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«Comment allez-vous aujourd’hui Kennedy?» Y’avait des jours avec, et des jours sans. La jeune femme haussa simplement les épaules elle détestait ce bureau, elle détestait ces rencontres qui ne semblait aucunement l’aider. Cela faisait quelque semaines qu’elle voyait ce psychologue, mais elle se sentait toujours aussi vide à l’intérieur comme s’il lui manquait quelque chose. «Est-ce que le fait de la côtoyer vous aide à mieux comprendre?» Le cœur de Kennedy se serra puis elle eut un soupir qui franchit ses lèvres et elle répondit : «Honnêtement, je me rend compte que je ne connaissais pas mon frère. Le fait de côtoyer cette femme, me fait réaliser qu’il avait peut-être du bon au fond.» Le psychologue retira sa lunette de lecture et demanda d’expliquer davantage son raisonnement. Kennedy se redressa légèrement étant maintenant plus ouverte au dialogue puis elle s’expliqua :
«Blaze et moi, on vivait sous le même toit, mais c’était comme si nous étions des inconnus autant pour l’un que l’autre. Il ne m’accordait aucune attention, préférant de loin les soirées arrosées ou encore la présence de femmes. Surtout que la relation qu’il entretenait avec mes parents étaient plus que chaotiques, il s’empressait de sortir de la maison lorsqu’il était question de conversations sérieuses, il savait très bien que tout ça tournerait mal…» Une pose, la jeune femme en profita pour s’humecter les lèvres et le psychologue inscrivit des éléments avec son stylo sur une feuille. Ce qu’elle détestait ça! Surtout qu’elle ne savait pas quel genre de choses il écrivait cela l’a rendait nerveuse. «Ça fait longtemps, que vous savez que votre « patronne» a un lien particulier avec votre frère?» Kennedy secoua négativement la tête. «Et qu’est-ce qui vous pousse à agir de la sorte? Pourquoi, voulez-vous tant connaître cette femme ou plutôt en apprendre sur votre frère dites-moi.» Kennedy ne s’était jamais arrêtée à cette question véritablement elle posait ses gestes, faisait sa petite enquête tranquillement, mais elle ne s’était jamais demander pourquoi. «Je sais pas, peut-être parce que j’ai envie de comprendre pourquoi il s’est enfui, pourquoi il était si distant outre le fait qu’il ne s’entendait pas bien avec nos parents.» «Et vous pensez, que Kai pourrait vous aider?» Cette fois, se fut un geste de tête franc et positif : «Effectivement, je pense que Kai pourrait m’éclairer sur certaines choses, il passait à ce que j’ai pu comprendre le clair de son temps avec elle… Tout ce que j’ai su jusqu’à tout récemment c’est qu’il semblait avoir un lien spécial qui l’est unissait. J’ai besoin de savoir, mais en même temps cela m’inquiète un peu.» Le psychologue l’incita à poursuivre : «Parce que, mes parents ont toujours conclus qu’il était en fugue alors que tout récemment j’apprend qu’il est mort… J’ai extrêmement peur que Kai retrouve ses souvenirs et confie des choses qui briserait l’image idéal que je m’étais toujours fait de mon frère…» Le psychologue griffonna des choses toujours à l’aide de son stylo et dit : «Une image d’idéal? Vous étiez fan de votre frère alors?» Un maigre sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme qui baissa les yeux puis avoua : «Depuis que je suis toute petite, Blazhe était pour moi une sorte de héro. J’ai tellement souhaitée toute ma vie qu’il pose les yeux sur moi et qu’il m’encourage dans mes projets, mais malheureusement ce n’est jamais arrivé. Donc, aujourd’hui je souhaite juste le connaître si l’on peut dire cela ainsi. Vous devez me trouver complètement barge n’est-ce pas?» Le psychologue eut un sourire discret et annonça : «La séance est terminée pour aujourd’hui, on se revoit la semaine prochaine?» La jeune femme se leva de son siège, s’emparant de son sac à main et serra la main du psychologue bien qu’elle ronchonnait à chaque fois lorsqu’il était question d’y aller, lorsqu’elle sortait de ce bureau elle se sentait un peu plus posée. Pourtant, cela ne réglait pas ses problèmes et cette « obsession » d’en savoir plus sur Blazhe et Kai, mais au moins elle se sentait écoutée. Étant donné que personnes même ses parents ne semblaient pas au courant de rien, sur la vie de leurs fils, la jeune femme s’est donnée le mandat de découvrir qui était réellement Blazhe Oxburry, peut-être qu’elle risquait d’être déçue, ou encore surprise de ce qu’elle apprendrait, mais au moins elle aurait essayée. Le pire dans tout cela, bien qu’au départ elle se soit fait engagée dans la boutique de cette mystérieuse rouquine pour des fins personnels, aujourd’hui la vie qu’elle mène à la boutique et à Arrowsic lui plait bien, même très bien d’ailleurs.

La jeune femme sortit de l'immeuble et remarqua une voiture sagement garée elle fut surprise de voir cette tête familière, elle s'avança vers lui et déclara sur la défensive: «Qu'est-ce que tu fiches ici?» Le jeune homme eut un sourire sur les lèvres et répliqua: «Je savais à quelle heure tu sortirais de ton rendez-vous, donc, comme je suis un véritable gentleman je me suis dis que je passerais te chercher!» La belle blonde secoua la tête et répondit du tac au tac: «T'inquiète, je suis capable de marcher ça ira.» Elle se mis à marcher sur le trottoir, malheureusement le jeune homme ne lâcherait pas l'affaire si facilement: «Sois pas stupide Kenny, monte allez.» La jeune femme continua de marcher toujours dans une ignorance absolue puis finalement elle s'arrêta, donc, aussitôt le jeune homme s'immobilisa puis elle ne pu s'empêcher de demander: «Écoute, pourquoi tu fais ça? Je veux dire... C'était hyper sympa que tu m'apportes la boîte à souvenirs de Blazhe et tout ça, mais pour le reste tu crois pas que t'exagères un peu? Tu viens de plus en plus régulièrement à la boutique où Kai travaille, elle va se poser des questions tu comprends, alors arrête.» Le jeune homme osa demander: «Et alors? T'as peur que Kai se souvienne de moi, et qu'elle repense à Blazhe. Honnêtement, je te suis pas Kenny, tu veux en apprendre davantage sur ton frère, mais tu refuses qu'elle apprenne quoi que se soit. Qu'est-ce qui t'effraie à ce point?» La demoiselle descendit du trottoir et ouvrit la portière du véhicule pour y entrer, puis elle boucla sa ceinture et finit par dire sèchement: «Ramène-moi à mon appartement, et arrête de jouer les psys tu m'énerves.» Aussitôt, la voiture démarra et la demoiselle fut ramener chez elle. À croire que son obsession l'a suivait partout, et si jamais Kai venait qu'à retrouver sa mémoire qu'arriverait-il? À suivre...