Invité
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 |  Sujet: cheers to the freakin weekend ; ROBYN. Mer 1 Mai - 18:24 | |
| YES, I LIKE PINA COLADAS. + if you like pina coladas, and getting caught in the rain. if you're not into yoga, if you have half-a-brain. if you like making love at midnight, in the dunes of the cape. i'm the lady you've looked for, write to me, and escape.
© love.disasterDepuis peu, le soleil était de sortie ce qui franchement faisait du bien. Enfin, à moi personnellement, même si on m'avait dit que ma folie était encore plus voyante avec les beaux jours, mais je n'y peux rien, j'aime le soleil, cela me donne envie de courir en chantant, un peu comme dans les films. Bien évidemment je ne fais rien de tel, mais j'apprécie le soleil et il me le rend bien. Aujourd'hui, faisait partie de ces beaux jours de printemps, les premiers jours de soleil qui donnent envie de sortir en tee-shirt ou en robe courte, avec l'envie de dire « fuck l'hiver, le soleil est là ! », chose qu'on ne fait jamais puisque la pluie n'étant pas là, elle ne peut pas nous entendre. Mon mari était parti quelque part, encore, je n'avais aucune idée d'où précisément et je m'en m'occupais pas mal. Il finissait toujours par rentrer de toute façon et il me racontait toujours ce qu'il avait fait, donc je finirais forcément pas le savoir. Mon homme numéro deux, n'était pas là non plus, ce qui me laissait seule et sans défense. La vie était tellement naze parfois... Seule et abandonnée de tous, ça valait bien la peine de prendre un amant, si le résultat était le même. Enfin, cela ne faisait pas parti des choses que je cris sur tous les toits, je préfère garder cela pour moi et uniquement pour moi. Je n'aurais d'ailleurs jamais pensé être ce genre de personne, capable de vivre une double vie. Je ne suis pas bien douée pour garder un secret et j'ai tendance à parler dans mon sommeil. Pour le moment aucune boulette en vue, mais je sais très bien que ça ne pourra pas durer éternellement, alors autant en profiter tant que ça marche.
Le plus dur à l'heure actuelle n'est pas de me débrouiller avec mon mari et mon amant, mais de savoir comment occuper mes journées. Ne travaillant pas, parfois je ne sais pas quoi faire et cette ville n'aide vraiment pas. Niveau activité il y a encore des choses à revoir. J'ai bien fini par trouver une émission de télé-réalité à regarder et l'espace d'un instant, je me demande si je ne devrais pas m'inscrire. Ça m'occuperait bien, mais la vie en communauté ce n'est pas vraiment fait pour moi, il parait que je tape très vite sur le système -demandez donc à mes anciens colocataires-. Non, il faudrait peut-être que je me trouve un travail, à ce qu'il paraît tous les gens font ce genre de choses, même si jusqu'ici je n'en ai jamais eu besoin. Au moins j'avais quelque chose de prévu pour ce soir, voilà qui allait m'empêcher de continuer à me parler toute seule. Je ne suis absolument pas faite pour être seule, j'ai besoin de contact humain, étant une personne très sociable. Il faudrait peut-être que je songe à acheter un petit chien, ça me tiendrait compagnie la journée.
Après une après-midi plus qu’ennuyeuse et un début de soirée presque déprimant, il était temps de me préparer pour rejoindre Robyn. Elle avait bien plus besoin de sortir que moi, mais j'étais ravie quand elle m'avait proposé de se faire une soirée entre fille. « Just beat it, beat it. No one wants to be defeated. » Comme à mon habitude j'étais en train de chanter tout en m'habillant, de mémoire j'ai toujours fait cela. À force je n'y faisait même plus attention, personnellement cela ne me dérangeait pas. Et puis avec le temps les gens finissaient par s'y faire, mon mari et mon amant ne semblaient plus s'en formaliser non plus, dorénavant. Une jupe noire, un haut gris, une ceinture de couleur, des collants et des ballerines, la tenue parfaite. Le beau temps semblait être parti vers de nouveau horizon et la fraîcheur s'était de nouveau installée en fin d'après-midi, ce qui m'obligeait à mettre des collants et à sortir mon manteau. En sortant le soir, il était fort probable que je rentre la nuit bien installée, il était donc préférable de prendre ses précautions pour ne pas mourir de froid. D'autant plus que je rentrerais seule et sans personne à la maison, donc personne pour me tenir chaud... C'était déprimant d'avoir deux hommes et qu'aucun des deux ne soient disponible en ce moment même. Enfin, ce n'était pas le moment de penser à cela, mais celui de partir pour rejoindre Robyn.
Grâce au métier de mon mari, j'avais le droit à un chauffeur privé, dont je ne me servais que de temps en temps, préférant -et de loin- me promener à vélo. Bon j'étais moins un danger public quand je me faisais emmener cependant. J'étais quelque peu en retard, comme bien souvent, il ne fallait pas m'en tenir rigueur, c'était un de mes traits de caractéristiques. Immédiatement en rentrant dans le bar, je me senti mieux. Il y avait du monde et il faisait chaud, voilà qui remonta mon moral directement. Après un coup d'oeil, je repérais la crinière blonde de sirène de Robyn sans problème et me dirigeais donc vers elle. « Alors, comme ça tu bois sans moi ? » La blonde avait déjà un verre à la main, heureusement que je n'étais pas trop en retard non plus, sinon Dieu sait dans quel état je l'aurais retrouvé. Au moins, elle était déjà dans l'ambiance. Je commandais donc la même chose qu'elle, histoire de la rattraper. |
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