Sujet: BIRDY | Je suis une princesse, je fais pipi rose, je pète des paillettes et je rote des confettis Sam 8 Déc - 19:12
BIRDY LYSEA-JULES WHITEMORE
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: Whitemore, le prénom de jeune fille de ma mère. Elle l'a reprit une fois que mon enflure de père ait décidé de nous lâcher, de nous abandonner. Et je suis fière de m'appeler ainsi. ⊰PRÉNOM: Birdy, oué je sais, j'ai un nom d'oiseau, ou encore celui de la chanteuse, et le premier qui fait une réflexion dessus, j'lui fais bouffer le sol. Bon c'est pas avec mes petites mains que j'y arriverais, mais me cherchez pas sur ça. Puis ça tenait tellement à coeur à ma mère de m'appeler ainsi. Puis Lyséa-Jules. Je trouve ça assez cool quand même. ⊰ÂGE: dix-neuf ans que la Terre arrive à me supporter ⊰ORIGINES: brésilienne et britannique. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: actuellement étudiante en photographie et dessin. Mais j'travaille dans une patisserie dès que j'ai un peu de temps à perdre, parce que j'ai besoin de thunes puis j'aime faire les cupcakes. Sinon, j'donne des cours de danse. J'suis une multitâche ! ⊰STATUT CIVIL: l'amour c'est pour les imbéciles, moi j'veux plus aimer, moi j'crois plus en l'amour. ⊰CRÉDITS: bazzart et tumblr, toujours. ⊰AVATAR: la barbie.
welcome to our world.
nice to meet you.
OYE OYE BRAVE GENS ! Moi j'me présente, j'viens de Bretagne, j'm'appelle Ginette et j'ai cinquante cinq ans. Une pure bretonne mon vieux ! Pis j'habite dans une ferme, j'm'occupe de tout. Mais j'aime bien traire les vaches, c'est amusant, c'est rigolo oh oh oh sinon eu je fais des cupcakes et j'fais la mascotte de bob l'éponge pour gagner ma vie. C'est payer une misère mais bon. Pis j'vis avec mes vingt chats aussi, c'est une très bonne compagnie pardi ! ... Quoi, j'suis pas convaincante ? Pour de vrai ? Bon okéééé, sérieux, vous me connaissez déjà en fait et je vous ai lâchement abandonné sans laisser de traces, sans rien dire et je m'en veux à un point que vous ne pouviez vous imaginer j'vous jure, j'voulez pas, mais j'arrivais plus à passer sur le forum, même ne serait-ce pour vous faire un message d'adieu. Mais je n'étais plus inspiré par ma blondie de lycéenne détestable qui faisait des conneries et par ma brunette tout innofensive puis, j'avais plus le temps, entre les cours et tout et j'ai eu pas mal de soucis aussi et je reviens en force, avec une nouvelle idée de personnage et cette fois-ci je vous abandonnerais pas mes poulets vous m'en voulez pas hein ? jôvousaime fooort pardiiii j'suis sûre que vous m'avez pas reconnu, j'suis une big boss de la vie
Dernière édition par Birdy L-J. Whitemore le Ven 21 Déc - 23:37, édité 5 fois
Sujet: Re: BIRDY | Je suis une princesse, je fais pipi rose, je pète des paillettes et je rote des confettis Sam 8 Déc - 19:12
please, tell me your story.
i’m listening.
PARCE QUE C'EST ELLE, PARCE QUE C'EST MOI, PARCE QUE C'EST NOUS. PARCE QUE SANS ELLE, JE NE SERAIS PLUS DE CE MONDE.
" On joue à Peter Pan ? " dit-elle en s'avançant près de moi, timidement. Un sourire aux lèvres, je me levais du sol. " D'accord ! Mais c'est moi qui fais Wendy ! " dis-je, en levant les bras en l'air. " Mais Birdy, je fais qui moi ? " Ah oui, mince, excellente question. Je n'y avais pas pensé. Surtout que dans Peter Pan, il n'y avait qu'une fille... A part la fée clochette, mais Sloan n'aimait pas jouer de petites choses. Je me rassis, les bras croisés, en instant de réflexion. La petite blonde me regarda avec de gros yeux tout ronds. J'avais atteints la concentration maximale, attention. Je fus soudainement éclairé par la lumière du seigneur. HALLELUJAH ! Je me relevais, attrapant ses deux petites mains. On tournoyait toutes les deux autour du tapis. " TU JOUERAS PETER PAN ! " Sloan s'arrêta d'un coup. Net. Brutale. Elle s'assit sur le canapé. " Mais j'veux pas être un garçon moi, puis j'veux pas être ton chéri d'abord ! " dit-elle en faisant la moue. " MAIS TU POURRAS VOLER ! " criais-je alors, impatiente de commencer à jouer. " Oui, mais j'veux pas être ton amoureux ! " Je laissais échapper un petit rire amusé. " Mais Sloan, Peter Pan et Jane ne s'aime pas... Enfin si, ils sont amoureux, mais voilà, on s'en fous... Sinon on dit que t'es Peter Pan, mais en fille ! " répondis-je, les yeux remplient d'étoiles. Sloan refusa. Bon sang, c'était vraiment une tête de mule cette fille ! Il me fallait un plan B... Réfléchis, réfléchis... Tu peux le faire... Ahah ! J'avais trouvé. Je vais mimer. Mimer mon envol pour aller dans le pays des enfants perdus. Un pot de paillettes entre mes mains, j'en balançais un peu partout. Comme si c'était la fée clochette qui en avait mis. Puis doucement, je commençais à faire bouger mes bras, comme si c'étaient de vraies ailes. De toutes petites ailes. Sloan releva la tête, me regardant bizarrement. Non, je n'étais pas folle. " Je m'envole, je m'envole, je m'envole " chantonnais-je en tournoyant dans toute la pièce. Amusée, j'entendais le doux rire de la petite blondinette. Je l'incitais à me rejoindre. A s'envoler avec moi. Il fallut peu de temps pour que Sloan décide enfin de me rejoindre. Nous n'avions que six ans. Il nous en fallait très peu pour s'amuser et rire pendant des journées entières. Sloan c'est mon double. Elle est mon oxygène, mon tout. Sans elle, ma vie ne serait qu'un foutu désastre.
T'AS FOUTU MON PETIT COEUR EN MIETTE, ET T'AS TOTALEMENT DETRUIT MAMAN.
" Pandy, vous reprendriez bien un peu de thé, n'est-ce pas ? " dis-je en faisant de grands mouvements. Le menton relevé, le dos bien droit, je tenais une petite théière en porcelaine. J'avais treize ans et ça ne m'empêchait toujours pas de jouer à des jeux de gamins. Puis Sloan n'était pas, le soleil tapait trop fort et je n'avais pas envie de sortir. Pourtant, c'était mon anniversaire et il semblerait que tout le monde l'ait oublié. Tout le monde sauf mon Pandy. Oui, lui au moins il me l'avait souhaité. Pandy, c'était mon panda en peluche. Ce que je trouvais amusant, c'était de lui parler. Puis vous savez quoi ? Il me répondait. Non, je ne suis pas folle, j'avais encore toute ma tête. Pandy, je lui racontais tout. Je ne lui cachais jamais rien. Il était au courant de tout ce qui me concernait parce que mon Pandy, c'était mon meilleur ami. Bien qu'il était jaloux de Sloan, car oui, il m'en a fait part, il m'a promis de ne jamais lui faire de mal parce qu'au final il trouve que c'est une chouette fille. Et d'un côté, ça me rassure plus qu'autre chose... Je soupirais, un peu agacée sur les bords. " Pandy, tu crois qu'ils vont m'organiser une grande fête ? " Il grimaça. D'accord, j'ai compris. Ils m'organiseront pas ma fête. Je regardais par la fenêtre. Le soleil brillait un peu trop à mon goût, si bien que je n'arrivais même plus à apercevoir le ciel. Mon regard fût soudainement attiré par quelque chose. De la petite fenêtre, je regardais la scène qui se déroulait sous mes yeux. Tout s'est passé en une fraction de seconde. Je n'ai rien compris. Seulement des tas d'images qui défilaient trop vite. Papa avec ses valises. Maman qui tentait de le retenir. Mais il semblait ne rien vouloir savoir. Les valises jetaient dans un taxi. Papa qui jette un dernier regard vers ma fenêtre. Sans aucun remord, il monte dans la voiture et disparaît. Maman s'effondre sur le sol. On pouvait l'entendre pleurer. Les voisins n'ont pas dû en perdre une seule miette. Ils aiment tout ce qui est ragots et j'en passe. De vieux hypocrites qui n'ont rien dans le ciboulot. Je reculais, encore sous le choc. Où allait-il ? Pourquoi autant de valises ? Il nous avait abandonné ? Des tas de questions se bousculaient dans ma tête. Elles avaient réussi à me donner un mal de crâne pas possible. Je me frottais les yeux. J'avais envie de pleurer. J'avais envie de crier. J'avais envie de partir très loin d'ici. Je voulais voir Sloan. Un pull gris un peu trop grand pour moi et des chaussures quelconques. J'enfilais tout ça. J'attrapais Pandy et je m'enfuis loin de cette maison. Passant par la porte de derrière, je me frayais un chemin parmi les grandes brindilles du champ. Je courrais. Je courrais tellement vite. Je courrais à ne plus pouvoir respirer. Je courrais à manquer d'oxygène. Je courrais à en cracher mes poumons. Des larmes peinaient sur mes joues. Je les essuyais d'un coup de revers de manche et je continuais de tracer mon chemin en tenant la patte de mon Pandy. Il y a un tas de choses qui peuvent arriver en une fraction de seconde. Cligner des yeux, voir passer une étoile filante, prendre une photo, réaliser d'avoir tout perdu.
IL ME MANQUE. C'EST ATROCE LE VIDE QU'IL A LAISSE EN NOUS.
Un flocon. Deux flocons. Trois flocons. Je les regardais tomber un par un. Allongée sur la neige, nu, je n'arrivais pas à ressentir la sensation de froid. Je n'avais pas froid. Non, je ne ressentais rien. Je ne ressentais plus rien, si ce n'était cet énorme vide qu'il avait laissé en moi le jour où il nous avait laissé, seules, face à ce monde. Je plantais mes ongles dans ce tas de neige. De la haine. C'était tout ce que j'arrivais à éprouver à l'égard de mon père. Enfin, si on peut appeler ça comme ça. Pour part, il n'est plus rien. Ce n'est rien. Pourtant, j'y pensais encore, bien que cela fasse un an qu'il nous avait quitté. Un an qu'il avait pris ses putains de valises et qui nous avait laissé dans cette grande maison. Sans aucun au revoir. Sans aucune explication. Alors, je restais là, comme une conne, en pensant à ce putain d'épisode qui, au fond, me détruit plus qu'autre chose. Vous savez, c'est assez frustrant quand quelqu'un à qui vous tenez vous quitte sans aucune explication. Il a foutu le bordel dans ma vie, mais il n'a pas fait que ça. Il a aussi bousillé la santé de maman. Je le détestais rien que pour ça. Le regard rivé sur le ciel, les flocons tombaient toujours à la même vitesse. Eux, ils ne se pressaient pas. Certaines personnes rient, Certaines personnes pleurent. Certaines personnes vivent, certaines personnes meurent. Certaines personnes courent directement dans le feu. Certaines personnes cachent leurs désirs. Certaines personnes se battent, Certaines personnes tombent. D'autres prétendent qu'ils n'ont peur de rien, mais ce n'était seulement qu'un mensonge parmi tant d'autre. Moi, je restais là. Allongée sur la neige, regardant le temps qui défile. Peut-être que je pourrais fermer les yeux et m'endormir. Peut-être que je pourrais m'endormir pour toujours... Et si j'essayais ? Les paupières se fermèrent toutes seules. Et dans un soupir, j'étais prête à m'éteindre à jamais. " NON MAIS... J'peux savoir ce que vous foutez là à poils ? Sous la neige en plus ! " Mais qui était cette personne qui osait déranger mon sommeil. J'ouvrais de nouveau les yeux. OH GOD UN HOMME. Et j'étais toute nue devant lui. Mon dieu, je vais aller me pendre. Je me relevais au plus vite, tentant de cacher mes parties intimes... Même si à mon avis, il avait déjà dût les voir. Mais tant pis, c'était les miennes et pour l'instant, personne n'avait le droit de les voir. Mais quelle idée aussi de venir dans cette forêt pendant un temps de neige... Non, franchement qui aurait eu cette stupide idée de se rendre ici. A part moi, il en va de soi. " J'peux savoir ce que vous faites ici ? " Il croisa les bras. J'espérais vraiment de ne pas être tombée sur un fou furieux, un psychopathe obsédé. Non, vraiment, j'espérais que c'était un gentil petit homme et qui me laisserait tranquille. " J't'avais posé la question avant... Enfin, mets cela avant d'attraper un rhume ou une pneumonie et, ensuite tu me répondras, si tu le veux bien..." L'étranger me tendait son gros blouson en cuir. Je l'attrapais après avoir hésité longuement. Je me pelotonnais à l'intérieur. Qu'il était bon d'avoir un peu de chaleur. Certes, il m'allait un peu, voir beaucoup, trop grand, mais c'était agréable de sentir à nouveau un peu de chaleur venant d'autrui. Il arrivait pile poil au milieu de mes cuisses. Le gars c'était géant vert. Mais bon, je n'allais pas me plaindre. J'étais au chaud et grâce à lui. " Alors ? " Je relevais la tête dans sa direction. " Alors, quoi ? " " T'es pire que mon poisson rouge, ma parole ! Qu'est-ce que tu foutais ici à poils sous la neige ? Surtout que tu es jeune quand même..." Non mais oh, j'te permets pas de me dire que j'suis pire que ton poisson rouge d'abord. Ensuite j'fais ce que je veux, on ne se connait pas, puis d'où tu me tutoies espèce de vieux pruneaux ! " Rien " Bonjour, je m'appelle Birdy et j'suis une vraie bite. " Oui c'est sûr que de se balader à poils dans la forêt sous la neige c'est rien. T'es peut-être une naturiste... Attention, j'ai rien contre, mais avoue qu'il faut être complètement taré pour se balader comme ça sous ce froid ! " Je levais les yeux en l'air... Mais de quoi je me mêle. " Dis-moi, tu t'appelles comment ? " T'es d'la police mon gars ou quoi ? Si j'te réponds Ginette, ça te va ? " Birdy... Et ne vous moquez surtout pas ! " Pour une fois, il m'accorda un sourire. " Pourquoi je me moquerais ? Birdy c'est joli. Mignon et, très original. " C'est vrai ? Comme une gamine de cinq ans, j'avais pleins de petites étoiles dans les yeux. Laissez-moi rêver, puis c'est tellement gentil ce qu'il venait de me dire. " Et t'as quel âge ? " Non mais, c'est une blague c'est ça ? Tu te prends pour qui ? T'es d'la CIA ? Du FBI peut-être ? " J'ai... Quatorze ans. " Et là, je méritais une baffe. Une bonne grosse baffe dans ma gueule, je n'avais pas à raconter ce genre de choses sur moi. Il n'était qu'un étranger après tout. " Un peu trop jeune pour moi. Dommage, peut-être un autre jour. Tu veux que j'te raccompagne chez toi ? Tu devrais en profiter, j'suis d'une humeur assez généreuse aujourd'hui ! " dit-il en souriant. Pardon ? J'avais pas tout bien saisi là. Bon on va hocher la tête, comme si j'avais tout compris. Bizarrement, je le suivais. Bizarrement, je n'avais pas peur de lui. Même si je ne le connaissais, je ne craignais rien et je le savais pertinemment. Le long de la route, nous marchions, l'un à côté de l'autre. Sans se dire un quelconque mot. Je le voyais de temps-en-temps me regarder, mais rien de plus. " T'es pas très bavarde comme fille, ça change de toutes ces petites minettes qui n'ont rien dans la tête..." Là, tout de suite, je ne savais pas trop quoi répondre... " Au fait, tu dois sûrement t'en foutre étant donné que tu ne m'as pas posé la question, mais j'vais t'le dire quand même, je m'appelle Isaac et j'ai seize ans. " Oh, quel beau prénom. Ca sonne bien Isaac... J'aime bien. Je souriais bêtement. " C'est... C'est... C'est un très joli prénom..." " Merci beaucoup. " répondit-il en souriant, toujours. Il était plutôt mignon... Oh non, vilaine fille, chasse ces idées de ta tête... Ce n'était vraiment pas le moment de t'occuper de ça. T'as plus important. Faut que je pense à la santé de maman, à Pandy et Sloan avant de penser aux garçons et tout le tralala... " Ca fait combien de temps que tu es à Arrowsic ? " " Depuis toujours..." Sérieux ? J't'ai jamais vu jusqu'à maintenant. Mais bon, j'ai bien aimé notre rencontre, il faut dire, c'était plutôt... Pas mal..." Tu déconnes mec, j'espère ? Plutôt pas mal ? Bonjour le ridicule ! Bon, c'est sûr que cela n'arrive pas tous les jours, mais bon sang que j'étais gênée. " Dis... J'voudrais pas passer pour un mec super lourd, mais ça te dirais de venir chez moi boire un chocolat chaud ? " Dis, t'invite toutes les meufs que tu rencontres ou bien ? Non j'dis ça, j'dis rien. " J'aime beaucoup les chocolat chaud, surtout en plein hiver..." " Je prends ça pour un oui. " Isaac attrapa ma main puis, il se mit à courir. Hé, mais mec, ça t'arrive souvent de faire ça ? Et moi comme une conne j'le suivais sans broncher un mot. Oui, j'vous ai dit que j'étais une vraie bite ? Bon d'accord.
On arrivait chez lui. Bon, j'avais plus de souffle, mais ça allait, j'allais survivre. Une grande maison. Plutôt sympa. Assez chaleureuse et agréable à regarder. Je n'avais toujours pas lâché sa main. Nous rentrions ainsi tous les deux. La maison était vide. Il m'emmena dans un grand salon. Ma parole, il est riche ce mec ! Mignon et riche... Roooooo, pensées tordues sortaient de mon esprit et fichaient moi la paix ! " Je reviens, fais comme chez toi, moi je vais aller préparer les chocolats chauds... Ah puis, si tu veux, en haut, dans ma chambre, tu peux m'emprunter un t-shirt ou une chemise, mais un truc pour t'habiller." dit-il en me souriant avant de s'éclipser. Pendant quelques secondes, je restais là, immobile dans ce grand salon. J'avais l'impression de rêver. De jolies guirlande illuminées venaient décorer les rampes des escaliers. Je tournoyais en ne quittant pas ces guirlandes des yeux. Jolies couleurs. Douce mélodie. Je m'arrêtais brutalement. D'un pas léger, je me dirigeais dans une autre pièce. Quittant alors le salon où une grande cheminée était ornée de cadre photo. Il devait être heureux. Ses parents devaient être des gens bien. Délicatement, je posais mes mains sur la rempart des escaliers, puis je montais les marches une par une. Machinalement, je me dirigeais vers un grand couloir. Au fond se trouvait une porte fermée. Je m'arrêtais devant celle-ci, la contemplant avec de gros yeux. Puis, je finis par la pousser. Une chambre, plutôt spacieuse. Elle était belle. Peinte d'un bleu très doux et d'un marron qui rappelait le chocolat. Mmh... Chocolat. C'était... Magnifique. Je n'en revenais pas de ce talent qu'il avait. Puis, il n'y avait plus rien, plus de dessin. Je tournais une page qui donnait sur de nouvelles choses. Des photos. Mon dieu. J'étais... Stupéfaite. Je m'assois sur le lit, regardant avec attention chaque détaille du dessin ou de la photo prise. J'étais... Comme émerveillée. Je n'arrivais plus à décrocher mon regard de ces merveilles. Passant mes mains sur celles-ci, le toucher était si... Je ne sais pas comment le décrire, mais c'était agréable. " Birdy ? " Je refermais aussitôt le cahier, prise par surprise. " Je... Ce cahier m'appartient... Tu n'avais pas à regarder dedans..." Héoh, tu m'avais dit de faire comme chez moi. Alors, je t'ai écouté. Fallait que tu précises aussi, je ne lis pas dans les pensées des gens moi ! Je le remettais aussitôt à sa place. Isaac s'approcha de moi, il me tendait le chocolat chaud qu'il avait pris soin de préparer. " Merci... Et je suis désolée..." " Ce n'est pas grave..." " Dis... C'est vraiment toi qui a dessiné toutes ces choses ? C'est toi qui a pris toutes ces photos ? " Il buvait une petite gorgée de son chocolat chaud avant de reposer son regard sur le mien. " Oui... Pourquoi ? " " C'est magnifique... Tu as beaucoup de talent, tu sais ?" " C'est vrai ? Tu aimes ? Je ne pensais pas qu'un jour quelqu'un allait s'intéresser à ce que je fais..." T'es sérieux mec. Non mais attends, t'as des doigts en or ! " Parce que tu ne les montres à personne... Isaac... " " Quoi ? " répondit-il en s'asseyant sur le lit. Je dégustais quelques gorgées de son délicieux chocolat chaud. " Apprends-moi..." " T'apprendre quoi ? " " Apprends-moi à faire des photos comme toi... J'aimerais apprendre la photographie..." Il me sourit tendrement et chaleureusement. Je prenais donc ce sourire comme une réponse positive. Tu ne prends pas une photographie, tu la crées. Et moi, j'avais envie de créer des choses. La photographie c'est un art ; c'est mieux qu'un art, c'est le phénomène solaire où l'artiste collabore avec le soleil. Et moi, je voulais collaborer en tête-à-tête avec le soleil. Ca m'était venu comme ça. Cette envie soudaine de photographier pleins de choses inutiles aux yeux des autres, mais qui a un sens pour certains. Oui, j'ai eu cette soudaine passion en découvrant le talent d'Isaac. Et pour ça, je ne le remercierais jamais assez. « Ce que la photographie reproduit à l'infini n'a lieu qu'une fois. », Roland Barthes.
ALLÔ MAMAN BOBO, POURQUOI TU M'AS LAISSE ?
Le téléphone sonne. Et moi, que fais-je installé au fond de ce fauteuil, recroquevillé sur moi-même ? Je le laisse sonner. Je ne voulais pas répondre. Pourquoi ? J'avais peur tout simplement. Peur qu'on m'annonce une mauvaise nouvelle. Et je ne voulais pas. Non. Pour une fois que je pouvais goûter au bonheur, je ne voulais pas que tout se brise. Que tout vole en éclat. J'avais peur. Tellement peur. Oppressée, je tentais de reprendre mon calme. Restant au fond du fauteuil, le téléphone continuait de sonner. Encore et encore. Son bruit insupportable résonnait dans toute la maison. La maison vide, terne et abîmée avec le temps. Des pas arrivaient en direction de la salle où je me trouvais. Sloan. C'était Sloan. Jolie petite poupée blonde. " Mais tu fous quoi Birdy, répond ! Il ne va pas se décrocher tout seul. Vite, j'ai laissé Isaac s'occupait des cupcakes et franchement, le connaissant, j'ai pas tellement envie de le laisser plus longtemps avec ces gâteaux. Alors, décroche ce putain de téléphone ! " Je la regardais, complètement perdue. " Je ne peux pas... " Elle ne comprenait pas. Des fois, elle ne me comprenait pas. Moi et mes réactions bizarres. " Pourquoi ? Birdy... Dis-moi s'il te plaît..." Même si je te le disais, tu n'arriverais pas à saisir le comment du pourquoi. " J'ai peur Sloan..." dis-je tout en enfouissant le bout de mon nez sous ce gros pull que je portais. " Peur de quoi ? C'est qu'un téléphone, il ne va pas te bouffer chouchou ! " dit-elle en laissant échapper son petit rire cristallin. Puis, elle décrocha le téléphone. Elle le tendait vers moi. Mais je ne voulais pas. Non je refusais. Je le repoussais. Je cachais mon visage. Au final, Sloan réussit à le poser tout contre mon oreille. " Mademoiselle Whitemore, ici l'hôpital psychiatrique de GeorgeTown. Je suis le médecin qui s'occupait de votre mère. Malheureusement, je vous appelle pour vous annoncer une mauvaise nouvelle. Votre mère vient de décéder il y a une heure. Nous avons tout fait pour la ramener, mais il était trop tard... Toutes mes..." Décédée. Morte. Partie. Abandonnée. Les mots se brouillaient. Je n'arrivais plus à entendre un mot que l'homme disait. Mes oreilles bourdonnaient. La tête qui tournait à en faire tanguer le sol. A en faire tomber les murs. Une montée de larmes venaient se loger dans mes yeux bleus. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais plus rien. J'étais comme paralysée. Je n'arrivais plus à bouger. Je... Je... Non... Je n'arrivais pas à imaginer le fait qu'elle m'ait aussi laissé là. Je ne pouvais pas l'imaginer. Je ne voulais pas l'imaginer. On pouvait me demander n'importe quoi. Mais ça, c'était au-dessus de mes forces. Maman. Maman. Maman. Non, je ne veux pas que tu t'en ailles. Je... Je... J'ai besoin de sortir. Les larmes viennent de glisser toutes seules le long de mes joues. " Birdy ? " dit-elle, inquiète. Mais je ne l'entendais pas. Je n'arrivais plus à percevoir quoi que ce soit. Brutalement, je me levais du fauteuil, la poussant de toutes mes forces, je m'étais mise à courir. Je ne pouvais plus rester là. Dans cette maison. J'étouffais. Je suffoquais. J'avais besoin de sentir le vent contre mon visage. J'avais besoin de respirer un air pur. Partir au plus vite. Courir et ne jamais s'arrêter. Courir et pleurer. Pleurer toutes les larmes de son corps. Maman... Attends-moi.
Laissant traîner mes pieds dans le sable refroidi par cette brise tantôt douce. Tantôt glaciale. Le vent soufflait. Il soufflait trop fort à mon goût. Quittant le gros pull qui jusqu'à maintenant m'avait servi à me réchauffer, je continuais cette longue marche au bord de la mer. L'eau froide venait caresser sauvagement mes pieds. Je frissonnais. Je sentais qu'à chaque moment je pouvais tomber. Tomber sur le sable. M'écrouler sur le sol. Fatiguée, abîmée par ce temps. Par toutes ces petites choses qui, petit-à-petit, me font du mal et finissent par me détruire. Je ne ressentais plus rien. Un grand vide avait pris possession de mon corps depuis le jour où papa nous avait quittés. Le vent soufflait toujours aussi fort. Il venait fouetter mon visage, puis ils s'amusaient à soulever mes cheveux et pour finir, il s'en prenait à ma robe. Cette longue robe blanche que je portais. Signe de pureté, d'innocence. Tel que maman me l'avait appris. Mais le blanc était un signe de deuil. Vous savez, je songeais à quitter ce monde depuis un certain temps. Mais je n'y avais jamais vraiment réfléchit. Pourtant, cette pensée avait longtemps hanté mon esprit. Aussi torturé soit-il. Aussi blessé soit-il. Chaque jour qui passait, je manquais de défaillir. Ma seule force qui m'avait tenu en vie jusqu'à maintenant, c'était ma mère. Et elle est partie elle aussi. Décidant de jeter l'éponge et de me quitter aussi. De me laisser là, seule face à ce monde dont, petit-à-petit, je prenais conscience ô combien il était difficile d'y vivre. Je m'arrêtais là, face à la mer. Le regard rivé sur ces hautes vagues, je réfléchissais encore. Un peu. Beaucoup. Etait-il temps de quitter ce monde moi aussi ? Etait-ce mon tour. Je fermais les yeux. Après tout, c'était pas comme si j'allais manquer à qui que ce soit. Sloan prendra soin de Pandy en mon absence et puis, Sloan vivra heureuse avec Isaac... Isaac. Sloan. Pandy. Arrowsic. Mon coeur battait un peu plus plus fort. Que fallait-il faire ? Rester ? Non, je n'arriverais plus à le supporter. Partir ? Oui, mais où ? Moi, je n'avais qu'une chose en tête. Cette chose était de retrouver ma mère là où elle était à présent. Maman, maman, maman, je veux venir te rejoindre. Puis j'en avais tellement marre de souffrir. De ressentir ce mal-être constant. Je veux pouvoir souffler un peu. Je veux pouvoir me reposer. Mon corps ne le supporte plus. Il ne supporte plus tout ça. Je veux en finir, maintenant. Tout de suite. Je veux pouvoir retrouver ma maman. Puisqu'elle était ma force. Mon souffle. Mon trésor le plus précieux. Mon tout. Et je l'ai perdu. Perdu pour de bon. Je ne voulais pas. Non. Je voulais la rejoindre. Je voulais au moins lui dire je t'aime une dernière fois. Même ça je n'avais pas pût lui dire. J'aurais tant voulu la prendre dans mes bras. La sentir tout contre moi encore une fois. Son odeur. Oui, son odeur de fleur d'oranger mélangé à la vanille. Je pouvais encore sentir ce mélange qui était si agréable pour mes narines. Ses longs cheveux blonds qui dansaient avec le vent. Ils dansaient au rythme et au grès du vent. Elle était si belle. Si douce. Pourquoi me l'a-t-on enlevé ? Il ne me restait plus qu'elle. Après le départ de papa. Je n'avais plus qu'elle. Elle, Sloan, Isaac et Pandy. Mais c'était ma mère. Celle qui en avait tant enduré pour me mettre au monde. Celle qui venait me bercer le soir. Celle qui venait me conter de belles histoires. Celle qui me faisait rêver avec les mélodies qui sortaient du piano quand elle y jouait. Celle qui me consolait quand j'avais un chagrin. Celle qui a continué de rester auprès de moi quand sa santé était au plus bas. Même quand elle n'avait plus toute sa tête. J'étais sa Birdy. Elle était ma mère. Ma maman. J'aimerais l'avoir près de moi. Encore et encore. J'ouvrais les yeux. Laissant encore couler ces larmes qui ne cessaient de peiner le long de mes joues. J'ai pris une décision. Je m'étais enfin décidée. " Maman, attends-moi, j'arrive..." J'avançais doucement les pieds dans l'eau jusqu'à qu'elle arrive au niveau de ma poitrine. Les quelques rayons de soleil qui jouaient à cache-cache avec les nuages venaient me dire au revoir. Je souriais. Un sourire triste. Un sourire sans aucun regret néanmoins. Dans un dernier soupire, je fermais les yeux et plongeais la tête dans cette eau si salée et si douce à la fois. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix. Puis, plus rien.
Blanc. Tout était blanc. De jolies lumières dansaient autour de mon corps. De jolies petites licornes apparaissaient une par une, elles tournaient autour de moi. Et, pour une fois, je souriais. Un sourire naïve. Un sourire bête. Mais un sourire sincère. Je me sentais bien. Je me sentais apaisée. Etait-ce donc ça le paradis ? Suis-je enfin... Morte ? Quel est ce doux parfum de barba-papa ? Quel est donc cet air si léger et chaud ? Oui, je me sentais bien. A présent, je pouvais me reposer. Reposer ce corps et cet esprit si abîmés et bousillés par le temps. Par le monde. Par les gens. Que c'était bon de ne plus ressentir ce vide. Que c'était bon de se sentir apaisé. Je ressentais plus ces blessures, c'est comme si elles avaient disparu. Et je tombe. Je tombe dans un champ de fleurs qui viennent chatouiller mon visage. C'était agréable. Je pourrais rester là pendant des heures. Pendant des jours. Pendant des semaines. Pendant des années. Je pourrais rester là toute la vie. Mon repos fut soudainement dérangé. Un bruit. Lourd et assourdissant. Qui ? Quoi ? Pourquoi ? J'ouvrais les yeux. J'avais les paupières lourdes, mais elles ne voulaient pas se refermer. Tout était trouble. Tout était vague. Un mal de crâne pas possible. " Elle s'est enfin réveillée ! " Qui parlait ? Sloan. Sloan, c'est toi ? " Tu nous as fait tellement peur Birdy.." Isaac. Je pourrais reconnaître leur voix à dix mille kilomètres. " Quel beau rêve j'ai fait. Vous auriez dû voir ça. Tout était si magnifique..." Où étais-je ? Je me relevais. Doucement. Prudemment. Quel était cet endroit ? Tout était blanc. Mais pas comme dans mon rêve. Un blanc terne. Triste. Ils me regardaient avec de gros yeux de loutre. Je ne comprenais pas. " Où suis-je ? " dis-je, un peu angoissée. " Tu ne te rappelles donc plus de rien ? La mer, Birdy... La mer..." dit-il en attrapant ma main. Ma main qui était froide. Froide et aussi blanche que la neige ou qu'un cachet d'aspirine. Si je me rappelle de la mer ? " Oh oui, la mer... L'eau était bonne, l'eau était douce, l'eau m'avait emporté avec elle. Elle me berçait, doucement... Comme maman faisait autrefois. La mer..." murmurais-je en fermant les yeux. " Birdy... Pourquoi tu as fait ça ? " De quoi me parlait-elle ? " Faire quoi ? " " POURQUOI T'AS FAIT CA ? POURQUOI T'AS VOULU TE SUCIDER ESPECE D'IMBECILE ! " Elle criait. Elle criait trop fort pour mes petites oreilles. Je la regardais en me bouchant les oreilles. Issac lui demandait de se calmer. " Tais-toi ! Tais-toi Sloan ! Arrête de crier, tu me fais mal aux oreilles ! " " Réponds-moi alors... Pourquoi t'as fait ça Birdy ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Je veux savoir, s'il te plaît...." Derrière ses cheveux blonds, j'arrivais à percevoir une triste mine. Pâle. Elle sanglotait. Les mains devant ses yeux, elle cachait son visage de jolie petite poupée. Une douleur me prità la poitrine. Je n'aimais pas la voir comme ça. Ma Sloan. " Je... Je... Je suis désolée..." " Tu crois qu'un pardon peut tout arranger Birdy ? Merde, t'as même pas pensé à nous. A moi. Comment j'aurais fait moi sans toit si tu ne t'étais pas réveillée ? Comment j'aurais fait sans ma Birdy. Rappelle toi de cette promesse. Toujours toi et moi, jusqu'à la mort. Mais t'avais pas le droit. Non. Tu n'avais pas le droit de fuir ce problème. Cette perte. Je sais ô combien c'est dur de perdre un être cher. Tu crois que je ne te comprends pas, mais détrompe-toi. Je te connais comme si t'était ma soeur. Ma jumelle, Birdy. Tu entends ? On aurait pût affronter cela ensemble, main dans la main. Jamais je ne te laisserais et tu le sais. Tu n'avais pas le droit de faire ça... Non, non non ! Ne me refais plus, mais plus jamais toi. Car sans toi, je ne suis rien, Birdy. Si je t'avais perdu, j'aurais perdu tout mon oxygène. Non, ne me refais plus ça, parce que je t'aime. Je t'aime trop pour que je te laisse partir comme ça..." C'est malin, elle m'a fait pleurer. Oui. Je chouinais comme une gamine de cinq ans. Mais rien à foutre. Ses paroles m'avaient profondément touché. Et j'ai compris. J'ai compris maintenant. Je n'avais plus le droit de la laisser seule. Sloan se précipita sur moi. Avant de se jeter dans mes bras, elle me gifla. Habituellement, je lui aurais redonné sa gifle. Mais je l'avais bien mérité. Je la serrais tout fort contre moi. Sloan, c'était ma deuxième force. Ma deuxième force pour me battre et rester en vie.
BOUCHE TOI FORT FORT FORT LES OREILLES ! TU ENTENDS COMME JE T'AIME ?
Si elle a les larmes aux yeux, ce n'est pas parce qu'elle est triste, non. C'est juste parce que cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas ressenti ça, le bonheur. Elle avait juste perdu espoir de l'être un jour à nouveau après tout ce temps passé dans l'ombre d'un chagrin inconsolable, mais aujourd'hui, elle est heureuse et c'est tout ce qui compte. Vous savez, il a des fois où vous avez un peu de chance et vous tombez alors sur des personnes exceptionnelles. Des personnes qui seront toujours là pour vous. Des personnes qui vous aideront à vous relever à chaque fois que vous manquerez à défaillir. Des personnes qui vous couvrent d'amour, de bonheur. Moi, je les avais trouvés ces personnes là. Sloan et Isaac. Avec eux, la vie me paraissait moins difficile. Avec eux, je me sentais invincible. Avec eux, j'étais heureuse. Heureuse de pouvoir respirer à nouveau. " Birdy, arrête de rêvasser comme ça. J'te jure, des fois tu me fous la trouille ! " dit-elle en glissant sa main dans la mienne. Je relevais la tête dans sa direction. Elle me souriait. J'aimais voir son sourire si radieux, si doux. Nous étions là, à marcher dans les rues d'Arrowsic. " Bon mes poules, j'dois vous laisser, ma mère a besoin de moi pour garder Andy. Kiss kiss, j'vous aime les gars et faites pas trop de conneries en mon absence hein. " dit-elle en déposant un baiser sur chacune de nos joues. Puis, je la regardais disparaître. Nous étions seuls à présent. Seulement Isaac et moi. Sans un mot, sans aucun regard, nous continuions notre marche. Dans un silence agréable, nous continuions notre chemin à travers Arrowsic. Un chemin que nous connaissions parfaitement. " Tu penses à quoi ? " dit-il enfin, brisant alors totalement ce silence. Je pense à quoi ? Je pense à quoi... " A voler..." répondis-je en dirigeant mon regard sur lui. " A voler ? " Il arqua un sourcil. " Ben oui, à voler... Cela t'es jamais arrivé d'avoir envie de volet très haut dans le ciel comme le font ces petits oiseaux ? Cela ne t'es jamais arrivé de croire en quelque chose qui n'existait pas forcément. Par exemple croire aux licornes ou aux fées... Moi, ça m'arrive tous les jours d'y penser..." " T'es vraiment bizarre comme meuf Birdy.." Je suis censée le prendre comment ? Genre, j'suis un extraterrestre ou quoi ? " Mais t'es très mignonne et attachante quand tu le veux, tu sais ? " dit-il en me regardant, un sourire aux lèvres. Machinalement je rougis. Merci ? Merci Isaac. Je souris à mon tour, naïvement et bêtement. " T'as envie de faire quelque chose de particulier ? Non parce que si tu veux, on fait tout ce dont tu as envie de faire. Emmène moi là où tu veux, j'te suivrais. Fais-moi juste rêver jolie petite brune ! " dit-il en se mettant à travers mon chemin, bien en face de moi. Eu... Mon gars, tu m'as un peu prise par surprise... " Tu sais, peu m'importe... Tant qu'on va là où toi tu en as envie, cela ira parfaitement..." répondis-je, un peu gênée. " Okééééé ! Dans ces cas-là, suis-moi, j'vais t'emmener dans mes endroits à moi, tu vas voir, j'suis sûre que ça va te plaire princesse ! " PRINCESSE ? Princesse... Et je rougis, encore une fois. " T'es séri..." Même pas j'avais eu le temps de finir ma phrase qu'Isaac attrapa ma main et m'attira près de lui. Me voilà encore embarqué dans une aventure où je pense m'amuser. Et comme prévu, Isaac m'emmena dans ses endroits à lui. Des endroits certes banals, mais qui avaient beaucoup de significations, surtout pour Isaac et ça, ça comptait beaucoup. Vous croyez que vous rencontrerez des hommes comme ça qui serait prêt à vous payer une bonne glace et à vous emmener dans leurs endroits. Leur endroit rien qu'à eux. Non, peu d'hommes le font. Il est rare d'en trouver d'aussi merveilleux qu'Isaac. Parce qu'Isaac c'est pas n'importe quel homme. C'est celui qui, en une journée, m'a emporté dans son monde. C'est celui qui a réussi à faire un petit truc à mon coeur. Isaac... Isaac. J'étais troublée. Il m'emmena dans le dernier endroit qu'il jugeait être le sien. " Le port... Voici le dernier endroit. Tu aimes ? Personnellement, j'adore. J'adore entendre le bruit que font les oiseaux. Le bruit des vagues quand elles viennent se fracasser sur les rochers puis échouer sur la plage. Puis, ici, le coucher de soleil est juste magnifique à regarder. C'est très agréable de rester ici des heures et de respirer l'air marin. Mon père m'amener dans cet endroit, avant qu'il... Désolé, je m'égare et tu sais déjà tout ça..." Il lâcha ma main et s'approcha des remparts en bois du pont. Il s'appuyait sur celui-ci. Je le rejoignais. Tous deux, nous regardions l'horizon. C'est que c'était beau. Et c'était mélodieux à écouter. Vu sous cet angle, le port est un très bel endroit. " Isaac..." " Oui ? " " Merci pour cette journée. Elle était juste fabuleuse ! " Il me regarda, un sourire aux lèvres. " C'est toi qui es fabuleuse " Non mais non, faut pas me dire ce genre de choses moi. Après, j'vais me la jouer à la bisounours. " Arrête tes conneries ! " Putain, j'vais devenir rouge comme une tomate s'il continue, déjà que j'suis en train de brûler de l'intérieur. Je vais mourir s'il me sort d'autre chose comme ça. Isaac se rapprocha, passant une des mèches de mes cheveux derrières mon oreille. Puis, doucement, il murmura au creux de celle-ci : " J'aime te mettre mal à l'aise. " Il se fout d'ma gueule lui ? J'vais lui sauter dessus et j'vais lui faire bouffer le sable. Oh non, je n'oserais pas... Encore une fois, je rougissais. Gênée et troublée. " Birdy... Y a encore une dernière chose que j'aimerais faire avant de te raccompagner chez Sloan. Tu me laisses faire ? " Je le regardais. Qu'est-ce qu'il avait encore derrière la tête ? " Oké, tant que tu ne me jettes pas par-dessus le pont, tout me va ! " Isaac laissa échapper un petit rire. C'était pas censé être drôle, j'étais très sérieuse. " Franchement, tu me fais passer pour un vrai salopard là. C'était une idée, mais je ne l'aurais pas. Non. Ce n'est pas ça dont j'ai envie..." J'arquais un sourcil, un air interrogateur venait se poser sur mon visage. Doucement, il rapproche son visage du mien. Front contre front, nos respirations se mélangeaient. Délicatement, il posa ses lèvres contre les miennes. Tendrement, il déposa un baiser sucré. J'ai bien crus exploser. une douleur au ventre, une chaleur traversa tout mon être. Des frissons parcourus tout mon corps. Puis, il décolla ses lèvres des miennes. OH GOD ! Si je n'avais pas entouré son cou de mes bras, je serais sûrement tombée dans les vapes. Bizarrement, j'en avais encore envie. Je voulais qu'il m'embrasse à nouveau. Puis, comme s'il lisait dans mes pensées, Isaac déposa un deuxième baiser et, un troisième plus langoureux. Front contre front, le regard plongé l'un dans l'autre, nous restions là pendant dix bonnes minutes. Seulement à s'échanger des regards. Des regards qui voulaient tout dire. " Je te ramène chez Sloan ? " J'acquiesçais, encore sous l'effet... L'effet de quoi au juste ? Nous entamions le chemin, puis, Isaac attrapa ma main. Comme deux amoureux, nous marchions main dans la main. Comme un vrai petit couple amoureux, nous marchions l'un à côté de l'autre, tout près. Alors, c'est ça être amoureuse ? Avoir des petits papillons dans le ventre. Avoir peur, mais être aussi heureuse et excitée comme pas possible ? C'est ça être amoureuse ? C'est de se sentir bien ? Alors, si c'est ça, je voudrais que ça dure jusqu'à la fin des temps.
Je pourrais rester des heures dans ses bras. Allongée tout contre lui. Son odeur se mélangeait à la mienne. Je l'aimais. Tellement fort que des fois, j'ai l'impression que mon coeur peut me lâcher à tout moment. C'est fou comme avec lui, tout me paraissait plus facile. On est comme des aimants, on s'attire et on a dû mal à se repousser. Tu aimes me dessiner et moi j'adore te prendre en photo. Des photos, des photos... Y-en-a tellement pleins. De toi. De moi. De nous. Entre bataille de peinture, bataille au lit, les douches ensemble, des promenades sous les étoiles, je crois que nous avons trouvé notre bonheur. Tu me fais ressentir quelque chose qu'auparavant je ne connaissais pas. Tu me fais voir la vie autrement. Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi c'est toi. Je suis toujours à la fête quand tu me tiens dans tes bras. Parce que mon manège à moi, c'est toi. Toi. Et encore toi.
POURQUOI J'AI ETE AUSSI NAÎVE ? POURQUOI J'AI CRUS EN CET AMOUR ?
Tu m'as laissé là, seule dans cet appartement. Dans ton appartement. Notre QG. Notre endroit rien qu'à nous. Tu es parti sans dire un mot, sans même avoir une quelconque attention pour moi. Mais ton regard en disait suffisamment. Il en disait long sur toi et ce qu'il était en train de se passer. La pluie se fracassait contre la vitre. Je n'ai rien fait pour te retenir. A quoi bon utiliser le peu d'énergie qu'il me restait si ça ne marchait pas ? Alors, je suis restée là, face à toi. Je t'ai regardé prendre tes affaires, puis tes valises. Je t'ai regardé partir. Je t'ai regardé passer le seuil de la porte sans te retourner vers moi me dire au moins au revoir. Je suis restée là, comme une imbécile. Parce que mon amour pour toi me disait de te laisser partir. Parce que je t'étouffais peut-être et tu en avais marre de moi. Tu te rappelle de ce jour, au port ? Quand tu m'as dit je t'aime pour la première fois ? Tu m'as aussi dit que toi et moi, c'était pour la vie. Qu'ensemble, nous serions heureux et invincible. Tu nous construisais déjà un bel avenir. Un mariage. Une lune de miel parfaite. Une grande maison. Peut-être un chien. Et deux ou trois enfants. Et moi, jeune et naïve que j'étais, je t'ai crus. J'ai crus à tes belles paroles. Mais je te comprends. Après tout, tu avais deux ans de plus que moi. Peut être que je ne te suffisais plus. Mais tu sais, ça fait mal. Ca fait mal de se dire qu'il n'y aura plus jamais de toi et moi. De nous. Ca fait mal de se dire que tu n'en as plus rien à faire de moi. Alors que nous étions inséparables. Mais voilà, tu as sûrement dût rencontrer une autre fille, peut-être plus belle et plus gentille que moi. Et, d'un côté, je ne t'en veux pas, je te comprends. Mais 'un autre, je te hais, je te déteste. Parce que je pense pas qu'un jour je puisse me remettre de ce que j'ai pût ressentir pour toi. Cet amour si fort qui me donnait des ailes. Cet amour qui dura un an et trois mois. Un amour si pur, si doux, si agréable. Tu ne pourras jamais me demander de t'oublier. Un premier amour ne s'oublie pas. Oui. Tu étais mon premier amour, mais ça, tu ne t'en doutais pas, puis tu t'en foutais. Tu as été ma première fois. Et maintenant, je me sens comme désarmée. Je me sens faible. Parce que tu m'as laissé. A ton tour tu m'as quitté. J'ai ce don de perdre les gens qui me sont aussi précieux que Pandy. Certes, il me restait Sloan. Mais toi, tu étais Isaac, l'homme dont je suis tombée éperdument amoureuse. L'homme qui m'a donné tout ce dont j'avais besoin pendant un an et trois mois. Mais, tu as été le deuxième homme qui a brisé une seconde fois mon petit coeur. Des fois, je me demande comment je fais pour rester ici. Pour rester encore en vie. D'avoir cette force suffisante pour me relever et me dire que cette fois-ci, j'y arriverais. Tu sais, je me suis demandée si tu as pensé un peu à moi avant de m'abandonner dans ton appartement. Est-ce que tu as pensé à moi. Dis, Isaac, réponds-moi. Je n'ai plus envie de croire qu'un jour tu reviendras et qu'un jour tout pourra remarcher entre nous. Maintenant, je suis seule. Seule dans ce grand appartement vide. Vide, puisque tu n'es plus là. J'avais envie de me lever de ce fauteuil, d'aller chercher le téléphone et d'appeler Sloan, mais je n'y arrivais pas. Je manquais de force et d'énergie. Alors, je restais là, collé à la vitre, regardant la pluie tomber. Au fond, j'espèrais que tu fasse demi-tour et que tu reviennes auprès de moi. Mais on appelle ça des illusions. Des illusions de petite fille croyant encore au prince charmant sur son bel étalon blanc. Petit coeur brisé. C'est fini. Je ne pense plus qu'un jour je pourrais croire de nouveau en l'amour. La vie est dure qu'on se le dise. Nous éprouvons tous un jour de la peine. Celle-ci peut survenir après un échec ou après une désillusion. Le plus souvent, elle succède à une longue période d'espérance. Mais qu'importe la cause ou l'origine, cela fait toujours aussi mal de savoir que nous ne somme pas assez bien pour quelqu'un, ou que l'amour de votre vie ne vous regarde plus de la même façon qu'avant.
J'AI TOUJOURS RÊVE D'ÊTRE UN PANDA ET DE VIVRE HEUREUSE AVEC LES LICORNES
" Comment que notre sapin il tue ! " s'exclama-t-elle, un grand sourire aux lèvres. " Attends, il manque l'étoile tout en haut ! " dis-je, après avoir réalisé ce manque. Un sapin sans une étoile en haut... Ce n'est pas un sapin de Noël. Je courais la chercher dans le carton. " Sloan, aide-moi ! " dis-je, pressée. " Meuf, tu déconnes... T'as crus que j'allais te porter ou quoi ? " " Bah... Oué. " répondis-je en tirant la langue. La jolie blonde soupira. Avec des difficultés, je réussissais enfin à monter sur ses épaules. " Putain, Birdy, t'es lourde ouesh ! " " Arrête de râler spèce de pruneaux et va un peu plus à droite et, te casse pas la figure hein, j'ai pas envie d'être défigurée par ta faute ! " Je l'entendais ronchonner et je ne pouvais m'empêcher de rire. Un peu plus à droite. Ah non, à gauche maintenant. STOP. Marche devant. C'est bien mon dada. Maintenant fonce devant. Attention au sapin ! Arrête-toi. Penche toi un peu. Ah voilà ! L'étoile était enfin mise... AAAAH PUTAIN ! Comme deux grosses bites, on s'étala par-terre. Sloan avait perdu l'équilibre. Et nous voilà morte de rire, allongées sur le sol, en train de s'insulter de grosses truies. Oui. Nous nous aimons beaucoup. Puis, on s'allongea sur le dos, sur le beau tapis rouge installé près du sapin enfin fini. On était morte de rire à n'en plus s'arrêter. A se donner un mal de bide pas possible. Petit-à-petit, on arrivait à se calmer. Cela a été très dur, mais nous avons vaincu ! " Dis, Birdy... Je sais qu'on avait dit qu'on en parlerait plus mais... Tu penses toujours à lui ? " Bien sûr que je pense toujours à Isaac, bien sûr que je l'aime toujours. Je ne pourrais pas l'oublier comme ça. Mes sentiments à son égard ne disparaîtront peut-être jamais. Mais tant pis, je fais avec et j'attends. Je ne voulais plus trop y penser. Du moins, je faisais tout pour ne pas y penser. Parce que j'avais enfin retrouvé le sourire et je ne voulais pas que ça s'arrête. Je me sentais à nouveau bien. A moitié remise de cette séparation. Et, je ne voulais pour l'instant pas penser à Isaac. " De qui tu parles ? Bon... Tu veux un chocolat chaud ? " dis-je en me relevant. J'avais menti, certes et alors ? Sloan le savait de toute manière. C'te fille lisait en moi comme dans un livre ouvert. " Oké, j'ai compris... OOOH OUI ! UN PEU QUE J'VEUX ! Tes chocolats sont les meilleurs, bébé ! " Son sourire radieux me mettait toujours de bonne humeur. " Oké, mais va choisir un bon film qu'on se boit ce chocolat chaud devant un bon truc " Petit tchek et elle disparut en sautillant comme un petit lapin à la recherche d'un film. Je rigolais en la voyant faire. Un an. Ca faisait un an qu'Isaac m'avait laissé. Quelques mois que j'étais entrée dans une école de photographie et de dessin. Quelques mois que Sloan et moi avions décidé de se prendre un appartement à Arrowsic et d'être des collocs. C'est bien grâce à elle si je suis toujours là. Grâce à elle que je revis. Grâce à mon tout si j'ai toujours ce sourire aux lèvres. Oui. Je me sentais dorénavant dix fois mieux. Je crois que c'est ça la vie. La succession de sentiments de peine, de joie, d'amour, de haine, d'amertume, de nostalgie. Quoi que nous fassions, quoi que nous entreprenions, même avec les plus grandes ambitions, ou les meilleures intentions, il faut rappeler que nous restons humain et, en tant qu'humain, nous n'échappons pas à l'erreur. Mais généralement, tout fini par s'arranger un jour ou l'autre.
Dernière édition par Birdy L-J. Whitemore le Ven 21 Déc - 23:41, édité 33 fois
Sujet: Re: BIRDY | Je suis une princesse, je fais pipi rose, je pète des paillettes et je rote des confettis Sam 8 Déc - 19:53
tentative désespérée, si c'est pas ça je me prends la honte pour la 1546874654[...]4185485ième fois crêpe au nut-nut?
bienvenue parmi nous petit chat, que tu sois qui je pense ou non. et promis si je me suis trompée, je me ferai pardonner je suis in love du pseudo & de sweetpalvin au passage
Sujet: Re: BIRDY | Je suis une princesse, je fais pipi rose, je pète des paillettes et je rote des confettis Dim 9 Déc - 13:29
Sutton-Rooney Keitel a écrit:
tentative désespérée, si c'est pas ça je me prends la honte pour la 1546874654[...]4185485ième fois crêpe au nut-nut?
bienvenue parmi nous petit chat, que tu sois qui je pense ou non. et promis si je me suis trompée, je me ferai pardonner je suis in love du pseudo & de sweetpalvin au passage
cette fois-ci tu t'es pas pris la honte OUI C'EST MOI MA SUE D'AMÛÛR ! merciiiii mon chou bien que ce soit une évidence, tu me réserveras ton meillleur lien, hein ?
Priya Meyers a écrit:
zizie d'amour namoi ?
ma pripri toute jolie n'à moi
Ella B. Clarke a écrit:
Bienvenue jolie coeur petit mot d'information, nous avons déjà quelqu'un qui tente avec Palvin. Du coup, c'est la meilleure fiche qui aura l'avatar
Sujet: Re: BIRDY | Je suis une princesse, je fais pipi rose, je pète des paillettes et je rote des confettis Dim 9 Déc - 13:54
HAN C'EST TOI C'EST TOI C'EST TOIIII bien sûr, t'auras le meilleur des liens du monde, on s'éclatera la panse en se remplissant de crêpes au nutnut sur la plage devant le coucher de soleil C'EST TROP BIEN QUE TU SOIS LAAA!
Sujet: Re: BIRDY | Je suis une princesse, je fais pipi rose, je pète des paillettes et je rote des confettis Dim 9 Déc - 15:00
Sutton-Rooney Keitel a écrit:
HAN C'EST TOI C'EST TOI C'EST TOIIII bien sûr, t'auras le meilleur des liens du monde, on s'éclatera la panse en se remplissant de crêpes au nutnut sur la plage devant le coucher de soleil C'EST TROP BIEN QUE TU SOIS LAAA!
OUI, IT'S MEEEEEEEEE oh oué, puis j'te ferais de bons cupcakes d'abord j'te ferais tout ce que tu veux en patisserie, j'suis trop une forte de la life OH OUI, VOUS ME MANQUIEZ
Matys Di Conti a écrit:
VILAINE TU M'AS MÊME PAS DIT QUE TU REVENAIS :oooooo
OH MON CHOOOOOU non mais t'sais, j'l'ai décidé vraiment hier, j'avais une putain d'idée de personnage, ça m'est venue comme ça, puis j'voulais te le dire mais au moment où j'voulais t'envoyer un mp, ben je devais partir breeeef, jôtem