Sujet: We are never ever ever getting back... together | DONE Mar 18 Juin - 20:15
Nayana Maddie Scars
Identity, please.
Nom : Scars + Prénom(s) : Nayana Maddie + Âge : 27 ans. + Origines : Australiennes. + Statut Civil : En instance de divorce d'un pauvre râté, et en couple avec une petite merveille. + Occupation : Styliste/maroquinière/accessoiriste en recherche d'un local pour y implanter sa future boutique !. + Avatar : Sophia sexy Bush. + Crédits : tumblr
« You gave me a forever within the numbered days, and I’m grateful. »
Vous voyez cette photo juste en haut ? C'est là que je suis née, sur les côtes australiennes. J'y ai vécu de sacrés belles années, c'est le moins que l'on puisse dire. Ma mère me traînait sur les plages depuis toute petite, j'ai quasiment grandit les pieds dans le sable chaud. Ma mère ? Ce qu'elle était jolie, si sportive, si belle ! Pleine d'entrain et de passion pour sa planche de surf. J'ai du me prendre une bonne centaines de millers de gamelles dans l'eau avant d'apprendre à tenir sur une planche. Je n'ai aucun talent, selon moi en tout cas, mais ma mère tenait à m'emmener braver les vagues tous les soirs après les cours. Je n'aimais de toute manière pas l'école, et à vrai dire elle ne me forçait pas à y aller si je n'en avais pas envie. Cela fait d'elle une mauvaise mère ? Détrompez-vous, elle au moins a eu la présence d'esprit de remarquer que je n'avais rien à faire sur une chaise durant 6h d'affilées.
Mes parents? Deux écolos qui se battaient pour défendre la nature et les animaux, ce sont des valeurs qui ont bercées ma jeunesse et font à présent partie de moi. Même aujourd'hui, lorsque je prends un bain, je ne cesse de penser à ma très chère mère débarquant avec son air outré : "Cesse de faire la nayade ma chérie, la nature a besoin de toute l'eau que tu es en train de gâcher pour te laver". J'en sourie encore aujourd'hui. J'ai passé de nombreuses heures à suivre ma mère dans ces périples : sans crier gare, elle m'annonçait parfois qu'elle partait pour une compétition de surf à l'autre bout du pays. Je l'accompagnais à coup sûr, évidemment j'adorais ça. On partait sur la route toutes les deux avec notre vaillant Shark, un énorme chien de la même couleur qu'un requin.
Avant chaque compétition de surf, ma mère et moi passions plusieurs heures à nettoyer les plages environnantes. Elle y tenait, c'était sa manière à elle de participer à la sauvegarde de la planète. Bien souvent je pensais que c'était inutile, même si je me prêtais au jeu et m'accroupissait aux côtés de ma mère pour l'aider dans sa tâche. Et puis, ça nous permettait de passer du temps toutes les deux. On se ressemblait vraiment à l'époque, pas un jour ne se passait sans que je ne colle aux basques de ma mère comme une moule s'accroche à son rocher. Du côté de mon père, c'était une autre affaire. Je n'en parle que très peu à voix haute car c'est un sujet difficile à aborder pour moi. Lorsque j'eu atteins 18 ans, mes parents m'apprirent que mon père était atteint d'un cancer. J'aurais sûrement préféré que la maladie l'emporte vite.
Mon père était un battant, une force de la nature comme on en fait plus. Il était si fort à mes yeux, même sa maladie n'a pas réussi à le terrasser comme elle le fait sur les personnes lambdas. Je le revois encore, penché sur son potager rempli de tomates rougies sous le soleil australien... il en était sacrément fier. Plus les médecins l'alarmaient sur son état, plus il redoublait d'efforts pour continuer ses gestes du quotidien. Ma mère et moi étions là 24h/24 pour l'aider, le veiller lorsqu'il souffrait trop. Mais la maladie se rappelle toujours à vous, quoique vous utilisiez comme subterfuge pour ne pas songer à elle. Papa a tenu.. il a tenu bon pendant près de 6 mois, période à laquelle les médecins ne croyaient même pas à l'origine. Mais ces 6 mois ont été bercés par la douleur, les pleurs, le découragement, la motivation, puis par la dépression. Un soir d'orage mon père avait tenu à rentrer ses plantes à l'intérieur, mais ses jambes n'ont pas supporté qu'il se lève de son fauteuil. Il s'est écroulé sur la terrasse et s'est violemment cogné contre les marches de bois. Ce n'est finalement pas la maladie qui l'a emporté la première... mais bien sa commotion cérébrale qui l'a tué sur le coup. Cette perte, c'est le drame de toute ma vie, ce qui nous a rapproché encore plus ma mère et moi.
Terrassées par cette perte il a été impossible de rester vivre dans notre petite maison, siège de souvenirs à présent trop douloureux à supporter. Maman, Shark et moi nous avons emballés toutes nos affaires et sommes partis de l'autre côté du pays. Il fallait nous reconstruire, continuer à vivre. Croyez moi ou non, mais l'océan nous a énormément aidé. Pour nous occuper nous avions toutes les deux ouvert une boutique de matériel de surf. Chaque soir en fermant la boutique nous nous munissions d'une planche chacune et allions taquiner les vagues du début de soirée. Notre énorme chien s'amusait au bord de l'eau, ses pattes chassant l'écume blanche, tandis que nous chassions les plus gros rouleaux que l'océan indien pouvait nous offrir. La vie recommençait, ma mère retrouvait son sourire et le plaisir de surfer. J'ai moi-même repris les études de façon plus sérieuse, tout en rencontrant de nouvelles têtes. J’enchaînais les fêtes sur la plage, les parties de volley nocturne avec mes amis du coin, tous étudiants comme moi.
Lors d'une énième fête, une de mes amies les plus proches me présenta à un certain Will. Un petit brun assez hautain, plus vieux que moi de 3 ans et étudiant dans une école de riche. Pas du tout mon style ! Figurez-vous que ça été mon premier amour quand même. Le soir même de notre rencontre nous avons discuté pendant des heures, assis dans le sable doux à regarder les dernières vagues de la journée s'étaler contre la côte. En y repensant, c'était hyper romantique, digne d'un Crazy stupid Love re-masterisé. J'ai fini par l'inviter dans mon lit (heureusement pour moi, il savait y faire!), moi qui étais très stricte concernant les hommes, j'en avais enfin trouvé un digne d'intérêt. J'ai passé près de 7 ans avec cet homme, autant dire que je n'ai connu et aimé que lui.
Vous savez ce qu'est cette photo ? Ma photo de mariage... et oui, à 24 ans j'ai fini par me marier avec lui. Le seul soucis c'est que notre couple n'a survécu qu'une seule année après cet évènement (voilà pourquoi j'ai coupé la photo, sur l'originale il est assis aux pieds du cheval et me regarde amoureusement). Vous vous demandez sûrement ce qui s'est passé entre notre rencontre lorsque j'avais 19 ans et le moment où je lui ai hurlé : "Je te quitte pour de bon, je prends mes affaires et tu ne me reverras jamais. Ne me supplie pas, je serais capable de te péter ta face de minet. Mes félicitations". Avec un peu de recul, c'est vrai que ce n'était pas très joli de lui dire tout ça... mais dieu ce que ça m'avait fait du bien de voir sa tête se décomposer! A la base, Will et moi formions un couple soudé, complice et fidèle. Le jour de notre mariage, il m'a annoncé qu'il était d'accord pour qu'on fasse un enfant. On en avait longuement parlé, il savait ce que ça représentait pour moi. Accepter mon souhait le jour de notre union, c'était symbolique, un moment très fort pour nous deux. Je me rappelle l'avoir serré contre moi en le chérissant de tout mon être juste après ça. Ce que je n'avais pas prévu en revanche, c'était la mutation de mon cher et tendre. Obligés de déménager aux Etats Unis, j'ai du dire au revoir à mes chères terres Australiennes et surtout .. à ma mère qui depuis le temps s'était retrouvé un compagnon avec qui elle file le parfait amour.
Bienvenue aux Etats Unis ! Cela ne m'enchantait absolument pas, mais pour Will j'avais accepté de le faire. En quelques semaines, j'ai rapidement pris conscience du fait que son travail lui prenait tout son temps et qu'il me reléguait au second plan. Au départ, je ne me plaignais pas trop et continuais dans mon petit coin à mûrir mon projet professionnel. Depuis quelques années j'avais amassé tout un tas de carnets de croquis, originellement destinés à mon divertissement. Et finalement, en y réfléchissant bien, j'ai commencé à me poser des questions. Bien avant de me décider je fis quelques essais : étais-je capable de créer mes propres modèles de vêtements ? Après des semaines de travail non stop, il devenait clair que oui. Tout s'enchaîna assez vite ensuite : je passais mon temps à glaner sur les marchés aux tissus, achetait des dizaines de rouleaux et rentrait chez moi pour travailler dessus. Très vite : robes, pantalons, ceintures, chemise en soie... je multipliais les créations et ne cessait d'en imaginer de nouvelles. Mes stocks se remplissaient, mes carnets de croquis aussi, et enfin mon envie de monter ma propre affaire se fit sentir. Non mécontente de moi-même je me décide à rendre une petite visite à Will dans son bureau, situé en centre ville à quelques minutes de notre appartement. Arrivée là-bas, sa secrétaire m'empêche de le voir et je force le passage. J'étais empressée de lui annoncer mon idée de lancer ma boutique par internet, lui qui ne cessait de m'encourager dans mes projets ! Je me rappelle avec précision tous les gestes que j'ai fait ce jour là... Je portais comme à mon habitude des talons plateformes hauts, qui m'obligeait à forcer sur mes jambes pour marcher plus vite. Un ascenseur qui s'ouvre, se ferme, qui monte. 1er étage, il s'ouvre et je m'engouffre dans le corridor. Je suis excitée, j'ai hâte de tout raconter à Will ! J'ai même apporter dans mon sac à main deux modèles de bracelets que j'avais confectionnés avec le plus grand soin. Lorsque ma main appuie sur la poignée de la porte en bois de son bureau, je ne me doute d'absolument rien. J'entre, j'écarquille mes yeux, et je hurle. Puis je pleure. Et enfin, j'associe les deux en pointant mon futur ex-mari du doigt.
...
Et j'ai tenu ma promesse, j'ai fais mes affaires et j'ai quitté cette ville aussi vite que j'en étais venue. Seulement, je n'avais aucunement l'intention de retourner en Australie. Très arrêtée sur ma décision de divorcer (notre couple battait de l'aile depuis un certain temps) j'étais sûre et certaine qu'il me trompait avec sa pétasse de secrétaire. Une blonde à forte poitrine en plus, quelle horreur. Que faire ? J'ai pris le premier avion pour une ville côtière : et c'est tombé sur Arrowsic. Je me devais de rester aux USA pour faciliter ma demande de divorce, mais je voulais en même temps quitter New York et mon mari. En arrivant là-bas, je ne me doutais encore pas de ce qui allait me tomber sur le coin de la tête.
Elle. C'était elle qui allait me tomber dessus. Alors que je m'étais confortablement installée dans ma nouvelle ville, je fis un saut dans l'animalerie du coin dans l'idée de m'acheter une petite bestiole. C'est finalement vers les chiens que je me tourne, et particulièrement sur un petit chiot dalmatien aux airs angéliques. Juste à côté, plusieurs chiots d'une taille ridiculement petite sont en train de jouer entre eux. Dans le fond, je me moque un peu de ces toutes petites boules de poil, je n'ai jamais aimé que les gros chiens depuis que je suis toute petite. En souvenir de Shark sûrement, mon fidèle compagnon de surf. Toujours est-il que je me focalise sur le dalmatien, ne sachant si oui ou non je dois me laisser tenter, et remarque une petite rousse près de moi. Je ne peux m'empêcher de jeter mes yeux sur elle, je la détaille et savoure chacune de ses petites tâches de rousseur. Elle me rappelle un vieux béguin que j'avais eu vers 15 ans, lorsqu'une des meilleures surfeuses de l'Australie m'avait invité à essayer sa planche. Elle était rousse, et plutôt jolie. Mais comparé à l'inconnue debout devant moi, elle n'était finalement que banale. Son parfum, son sourire, le ton de sa voix, ses mains si petites et si féminines. Chacun de ses détails ont jour après jour eu raison de moi. Parce que oui, ce jour là à l'animalerie, j'ai fini par l'aborder en faisant une blague vaseuse sur les petits chiens. Ça l'a faite rire, et j'en ai profité pour engager la conversation. Il serait impossible de vous décrire la manière dont je suis tombée amoureuse d'Ariel (une jeune et belle rousse avec un tel prénom, impossible de ne pas faire de comparaison). C'est tout simplement le coup de foudre le plus rapide du monde ! Elle est arrivée à un moment dans ma vie où je ruminais l'échec cuisant de mon mariage et mon dégoût profond pour les hommes depuis la trahison provoquée par le mien. Elle a comblé un manque dans ma vie, mon quotidien. Elle m'a aidé à faire l'impasse sur mes mauvais souvenirs et ne regarder que les plaisirs qui s'offraient à nous. J'ai franchi une étape libératrice en débarquant à Arrowsic. J'en ai franchi une autre lorsque nous avons commencé à se voir régulièrement, puis très régulièrement. Mais nous n'étions pas amies, nous étions plus que ça. Un soir, nous sommes devenues amantes, et d'ici là il n'y avait qu'un pas jusqu'à ce que l'on se fréquente comme un jeune couple à l'idylle naissante. Elle a rapidement pris la place la plus importante dans ma vie. Je la protège, je la soutiens, je la chérie, je l'aime. Et je suis bien aise de dire qu'elle en a de même à mon égard. J'ai à présent lancé mon commerce en ligne, où je vends toutes mes créations, et sur une idée plutôt ingénieuse de mon Ariel je recherche même un local à louer pour y lancer ma propre boutique. Je suis heureuse sur le plan sentimental et professionnel, que souhaiter de plus ? Un enfant ? On en parle souvent, j'en ai pour ma part extrêmement envie et ce depuis un moment. Nous verrons ce que l'avenir nous réserve...
...
Mon mariage avec Will ? J'attends qu'il signe les papiers depuis presque 7 mois maintenant, mais il s'y oppose cordialement. Selon les dires de ma mère, il est à ma recherche.
Ariel ? Est-ce si important de la mettre au courant de la situation ? Nous avons passé un peu moins d'une année dans une ambiance idyllique, pourquoi changer cela .. ?
Be yourself.
Bonjour bonsouuaar ! En cette fin de partiels je me suis dit qu'il était de temps de renouer avec ma passion de rp, et en tombant sur le scénario d'Ariel je me suis dit : Banco ! :hero:Mon petit nom c'est Camomille et je fêterais mes 20 ans le 1er août prochain.
Dernière édition par Nayana M. Scars le Mer 19 Juin - 23:28, édité 19 fois
Sujet: Re: We are never ever ever getting back... together | DONE Mar 18 Juin - 20:46
c'est vrai que c'est rare. C'est cool si tu veux changer mais sinon tu peux garder si ça te tient à cœur, j'suis pas vilaine. Mais comme c'est une petite bourgade, deux veto c'est bizarrre tu peux me traiter de chieuse fouettez-moi.
Sujet: Re: We are never ever ever getting back... together | DONE Mar 18 Juin - 22:05
Aédan : Ah ah justement je vais voir si y a moyen d'en ouvrir une! Viens chez moi, pleins de jolies robes et de sacs assortis (et des talons aussi.. sinon c'est pas drôle sans chaussures)
Sujet: Re: We are never ever ever getting back... together | DONE Mar 18 Juin - 22:16
Ah la belle Sophia, excellent choix, et je peux dire la même chose pour le scénario ! je suis contente pour Ariel Bienvenue ma belle bonne chance pour ta fiche !
Sujet: Re: We are never ever ever getting back... together | DONE Mar 18 Juin - 22:29
Nayana M. Scars a écrit:
Aédan : Ah ah justement je vais voir si y a moyen d'en ouvrir une! Viens chez moi, pleins de jolies robes et de sacs assortis (et des talons aussi.. sinon c'est pas drôle sans chaussures)
DOUBLE-COMPTE : Carlie. MESSAGES : 8680 ARRIVÉE : 07/09/2011 LOCALISATION : Dans le pays où on ne grandit jamais.
Sujet: Re: We are never ever ever getting back... together | DONE Jeu 20 Juin - 10:50
Si tout est bon pour Ariel, je valide N'oublie d'aller recenser ton avatar mais, aussi ton compte puisqu'on prépare le ménage de printemps Bienvenue parmi nous et si tu as besoin d'aide n'hésite pas.