, je ne voudrais rien changer. Non. Rien changer.
LE TROIS OCTOBRE DEUX MILLE UN A ATHENES, LE COMMENCEMENT DE LA FIN ₰
" Mes petites filles, approchaient. " Elle était là, assise sur le fauteuil. Le visage pâle, des cernes apparentes. Papa, il était aussi là. Près de maman, il lui tenait la main. Lyssandra lâcha son activité et se rapprocha de notre mère. Moi, je n'osais tout simplement pas avancer. J'avais ce mauvais pressentiment qui peut venir vous foutre en l'air votre journée. Je restais alors assez distante, prête à m'enfuir, m'échapper. " Thalia, vient mon trésor " dit-elle en m'ouvrant ses bras. Comment ne pas refuser ? Je fonçais tête baissée me réfugier dans ses bras. " Mes princesses, maman a quelque chose à vous annoncer... Quelque chose de difficile à dire. Je suis malade. Mais pas malade comme quand j'attrape une angine ou un petit rhume. Non. Ceci est beaucoup plus... Ceci est au-dessus de toutes ces petites choses. J'ai la maladie de Charcot. Une maladie qui détériore toutes mes capacités pour avancer, toutes mes capacités à me servir de choses. Une maladie qui fout en l'air mon cerveau, qui le détruit. " Elle marqua une pause. Je sentais sa voix se resserrer, trembler. Je sentais qu'elle pouvait tomber à tout moment après cet effort qui pouvait sembler facile, mais qui ne l'était pas du tout pour elle. Elle me serrait un peu plus dans ses bras, en tenant fermement la main de Lyssandra. " Mes coeurs, mes amours, vous savez à quel point je vous aime, à quel point je pourrais donner ma vie pour vous. Mais j'ai pris une décision et je devais vous la dire. Il m'était impensable de la garder pour moi. J'en ai discuté longuement avec votre père et j'ai pris une décision. Une grande décision. Je ne veux pas passer ma vie dans un foutu fauteuil roulant alors, je vais mourir..." Un choc. Un ouragan. Une tempête. Un tsunami. C'était comme toutes ces choses. Brutal, blessant. C'était comme si tout un monde s'écroulait. Comme si tout mon monde s'effondrait. Je me dégageais de son étreinte. Déçue, touchée en plein coeur. Je ne pouvais accepter ça. Je ne pouvais accepter l'unique pensée que ma mère veuille mourir. " Alors, c'est censé se terminer comme ça ?! Même pas tu veux te battre ? " Elle se leva. Je sentais ce poids énorme peser sur ses épaules, sur son dos. Sur son corps tout simplement. " Mais me battre contre quoi, Thalia ? La maladie a pris du terrain et je ne veux pas que vous assistez à ma dégradation. Non, je refuse que vous voyez ça ! " " Parce que tu préfères qu'on te voit mourir ? Parce que tu crois que de te voir quitter ce monde ça nous fait plaisir ? Qui c'est qui va être là quand j'aurais ma première panne de coeur ? Qui c'est qui va être là pour nous donner des conseils ? Qui c'est qui va être là pour notre premier bal, pour notre premier amour, pour notre premier chagrin d'amour, pour nos problèmes de fille ? Tu crois que c'est facile pour nous de te voir, un peu plus chaque seconde, partir. Tu ne comprends pas maman. On ne veut pas. T'as pas le droit de nous laisser comme ça ! T'as compris ?! Bats-toi, mais ne nous abandonne pas ! " Je sentais une avalanche de larmes couler le long de mes joues. Maman se précipita sur moi, me prenant dans ses bras. " Mon coeur, je serais toujours là pour vous. N'importe où j'irais, je veillerais sur toi, sur ta soeur et sur papa. Je ne vous quitterais pas vraiment puisque vous me garderait précieusement dans votre coeur..." J'avais beau tenter d'arrêter de pleurer, mais je n'y arrivais pas. Je me dégageais de nouveau de son étreinte et je partis. Je courrais. Je courrais très vite. Je ne voulais pas rester une seule seconde dans cette maison qui commençait à m'étouffer, à m'oppresser. Je me laissais porter par le vent, je le laissais fouetter mon visage, je le laissais parcourir tout mon être. Puis je fermais les yeux, ne voyant plus là où j'allais. Ne voyant plus là où je mettais les pieds. Ne voyant plus où j'allais tout simplement. Je me heurtais à quelque chose soudainement. Perdant l'équilibre et tombant au sol. J'ouvrais les yeux. Là, un jeune garçon me souriait, illuminant son beau visage. Je restais immobile, détaillant chaque moindre détails apparent. Les larmes ne cessaient toujours pas de couler. " Pourquoi tu pleure ? C'est parce que je t'ai faite tomber ? Excuse-moi, j'ai pas fait exprès..." Le jeune homme n'arrêtait pas de s'excuser. Je le regardais, tentant de sécher mes larmes d'un revers de la manche. Mais rien n'à faire. Bon dieu que ça m'avait saoulé ! Le jeune homme à peine plus âgé que moi, du moins je supposais, se baissa à ma hauteur. Il passa ses mains sur mes joues afin d'arrêter ses sanglots. Je le regardais, surprise. " T'en fais pas, j'vais pas te manger ! " dit-il en m'accodant un jolie sourire, dévoilant ses dents parfaitement blanches. Il me tendit sa main. Je l'attrapais, m'appuyant sur lui pour me relever. " Je m'appelle Bastian et toi ? " " Je... Euh... Je... Je... M'app..." Je tentais de reprendre mes esprits afin d'arrêter de bégayer comme une pauve imbécile. Il devait me trouver stupide... Vraiment stupide. Il rigola. Mais je ne ressentais aucune once de sarcasmes. " Je m'appelle Thalia..." finis-je par dire en lui adressant un petit sourire timide. " Jolie prénom !" Puis il joua avec mes cheveux. Mes longs cheveux noirs. " Tu veux me dire pourquoi tu pleurais tout à l'heure ? " Je ne lâchais pas mon regard de lui. A vrai dire, je n'arrivais pas à me détacher, j'étais comme attiré par lui tel un aimant. Lui raconter pourquoi je pleurais ? On se connaissait à peine et, j'savais pas vraiment si je pouvais confier ce genre de choses. Me confier à lui. " Te sens pas obligé..." dit-il en me souriant encore une fois. Je tirais sur mon gilet un peu trop grand afin de recouvrir mes mains froides. " Dis-donc, t'es pas très bavarde Thalia... Bon, j'dois m'en aller, j'devais aller acheter des oeufs pour ma mère... Au revoir jolie brune et ravi de t'avoir rencontré ! " Il me fit un petit signe de la main et commenca à partir, me tournant ainsi le dos. Je ne savais pas pourquoi, mais je n'avais envie de dire au revoir à son sourire moi. J'voulais pas le voir partir comme ça... Stupidement, j'attrapais sa main. Il se retourna, sûremment étonné par ma réaction. Je lâchais aussitôt sa main. Sa douce main. " Dé... Désolé..." Il passa sa main dans ses cheveux, terriblement embarassé, mais il ne l'était pas plus que moi qui était en train de rougir comme une imbécile infinie ! " Oh... Tu sais, t'excuse pas, c'est pas grave..." " Bastian... Je peux venir avec toi, s'il te plaît ? " C'est vrai, on ne se connaissait que depuis quelques minutes, mais bizarrement, il m'aspirait confiance et je n'avais plus envie de le lâcher. Puis j'avais besoin de quelqu'un, autre que ma soeur, ma mère, mon père, mes amis ou je-ne-sais qui encore. Juste d'un bel inconnu qui me changera les idées. Il attrapa ma main, la serrant contre la sienne. " Je ne refuse jamais la compagnie de quelqu'un, surtout d'une jolie demoiselle avec un beau prénom." Il m'adressa un sourire accompagné d'un clin d'oeil. Naïvement, je souris à mon tour. Il m'hypnotisait ce beau jeune Bastian. En lui attrapant sa main, j'acceptais de le suivre. J'accepter d'embarquer à bord de son monde. Voilà que nous étions partis. Lui. Moi. Tous les deux. Juste lui et moi. Seulement nous deux.
Toute la journée j'étais restée à ses côtés. Quelle magnifique journée, quel magnifique moment j'avais passé auprès de lui. Il m'avait indirectement remonté le moral. Il m'avait changé les idées. Je n'avais aucunement regretté de l'avoir rencontré. Non. Je commençais à bien l'apprécier. " Ma mère va mourir..." dépitais-je, tandis qu'il me raccompagnait chez moi après de longues heures passées ensembles. Il s'arrêta de marcher. Je le regardais, mes yeux se remplirent de nouveau de larme. " Tu m'as demandé pourquoi je pleurais tout à l'heure, en voici la réponse..." Je pûs lire sur son visage une once de peine. Pour ma mère. Pour moi. Je m'effondrais alors sur le sol, au beau milieu d'un trottoir à pleurnicher comme une gamine. " J'suis désolé, j'savais pas que..." Je le coupais aussitôt, ne l'écoutant même pas. " Tu vois, le pire, c'est qu'elle veut pas se battre contre cette putain de maladie et moi, j'fais comment sans elle ? C'est ma mère après tout et la voir partir comme ça... J'peux pas le supporter. Ca fait tellement mal de se dire que je ne la verrais plus à part sur de vieilles photos..." Bastian me rejoint, après ces quelques mots. Il s'assit près de moi. Machinalement, je reposais ma tête sur son épaule. Il ne dit rien, ne montra aucuns refus. Le jeune homme passa sa main, avec douceur, dans mes longs cheveux noirs. " Tu sais, j'vais te raconter un truc. J'ai perdu mon père, il y a un an à peine. Atteint d'un cancer, son heure était comptée. Puis, on lui a proposé un médicament afin de prolongé ses jours. Mais il a refusé. Il souffrait beaucoup. Et j'ai réagis comme toi. Exactement comme ça. Et, j'le regrette. Tellement. J'lui ai fait la gueule jusqu'au jour où il nous a quitté. Et je m'en veux parce qu'il est partit sans que je n'ai eu le temps de lui dire tout ce que je pensais. Sans lui avoir dit que je l'aimais. Enormément. Oui, il me manque, à un point que tu ne peux même pas t'imaginer. Mais j'me dis qu'il est mieux là où il est. Ce qu'il compte, c'est qu'il a fini de souffrir, enfin. J'me dis qu'il se sent enfin mieux même si j'aimerais mieux qu'il soit près de moi. Papa..." Je l'entendais sangloter. Doucement. Et sur le coup, je m'en voulais. J'lui avais rappelé des choses. Des choses qui font mal. Qui blessent. J'attrapais alors sa main. Elle était froide. Puis, je déposais mes lèvres contre sa joue humide. " Excuse-moi, je ne voulais pas te faire pleurer..." lui susurrais-je au creux de l'oreille. Il resta impassible. Voir un homme pleurer, c'est rare. Ceci me toucha profondément. Bastian se releva soudainement. D'un coup de manche, il essuya ses larmes. Je le regardais avec de petits yeux. " C'est pas grave..." Puis, il me tendit sa main en rajoutant : " Allez viens..." Je l'attrapais et je le suivais. Tout le long du chemin, il ne parla pas. Ce fût seulement quand on arriva devant chez moi qu'il m'accorda enfin un regard. Il tenait fermement ma main. " Thalia, ne soit pas trop dur avec ta mère. Laisse-la partir. Je sais que c'est difficile, mais en la retenant, tu lui fais encore plus de mal et de peine. Laisse-la partir en lui disant tout simplement ce que tu ressens. Thalia, soit forte... Je serais là." Il déposa un léger baiser sur mon front et me quitta en lançant un good night.
PLUS LES JOURS PASSENT, PLUS JE M'EGARE ₰
Il faisait tellement froid. Un froid d'hiver totalement démesuré. Les pieds nus sur le sol, je marchais dans une direction qui m'étais inconnue. Je tentais de me réchauffer sous ce gilet trop grand et ample pour moi. J'avais la tête qui tournait. Je ne supportais plus ma vie. Depuis la mort de ma mère, je n'arrivais plus à être moi-même. A me comporter comme si de rien n'était. Je ressentais un manque en permanence. Alors, pour le bien de ma famille, je souriais constamment, leur montrant que moi aussi je pouvais être forte. Le seul hic, c'était que je ne l'étais pas. Non. Je suis faible. J'ai perdu mes petites ailes le jour où ma mère a perdu sa vie. Sans elle, je n'étais plus rien. Seulement une âme vagabondant dans le temps. J'errais dans les petites rues sombres d'Athènes. Je ne ressentais plus rien si ce n'était ce vide permanent. Ce vide, je n'arrivais jamais à le combler. Je n'en peux plus. Je n'ai plus de force. Je voulais seulement sombrer dans un sommeil. Dans un très long sommeil. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, je ne riais plus, je ne vivais plus. J'étais seule. Seule face à ce monde. Ce monde si terrifiant, si grand. Pleurer, c'était tout ce qui me restait. Je regardais tout autour de moi. La seule chose que je voulais faire et qu'il me restait à faire c'était d'en finir une bonne fois pour toute. J'empruntais les escaliers d'un immeuble avant d'atteindre le toit de celui-ci. Je montais sur le rebord du toit. Je tenais en équilibre, je regardais en bas. Je fermais les yeux, une avalanche de larmes coulait le long de mes joues froide. J'étais seule. Seule, comme en exil. Comme une naufragée sur son île. Comme la funambule sur un fil. Seule parce qu'on m'a tout pris, parce qu'on a eu tort. C'est se croire en vie même quand on est mort. C'est abandonner sa chance à un autre. Sans jamais pouvoir oublier sa faute. C'est des cris de peine, mais qui les entend ? Seule comme en équilibre. Seule, prisonnière de moi-même. Seule comme une histoire sans son livre. Seule parce qu'on n'a pas su lire entre les lignes. Qu'on n'a pas voulu regarder les lignes. Parce qu'on écoutait sans jamais le croire. Seule, c'est une nuit qui n´en finit pas. Seule, qui n'a jamais été seul ? Seule, ma place à ceux qui la veulent. Seule comme une condamnée devant l'échafaud. Comme une innocente devant son bourreau. Seule comme une enfant qui cherche son père. Seule comme la mendiante qui s'endort à terre. Parce qu'on a passé sa vie sans la voir. On se trouve seul devant son miroir. Seule. J'étais prête à le faire. J'étais prête à sauter et à m'écraser sur le sol. J'étais prête à faire ma chute, j'étais prête à tomber et cette fois-ci à ne plus me relever. J'étais prête à quitter la scène, à dire au revoir aux projecteurs et à mon public. J'étais prête à dire au revoir à cette foutue spirale infernale qui m'avait absorbé et m'avait fait goûté toute chose que je n'aurais jamais dû prendre. J'étais prête à dire au revoir à ma vie et à rejoindre ma mère. Je la voyais me tendre les bras et me sourire. Elle m'attendait et j'étais enfin prête à la rejoindre. Puis, au moment même où je m'apprêtais à sauter, j'entendis des voix qui m'interdisaient de le faire. Je me retournais, effrayée, apeurée. Je manquais même de trébucher et de m'aplatir tel une crêpe sur le sol. Seulement, je réussis à reprendre mon équilibre. La lumière de quelques lampadaires venaient bercer les étrangers. Je pûs alors reconnaître mon père, Lyssandra et Bastian. Je restais là, paralysais à les regarder, à les dévisager. " Thalia, s'il te plaît..." commença mon père. Il s'avança d'un pas, mais je reculais, manquant une fois de perdre définitivement la vie. J'entendais ma petite soeur sanglotait. Le visage de chacun d'eux exprimait leur peur. Leur peur de me perdre une fois pour toute. Chacun commencèrent à parler, mais je ne les écoutais pas. " Je veux seulement retrouver maman, je veux seulement arrête de souffrir, d'avoir cette douleur. Je veux seulement mourir... Je n'en peux plus de tout ça. De cette putain de drogue qui a pris le dessus sur moi. De ce métier afin de t'aider financièrement papa et de payer mes études... Oué, j'ai dû me trémousser devant de gros pervers qui n'arrêtaient pas de bander dès qu'une fille se décapait devant ces gros porcs. Je n'en peux plus. Je n'arrive à faire semblant d'être forte, de sourire... Je veux seulement en finir..." dépitais-je totalement terrifiée, perdue. Ils restèrent là, ne savant plus trop quoi faire à par prier pour pas que je le fasse. Prier pour que je reste en vie. Puis Bastian s'approcha de moi. Prudemment, doucement, mais sûrement. " T'as pas le droit de faire ça Thalia. T'as pas le droit de te laisser aller. Tu m'avais promis, tu te rappelles ? Tu pourrais me demander de te laisser, le truc c'est que j't'écouterais pas. Jamais. Parce que j'veux pas que tu partes maintenant. Je ne t'aime plus que tu ne peux t'imaginer Thalia. J'suis sûr que tu peux le faire. Affronter tout ça, tous tes démons. J'suis sûr que tu peux arriver à passer au-dessus de ça... Laisse-nous t'aider..." Il marqua une légère pause en s'approchant de moi. " S'il te plait laisse-moi t'emmener hors de l'ombre dans la lumière parce que je crois en toi. Arrête de penser au moyen facile pour partir. Il n'y a pas besoin d'aller et de souffler la bougie parce que tu n'as pas fini ce bout de chemin qu'il te reste à vivre. Thalia, tu vaux mieux que tout ça. Tu es beaucoup trop jeune et le meilleur est encore à venir. Alors, s'il te plaît prends ma main, je t'en supplie... Ne pars pas maintenant... Parce que merde, j'tiens à toi, moi ! " Puis, il me tendit sa main. Je pûs lire sur son visage cette peur de ne plus me voir. Je restais là, sans mots, sans aucune réaction. Partagée entre l'envie de mourir et l'envie de rester pour eux, pour lui, pour elle. Finalement, j'attrapais la main de Bastian. Celui-ci m'attira contre lui, me serrant très fort dans ses bras. Je ne bougeais plus. Je pouvais entendre son coeur battre. Mon père et Lyssandra se précipitèrent sur moi. Ils me prirent dans leur bras à son tour. Ils ne me lâchaient plus. J'avais frôlé la mort et maintenant, j'avais compris qu'il était temps de me reprendre en main et de faire mon deuil. Lyssandra glissa sa main dans la mienne. " Ne me refais plus ça Thalia... Je t'aime tellement grande soeur. " J'arrivais presque à sourire. Sourire de nouveau... Quel bonheur ça peut apporter ! Il était temps de grandir et de prendre un peu plus soin de tous ceux qui m'entouraient. Prendre soin de moi.
T'AIMER A ETE LA PLUS GRANDE ERREUR DE MA VIE ₰
Grandir. Apprendre de ses erreurs. Se surpasser. Sourire. Rire. Apprendre à aimer la vie de nouveau. Offrir son bonheur aux autres. Pleurer devant des films à l'eau de roses. Partager quelques moments parfaits. Etudier. Danser. Jouer. Chanter. Faire la fête Aimer. Amitié. Amour. Avoir son diplôme avec mention. Partir. Déménager. Être libre. Voler de ses propres ailes. Vivre tout simplement. Vivre à nouveau. Goûter ce doux parfum qui vous emporte loin, très loin de tout. Voyager, se changer les idées, changer d'air. Depuis que j'avais été en cure de désintoxication, je me sentais revivre et ça faisait tellement du bien. Se retrouver un peu et marcher sur le bon chemin. Après avoir mon diplôme de chirurgienne, je me suis embarquée dans plusieurs oeuvres humanitaires me faisant ainsi partir de ma ville natale, Athène. Ainsi, je voyageais beaucoup. La France, Paris, l'Afrique, le Brésil, le Japon, la Chine, l'Inde, New York, le Canada, l'Asie et finir en Russie. Un très beau pays, un air différent. Ici, j'aidais les plus défavorisés, j'offrais mes soins à ceux qui en avait le plus besoins. Tout ça, je le faisais gratuitement. L'argent ce n'était pas ce qui me contentait. C'était de voir tous ces visages sourire, être heureux. Oui, ça, ça me rendait fière. J'aidais tous ceux qui souffraient en silence, j'aidais ces pauvres enfants si fragile. Je ne pouvais pas rester comme cela sans rien faire. On a tous un rôle à tenir dans la vie. Le mien était d'aider les gens, les enfants. Ceci suffisait à mon simple bonheur. La Russie un beau pays, mais aussi celui où j'ai rencontré l'homme que j'ai aimé, mais qui m'a finalement détruite. Il s'appelait Luka... Tout s'est passé tellement vite. Une rencontre, une amitié si forte, une complicité indestructible, de l'aide, un sentiment que je n'ai jamais souhaité et que je n'ai pas réussi à contrôler, un mariage, une histoire de papiers et un déménagement. Luka c'est tout et rien à la fois...
✝✝✝✝
La tête posée contre la vitre, le regard rivé vers l'extérieur. J'attendais Luka dans la voiture, en bas d'un gigantesque immeuble de Los Angeles. Il était parti rendre visite à son demi-frère et je n'avais pas voulu le suivre. Ce moment était à lui et à son demi-frère, je n'avais pas à les rejoindre. Alors, je gardais la voiture... Un peu comme un chien qui est censé garder la maison. Vous voyez les gros chiens ? Ben voilà, j'suis un peu cela en ce moment. J'suis le gros chien qui garde la voiture... Bon, j'suis pas un gros chien, hein, mais vous me comprenez ? Oui, bon... On ne va pas passer une éternité sur cette démonstration. Grâce à ce mariage entre lui et moi, il avait pût avoir des papiers et nous avions pût quitter la Russie. Tous les deux. Ensemble. Seulement entre bons amis. Mariés, certes, mais ceci n'était qu'un simple détail que nous avions dû faire. Luka revînt quelques bonnes minutes après. " Alors ? " Il se retourna vers moi en me souriant. " Il va te rappeler ? " " Peut-être... En tout cas, j'espère..." Je posais ma main sur la sienne en le regardant. " T'en fais pas, j'suis sûre et certaine qu'il te rappellera... Bon maintenant, je suppose que nos chemins vont se séparer ? " " Mais enfin ! On n'est pas censé être marié ? J'suis ton mari maintenant, puis j'ai pas envie de te laisser partir comme ça, Madame Hartington " disait-il en rigolant. Puis il reprit son sérieux en posant son regard sur moi. " Et si on prenait un appart' rien que tous les deux ? " Puis, contre toute attente, Luka posa ses lèvres sur les miennes. Je sentis mes joues devenir rouge et chauffer. J'avais tellement l'habitude qu'il blague. J'avais tellement l'habitude de le voir jamais prendre les choses aux sérieuses que j'en fus surprise. " T'es sérieux ? " Je retirais ma main de la sienne et je regardais le pare-brise. " Pourquoi ? Ca te gênerais de vivre avec moi ? " Alors, il ne blaguait pas. J'arrivais à déceler ce ton sérieux qu'il employait très rarement. Un certain désir commença à brûler en moi. J'étais... J'étais heureuse. Simplement contente qu'il me le propose. J'avais envie de lui sauter dessus, de le couvrir de mille-et-un baisers. Je sais, c'est peut-être beaucoup trop... Je me retenais. Je me contentais tout simplement de déposer mes lèvres sur les siennes. Je lui rendis son baiser. " Luka... Je t'aime..." dis-je mon front collé au sien. C'était sorti naturellement. Je me reculais aussitôt, m'asseyant correctement à ma place. " Thalia... " Je fermais les yeux, honteuse. Je secouais la tête, tournant celle-ci dans la direction de la vitre. " Oui... Je sais Luka. Je sais que tout ceci est faux. Que si on s'est marié c'était pour te procurer de faux papiers. Qu'on est de simples amis et rien d'autre. Je sais que t'aime pas les relations stables, que tu préfères les petites minettes où ça dure qu'un soir. Mais j'suis désolée, c'est sorti comme ça, j'ai pas pût m'en empêcher... Le moteur de la voiture qui démarrait me déconcentra. J'arrêtais aussitôt de parler. Un silence s'immisça entre nous. Un long silence, lourd, pénible. Je pensais qu'il serait interminable. Puis on arriva devant un hôtel. Je regardais Luka descendre. Je n'arrivais pas à lire sur son visage s'il me détestait ou si ce que j'avais dit n'était rien de grave... Oui, je m'inquiétais un peu, beaucoup à ce moment, mais que voulez-vous ? Je l'aimais. Je savais très bien dans quoi je m'embarquais. Je le savais très bien, bien que j'en souffrirais, que je n'en sortirais pas vivante. Je le suivis, quelques pas derrière lui. Je gardais mes distances, puisque je ne me sentais pas du tout la bienvenue à ses côtés. Puis il se retourna, les mains dans les poches. Il vérifiait si j'le suivais bien. Des fois, je ne comprenais pas vraiment comment il agissait, mais j'm'en foutais parce que c'était ce qu'il faisait que je m'étais attachée à lui. C'était arrivé comme ça, sans que je ne le prévoie. Il continuait sa route. Je le regardais commander une chambre. Je le regardais monter dans celle-ci. Tout en étant assise sur le lit, je le regardais se diriger dans la salle de bain. Alors, cela allait continuer comme ça ? On allait se regarder sans se parler ? Ca commençait déjà à m'énerver. Je le regardais se changer devant moi et se coucher. Non, mais il était sérieux ? Je me levais, sautant de mon lit et je commençais à faire les cent pas dans la chambre. " Mais tu te fous de moi ? Depuis t'as l'heure tu me parles plus ! Tu me casses les couilles Luka, j'en ai marre, j'te dis un truc et tu me fais la gueule ! Tu dis que tu veux vivre avec moi, mais si on n'a pas de conversation on ne va pas aller loin..."débutais-je, énervée. Puis Luka m'interrompis. " T'as fini de m'engueuler ? Qu'on on pourra dormir, fais-moi signe ! " S'en était trop ! Je lui sautais dessus en commençant à le frapper. Doucement, hein, j'suis pas non plus une sauvage, une violente et agressive jeune femme. Il se protégea avec ses bras avant de me faire basculer sur le côté. C'était lui qui avait pris ma place. Il se retrouva au-dessus de moi. Essouflée, je contemplais son merveilleux regard. " J'sais pas si tu te rends compte Thalia chou, mais on a eu notre première dispute de vrais couples. J'adore ça..." dit-il en jouant avec mes cheveux. Je sourie, amusée. " Luka... Tu veux toujours qu'on..." Puis, il m'interrompit en posant son doigt sur ma bouche. " Qui ne voudrait pas vivre avec toi, sexy Thalia ? Il faudrait être fou pour laisser partir une femme telle que toi. " Je rougis, encore une fois. Luka posa délicatement ses lèvres sur les miennes. Ce doux baiser sucré, je l'appréciais. Je fis durer le moment un peu plus longtemps. Je n'avais pas envie que ça s'arrête parce que j'aimais ça. Je l'aimais. Puis, il décolla ses lèvres et me fixa. " Tu es si belle. Seulement pour toi, j'ai envie d'essayer..." " Essayer quoi ? " " J'veux qu'on essaye d'être un vrai couple. J'veux qu'on essaye tous les deux. Qu'on soit ensemble, parce que j'tiens à toi Thalia. Parce que grâce à toi, j'suis ici, j'ai retrouvé mon frère. Avec toi, j'me sens tellement bien. T'es pas comme toutes ces autres filles. T'es celle que je cherchais depuis longtemps. Te moques pas, mais c'est la première fois que je ressens un truc aussi fort pour quelqu'un. Je crois que je t'aime..." J'étais... Etonnée. Je ne m'y attendais pas du tout. Mais pas du tout. Moi, je n'avais attendu que ça. Je partageais une nuit tout à fait magique dans ses bras. Une nuit emplit de passion. Une vague de chaleur, un parfum exquis, un moment parfait, inoubliable. Luka et moi, cela a commencé le jour dans ce bar en Russie, j'avais vingt-deux ans. Luka et moi c'est une histoire, une belle histoire d'amitié sincère et d'un amour naissant. Luka et moi, c'est une histoire dont je ne voulais pas en voir la fin.
✝✝✝✝
« Mon amour, je suis rentrée ! Bon sang, le voyage a tellement été long, mais peu importe, je savais pourquoi j'étais dans cet avion, et rien n'était plus important que t... » Je m'arrêtais soudainement de parler, contemplant alors la scène qui était en train de se dérouler sous mes yeux. Une autre femme dans les bras de mon tendre amour. La colère traversa tout mon corps. Je tentais de canaliser mon énervement, mais en vain, je ne pûs. Sachant qu'en plus que cette autre femme n'était que ma très chère soeur. J'avais juste envie de l'étriper. Je la transperçais d'un regard aussi noir que l'encre de Chine. Si ce n'est pour dire... " T'es vraiment qu'une connasse Lyssandra ! J't'héberge sous mon toit et qu'est-ce que tu décide de faire pour me remercier ?! Te taper mon mec ! Franchement, j'adore, c'est génial, merci ! Ras le cul de toujours fermer ma gueule, de te protéger et de prendre à ta place. Dorénavant ça va changer. Et crois-moi, ce n'est pas parce que t'es ma soeur que j'vais faire une exception... Non mais t'es vraiment qu'une petite salope. Ca te plaît de faire ça ? De te taper les maris des autres ! Franchement, j'ai jamais vu plus intelligent que ça... Tu sais quoi, tu me fais pitié, t'es qu'une pauvre fille qui n'aura jamais une belle vie, tout ce que tu mérites c'est de crever sous de vieux ponts ! " Si j'le pensais, bien sûr. Elle m'avait cherché, et bien elle m'avait trouvé. Rentrer de France pour voir ça ?! Non mais c'est une blague. Une affreuse blague. J'attrapais les cheveux de Lyssandra, la traînant jusqu'en bas pour finalement la jeter dehors. " Si tu compte remettre les pieds chez moi, tu peux déjà creuser ta tombe. J'te connais plus, c'est fini. Je ne lui laissais même pas le temps de s'expliquer que je refermais la porte derrière mois, la laissant nus aux yeux de tous. Bien fait, ça lui apprendra. Elle veut se la jouer pute, et bien qu'elle le fasse. Je n'en ai plus rien à foutre. Certes, nous étions liées par le sang, mais pour moi, ce n'était plus rien. Enervée, hors de contrôle. Luka se leva, tentant de calmer celle qu'il prétendait aimer. A savoir, moi. Je montai les marches d'un pas précipité, attrapant une valise et, je finis par empoigner toutes mes affaires afin de les mettre dans cette valise. Alors que je tentais désespérément de tout ranger, l'homme retirait au fur et à mesure les affaires, les posant sur le lit. « Thalia, tu peux pas faire ça, c'est complètement débile... » Je repoussais mes cheveux bruns en arrière, aucunes réactions, aucuns mots. « Thalia, je t'en pries ! Restes ! » Luka attrapa mes mains. « Lâche moi ! Ne me touches même plus ! » Désemparée, je m'effondrais sur le lit, des larmes coulaient le long de mes joues. Le jeune homme s'assit à mes côtés et doucement, il m'attrapa de nouveau les mains. Et je continuais à le repousser. « Y en a eu combien d'autre avec ma soeur ? Hein, réponds ! Tu t'en ai tapé combien depuis qu'on est ensemble ? Une, deux, dix, une petite vingtaine ? » Je baissais la tête. « Là n'est pas la question Thalia... J'y peux rien, j't'ai dis que j'allais essayer, mais j't'ai pas dit que j'allais réussir... C'est dans ma nature. J'suis comme ça » Il s'agenouilla face à moi, tentant de reprendre mes mains. Il prit mon menton, me relevant alors la tête, nous n'étions qu'à quelques centimètres. « Sèche tes larmes, j'aime pas te voir pleurer... Personne ne peut me changer, je suis comme ça, j'aime les femmes, j'aime l'indépendance, je t'avais prévenue que ce ne serait pas facile... Pourtant, c'est bien toi qui a voulus qu'on continue à se voir. Je n'ai pas refuser parce qu'au fond, t'es pas comme les autres femmes, t'es différente, avec toi je me sens bien et, je t'apprécie sincèrement. Mais ne me demande pas de changer, même pour toi, j'en serais incapable... » Luka passa ses mains sur mon visage avant de déposer un baiser sur mon front. Il se releva et, il me tourna le dos. J'attrapais sa main. « Est-ce que tu m'aimes, Luka ? Est-ce qu'au moins tu m'as aimé pendant ces trois ans ensembles ? Soit sincère, je t'en supplie. » dit-je en plongeant mon regard bleu dans le sien. Il me sourit naïvement. « Bien sûr que je t'ai aimé et je t'aime toujours ! Tu devrais même pas poser cette question ! » Je me rapprochais du jeune homme tout en gardant sa main contre moi. « Alors si tu m'aimes, tu devrais arriver à changer tes habitudes pour moi... » « Je croyais qu'on en avait déjà parler Thalia ! Je ne peux pas, je ne peux pas être le petit-ami qui t'offre une rose chaque jour, qui le week end te prépare un bon petit déjeuner et qui te l’amène au lit. Je ne peux pas être le petit-ami parfait qui t'amène au resto' deux fois par semaine, qui te dis je t'aime chaque minutes, qui te dis que tu es belle chaque jour. Ne me demande pas l'impossible ! Oui on s'est marié, mais c'était pour de faux... Enfin j'veux dire... Après j'ai essayé d'être un bon mari, mais je n'y suis pas arrivé. Même pour tout l'amour que je te porte... » Brusquement, je lâchais sa main. « Alors c'est fini, j'en peux plus de tes petits manèges, de tes petites coucheries à droite et à gauche. J'en ai marre de voir d'autres femmes partager le même lit avec toi. J'en ai réellement marre de tout ça, de toute cette situation, alors si tu ne veux pas changer, c'est moi qui pars. Tout es fini Luka. Adieu, prends bien soin de toi malgré tout...» J'attrapais mes affaires et, je tournais définitivement le dos à Luka, quittant ainsi la pièce. Il emboîta mon pas. Avant même que je ne pûs ouvrir la porte d'entrée, le jeune homme m'attrapa le bras. « Non, non, non ! Thalia, je veux que tu restes ! Ne me quittes pas, j'ai besoin de toi ! » Gênée, je tentais de me retirer de l'emprise de mon ex mari. Oui je pouvais le dire maintenant. Mon ex mari. « Tu ne veux pas faire l'éffort de changer pour moi, alors je ne vois pas pourquoi je restais à tes côtés. Tu disais m'aimer et tenir à moi, aujourd'hui je n'y crois plus. Au revoir Luka...» Ce fut sur ces mots que je disparus totalement de la vie de Luka. Les histoires sont rarement faites pour durer. Luka et moi, c'était une courte histoire. Certes, elle avait beau être courte, c'était quand même une très belle histoire.
J'ESSAYE DE T'OUBLIER, MAIS LA PAGE NE VEUT PAS SE TOURNER ₰
Cela faisait deux jours que Luka et moi ne nous étions pas parlé. Deux jours que je l'avais quittés. Je me demandais déjà ce qu'il faisait. Profiterait-il à nouveau de sa liberté pour satisfaire ses besoins d'hommes ? Je fis la moue rien qu'en y pensant. Je l'aimais toujours, c'est vrai, je ne pouvais pas mentir. Je pense que je ne pourrais jamais l'oublier même avec ce mal et ce vide qui laisse en moi. Je crois que je l'aimerais toujours même si je voulais qu'il en soit autrement. Deux jours que je dormais dans un hôtel de Los Angeles. Deux jours que je ne bouge plus, avachie dans mon lit. J'avais le blues, ça se voyait pas ? Alors, je mangeais du chocolat et des fraises, parce que j'adorais cela et c'était mon remède contre la tristesse et tout le tralala. Oué puis je mangeais de la glace aussi, tout ça devant de vieux films à l'eau de rose. Deux jours que j'avais pris la décision de prendre un peu de recul et de me séquestrer dans une chambre d'hôtel, maintenant, je n'en pouvais plus. La dernière chose qu'il me restait à faire : appeler Aidan. Mon ex beau-frère, si on va par là... Pelotonnée sous ma couette, une boîte de mouchoirs à côté, je composais son numéros. Je patientais calmement en me répétant de ne pas pleurer, j'espérais qu'il me répond. Il décoche, enfin. " Allô ? " " Aidan ? C'est Thalia..." dis-je d'une toute petite voix. " Thalia ! Tu vas bien ? " " Oui... Enfin non... Ca va pas fort...." Je ne savais pas mentir, surtout pas à Aidan... Au moins Luka avait servie à quelque chose autre que de me faire souffrir. C'était grâce à lui que je connaissais Aidan, son demi-frère, c'était grâce à lui que j'avais pût me rapprocher de celui-ci. J'le connaissais depuis pas mal de temps et c'est un gars bien, franchement. Je savais pertinemment que lui au moins arriverait à me redonner le sourire. Du moins à me faire oublier un instant à quel point ça peut faire mal l'amour. " Qu'est-ce qu'il y a ? Rien de grave au moins ? " " C'est Luka... Il... M'a trompé... Avec ma soeur..." Je tentais de repousser ces larmes qui me gênaient, mais rien à faire, je sanglotais au téléphone tout en me remémorant chaque moment passé avec lui. En me remémorant la scène avec lui et ma petite soeur. Rien qu'en y repensant, j'en avais des nausées. Aidan essayait de me calmer, de me réconforter. " Tu sais, j'ai plus nulle part où aller... Et j'ai besoin de... Tu sais... Ca te dérangerais de m'héberger chez toi pendant un moment ? " dis-je en séchant mes larmes. En essuyant mes joues humides. " C'est un con, laisse-le viens avec moi ça me dérange pas tant que tu fais la cuisine, le ménage et que tu m'amènes mon petit déjeuner au lit tu peux venir ! " J'esquissais un sourire au coin des lèvres avant d'éclater de rire. " Mais bien sûr, tout à fait, j'suis chirurgienne et non ta bonne ! En tout cas, merci... Envoie-moi tes coordonnées par sms et demain j'suis là babe ! Je compte sur toi pour me faire penser à autre chose quand j'arriverais. Bisous et merci encore ! " Je raccrochais. Aidan, en plus d'être un beau jeune homme, faut le dire, c'était un chic type, amusant, réconfortant, compréhensif. Il avait tout pour lui. Il avait tout pour plaire. Une forte amitié qui débutait à peine.
Cela faisait exactement quatre mois, une semaine et deux jours que j'étais ici. Que j'avais emménagé à Arrowsic chez Aidan. Quatre mois que je me suis faite une petite place parmi ces habitants. Quatre mois que je travaille en tant que chirurgienne spécialisée dans la pédiatrie et cardiologie à l'hôpital d'Arrowsic. Quatre mois que je n'avais plus de nouvelles de Luka et de Lyssandra. Quatre mois que je tentais désespérément de tourner la page. Mais en vain, celle-ci refuse qu'on change d'histoire. Heureusement qu'Aidan est là, j'vous jure, ce mec c'est mon idole... Bon non, faut pas pousser. Mais il sait me faire rire comme me faire chier. Oué, il est très fort à ce jeu. Au moins je retrouve ma folie, l'envie de rire pendant un instant. J'oublie pendant ces moments avec Aidan, à l'hôpital ou avec d'autres personnes, à quel point il a laissé un vide en moi et dans ma vie. Je porte toujours mon alliance... Pourtant, ça ne sert à rien et je le sais pertinemment. Ceci n'était seulement qu'un vulgaire mensonge. Je ne pense plus à rien, juste à être heureuse. Enfin heureuse. J'essaye en tout cas.
Dernière édition par Thalia I-C. Ioannis le Lun 15 Oct - 20:05, édité 28 fois
Sujet: Re: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Mer 3 Oct - 16:58
Re-bienvenuuuue. Je pense que j'ai la confirmation du mp que j'ai envoyé tout à l'heure à ton (hypothétique) autre compte avec ce début de fiche. (ou la phrase qui veut rien dire si t'es pas Everleigh au final xD) Oliviaaaaaa, qu'est ce que j'aime cette fille.
Sujet: Re: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Mer 3 Oct - 17:13
tu m'as cramé aussi pourquoi je ne peux pas être méconnaissable ? C'est pas possible ? qu'est-ce qui t'as confirmé que c'était Ever, dis-moi tout au moins je referais pas l'erreur une seconde fois moi aussi jôlem, elle déchire c'te actrice
Sujet: Re: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Mer 3 Oct - 17:47
non mais c'est mort là, c'est les crêpes au nut nut qui t'ont cramée pour moi et puis ta débilité congénitale aussi putain t'es belle en olivia quoi !! elle a tellement la classe c'te meuf REWELCOME HOME BABAAAAAAY
mais n'empêche que vous faites iech' là tous ! vous m'donnez trop envie de devenir schyzo aussi
Sujet: Re: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Mer 3 Oct - 17:55
Thalia I-C. Ioannis a écrit:
Salut salut, moi c'est Robert, j'ai cinquante cinq ans et j'le vis bien. J'habite à Marseille sur le vieux port pardi ! ah, t'en fais pas, un jour j't'emmènerais sur le vieux port, on se baladera, j'te ferais goûter d'la bouillabaisse, tracasse pas pour ça ah oué et des oranges gorgées du soleil de Marseille PARDI ! sinon moi j'dis que les canards vibrants, les cookies et les crêpes au nut-nut c'est la vie ainsi que thub et skins voyons et je rajoute SUMMER PARADISE sinon j'aime quand on me fouette l'alouette, ça me chatouille et ça me fait des guilouille sinon, j'vous aime énormément
BONJOUR ROBERT Tu m'invites chez toi boire une verre de jus d'orange gorgée de soleil pardi ? Ouais t'es en mode créma, pas besoin de savoir que c'était toi vieille bikette BREUF, rebienvenue chez toi mon chou à la crème Tu veux que j'te fouettes l'alouette ? Vieille perverse, JOSUIS KECHO Déjà la chanson c'est ça me chatouille, ça me donne des idées, ou un truc dans le genre MA j'suis sure que tu connais pas t'es trop inculte tu connais même pas mon truc en plume
Sujet: Re: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Mer 3 Oct - 17:58
Thalia I-C. Ioannis a écrit:
tu m'as cramé aussi pourquoi je ne peux pas être méconnaissable ? C'est pas possible ? qu'est-ce qui t'as confirmé que c'était Ever, dis-moi tout au moins je referais pas l'erreur une seconde fois moi aussi jôlem, elle déchire c'te actrice
Disons que si tu veux pas être cramée la prochaine fois, faudra éviter de mettre le même pseudo sur tes deux profils. Et après la manière de parler dans la fiche, ça a confirmé mes doutes.
Sujet: Re: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Jeu 4 Oct - 17:13
Olivia est une pure bombe :chazi: Si même moi alias la fille qui reconnait jamais les DC j'ai réussi à te cramer, tout le monde peut le faire Bref, re-bienvenue
Sujet: Re: THALIA | « Mais si les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur. » Jeu 4 Oct - 18:01
Sutton-Rooney Keitel a écrit:
non mais c'est mort là, c'est les crêpes au nut nut qui t'ont cramée pour moi et puis ta débilité congénitale aussi putain t'es belle en olivia quoi !! elle a tellement la classe c'te meuf REWELCOME HOME BABAAAAAAY
mais n'empêche que vous faites iech' là tous ! vous m'donnez trop envie de devenir schyzo aussi
non mais tout le monde dit les crêpes au nut nut ma débilité congénitale t'enquiquine profondément babe, toi même tu sais mais sinon jôtem fort fort merci babe oué Olivia elle gère la girounette cela dit, je ne dis rien, mais c'est une évidence que tu me gardes un bon lien au chaud
les schyzo, bah c'est les meilleurs ! *out*
JP Foucault a écrit:
BONJOUR ROBERT Tu m'invites chez toi boire une verre de jus d'orange gorgée de soleil pardi ? Ouais t'es en mode créma, pas besoin de savoir que c'était toi vieille bikette BREUF, rebienvenue chez toi mon chou à la crème Tu veux que j'te fouettes l'alouette ? Vieille perverse, JOSUIS KECHO Déjà la chanson c'est ça me chatouille, ça me donne des idées, ou un truc dans le genre MA j'suis sure que tu connais pas t'es trop inculte tu connais même pas mon truc en plume
Bien sûr Germaine, pardi, personne ne refuse un petit verre de jus d'orange gorgée de soleil pardi ! en mode créma la vieille biquette te chie en pleine face d'abord ! m'en fous, de toute manière, vous aurez sû qui c'est au bout d'un moment merci ma petite cacahuètes au sucre oué, azy, j'savais que t'aimerais ça ouesh fais pas genre que t'es kécho, j'te crois tellement pas puis je rpz les obsédés donc bon non mais ouesh, c'était juste pour trouver et faire une rime avec fouette c'est pour ça que j'ai balancé des conneries pour pas changer et si j'connais la chanson d'abord mais j'voulais pas chanter la chanson, j'inventais un truc là bah scuse grande experte dans la matière, j'écoute pas ces chansons moi
Ethan A. Calaan a écrit:
Disons que si tu veux pas être cramée la prochaine fois, faudra éviter de mettre le même pseudo sur tes deux profils. Et après la manière de parler dans la fiche, ça a confirmé mes doutes.
oué mais y a pas que moi comme angie, t'as vu, y en pleins d'autre donc ça auraiit très bien pû ne pas être moi d'abord oké, faut que j'arrête de parler comme je parle bonjour très chère, comment allez-vous aujourd'hui ? Vous ne trouvez pas que le temps est superbe avec un soleil radieux ? Voudriez-vous prendre une tasse de thé dans mes appartements ? breef, non, c'pas beau, on est au 21ème siècle bordel de luluc
E-D. Aidan Hartington a écrit:
T'es juste trop pas discrète c'est tout , moi j'ai la classe (dixit celle qui s'est aussi faite crâmée aussi mais moins tu vois )
à ta place je ne la ramènerais pas t'sais, je ne m'étalerais pas sur ça, tmtc ma grosse
Quinn S. Hepburn-Wilde a écrit:
OLIVIA WIIIIIIIIIIIIIILDE. J'suis d'accord, cette fille est juste sublime. Fdsofopdsfposd. Rebienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiiiiiche.
QUINNY merci ** haan oué puis j'veux que tu me réserve un lien parce qu'Olivia et Jennifer
Spoiler:
Ella B. Clarke a écrit:
Re-bienvenue (ouais je suis tristement pas originale mais mon cerveau est mort. U_U" )
CAM CHOUCHOU t'en fais pas, c'est pas grave, c'est compréhensible mais merci
H. Harlow Galloway a écrit:
Wilde
Bienvenue parmi nous (a)
Très bon choix de vava
ACCOLA ! merci sweet blondie
Aédan Nightingal a écrit:
Rebienvenue jolie demoiselle bon courage pour ta fiche
merci ma belle
S. Braxton Shepard a écrit:
Willlldddeee est juste trop belle ! Bienvenue ici :)
Que dire de Somerhalder ? juste orgasmique ce mec merci
Jaxson D. Osbourne a écrit:
HaHaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan j'vais mm pas vu ta fiche, rebienvenue et olivia c'est trop DABOMB :chazi:
j'te boude Jaxou pour ta grave erreur tu m'avais zappé vilain mais moi j'suis une gentille fille alors j'te dis merci
B. Iliana Prescott a écrit:
Olivia est une pure bombe :chazi: Si même moi alias la fille qui reconnait jamais les DC j'ai réussi à te cramer, tout le monde peut le faire Bref, re-bienvenue
que dire d'Ebba ? j'suis trop connue c'est pour ça non mais vous m'avez tous cramé, j'vous boude merci ma belle
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c'trop une bombe c'te fille 
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ah, t'en fais pas, un jour j't'emmènerais sur le vieux port, on se baladera, j'te ferais goûter d'la bouillabaisse, tracasse pas pour ça 
ah oué et des oranges gorgées du soleil de Marseille PARDI ! 
sinon moi j'dis que les canards vibrants, les cookies et les crêpes au nut-nut c'est la vie 
ainsi que thub et skins voyons 
sinon, j'vous aime énormément 
moi c'est Robert 
merci ma jojo 
pourquoi je ne peux pas être méconnaissable ? C'est pas possible ? 
vous m'donnez trop envie de devenir schyzo aussi 
Tu m'invites chez toi boire une verre de jus d'orange gorgée de soleil pardi ? 
Ouais t'es en mode créma, pas besoin de savoir que c'était toi vieille bikette 
BREUF, rebienvenue chez toi mon chou à la crème 
Tu veux que j'te fouettes l'alouette ? 
Vieille perverse, JOSUIS KECHO 
Déjà la chanson c'est ça me chatouille, ça me donne des idées, ou un truc dans le genre 
MA j'suis sure que tu connais pas t'es trop inculte tu connais même pas mon truc en plume 
*out*
puis je rpz les obsédés donc bon 
breef, non, c'pas beau, on est au 21ème siècle bordel de luluc 