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 « you’re the one ... » riley&enzo

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MessageSujet: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyDim 20 Fév - 21:19

Enzo&Riley ♥


    Voilà maintenant quelques jours que nous vivons ensemble. Oui, en toute amitié. Nous avons encore bien plus sympathisé qu’avant, je crois même que je suis devenu bien plus proche d’elle. Je l’admire beaucoup et j’adore sa personnalité. Différente de toutes celles que j’ai bien pu connaître, en réalité elle est très différente de Mélodie. Quoi qu’il en soit, je crois que je commence vraiment à m’attacher à elle. Peut-être parcequ’on arrive à ce confier alors qu’avant aux moindres moments brusque, dur ou je ne sais trop nous nous refermions sur nous même. En faite, nous étions peut-être pareille dans le fond. On ne s’en rend pas encore vraiment compte. De plus, je commençais à m’attacher à sa petite princesse. Elle était si douce, si gentille. Différente aussi de tous les enfants que j’ai pu rencontrer dans ma vie. Ma mère gardait très souvent des enfants à la maison et je passais mon temps à m’amuser avec eux, du moins quand j’avais dans une dizaine d’année. Après les choses changent, on devient grand et la vie prends un très gros tournant. Elle change carrément. J’aimerais retourner dans le temps ou mon seul souci était de savoir de quel couleur j’allais dessiner mon dessin. A présent, j’étais devenu un bel homme. Je pratique toujours un peu de musculation après mon travail, mais ça souvent le mardi soir et le vendredi soir. Sinon, ce n’est presque jamais. Si, j’ai un vélo de course à la maison. Parfois devant la télé, je fais ça. Riley à du certainement me voir en faire. Disons qu’en ce moment, j’en fais un peu plus souvent. Certainement pour impressionner la jeune femme, non je ne suis pas un macho. C’Est-ce que tout les hommes feraient alors … Bref, j’avais aussi un très bon travail bien payé en plus de ça. Donc assez d’argent pour payer le loyer de mon magnifique appartement et oui, je ne vis plus chez mes parents depuis quatre ans. J’adore la vue que j’ai du salon, on voit un jolie petit quartier, le mieux c’est quand il y a du soleil. On se sentirait presque à Tahiti. Presque, c’est encore loin d’avoir se résultat. Il manque quand même les palmiers et la mer. Bon là je m’égare revenons à notre sujet principal qui était … moi je crois. Oui et j’héberge actuellement une amie et sa petite fille de quatre ans adorable comme un cœur. Je crois qu’elle tient ça de sa mère, mais ne dite pas que je vous l’ai dit. Aujourd’hui, j’ai était travailler. Donc évidemment, je n’ai pas vu Riley de la journée. Mais pendant tout ce temps, j’en ai profité pour lui envoyer quelque message. Du genre « Ce soir, pense-tu pouvoir te libéré pour moi ? Notre dîner … » avais-je envoyé par message. Elle m’avait répondu que oui, mais le souci était Kayla. Et je lui avais donc répondu « J’ai quelqu’un ne t’inquiète pas. Je passe te prendre à 21h après la muscu’. » J’avais évidemment pensé à ma meilleure amie qui était Maggie. Elle n’avait aucun soucis à se faire avec elle, elle est gentille, intelligente, amusante, drôle et tout ce qui va avec. Ce n’est pas le genre de fille à faire du mal à un enfant. Bref, les heures s’écoulèrent et enfin je finissais mon travail. Je me rendis alors à la musculation, le temps passent alors très vite. Je file rapidement sous la douche avant de ressortit en chemise blanche et veste noir, ainsi qu’un pantalon noir genre costume de mariage. Vous voyez le genre, et sans oublier les jolie paire de pompes qui valent très cher. Une centaine d’euros. Mais ça vaut le coup pour une aussi jolie fille. Evidemment quand on sort de musculation, vous connaissez tous la réaction des garçons quand on leur apprend qu’on a un rendez vous galant avec une jolie fille le soir. Ils ont donc tous hurlé dans les vestiaires, je l’ai bien pris logiquement. Ensuite, je suis très vite monté dans ma voiture. Je me suis assis tout en posant mon sac de sport sur la banquette arrière. Je profite de ces quelques secondes pour envoyer deux messages dont un à Maggie pour lui dire qu’elle se rende chez moi tout de suite pour garder la petite et un autre à Riley, pour lui dire de se préparer et que j’arrivais.

    Je démarrais ma voiture et enfin je me mis en route pour chercher la jeune femme. Le chemin est très cour d’ici à chez moi et pourtant, j’avais l’impression que ça faisait des heures que je roulais. Au bout de dix minutes, j’arrive en bas de chez moi. Et là, je pouvais voir que Riley m’attendais avec impatience. Elle était postée devant la fenêtre. Je l’attendis dans la voiture. Elle était si belle. Je lui souris. Maggie avait la petite dans ses bras, celle-ci nous fit un signe. Je lui fis un baiser voler et ensuite nous quittons le domicile. Aucun bruit dans la voiture, c’était si calme. A vrais dire, je n’aimais pas tellement ça. Au bout d’un bon quart d’heure de route, nous arrivons au restaurant. Le mieux que j’ai pu trouver. Je me garais à une place libre et nous sortions de la voiture. « Tu es ravissante. » Avais-je dis en lui ouvrant la porte. Elle sortis et j’en profitais pour fermer la voiture à clefs, je les rangeais dans mes poches et tendis mon bras comme un gentleman. Nous nous dirigeons à l’entré, il y avait tellement de monde. Heureusement que j’avais fais les réservations. Nous entrons dans le hall. Et là, le jeune monsieur de l’accueille nous demandais si nous avions réservé. Je lui réponds que oui et il nous conduit à notre table. Le sourire aux lèvres, nous le suivons. Le jeune homme en profita pour tirer nos chaises, nous nous installons donc. « Je ne t’ai pas demandé, qu’as-tu fais de ta journée ? » Demandais-je alors en lui souriant. Nous étions enfin tout les deux, j’aimerais que cette soirée reste en moi très longtemps. Mais, ce n’est que le début. Attendons de voir la suite.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyDim 20 Fév - 23:28

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L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Ça ne faisait que quelques jours qu'on vivait avec Enzo et j'aimais ça. On c'était clairement rapproché et ça semblait convenir à la petite, qui ne voulait qu'une chose, qu'on soit des amoureux. J'avais eu beau lui expliquer qu'on aimait pas comme ça, rien à faire. Kayla voulait absolument que ce soit comme ça. J'étais retournée en cours, complètement chamboulée et j'avais réussi à me paumer dans la fac. La petite avait passé la journée à la crèche et moi je l'avais passé le cul sur une chaise, vérifiant souvent mon téléphone. Je sais que ça fait un peu mère poule, mais si jamais il y avait un problème avec la petite ? J'avais reçus ma paye du bar où je bossais et Teegan avait voulu que je lui verse un loyer. Je lui avais gentillement dis d'aller se faire foutre. On était peut-être au début du mois, je devais peut-être le payer à ce moment, mais j'avais passé trois jours dans cet appart'. Déjà qu'il me vire de chez moi, sans savoir si j'ai un endroit où aller, il n'espérait quand même pas que je lui donnerais de l'argent ? Apparemment oui. Ma recherche d'appartement ne me menait nul part et il est vrai que je ne cherchais pas spécialement rapidement. Finalement j'étais bien chez lui, même si me promener en sous-vêtements ou sortir de la douche et aller dans la cuisine, uniquement vêtue d'une serviette me manquait, je me faisais à une sorte de vie à deux. Enfin trois avec Kayla.

    J'avais toujours été le genre de fille à préférer la solitude à autre chose, alors que depuis que j'habitais chez Enzo, il connaissait quasiment toute ma vie. Je m'étais totalement ouverte à lui, n'hésitant pas à lui raconter n'importe quoi. De la fille renfermée, j'étais passée à celle un peu plus ouverte. Enfin du moins pour une personne. J'avais bien essayé d'avoir des nouvelles de Joy, mais elle ne répondait pas au téléphone. Enfin toujours est-il qu'aujourd'hui on était vendredi, la petite était à la garderie, j'avais cours toute la journée. J'étais d'ailleurs en littérature étrangère quand mon portable a vibré dans la poche arrière de mon jean. Je l'ai discrète sorti et l'ai déposé sur ma table, sous le regard suspect de ma voisine de table. « Ce soir, pense-tu pouvoir te libéré pour moi ? Notre dîner … » J'ai grimacé. Bah oui, je n'attendais que ça, qu'il m'invite au restaurant, mais je n'avais personne pour la petite. Je soupirais et jetant un rapide coup d'œil dans la salle, je remarquais que la prof était en bas. « Je serais ravie, mais j'ai personne pour garder la petite. Désolée. » Je tenais peut-être ma seule chance d'aller manger avec lui sans ma fille et je venais de décliner à cause de cette petite chose. Mon dieu, si elle était plus grande ! Je l'aurais laissé toute seule à la maison et on aurait pu sortir tous les deux ! J'allais ranger mon portable, quand il a nouveau vibré. « J’ai quelqu’un ne t’inquiète pas. Je passe te prendre à 21h après la muscu’. » « Alors c'est parfait. » Je lui faisais entièrement confiance et s'il me disait qu'il avait quelqu'un pour Kayla, je le croyais. Et forcément ça serait quelqu'un de sympa et de gentille, je n'avais aucun doute là-dessus. Au pire j'appellerais la nounou de la petite. Mon cœur bondit dans ma poitrine et c'est le sourire aux lèvres que je sortis de la salle. Bon, j'avais encore trois heures de cours, la petite à récupérer à six heures, lui faire prendre sa douche, lui enfiler un pyjama et me préparer. Je ferrais sûrement mes devoirs dans la journée de demain. Ou alors je m'avance un peu maintenant ? Ouais, j'ai une heure de creux, je vais aller voir cette bonne vieille bibliothécaire. Les trois heures écoulées, je courus à la garderie manquant de tomber et de me tordre une cheville. J'avais enfilé des talons, une jupe et je mettais maquillée aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que j'avais envie qu'il me remarque, alors je faisais des efforts.

    J'arrivais à la garderie et croisais Wren. Je discutais un peu avec elle et quand elle apprit que j'avais un rencart, elle me laissa filer. Bien évidemment, Kayla n'avait pas oublié son idée de départ et elle semblait parfaitement heureuse de la tournure que prenait ma vie. Je la fis descendre de mes bras et on se dépêcha de rentrer à la maison. Pour la première fois de sa vie, elle ne discuta pas et fila sous la douche rapidement. Je nous lavais toutes les deux quand on sonna à la porte. Je m'enroulais dans une serviette et fis de même avec mes cheveux, je séchais la petite et lui demandais de m'attendre, pendant que j'allais ouvrir. Je regardais par le petit trou dans la porte et reconnus une jeune femme. Je fronçais les sourcils, mais ouvris quand même la porte. Elle se présenta comme étant Maggie, la meilleure amie d'Enzo et qu'elle venait garder la petite. Je lui souris et lui expliquais rapidement qu'elle était dans la salle de bain, que je l'habillais et que je venais avec elle. Je retournais en courant dans la pièce où était Kayla et lui enfilais son pyjama Dora.

    Riley Chérie regarde-moi. Il y a une dame dans le salon et tu vas aller avec elle pendant que maman et Enzo seront au restaurant. Tu l'écoutes et quand elle te dit d'aller au lit, tu fais pas de caprices, ok ?

    Elle hocha la tête, apparemment heureuse de se débarrasser de moi. Je l'embrassais sur le front et la pris dans mes bras. Je retournais dans le salon et en voyant qu'il était presque dix-neuf heures trente, je me fis engueuler et la jeune femme m'arracha Kayla des bras, m'obligeant à retourner dans la salle de bain, sous les rires de ma fille. Je passais par ma chambre et après avoir longuement choisis une tenue adéquate, c'est-à-dire une robe, j'enfilais des sous-vêtements et passais la robe. Sauf qu'elle n'avait pas de bretelles et que mon soutien-gorge, oui. Je râlais toute seule et l'enlevais. La robe était simple, en tissu façon satin vert foncé. Elle moulait le corps et s'arrêtait aux genoux, avec un léger décolleté au niveau de ma poitrine. Je repassais par la salle de bain et m'occupais de mon visage. Je me maquillais très légèrement, juste un peu de mascara, du crayon et du far à paupières. Je ne supportais pas quand j'avais quelque chose sur les lèvres. Je me regardais dans le miroir et au vue de l'heure qu'il était, je laissais tomber le lissage des cheveux. Je repassais dans ma chambre après avoir remis en ordre la salle de bain, et me parfumais légèrement. Je cherchais des chaussures à talons noirs, que j'avais acheté il y a un moment déjà. Je crois même que j'étais encore à New-York. Enfin bref. Je les enfilais et fouillais à la recherche d'une pochette verte, que je trouvais. Je retournais dans le salon et Kayla applaudit, en disant que j'étais la plus belle. Maggie m'assura qu'il allait adoré et je pris ma fille contre moi. Elle m'aida à chercher un manteau et quand elle entendit la voiture, j'étais en train de me relever, ma petite puce ayant retrouvée sa place dans les bras de sa nounou d'une soirée. Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre et un sourire débile se dessina sur mes lèvres. Je sortis et après déposé un dernier baiser sur la joue de ma fille et après dit à la jeune femme de m'appeler au moindre soucis, je montais dans la voiture d'Enzo. Il souriait lui aussi et il roula jusqu'au restaurant. Après le brouhaha de la journée, le silence était reposant et ça faisait un bien fou.

    On arriva au restaurant et je remarquais seulement à ce moment-là que j'avais fermé les yeux. Stupide moi. Il sortit de la voiture et j'allais faire de même quand, il m'ouvrit la porte, tout en complimentant. Je ne pus empêcher le rouge de me monter aux joues et lui souris.

    Riley Tu n'es pas mal non plus.

    Wooo, on fait vraiment mieux comme phrase stupide. Il me tendit son bras et je passais le mien autour, trop heureuse de pouvoir le toucher. C'est vrai que de toute la semaine, j'avais essayé par n'importe quel moyen de créer un contact entre nous deux. Des fois ça marchait, des fois non. Il nous dirigea vers l'entrée et j'avais l'impression d'être ailleurs. Comme si j'étais entre deux mondes, complètement perdue. Je jetais un regard rapide autour de nous et un drôle de frisson monta le long de mon dos, me faisant frisonner. Le restaurant était très classe et pour une fois, je n'étais pas à côté de la plaque avec ma tenue. Enzo lui annonça qu'il avait réservé et je le suivis, trop heureuse de partager une soirée avec lui. Il tira nos chaises et je m'installais, après l'avoir remercié d'un sourire. Je déposais mon portable sur la table et regardais rapidement si je n'avais pas eu un message ou un appel, mais rien. Sa voix me sortit de mes pensées et ce drôle de frisson remonta le long de mon dos.

    Riley Ce que j'ai fais de ma journée ? Et bien, à part mes cours, pas grand chose. J'ai croisé Wren à la crèche de la petite. Elle aussi venait récupéré sa petite fille et on a rapidement discuté. Et toi ?

    Je lui fis un sourire, alors que le serveur venait nous apporter les cartes. Par habitude, je me dirigeais vers le menu enfant pour dire ce qu'il y avait à Kayla, mais ne le trouvant pas, je soufflais. Je ne sais par quel miracle je me rappelais que la petite n'était pas là, qu'Enzo était face à moi et que nous étions seulement tous les deux. Je relevais les yeux et regardais autour de moi, ayant la désagréable impression d'être observée. Sauf que je ne connaissais personne. Je croisais les jambes et replongeais le nez dans mon menu. J'avais l'agréable impression que quelque chose allait se passer ce soir. Quelque chose de bien, mais quoi je l'ignore.


Dernière édition par Riley J. Hoober le Lun 4 Avr - 0:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyLun 21 Fév - 0:14

Enzo&Riley ♥


    Je fus vraiment heureux de pouvoir enfin passer une soirée au côté de la jeune femme qui partage, actuellement, mon appartement. Est-ce qu’un jour j’aurais la chance de dire notre appartement ? Pour l’instant, inutile de vous dire qu’on en est encore très loin. Et personnellement, je ne suis pas très pressé. J’aime bien mon petit train train quotidien, courir dans l’appartement tout nu, mettre la musique à fond, manger n’importe quoi en criant devant un match de rugby. D’ailleurs ce sont des choses que je ne fais plus depuis une semaine, depuis qu’elles vivent avec moi. Cela ne me manque pas plus que ça en réalité, je ne m’en déplais pas d’être avec elles. A vrais dire, c’est passionnant. J’en apprends de plus en plus à propos des enfants avec Kayla. Disons, que Riley me montre souvent comment s’y prendre. Ou du moins, parfois, j’analyse leur scène. C’est tellement passionnant. Une fois que je suis à fond dans quelque chose, aucun moyen de me faire sortir de mon rêve. Je suis assez étrange comme garçon, mais je m’aime bien. Si je pouvais, je sortirais avec moi-même. Mais ça serait dommage de ne pas voir de Riley avec un Enzo tendre et romantique, comme jamais, disons que personne ne me ressemble. En y repensant, nous ferions un très beau couple. Sans vraiment me vanter ! A ce sujet, j’entends souvent Kayla demander à sa mère si nous sommes ensembles, si on s’aime et qu’elle aimerait que l’on soit ensembles. Mais à chaque fois, je ne sais pas pourquoi quand je veux entendre la réponse de Riley il se passe quelque chose. Donc ce qui fait que je ne sais pas s’il serait possible qu’il se passe quelque chose entre nous. Je pense que je suis fou de penser à ça, mais c’est tellement simple en ce moment. J’arrive presque à ne plus penser à Mélodie, bien que je l’aime toujours c’est certains. Et Riley le sait très bien. Personnellement, je n’ai plus très envie de l’embêter avec ma femme. Ou devrais-je dire mon ex femme ? Pour tout vous dire, je ne sais plus réellement ou j’en suis dans mes sentiments. Une parti de moi me dis de tenter une approche avec Riley, mais franchement ? Est-ce que je l’aime ? C’est la question que je me pose chaque soir avant de m’endormir. D’ailleurs, je rêve souvent d’elle, de nous. Et dans mes rêves, c’est si parfait… Si réaliste. Cela me fait frissonner parfois. Je ne sais plus où donner de la tête, j’aimerais qu’elle m’aide, rien qu’un signe me suffirait. Et encore, si ce n’était pas réciproque ? Je ne sais pas.

    Nous étions enfin installer dans ce restaurant, plutôt chic je dois l’avouer. J’avais assez d’argent pour payer nos repas et franchement, je suis bien content de pouvoir lui payer par mes propres moyens. Là au moins, c’est sur qu’elle ne pouvais pas refuser puisque c’est moi qui l’a invité. Je la regardais, elle paraissait un peu perdu, stressé. Je ne sais pas si c’est moi qui lui fait cet effet, mais je trouvais ça plutôt adorable en faite. Je n’ai pas d’autres mots … Enfin vous m’avez compris. Tout en regardant mon menu, je constatais qu’il y avait pas mal de repas, je ne savais pas trop quoi choisir. Tout en posant ensuite mes yeux sur elle, je lui demandais ce qu’elle avait bien pu faire de sa journée. « Ce que j'ai fais de ma journée ? Et bien, à part mes cours, pas grand chose. J'ai croisé Wren à la crèche de la petite. Elle aussi venait récupéré sa petite fille et on a rapidement discuté. Et toi ? » M’avait-elle répondu. Je passais mes mains dans mes cheveux ébouriffés. Une habitude de faire se geste. En tout cas, j’adore l’écouter parler, me raconter ce qu’elle avait bien pu faire. Pour ma part, la question ne se pose pas. J’ai rédiger des articles toutes la journée, plutôt passionant pour moi, mais pour elle je ne crois pas. Je la regarde et soupirais légèrement, mais surement. « Oh et bien, j’ai travailler jusqu’à 19h30 avant de rejoindre la salle de musculation. Et ensuite, je suis venu te chercher. » Répondis-je simplement. Je lui souris et fini par reposer mes yeux sur la carte. Le choix fut difficile. Je fis un droite gauche sur la carte, pour regarder à peu prés tout. Jusqu’à ce qu’un plat me tape à l’œil. Finalement ça serais une bonne escalope de veau avec sauce blanche, champignons complété par une poigné de tagliatelle. Tout en reposant ma carte, j’annonçais mon plat. Puis j’attendis qu’elle fasse de même. Tout en posant un bras sur la table, je la regardais à nouveau. Toujours souriant. « Je suis … content d’être enfin seul avec toi ! Depuis le temps que j’attendais ce moment. » Avais-je avoué. Et manque de bol, je rougissait. Il ne manquait plus que ça. Je passais une main sur ma joue tout en me grattant le menton, légèrement gêné.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyLun 21 Fév - 14:41

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L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Je ne savais pas quoi faire, en réalité. J'étais perdue entre plusieurs sentiments. J'étais bien, même très bien avec Enzo, ça ne pouvait pas le nier, mais j'avais cette horrible impression de ne pas être à ma place. Je sentais des paires d'yeux braquées sur moi et franchement ça commençait à me gonfler. Pourtant, la présence d'Enzo face à moi m'empêchait de paniquer et de piquer une crise dans un restaurant, plus que classe je dois bien l'avouer. Il est vrai que ça me changeait des fast-foods ou des bars où j'allais manger le midi ou avec la petite. Je fuyais la cantine de la fac comme la peste. La seule fois où j'y avais mangé, j'avais passé la nuit au-dessus des toilettes, avec un bébé de deux ans à surveiller. Je soupirais discrètement et passais une main dans mes cheveux, j'étudiais son visage. La dernière fois que je m'étais sentie comme ça, c'était avec le père de Kayla. J'avais de quelque chose avec Enzo, mais le problème était que je ne savais pas comment agir avec lui. Enfin, je veux dire je ne sais pas s'il partage mes sentiments ou non. Les questions de la petite sur ma vie sentimentale me tourmentait. Oui je l'aimais, mais lui ? Même s'il parlait moins de sa femme, je savais qu'il l'aimait toujours et ce sera toujours le cas. Tous les soirs, je me demande ce que serait ma vie sans la petite et sans lui. Est-ce qu'on se serait connu dans cet aéroport, il y a quatre ans ? Est-ce que j'en serais là, aujourd'hui ? Dans un restaurant hors de prix, à me torturer l'esprit ? Est-ce que ma vie aurait été différente si Kayla n'était pas née ? Sûrement. Je serais restée chez moi, je n'aurais sûrement jamais connue Enzo et j'aurais continuée à fantasmer sur un gars de terminale, qui ne pensait qu'à une chose, me sauter.

    Je baissais les yeux sur le menu et les ouvris en grands. Est-ce qu'une escalope de veau coûtait aussi chère en temps normale ? Ou alors c'était peut-être l'accompagnement ! Quoi que, non. Une sauce blanche avec des champignons ne pouvait pas coûter aussi chère. Je déglutis et cherchais quelque chose de pas trop chère. Ok, il avait de l'argent, il m'invitait dans un restaurant ultra classe, mais ce n'était pas une raison pour le dépouiller pour un repas. J'avais déjà l'impression qu'il m'entretenait ma fille et moi et ça me convenait moyennement, je dois l'avouer. Ça allait parce que c'était lui et j'avais l'impression que je pouvais me reposer un peu sur ses épaules, qu'il m'aidait en payant quelques repas, mais j'étais faite ainsi, je n'aimais pas que les autres dépensent pour moi. Souvent, à la maison, je sentais son regard sur moi quand je m'occupais de la petite et j'aimais la manière dont il s'intéressait à sa vie. J'avais l'impression qu'on m'avait donné une mission importante et que je devais le préparer pour quand il aurait des enfants. J'en étais sûr, il serait un papa formidable. Kayla l'adorait et il le lui rendait bien. Le serveur vient prendre notre commande et quand je l'entendis demander le plat qui me faisait envie, mais qui était si chère, je déglutis. Je ne savais pas quoi prendre, je regardais à nouveau la carte et optait pour une escalope de veau avec sa sauce forestière, dont les champignons étaient des truffes et des pommes de terres. J'ignorais la tronche qu'auront ces dernières, mais dans un restaurant aussi classe, il devait bien laisser la peau, non ? Et puis, je raffolais des truffes, mais je n'avais pas assez d'argents pour m'en prendre.

    Je relevais le visage quand il me parla et l'écoutais attentivement, comme à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Je souris. Je savais qu'il faisait de la musculation, déjà parce qu'il m'avait dit un mardi qu'il allait en faire et aussi parce que je le voyais souvent faire du vélo, devant la télé. Et généralement, je n'étais jamais très loin. Je regardais sa main passer dans ses cheveux, et pendant trente secondes, j'eus l'impression de baver carrément. Classe Hoober, super classe, même. Je soupirais doucement et reportais mon attention sur lui. J'étais moi aussi avec lui et tous les soucis que je pouvais avoir, disparaissaient. Néanmoins, je devais lui dire quelque chose d'important. Enfin, pour moi ça avait de l'importance, puisqu'il en allait de mes semestres de fac. Je posais ma main dans la sienne et serrais doucement ses doigts. Sa chaleur se répandit dans mon bras et me picota le bout des doigts. Je serrais ses doigts, doucement. Quand je vis le rouge monter sur ses joues, je ne pus m'empêcher de sourire encore plus. Je trouvais ça mignon un garçon qui rougissait.

    Riley Je suis heureuse d'être seule avec toi également. Et puis si tu veux passer un peu plus de temps avec moi ou même qu'on mange ensemble un midi, il suffit de demander. Je pensais faire un truc pour les repas à la maison. J'me disais que ça serait bien de faire manger la petite avant nous, vers dix-neuf heures et quand tu rentres on pourrait manger tous les deux ?!

    C'est quand j'arrêtais mes caresses dans sa main que je me rendis compte de ce que je faisais. Qu'est-ce qu'il m'a prit de dire ça ?! Hier soir, ça m'avait semblé être une bonne idée, mais dite à voix haute, l'idée semblait moins meilleure. Je soupirais et mordis ma lèvre, en le regardant. Je n'étais qu'une idiote en train de tomber encore plus amoureuse de l'homme qui l'hébergeait.

    Riley Non, oublie. L'idée semblait mieux dans ma tête. Au fait, je crois que je vais laisser tomber mon job de serveuse. Déjà, parce que quand je pourrais passer du temps avec la petite je bosse et ça me bouffe les vacances. Je gagne une misère et on va dire que les regards du patron me font froid dans le dos. Et … enfin, je voulais t'en parler parce que vue que je suis chez toi … Enfin … de toute façon, la bibliothécaire de la fac m'a proposé un job après les vacances, donc voilà.

    Je déglutis et fixais mon regard sur Enzo. Je ne sais pas si c'était une bonne idée que je lui parle de ça, alors qu'on était sensé être au restaurant tous les deux. La moindre des choses étaient de ne pas parler des cours ou du travail et j'avais envie de me mettre des claques. Je regardais la déco autour de moi. J'étais venu une fois ici, on avait fêté le permis de mon frère et j'avais espéré la même chose pour le mien. Sauf que ça ne c'était jamais produit. Du moins, pas avec eux. J'avais eu le permis, et j'avais trinqué un verre de jus d'orange avec Kayla, qui n'avait qu'une seule chose, qu'elle avait le droit de manger des bonbons à vingt heures.

    Riley Je suis déjà venue ici. On venait pour fêter le permis de mon frère et j'avais espéré la même chose au mien. J'ai passé la soirée avec Kayla à manger des bonbons, boire du jus d'orange et regarder la Petite Sirène. Enfin quand elle a été au lit, j'ai été chez ma voisine et on a but un verre et j'ai eus le droit de repartir avec la bouteille.

    Une sourire naissait sur mes lèvres pour se faner immédiatement. À cette époque la vie que je menais me convenait, mais aujourd'hui, l'absence de ma famille ma manquait. Je secouais la tête, ravalant mes larmes. Je relevais les yeux vers Enzo et lui fis un grand sourire.

    Riley Je voulais te remercier pour tous ce que tu fais pour la petite et moi. Je sais qu'on a complètement changé tes habitudes et tout ça et que tu ne plus faire certaines choses comme avant, et je t'avoue que me promener en sous-vêtements, ça me manque, mais on s'en fou. Sans toi, je ne sais pas ce que j'aurais fais. On aurait sûrement dormi dans la voiture et pour la petite c'est pas le mieux, j'avoue. Enfin, merci et j'ai aucune idée de comment te remercier, alors si je peux faire quoi que soit pour toi, dis-le moi.

    Je lui souris encore plus et posant une main sur le haut de ma robe, je penchais pour déposer un baiser sur sa joue, pas très loin de la commissure de ses lèvres. Je me réinstallais et le serveur arriva avec nos plats. Je souriais comme une idiote, mais je m'en fichais. J'étais dans un restaurant chic, avec la personne que j'aimais. J'avais le droit d'avoir un sourire débile. Je lançais un bon appétit, et attaquais mon repas le sandwich de midi était loin et pas très gros.


Dernière édition par Riley J. Hoober le Lun 4 Avr - 0:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyMer 23 Fév - 16:38

Enzo&Riley ♥


    La première fois que nous avions parlé d’un éventuelle dîner entre nous deux, nous venions tout juste de nous rencontrés ou du moins à parler ensemble. Elle était si jolie ce jour-là, d’ailleurs elle l’est toujours. J’ai remarqué qu’elle avait drôlement changé, je veux dire que quand je l’ai vu la première fois dans cet aéroport, je n’aurais jamais imaginé qu’un jour j’aurais le privilège de la revoir et surtout de pouvoir dîner en tête à tête avec elle. De plus, elle vivait avec moi maintenant et avec Kayla bien évidemment. N’oublions pas cette petite, elle est si mignonne, si douce avec tout le monde. Je crois bien qu’elle s’attache très vite aux gens cette gamine. Mais je l’admire tout de même, je suis persuadé qu’elle aurait la belle vie d’ici quelques années. Elle est encore jeune pour penser à pleins de trucs ou du moins à ce que vit sa mère actuellement. Riley vivait un enfer, j’imaginais du moins. Elle venait de perdre son appartement, elle n’avait plus la chance de voir sa famille. Contrairement à moi, j’ai la chance de pouvoir voir ma mère ou bien mon père. Seulement, je n’en ai pas envie. Disons que depuis la mort de ma petite amie je n’ai jamais vraiment osé leur parler, je ne leur adressais plus un mot jusqu’à mes dix-neuf ans lorsque j’ai quitté Londres pour venir m’installer ici tout en apprenant l’existence d’une quelconque demi-sœur. Elle n’est pas si belle la vie, j’ai toujours était fils unique, j’aurais pu avoir la chance d’avoir une jumelle, mais malheureusement le cordon ombilical c’était enroulé dans son cou et elle en est morte. Les médecins n’ont pas était assez vite. Je ne peux pas dire que je ressens quelque chose, elle est morte quand je suis née. Cela ne peut rien me faire, ça ne me touche pas du moins. Peut-être que sa devrait ? Encore que si elle aurait eu mon âge et qu’elle aurait eu une maladie et qu’elle en meurt, la oui j’aurais était touché moralement et physiquement. On aurait largement eu le temps de tisser un lien, tandis que là, non ce n’était pas le cas. Enfin inutile de parler de tout ça, ce n’est que le passé. Aujourd’hui, j’avais rencontré une femme, cette femme. Elle est douce, gentille, attachante, belle et amusante. Enfin nous n’avons pas encore eu la chance de nous amuser, mais bientôt qui sais. Je change complètement quand je suis en sa présence, je me sentais mieux, j’ai besoin d’elle finalement. Sa ne devait être que ça, j’imagine. Je me suis attaché à elle et je pense que ça va être très dur de ne plus vivre avec elle lorsqu’elle aura retrouvé un appartement. J’ai peur qu’elle en trouve un en faite. Je suis méchant peut-être, ou bien égoïste. C’est juste que c’est ma façon de penser. « Je suis heureuse d'être seule avec toi également. Et puis si tu veux passer un peu plus de temps avec moi ou même qu'on mange ensemble un midi, il suffit de demander. Je pensais faire un truc pour les repas à la maison. J'me disais que ça serait bien de faire manger la petite avant nous, vers dix-neuf heures et quand tu rentres on pourrait manger tous les deux ?! » Me dit-elle. Alors là, rien ne pouvait plus me faire plaisir. Je la regardais le sourire aux lèvres, ayant les yeux qui étincelaient suite à ces paroles. Cela me fit grandement plaisir et au moment où j’allais lui répondre, elle enchaîna directement. « Non, oublie. L'idée semblait mieux dans ma tête. Au fait, je crois que je vais laisser tomber mon job de serveuse. Déjà, parce que quand je pourrais passer du temps avec la petite je bosse et ça me bouffe les vacances. Je gagne une misère et on va dire que les regards du patron me font froid dans le dos. Et … enfin, je voulais t'en parler parce que vue que je suis chez toi … Enfin … de toute façon, la bibliothécaire de la fac m'a proposé un job après les vacances, donc voilà. » Me dit-elle ensuite. Elle venait complètement de changer de sujet, ce qui est certain c’est que son idée du début m’avait énormément plu et je n’allais surtout pas passer à côté d’une telle opportunité de pouvoir passé mes soirées avec elle. Je la regardais et réfléchissais. « Je vois. Et bien si tu trouve que c’est mieux pour toi d’arrêter ton Job c’est toi qui vois. Après tout, si tu en as un autre après les vacances alors c’est merveilleux. » Dis-je, finalement je continuais pour revenir sur ce qu’elle avait dit juste avant. « Et ton idée de faire manger la petite avant nous, pour que l’on puisse manger tout les deux, sa me plairait beaucoup. » dis-je en lui souriant. Elle venait de prendre ma main tout en caressant légèrement mes doigts. J’en avais des frissons qui me parcouraient le corps. Je continuais à la fixer dans les yeux, d’ailleurs je pense que je devais regarder un peu ailleurs, sinon elle pourrait croire que je ressens quelque chose à son égard. Ce qui est peut-être le cas, mais disons que je n’ai pas très envie qu’elle s’en rende compte maintenant, je n’aimerais pas gâcher ce dîner qui commençait si bien. « Je suis déjà venue ici. On venait pour fêter le permis de mon frère et j'avais espéré la même chose au mien. J'ai passé la soirée avec Kayla à manger des bonbons, boire du jus d'orange et regarder la Petite Sirène. Enfin quand elle a été au lit, j'ai été chez ma voisine et on a but un verre et j'ai eus le droit de repartir avec la bouteille. » Me dit-elle au bout de quelques secondes. Moi aussi j’étais déjà venu dans ce restaurant, par contre ce n’était pas du tout une histoire de permis non loin de là. Mon permis je l’ai fêté en emmenant des amies en boite de nuit et ils ont but jusqu’à en vomir. Je me rappelle, on avait mis une heure pour y aller, par contre, j’ai mis deux heures et demi pour le retour. Ils vomissaient chacun leur tour, se plaignant de douleur au crâne. Y’en as certain qui dormait … Moi je n’avais pas bu, sait-on jamais. Je venais d’avoir mon permis, je n’avais pas très envie de me retrouver dans un arbre. Disons qu’ils ont fêté mon permis à leur façon. « Je suis venu dans ce restaurant quelques mois après la mort de Mélodie. Mon père avait eu le droit à une très grosse promotion qui ferait rentrer beaucoup d’argent sur notre compte bancaire. Et je dois avouer, que je n’avais aucune envie d’y aller, j’avais le moral à plat et donc j’ai fais la gueule toute la soirée. Et évidemment, vu que je venais de la perdre. Je pleurais en silence, mon père l’avait remarqué et il est même venu s’excuser de m’avoir proposé de partagé son bonheur. Enfin en quelque sorte. » Dis-je d’une petite voix. Je n’aimais plus parler de Mélodie, c’est comme si je me forçais de parler d’elle. Enfaite, non je dis n’importe quoi. J’ai simplement envie d’éviter ce sujet quand Riley est avec moi. Je crois même que je ne lui parlerais plus de Mélodie. Je ne veux en aucun cas qu’elle en soit gênée, même si je sais qu’elle comprend tout à fait. « Je voulais te remercier pour tous ce que tu fais pour la petite et moi. Je sais qu'on a complètement changé tes habitudes et tout ça et que tu ne plus faire certaines choses comme avant, et je t'avoue que me promener en sous-vêtements, ça me manque, mais on s'en fou. Sans toi, je ne sais pas ce que j'aurais fais. On aurait sûrement dormi dans la voiture et pour la petite ce n’est pas le mieux, j'avoue. Enfin, merci et j'ai aucune idée de comment te remercier, alors si je peux faire quoi que soit pour toi, dis-le moi. » Dit-elle. Je me contentais de la regarder à nouveau, lorsque je la vis se levé légèrement tout en posant une main sur sa robe, elle vint me déposer un baiser prés de mes lèvres. Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point j’aurais aimé qu’elle dérape … M’enfin c’est beau de rêver hein ? Je la regardais s’assoir, tout en posant mes mains sur la table. Je ne savais pas trop quoi dire sur ces remerciements. A part « derien » ou encore « c’est un plaisir » alors, je me contentai de lui sourire à nouveau. Les plats arrivaient, je reculais de ma chaise légèrement et j’eus mon assiette devant moi. De même pour Riley. Je la regardais d’un petit sourire tout en lui servant un verre de champagne que le serveur venait tout juste de nous déposer. « Bonne appétit. » Dis-je simplement en souriant. C’est certainement une bonne soirée que nous allions passer là. Je n’avais aucune hâte qu’elle s’arrête maintenant, ce pourquoi je pris tout mon temps pour manger mon repas.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyMer 23 Fév - 23:03

« you’re the one ... » riley&enzo 96dzww10
L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Il y a à peine quelques jours, parce que oui c'était le cas, je ne pensais pas me retrouver dans un restaurant avec Enzo face à moi, en train de déguster un repas en tête à tête. Il n'y avait pas Kayla avec nous et ça me soulageait en quelque sorte. J'avais l'impression que j'enlevais cette carapace de maman pour quelques heures et ça me faisait un bien fou. Je n'étais plus Riley la maman ici, mais Riley la jeune femme de vingt ans en train de tomber amoureuse de l'homme face à elle. J'avais envie de danser et de sauter partout, mais en même temps je me sentais intimidée par l'endroit où nous étions. Ma vie avait principalement tournée autour de Kayla pendant quatre ans. J'avais décidé de l'élever et de m'occuper d'elle en priorité. Si on devait me l'enlever, je n'y survivrais pas. Elle est la seule chose qu'il me reste et puis merde quoi, c'est ma fille ! Depuis le début de la soirée, Enzo n'a pas perdu son sourire une seule fois. J'essayais de savoir ce qu'il pense en le regardant dans les yeux, mais je n'arrives pas à soutenir ce regard trop longtemps. Il brille avec trop d'intensité et ça me fait un petit peu peur. Je ne sais pas ce qu'il veut réellement. Une amie ? Une personne sur qui se reposer ? Autre chose ? J'avoue être complètement perdue et je donnerais tout pour pouvoir lire dans ses pensées et savoir quoi faire. Oui, j'avais envie de tenter quelque chose avec lui, mais j'avais l'impression qu'il n'osait pas et faire le premier pas c'était pas mon truc. Un immense sourire naissait sur mon visage quand il me dit que manger tous les deux lui plairait beaucoup.

    Il m'avait écouté raconté mes déboires dans ma petite vie d'ancienne habitante d'Arrowsic, alors pourquoi je ne l'écouterais pas à mon tour ? J'essayais de rien laisser transparaître quand il me parla de Mélodie. Oui ça faisait mal de voir qu'il tenait encore à elle, malgré sa disparition. Il n'arrivait pas à tourner la page et je ne sais pas ce qui me faisait le plus mal. De le voir lui souffrir ou de savoir que quoi qu'il arrive, il souffrira. Je me mis une claque mentale de penser à ça. Elle a été sa première fiancée, peut-être même son premier amour et je sais mieux que n'importe qui qu'on peut pas oublier ça. Ils c'étaient suffisamment aimés, pour se marier. Je baissais la tête, mal à l'aise et fis semblant d'arranger mes cheveux. Je relevais les yeux vers lui et souris. J'avais remarqué tout ses efforts quand j'étais là. Il ne parlait pas de Mélodie quand j'étais là et je ne savais pas trop à quoi c'était dût. Peut-être qu'il ne voulait pas faire peur à la petite et qu'il ne voulait pas que je réponde à ses questions. Ou alors, il ne voulait tout simplement pas en parler quand j'étais là, parce qu'il ressentait peut-être quelque chose à mon égard. Je secouais la tête. Non, ça ne pouvait pas être ça. Qu'importe s'il aimait les enfants et tout ça, je savais que je ne trouverais personne capable de m'aimer suffisamment pour accepter Kayla et qu'un jour elle traite cet homme comme si c'était son propre père. Je soupirais et passais une main dans mes cheveux.

    J'attrapais sa main dans la mienne, la caressant doucement. Je voulais qu'il comprenne que je voulais plus qu'une simple amitié, plus que des petits sourires dans un restaurant ou à la maison. J'en avais marre de le regarder travailler, faire du sport ou autre chose, en cachette. Je n'avais plus envie de me priver de l'amour de quelqu'un. Mes yeux se posèrent sur lui et je le remerciais pour tout ce qu'il faisait pour la petite et pour moi. C'était juste indescriptible. Il m'aidait à me faire redevenir femme et ça me faisait un bien fou et puis il était vraiment génial avec la petite. J'étais persuadée que plus tard, ce sera un père formidable. J'aurais voulu déraper sur ses lèvres et l'embrasser, mais quelque chose m'avait empêché de le faire. Je ne savais pas quoi, mais c'était comme ça. Il se contenta de me sourire et je pense que les mots auraient été inutiles à ce moment. Je lui rendis son sourire en plus grand. J'aurais mal aux joues à force, mais tant pis. Le serveur amena nos plats et je me reculais un peu, pendant qu'il les posait sur la table. Je lançais un « bon appétit » joyeux et commençais à manger, sans vraiment attendre Enzo, mais j'avais vraiment trop faim. Il nous servit du champagne et je plissais le nez. Je n'aimais pas tellement ça et ça me faisait pas vraiment envie, mais je verrais un effort. Je pose doucement, mes couverts sur la table et prends mon verre. Je renifle le liquide, méfiante. On sait jamais qu'il me saute à la tronche, j'ai pas envie de devoir expliquer ça. Je pose mes lèvres sur le bord du verre et le lève doucement, pour faire arriver le champagne à ma bouche. Je sors à peine ma langue et la fait à peine tremper dedans, je ne peux retenir une grimace. Argh, c'est pas bon, pourtant je fais un effort et bois deux gorgés. Ah définitivement non. Je reprends mes couverts et recommence à manger, tranquillement. Ni lui ni moi ne parlons et ce silence commence à me déranger. En fait, Kayla aurait été bien ici. Elle aurait apportée un peu de vie au diner et ça aurait été parfait. Je regarde le contenu de son assiette et relève les yeux vers lui.

    Riley C'est bon ? En tout cas y a pas à dire, ça n'a rien à voir avec les sandwichs du midi.

    J'éclate d'un petit rire et continues de manger tranquillement. Je suis nulle à faire des blagues aussi pourries, mais je crois que je suis stresser quant à la fin de cette soirée. Ça ressemble à tous ces rendez-vous dans les films qui finissent toujours par un baiser en bas de chez la fille. Sauf qu'on vit au même endroit. Alors je ne sais pas. Peut-être que je le fait de vouloir vraiment l'embrasser commence à m'enrayer le cerveau ou je sais pas quoi. Je pousse un petit soupir et ré-essaies de boire un peu de champagne. Décidément, non j'aime pas cette boisson. Je grimace en reposant mon verre. Et si je demandais de l'eau ? Non, ça ne se fait pas. Pas dans un restaurant de cette classe. Je plonge mes yeux dans les siens.

    Riley Dis, hum, tu vas travailler pendant les vacances ?

    En relevant les yeux, je remarque une table de quatre derrière Enzo qui semble porter un peu trop d'attention sur nous. Je fronce les sourcils et pose mon regard sur cette table, quand je les reconnais. Tous. J'avale de travers, manquant de m'étouffer et ma bouche s'ouvre sous la surprise. Je lâche ma fourchette qui tombe, je ne sais pas trop où et sans réfléchir, je me relève. Tout le restaurant me regarde et franchement, je m'en moque. Papa, maman, Tom et Lula me fixent, tous les quatre, sans en revenir. Mais je pense que le pire est Tom. Il me regarde avec cette espèce de mélange de peine et de haine. Maman se relève et essaie de venir vers moi, mais mon père la retient par la main. Lula esquisse un mouvement et je commence à reculer alors que les larmes sont au bord de mes yeux. Quand elle réussit à se détacher de l'emprise de mon père, j'attrape mes affaires rapidement, laissant mon portable sur la table et cours aussi vite que mes talons me le permettent, dehors. Pas maintenant, pas ce soir. Je suis pas prête et non. Je veux rentrer à la maison. Je veux retrouver Kayla et oublier tout ça, me coucher et ne plus y penser. J'entends quelqu'un m'appeler et je ne sais pas si c'est Enzo ou maman ou quelqu'un d'autre, mais je n'arrête pas ma course. J'arrive près de la voiture d'Enzo et me laisse tomber contre cette dernière, en larmes. Je tremble de froid et mes pleurs déchirent la nuit.


Dernière édition par Riley J. Hoober le Lun 4 Avr - 0:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyJeu 24 Fév - 13:35

Enzo&Riley ♥


    J’attendais avec impatience ce dîner, depuis le temps que j’en rêvais. Je ne sais pas si c’est réciproque, mais dans tout les cas moi, sa me plaisait bien. Je pense que je pourrais dîner avec elle très souvent, si elle en avait envie bien sûr. Je me sentais bien avec elle, sa présence m’apaiser et me donner envie de me battre pour le restant de ma vie. J’étais jeune et j’avais encore toute la vie devant moi. Je ne devais en aucun cas m’arrêter à la mort de Mélodie même si ça m’attristait quand même dans le fond. Elle a était mon premier amour, celle que j’aimais réellement. Mes ex petites amies, ce n’était vraiment rien comparer à elle. Mélodie à su me changer et je ne lui en voudrais jamais de m’avoir rendu meilleur. Ceci dis, depuis que je fréquente Riley, elle aussi me fait ressentir cette sensation, comme si elle m’aidait, elle me rendait encore meilleur. Je pense sincèrement que je suis en train de tomber amoureux. Après tout, il y a des signes qui ne trompent pas. Quand on est amoureux on est souvent gêner, on n’ose pas trop parler, on rougit, on n’est pas nous même et je crois que c’Est-ce que je ressentais actuellement … je ne crois pas. J’en suis sûr. Je la regardais alors tendrement, mon visage s’adoucissait de plus en plus. Je finis par manger mon repas tout en pensant tranquillement dans ma tête. Je ne préférais pas parler, même si je détestais se silence qui c’était posé. « C'est bon ? En tout cas y a pas à dire, ça n'a rien à voir avec les sandwichs du midi. » Me dit-elle avant de ricaner. Je me mis à sourire, en effet ça changeait des sandwichs. J’aime les repas comme ça, surtout en si bonne compagnie. « J’avoue ces délicieux. Je n’avais pas mangé aussi bien depuis un bail. Bien sûr, t’es repas quand je rentre le soir son parfait aussi … » avouais-je tout de même. Je crois que c’est ça le plus appréciable quand quelqu’un vit avec vous. Riley me fait mes repas le soir quand je rentre, c’est déjà tout prêt et hop je mange dés que j’arrive. C’est simplement parfait et j’adore. Mais bon, je n’aime pas trop que l’on s’occupe de moi, de mon repas surtout quand c’est moi qui héberge… Enfin je ne sais pas si c’est compréhensible ce que je dis, mais ce qu’il en est c’est que j’apprécie qu’elle me fasse des petits repas comme ça. Tout en lui souriant, je terminais mon plat tout en buvant une gorgé de mon champagne. Je dois avouer que ça fait bien longtemps que je n’en avais pas bu. En tout cas, je l’adorais. Je pouvais ainsi remarquer les grimaces de la jeune femme à chaque fois qu’elle en buvait. « Tu n’aime pas à ce que je vois ? Tu veux peut-être que je demande un pichet d’eau, de la limonade ou je ne sais pas ? » Lui demandais-je en souriant. Je savais à quel point c’était dégoutant de boire quelque chose que nous n’apprécions pas. Je n’allais tout de même pas la laisser boire un truc qu’elle pouvait trouver repoussant. Le champagne a un gout assez spécial, je l’avoue. Faut vraiment être un habitué pour autant apprécié. Du moins j’imagine. J’en ai bu beaucoup plus jeune, mon père nous invitaient souvent au restaurant ma mère et moi-même. Donc bon, je devais simplement me contenter de champagne et au fil du temps, j’ai finis par aimer. « Dis, hum, tu vas travailler pendant les vacances ? » Me demandait-elle. Je réfléchissais, c’est une très bonne question. C’est vrai qu’en ce moment je travail non stop. Il y a quelque fois je ne rentrais pas le midi, j’ai même finis par laisser le double des clefs à Riley au cas où. J’avais un travail qui demandait beaucoup de temps, de patience. Je plongeais mes yeux dans son regard. « Je dois avoir une semaine de vacance, donc on aura tout le temps pour … parler, s’amuser, emmener la petite quelque part. Enfin ce genre de chose et puis, pourquoi pas passer un peu de temps tout les deux … par la même occasion. » Avais-je tenté de dire. Après tout, je devais bien essayer de lui montrer que j’espérais peut-être plus que de l’amitié. Je crois qu’elle n’est pas prête à faire le premier pas et pour ma part, je ne suis pas comme ça. Faire le premier pas. Je n’aime pas ça, c’est tout le temps les autres qui le faisait … avant que je sorte avec des filles. Enfin bref, maintenant les choses ont changé, peut-être que je devais tenter, mais je n’osais pas. Je ne sais pas pourquoi. Je lui souris, puis elle tournait sa tête en fronçant un sourcil. Depuis tout à l’heure, une table nous regardaient sans cesse et ça avait quelque peu inquiéter Riley. Je la vis avaler de travers, j’eu un moment de recul et au final elle finit par se lever en courant. Je tournais la tête vers la table juste à coter de nous. Je pense que je venais de comprendre, c’était ses parents, sa famille qu’elle n’avait pas vu depuis quelque temps. Je finis pas jeter ma serviette en papier qui était sur mes genoux, sur la table et je me mis à la poursuite de la jeune femme. Moi qui pensais, que le dîner serait parfait. Je courais tout en criant son prénom, elle ne s’arrêtait pas. Au bout d’un moment, je la perdu de mon champ de vision alors j’allais en direction de la voiture tout en récupérant mon téléphone portable dans ma poche arrière. Je voulais l’appeler, seulement j’entendis des pleures et je pouvais remarquer qu’elle était par terre, elle tremblait. Je me mis juste en face d’elle, accroupis, je posais mes mains sur ses genoux. Je finis par retirer ma veste que je mis sur elle, sur ses épaules. « Tout va bien, je suis là. » Dis-je alors calmement tout en collant mon front contre le sien. Je finis par poser mes deux mains sur ses joues. Je ne savais pas trop quoi faire, elle avait l’air vraiment terrifiés. « Tu n'as plus rien à craindre .. » Dis-je tout bas. Je lui caressais légèrement les cheveux, j’essayais de la réconforté.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyJeu 24 Fév - 16:30

« you’re the one ... » riley&enzo 96dzww10
L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Alors c'était comme ça quand on tombait amoureux ? Les rougissement, les silences, les regards gênés, les sourires ? Le ventre qui se noue, les papillons qui décollent quand il pose son regard sur moi, c'était ça l'amour ? J'avais crus aimer une fois et le résultat avec quatre ans aujourd'hui et m'appelait maman. Alors oui, j'avais peur d'aimer à nouveau, oui ça faisait bizarre d'être considérée comme une femme et non comme une maman. Son regard sur moi changea et il s'adoucit. Il me regardait … tendrement ? Non, je devais sûrement rêver. Je secouais à peine la tête et demandais ce qu'il pensait du repas. C'est certains que comparé aux sandwich de la fac, c'était royal comme nourriture. Je rougis et baissais la tête. Je cuisinais le soir, je finissais plus tôt comparée à lui et j'aurais aimée trouver un repas sur la table, après une journée de boulot. Et puis il fallait bien nourrir la petite et ça la faisait clairement chier de manger à des heures non-fixes. Elle avait toujours eu l'habitude, depuis toute petite de manger à une heure donnée. Je relevais le visage et lui souris.

    Riley Hum .. de rien, mais tu sais j'aime beaucoup ça et puis ça me fait plaisir et ça me dérange pas du tout.

    Je savais bien que ce n'était pas très agréable de vivre chez quelqu'un et de vous faire servir le repas, mais j'aimais vraiment la cuisine et apparemment, je me débrouillais plutôt bien. Enfin personne n'était mort d'intoxication donc c'est que ça devait aller. Je mangeais tranquillement, regardant ma flûte de champagne de travers. Disparaît et transforme toi en eau ! Pourquoi ce genre de chose ne marchait jamais dans la vrai vie, mais toujours dans les livres ou dans les films ? Résignée, je pris une autre gorgée et grimaçais moins. Je crois que je commence à m'y habituer. Papa et maman avait toujours eu une bouteille à la maison et quand ils fêtaient leur anniversaire de mariage, ils buvaient une flûte chacun, entre-croisant leurs bras. C'était une sorte de tradition on avait tous eu droit de goûter au champagne et franchement, c'est pas mon truc. J'arrivais à boire, j'avais déjà été saoule, mais l'alcool c'est pas tellement mon truc. Je relevais les yeux vers Enzo et lui souris.

    Riley Non, ça va. C'est juste que ça fait longtemps que j'en ais pas bue et j'ai jamais vraiment aimé ça, mais ça va, ne t'inquiète pas.

    Je le vis réfléchir à ma question. J'avais bien envie qu'on sorte tous les deux, sans la petite. Je pourrais la laisser à la garderie et on pourrait aller se promener, ensemble. Enfin ça, je ne pense pas que je lui dirais. Je n'étais pas timide de nature, mais lui m'intimidait. Enfin peut-être pas sa personne, mais les sentiments qui commençaient à naître au fond de moi, me faisait peur. Je voyais bien qu'il essayait de me faire passer un message, mais quoi je ne savais pas. J'aurais aimé qu'il fasse le premier pas, je n'étais pas suffisamment courageuse ou sûre de moi pour aller vers lui, mais quelque chose me disait qu'il ne le ferrait. Pourtant je l'aime, mais je n'y arrives pas. Même si je dis être sûre de moi, j'ai peur que ce qui c'est passé avec la petite recommence. Qu'une fois qu'il est obtenu ce qu'il veut, il me laisse tomber.

    En relevant la tête, je tombais sur la table de ma famille. Je me figeais et je ne savais pas quoi faire. J'étais partagée. J'aurais voulue courir me jeter dans leurs bras, mais je ne pouvais pas. Je bloquais complètement et n'arrivais pas à esquisser le moindre geste. J'étais debout, une main sur ma bouche, prête à partir au moindre mouvement. Quand Lula et maman bougèrent pour me rejoindre, je reculais instinctivement. C'était trop tôt, je n'étais pas prête. Et je voulais que Kayla soit là avec moi. Qu'elle les voit et qu'eux comprennent. Je sentais les larmes couler sur mes joues, me tartinant de longs traits noirs, mais ça m'était égal. Quand ma mère se précipita sur moi, je m'enfuis. J'étais lâche, je le savais, mais je pouvais pas. Enzo m'appela, mais je ne m'arrêtais pas de peur de retomber sur eux. Je poussais la porte et ne sachant pas où aller, je me dirigeais vers sa voiture. Je me laissais tomber derrière cette dernière, pleurant à chaudes larmes.

    Je l'entendis arrivée et la seule chose que je pus faire fût de relever le visage vers lui. Il était là, il était venue me voir et me consoler, bien que je venais de foutre en l'air notre repas. Il retira sa veste et la posa sur mes épaules, me rassurant. Il me prit dans ses bras et me berçait lentement, ses mains sur mes joues, essuyant mes larmes. Elles c'étaient calmées et j'arrivais un peu mieux à respirer. Il avait ce pouvoir sur pouvoir qui arrivait à m'apaiser, qu'importe le situation. Je voulais l'embrasser, on était trop proche pour passer à côté et franchement, je commençais à en avoir marre de situation. J'avais besoin de lui, mais pas seulement en tant qu'ami. Je voulais plus et s'il ne voulait pas ? Et s'il ne m'aimait pas ? Si pour lui je n'étais qu'une simple amie, mère d'une petite fille ? Non. Si tel était le cas, il ne m'aurais jamais invité au restaurant. Il n'aurait probablement pas accepté que j'envahisse autant son appartement. Sans réfléchir plus longtemps, je glissais mes mains derrière sa nuque. Tout était là. La peur d'être rejeté, l'envie de l'aimer lui et pas un autre. Le cadre n'était peut-être pas idyllique, j'étais assise par terre Enzo face à moi, sur le parking d'une restaurant, mais qu'importe. Je rouvris à peine les yeux et il était toujours là. Sa chaleur m'enveloppait complètement et j'étais bien. Je venais de trouver ma place et je ne voulais pas la quitter. J'appuyais sur sa nuque et relevant légèrement la tête, je pressais mes lèvres contre les siennes, poussant un léger soupir de satisfaction. Enfin. Trouvant une force je ne sais où, je me relevais, l'obligeant à me suivre. Je laissais mes mains sur sa nuque et approfondis notre baiser.


Dernière édition par Riley J. Hoober le Lun 4 Avr - 0:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyVen 25 Fév - 17:18

Enzo&Riley ♥


    La soirée se passait terriblement bien et je dois bien avouer que ça m’inquiétait un peu. D’habitude il m’arrive tout le temps quelque chose quand je passe une soirée en tête à tête avec une fille. Pour l’instant ça me changeait de tous les autres dîné que j’ai pu faire avec mes ex. En réalité, je n’en ai pas invité beaucoup mise à part Mélodie et peut-être deux autres femmes en comptant Riley. Je n’étais pas très restaurant et faut dire que j’ai rencontré Mel à l’âge de 15 ans. Et avant, je n’avais pas trop l’occasion d’inviter des filles avec un âge en dessous de mes quinze ans et mes trente kilos. Mes parents n’aimait pas trop non plus lorsque je ramenais une fille à la maison, ils se disaient souvent que j’allais faire des choses avec elle. Il croyait de moi un jeune coureur de jupons alors qu’en réalité j’ai toujours était moi-même, sans pour autant m’intéresser aux filles. Il y a même un coup ou ma mère croyait que j’étais homosexuel. Quand elle me l’a avouez j’ai eu très peur, j’en étais même choqué qu’elle me dise ça comme sa. Je n’aimais pas les hommes, loin de là, les femmes resteront ma passion, ma vie d’une part. Ma mère m’a mise au monde, nous devons tant de chose aux femmes. On se devait de les respecter qu’elles soient moche, belle, un peu rondes ou maigre. Elles sont juste celle qui donne la vie, je ne comprends pas tout ses êtres qui frappe leur femme voir même leur mère. Je pense qu’on devrait les enfermer. Afin qu’ils ne sortent plus jamais. Ses êtres ne méritaient pas la vie. Enfin je ne préfère pas m’égarer sur ce sujet sinon ça risque d’être long.

    Le dîner se passait bien et j’aimais bien l’ambiance, même si c’était tout de même encore un peu trop calme. Je l’admirais sous chaque angle, j’adorais la regarder. Son regard, son sourire, ses yeux, sa peau, son touché … tout me donnait envie chez elle. Je n’arrivais même pas à me détacher de ses yeux pour regarder la table d’à côté qui passait souvent les yeux sur nous. Riley paraissait stressé et n’aimait pas qu’on le regarde comme ça. Je pense qu’elle avait comprit qu’il y avait quelque chose qui se passait actuellement. En réalité, ces gens là nous regardaient tout simplement parce que je dîner avec leur fille. Une vieille femme se levait même pour attraper le bras de Riley. Tout en fixant cette personne, je me suis dis c’est quelqu’un de proche et qu’elle a peur d’affronter. Tout de suite je pensais à sa mère, son père, sa famille quoi. Ils étaient là et je ne pouvais pas faire grand-chose, je la vis donc partir en courant. Je n’allais tout de même pas la laisser partir ainsi. Elle ne pouvait pas non plus fuir son passé, ils ont toujours étaient présent pour elle. Je ne jugerais pas ce qu’elle ferait c’est certain, mais elle ne pouvait pas fuir encore longtemps… C’est sa famille et elle me l’a elle-même dit que leur présence lui manquait. Et puis, ils devaient connaître leur petite fille. Je la suivis donc tout en criant son prénom, elle ne s’arrêtait pas elle devait douter de la personne qui pouvait la courser, du moins j’imagine. Au bout d’un moment, j’arrive à ma voiture je pouvais entendre de nombreux pleure. Elle était tétanisée et son comportement m’inquiéter. Je m’accroupissais pour pouvoir me mettre à sa hauteur, je mis ma veste sur elle pour ne plus qu’elle est froid. Personnellement, j’avais très chaud et pourtant il devait faire même pas 5 degrés dehors. Je la regardais dans les yeux avant de coller ma tête contre elle. Au bout d’un moment, j’essayer de la réconforter avec mes mots, mais aussi avec mes gestes qui n’était pas déplacé. Je sentis ses mains monter jusqu’à ma nuque, elle se rapprochait légèrement de moi avant de déposé ses lévres sur les miennes. Sur ce moment-là, j’eus un énorme frisson qui me parcourait tout le dos. Je la laisser faire, lorsqu’elle adoucissait notre baiser. Je passais ma main sur sa joue tout en prolongeant notre baiser. Au bout de quelques secondes, je me reculais légèrement d’elle, toujours ma main posé sur son visage. J’essuyais ces larmes. « Je … je ne comprends pas … » Dis-je alors tout bas. Evidemment que j’avais compris … Non, en faite j’en sais rien. Je me disais qu’elle faisait peut-être ça parcequ’elle était perdu à cause de sa famille ou alors, surement parce qu’elle en avait envie. En tout cas, j’avais aimé et je n’avais pas embrassé depuis un bon moment. Personne ne m’avait embrassé avec autant de délicatesse et de tendresse. Au fond, je me disais que ce baiser elle le voulait.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyVen 25 Fév - 19:01

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L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    J'avais chaud, mais en même temps mon corps était secoué de violents frissons. Il ne devait pas faire plus de cinq degrés dehors et j'avais une robe relativement courte et légère. Mais j'étais bien. Je n'aurais jamais échangé ma place pour quoi que se soit d'autre. J'étais avec Enzo et je ne voulais rien d'autre. J'avais dû attendre vingt ans avant d'avoir un vrai rencart. Avant d'aller au cinéma avec l'homme que j'aimais. Si en début de soirée je doutais de mes sentiments à son égard, ce n'était plus le cas maintenant. Je n'avais pas réfléchis à mon acte, mais je voulais ce baiser. Je voulais avoir ce qui en découlerait. La soirée avait été parfaitement, si on enlevait le moment où j'avais revus mes parents. Oui, je voulais leur reparler, je voulais qu'ils rentrent dans la vie de Kayla, qu'ils connaissent leur petite-fille et leur nièce, mais pas maintenant. C'était encore trop tôt et je ne voulais pas. Je devais d'abord tout expliquer à la petite mais c'était trop tôt.

    Quand j'ai posé mes lèvres sur les siennes, je l'ai sentis frissonner et je n'ai pus m'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Je voulais tellement ce baiser, que plus rien de ne comptait. Ni le temps, ni l'espace, plus rien. Que ma famille soit à quelques pas de nous, dans un restaurant, qu'ils soient dehors à nous regarder, que je sois mère d'une enfant de quatre ans à seulement vingt ans, ça n'avait plus aucune importance. Il m'embrassait lentement et doucement. J'avais l'impression d'être ailleurs, que j'étais en train de rêver. J'avais tellement voulu ce baiser que quoi qu'il arrive après, je voulais en profiter. Soit la chute serait dure et fracassante, soit je volerais encore plus haut qu'en ce moment même. Il glissa sa main sur ma joue et je frissonnais. Il était incroyablement chaud et je savais que j'étais incroyablement froide. Il fit notre baiser un peu plus longtemps et au moment où j'allais l'approfondir, il se recula légèrement. Sa voix, qui n'était qu'un murmure, me ramena sur terre. J'avais gardé les yeux fermés et pour le coup, je les rouvris d'un seul coup.

    Je venais de me faire électrocuter en plein coeur et ça fait un mal de chien. Comment ça il ne comprenait pas ? Qu'est-ce qu'il y avait à comprendre dans un baiser ? Je le regardais dans les yeux, sentant les larmes revenir. Je me relevais et le bousculais légèrement. Je sentis une larme rouler sur ma joue. Il m'avait blessé. Putain, j'avais vraiment crus que lui aussi voulait ça ! Je pensais que lui aussi commençait à ressentir quelque chose pour moi. Alors c'est ça ? Il me laisse croire à des choses et il me laisse me casser la gueule comme une grande ? Je l'embrasse, il me rend mon baiser et il ne comprend pas. J'essuyais la larme qui avait glissé sur ma joue. Je m'éloignais de lui et le regardais dans les yeux, sentant toutes mes larmes dévaler mes joues.

    Riley Comment ça tu comprends pas ?! Moi je comprends c'que ça veut dire. Putain mais quelle conne ! Depuis ce jour dans ce foutu parc j'en crève d'envie Enzo ! Depuis qu'on a commencé à parler sur ce foutu banc ! J'ai crûs devenir folle et devoir me mettre sous calmant pour ne pas te sauter dessus pendant que je vivais chez toi ! Je me suis un nombre incalculable de claque mentale m'obligeant à m'occuper de Kayla, pendant que tu étais sous la douche, pour ne pas enfoncer cette putain de porte et te rejoindre. J'en crevais d'envie et merde, ça fait mal. J'ai été conne de croire que toi aussi tu voulais ça.

    J'avais envie de lui mettre une gifle, mais je me contentais de serre le poing. J'étais pas une personne violente, mais j'étais impulsive, je dois l'avouer. J'essayais de me contenir, mais c'était dur, alors je laissais les larmes dévaler mes joues, et je le regardais attendant qu'il réponde ou qu'il réagisse. Je tapais du pied, réussissant à me faire mal, mais ça n'avait pas d'importance.

    Riley Mais dis quelque chose, merde !

    Je le regardais fixement encore un moment. Il ne bougeait toujours pas. Un sanglot sortit de ma poitrine. Je retirais sa veste et la posais violemment sur le toit de sa voiture. Fais chier putain ! J'étais en colère et j'avais mal. Mais affreusement mal. Je le regardais une dernière fois et secouant la tête, je commençais à m'éloigner. Pourtant, je me retournais vers lui.

    Riley Dis à Kayla, que je serais là demain matin à son réveil. Enfin si elle dort pas encore. Je sais pas où je vais dormir, mais ne t'attends à me voir rentrer dans la nuit ou plus tard. Je serais là au petit déjeuner demain matin.

    Je tournais les talons, furieuse. Je ne savais pas pourquoi je venais de lui balancer ça à la tronche, mais j'avais été obligé. Je voulais au moins qu'il réagisse, qu'il me rattraper et m'embrasse. Juste ça. Je baissais la tête, sentant un horrible poids tomber sur mon coeur. Je croisais les bras, alors qu'un nouveau sanglot sortait de ma poitrine. J'avais mal. Je voulais qu'il me rattrape et m'embrasse. Je le voulais, mais je savais que ça n'arriverait pas. J'avais toujours été la malchanceuse de la famille, celle qui était handicapée et ça n'allait pas changer parce que j'avais une petite fille à présent. D'ailleurs elle aussi montrait que je n'avais pas de chances. Première fois, premier bébé. Je poussais un soupir, lasse. J'irais sûrement faire un tour au bord de l'eau, me poser sur la plage, puis j'irais probablement dans un bar, me saouler complètement la tronche et je finirais la nuit avec un mec rencontré dans ce dit bar. Je passais une main sur ma joue et récoltais des larmes noires. Tant pis pour le maquillage, en ce moment, il était le cadet de mes soucis.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyVen 25 Fév - 19:42

Enzo&Riley ♥️


    Elle venait de m’embrasser et la seul chose que j’ai trouvé à dire ce n’est que : je ne comprends pas ? J’étais vraiment un pauvre type, je voulais me mettre une balle dans la tête, si je pouvais, je le ferais. Mais je sais maintenant que Riley à besoin de moi. Et je savais aussi ce que je ressentais vraiment pour elle et pour tout vous dire, elle arrivait à me faire oublier les mauvais instants de ma vie, dont la mort de Mélodie. Chaque mouvements qu’elle pouvait faire, me conduisais à quelque chose d’autres dans ma tête. Je me disais qu’en faite peut-être que c’était elle la femme de ma vie, celle avec qui j’avais envie d’être en faite. Je l’aime, je le savais maintenant. Mais je viens tout juste de me rendre compte que mes mots venaient de la blessé, comme si elle recevait un coup de poignard dans le cœur. Ce n’est pas ce que je voulais et je m’en voulu à la seconde ou j’ai dis ça. Je ne savais plus quoi faire, elle me bousculait comme si elle me détestait. Je n’aimais pas la voir comme ça, je ne veux pas qu’elle m’en veule. Je devais faire quoi maintenant ! Je me reculais, j’avais envie d’hurler ma haine maintenant. Qu’Est-ce que je pouvais bien lui dire franchement ? Elle m’avouait qu’elle ressentait quelque chose pour moi depuis le jour ou nous avons parlé sur ce banc. Quand elle m’avoua cela, j’avais envie de sourire. Mais autant vous dire que ce n’était pas du tout le moment d’imposer un sourire. Je ne devais pas faire de bêtise, maintenant. Je compte réfléchir avant de parler. Je l’écoutais à nouveau, elle me disait de lui dire au moins quelque chose. Ce fut la seule chose que je pouvais lui dire … « Je … je suis désolé. Tu te trompe Riley … je .. » Elle ne me laissait pas le temps de terminer. Je ne bougeais pas, en même temps je n’avais pas trop le choix. J’allais faire quoi franchement ? Elle était devenue hystérique, elle venait changer de comportement. Riley est lunatique, je le savais elle m’avait souvent avoué qu’elle pouvait changer de caractère comme de chemise. A vrais dire, je n’aimais pas ça et j’étais pareille dans le fond, mais avec elle je me contentai de rester le même et ne pas changer pour devenir méchant. Je ne suis pas comme ça. Ensuite, je la vis commençait à partir lorsqu’elle me demandait de dire à Kayla qu’elle rentrerait le matin. Qu’elle ne dormirait pas à la maison et qu’il n’y avait même pas besoin que je l’attende. Elle finit par se retourner, elle pleurait toujours et je n’ai même pas eu l’occasion de la prendre dans mes bras une seule seconde. Je ne voulais pas qu’elle parte, j’avais besoin d’elle après ce qu’elle venait de m’avouer. Elle ne pouvait pas me laisser. Tout en la regardant partir, je réfléchissais. Qu’Est-ce que j’allais faire franchement ? Si je venais la reprendre dans mes bras, qu’Est-ce qu’elle ferait ? Je suppose qu’elle m’en collerait une bonne dans la tête, d’ailleurs je suis sûr qu’elle en avait eu une très grosse envie à un moment et elle aurait peut-être du si ça l’aurait soulagé. « Riley ! Attends s’il te plaît. » Criais-je tout en marchant. Elle partait toujours sans même se retourner. Je finis par courir à sa poursuite, au bout de deux secondes j’arrivais enfin derrière elle. Je lui attrapais le bras et la retournais vers moi pour qu’elle me regarde dans les yeux. Et enfin, je passais ma main dans sa nuque et déposais à mon tour un tendre baiser sur ces lèvres. Elle ne pouvait pas partir, pas maintenant. Non, je n’ai pas encore envie de perdre quelqu’un que j’aime. Je la fixais dans les yeux après que le baiser fut terminé. « Tu ne peut pas partir, tu ne peut pas me laisser comme ça. Je t’aime Riley … T’entends ? » Avouais-je à mon tour. Et là, je ne sais pas ce qui m’a prit, mais j’eu les larmes aux yeux comme si j’allais la perdre elle aussi. Je ne voulais pas revivre une telle chose, elle devait m’aider et ne pas m’abandonner … Je ne veux plus souffrir.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyDim 27 Fév - 11:23

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L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas. Ses mots tournaient en boucle dans ma tête, pendant que je lui hurlais dessus. Je savais que les larmes coulaient et je n'en avais rien à faire. Je voulais qu'il voit le mal qu'il venait de me faire. J'avais crus en es choses, qui se révélaient fausses. J'étais fatiguée d'être seulement une maman et de recevoir l'amour de ma fille. Oui, je l'aimais et j'adorais quand elle dormait avec moi ou qu'elle disait qu'elle m'aimait, mais je voulais aussi qu'un homme m'aime. Et rare était ceux qui acceptaient des femmes avec des enfants. Il avait commencé à parler, mais j'avais tourné les talons, furieuse. Ses excuses je n'en avais rien à faire. Je m'en foutais complètement. Je voulais partir loin de cette ville de malheur, qui ne semblait pas vouloir me rendre heureuse. À croire que j'avais reçus une malédiction à ma naissance, celle de ne jamais être aimée, mais d'aimer à en crever. Parce que oui, c'est qu'il avait fait. Inconsciemment, il venait de me blesser, là où ça fait un mal de chien. J'avais reçu un coup de poignard dans le coeur, on venait de me le sortir de ma cage thoracique et on s'amusait à marcher dessus. À l'écraser, le piétiner, le frapper. Je croisais les bras et voutais mes épaules. J'avais l'impression que tout les malheurs du monde venaient de me tomber sur les épaules. Je ne savais pas où aller, ni quoi faire. Ce que je venais de dire, que j'allais passer la nuit avec quelqu'un, ce n'était que des paroles en l'air. Même si je voulais quelqu'un dans ma vie et retrouver l'amour, je n'étais pas ce genre de fille à coucher à droite et à gauche. Et puis merde ! J'avais une gamine de quatre ans dont je devais m'occuper, j'avais pas le droit de faire ça, même si elle n'était pas seule à la maison, je ne pouvais pas. Je l'entendis m'appeler, mais je me contentais de secouer la tête. Non, je ne l'attendrais pas. J'essayais d'accélérer ma course, mais mes jambes tremblaient tellement que je n'arrive déjà presque plus à marcher convenablement. Je l'entendis courir et des larmes roulaient encore sur mes joues. Il m'attrapa par le poignet et j'allais lui hurler de me lâcher et de me foutre la paix quand tout se passa rapidement. Il me fixa dans les yeux à peine quelques secondes et sa main glissa sur ma nuque. Nos lèvres se retrouvèrent pour la seconde fois de la soirée.

    Surprise, je ne lui rendis pas son baiser. Je voulais juste qu'il me rattrape et qu'il m'embrasse et je lui promettais silencieusement, de rester à ses côtés autant de temps qu'il voudra de moi. Un courant d'air secoua mes cheveux et un frisson traversa ma colonne vertébrale, me ramenant sur terre. Je ne sais pas si c'était une voiture ou s'il y avait du vent, mais je ne me rappelle pas qu'il y en ais ce soir. Je relevais les bras et les passais derrière sa nuque, fermant mes doigts à la base de ses cheveux. J'allais approfondir notre baiser, quand il se recula et me fixa, les larmes aux yeux. Mon coeur fit un salton arrière et battit encore plus fort, mon ventre se noua et je sentis une larme rouler sur ma joue. Il m'aimait. Dire que j'avais rêvé de ses mots pendant des nuits entières, serait dire des conneries aussi énormes que le monde.

    Riley Quoi ? Te fous pas de ma gueule, Enzo. Promets-moi que c'est vrai, jure le moi. J'ai pas envie que tu me dises ça juste pour que je reste. Dis-moi encore que tu m'aimes parce que je t'aime, bordel. Je t'aime.

    J'appuyais sur sa nuque et je me bénis intérieurement de porter des talons. Je posais mes lèvres sur les siennes et forçais légèrement le barrage de ses dents à la recherche de sa langue. J'enroulais la mienne autour de la sienne et elles commencèrent leurs danses, ensembles. Je souris et sentis les larmes rouler sur mes joues. Je voulais que ce soi vrai, je voulais qu'il pense réellement ses mots et pas qu'il les balance comme ça, parce qu'il voulait que je reste. Je voulais vraiment construire quelque chose avec lui et s'il acceptait la petite dans sa vie, je ne pourrais pas rêver de mieux. Je rompis ce baiser que je venais de commencer et laissais mon front reposer sur le sien. Je détestais mon caractère de merde et je me maudissais d'être aussi lunatique. Je fermais les yeux et avançais un peu, pour me rapprocher de lui. J'avais froid mais pour rien au monde je ne le dirais. J'étais bien là et je ne voulais pas partir. Je ne sais pas combien de temps on resta comme ça, mais je reculais légèrement la tête et plongeais mes yeux dans les siens.

    Riley J'espère que tu sais dans quoi tu t'engage si on est ensemble, Enzo. J'ai pas envie d'une histoire qui va durer un mois pour qu'on ne se revoit plus. Faut que je pense à la petite et que je lui offre quelque chose de stable. Je peux pas me permettre de plier bagage et de partir, surtout que j'ai pas vraiment cherché d'appart'. Je t'aime Enzo, n'en doute pas une seule seconde.

    Je laissais mes yeux dans les siens et posais ma tête sur son épaule, laissant mes bras s'enrouler autour de sa taille. Je l'aimais depuis le premier jour, depuis notre première rencontre dans cette aéroport qui m'emmenait loin de tout ce que j'avais connu. Je l'avais cherché à New-York dans les rues, dans les facs, dans les parcs un peu partout, sans jamais le revoir, sans jamais rien apprendre de plus sur lui. J'avais même demandé à des gens s'il ne l'avait pas vu, mais généralement je me faisais envoyé chier et on regardait Kayla, limite avec pitié. Alors j'avais rapidement et j'avais décidé d'élever ma fille, jonglant avec mes cours par correspondance. La petite était devenue ma priorité et je l'avais peu à peu lentement oublier, jusqu'à le revoir dans la rue à Arroswic. C'était un peu un coup de foudre à sens unique qui devenait réciproque maintenant. Je soupirais à tout ces souvenirs de ma nouvelle vie à New-York et souriant, j'embrassais son épaule, enfin heureuse.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyDim 27 Fév - 21:23

Enzo&Riley ♥


    Je me suis très vite rendu compte de la chance que j’ai d’avoir une femme qui m’aime enfin à nouveau, elle avait conquis mon cœur et je ne m’en étais pas rendu compte au départ. Je viens seulement de le comprendre, elle venait tout juste de me le dire en plus. Et … je n’aurais jamais pensé qu’elle serait tombée amoureuse de moi le premier jour ou nous nous sommes rencontré. A cet aéroport. Moi-même je me demande ou je serais en ce moment si elle ne m’avait pas percuté là-bas, peut-être qu’on ne se connaîtrait pas. J’imagine qu’il y avait de grande chance. Ceci dis, vu qu’elle habitait à Arrowsic et que j’étais venu ici car j’avais eu une place pour mon métier et ben finalement peut-être qu’on se serait tout de même rencontré… J’espérais du moins, toute façon la question ne se pose même plus, nous étions enfin ensemble, enfin réunis et en plus avec les même sentiments que demandez de plus ? Je suis heureux maintenant, je l’aime, je le sais et j’en suis persuadé. Je ne pourrais pas l’abandonner maintenant. J’ai besoin d’elle et j’espère qu’elle le sait. Et là, elle me demandait si je me foutais de sa gueule ! Franchement, est-ce que j’ai que ça à faire ? Non et ce n’est vraiment pas mon but de la faire souffrir. En effet, j’avais d’autres priorités dans la vie. Elle me demandait de lui jurer. Et je n’avais pas non plus besoin de lui dire Je t’aime juste pour qu’elle reste. Mais simple yeux de Cocker aurait faire l’affaire. Seulement, non, je l’aimais réellement. D’ailleurs, elle voulait que je lui redise et elle en profita même pour me le dire ensuite. Elle m’aimait, j’allais pouvoir passer le reste de ma vie - j’espère du moins - avec elle. Je ne pouvais même plus m’empêcher de la regarder, quand elle est chez moi, la nuit par exemple je n’attends qu’une seule chose c’est de la rejoindre dans son lit pour la prendre dans mes bras et lui montrer que je suis là pour elle quoi qu’il arrive. Elle me tenait actuellement la nuque de ses deux mains. J’avais eu la force de pouvoir sentir ces lèvres. J’en avais tant rêvé. Je la regardais dans les yeux, je commençais à pleurer et franchement, je n’aimais pas vraiment montrer ce que je ressens vraiment en moi. Mais je dois avouer que je galère pour me retenir.

    - Je t’aime Riley. Tu ne peux même pas t’imaginer à quel point je suis soulagé de pouvoir enfin te dire ce que j’ai sur le cœur, Je t’aime aussi putain. »

    Avouais-je doucement, d’une petite voix. Oui je l’aimais et s’il faut je lui répéterais toute la nuit pour qu’elle le sache, qu’elle ne l’oublie pas. Je crois bien que c’est la deuxième dont je tombe réellement amoureux, après Mélodie j’ai su remonter la pente et trouver une autre femme aussi capable de faire bonheur et surtout de m’aimer comme je suis. J’avais longtemps espérait que la jeune maman n’est pas fait ses recherches pour un appartement, j’étais si bien avec elle chez moi. Devrais-je dire chez nous à présent ? Je ne sais pas et a cet heure là ça n’a aucune importance à mes yeux, le plus important était que je passe enfin une soirée en amoureux rien qu’avec elle. Elle se levait légèrement pour arriver à la hauteur de mes lèvres et elle en profitait pour m’embrasser langoureusement. J’adorais la délicatesse qu’elle avait de m’embrasser. J’aimais vraiment ça et je ne voulais pas qu’elle s’arrête. Elle finit par se retirer légèrement, ses yeux étincelait comme si la flamme en elle c’était rallumer. Elle se rapprochait de moi, reculant doucement sa tête pour pouvoir me regarder dans les yeux. Je lui souris et lui caressais tendrement la joue à l’aide d’un de mes doigts.

    - Je veux que l’on soit ensemble, sinon je crois que je ne t’aurais jamais parlé dans ce parc, ni même héberger chez moi ou même t’inviter à dîner. Je veux vivre avec toi maintenant, je me sens bien dans tes bras. Tu as su me redonner confiance en l’amour, moi qui pensais que je ne m’en sortirais jamais. Je ne peux plus me passer de toi. Riley, maintenant c’est notre appartement, notre chez nous. Je ne veux pas que tu vives ailleurs que chez moi. Je t’aime aussi. »

    Lui dis-je alors tout en la regardant dans les yeux. Finalement, elle posait sa tête sur mon épaule tout en s’enroulant contre moi, je passais mes mains autour d’elle et la serrait juste un peu plus fort sans la lâcher. Nous allons enfin pouvoir partager notre bonheur, notre amour. Nous sommes enfin réunis et je ferais n’importe quoi pour la rendre heureuse. C’est devenu ma nouvelle priorité à présent, je me dois de la protéger et de prendre soin d’elle. Si elle savait à quel point je l’aime. Je ne comprends pas comment cela se fait que nous sommes autant amoureux l’un de l’autre, on se connaît que depuis quelques mois en fait. Mais je m’en fiche, c’est le coup de foudre, c’est le destin tout simplement.

    - Est-ce que tu veux rentrer à la maison ? »

    Lui demandais-je avec un petit sourire, je ne voulais pas qu’elle retourne à l’intérieur si c’est pour qu’elle se sente très mal de la présence de ses parents. Je sais à quel point qu’elle est forte, c’est une battante et je sais qu’un jour elle pourra leur parler à nouveau. Je crois en elle. Je la serrais légèrement dans mes bras avant de déposer un doux baiser sur sa chevelure.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyDim 27 Fév - 22:33

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L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Il pleurait et je ne savais pas si c'était des larmes de joie ou non. J'espérais de tout mon coeur que ce soit. Je passais mes mains sur ses joues, les essuyant et je collais mon front au sien. J'aimais l'entendre me dire qu'il m'aimait. Un sourire fendit mon visage. J'aurais tout donner juste pour entendre ces deux mots sortir de sa bouche. Je la gardais contre moi, cherchant sa chaleur. Je n'avais que cette robe et franchement, il ne faisait pas super chaud. Oh et puis merde ! J'avais pas besoin d'excuse pour me coller à lui. Je ne voulais pas d'une histoire en l'air et je voulais qu'il le sache. Je m'en doutais qu'il savait qu'avec la petite, je ne pouvais pas me permettre de me mettre avec quelqu'un si c'était pour ça ne dure pas. Et puis il valait mieux qu'elle aime bien son beau-père. Ça me faisait bizarre de penser à Enzo de cette façon, mais il en était ainsi. C'était ce qu'il était pour elle et je ne pense pas que ça la dérange plus que ça. Ses mots me touchaient énormément. J'en avais les larmes aux yeux et puis il était d'une tel douceur. Je fermais les yeux quand il caressa ma joue et les rouvris en l'entendant me parler. Mon sourire s'agrandit, et j'avais dû mal à croire que cela ne faisait que quelques minutes que je pleurais. On vivait déjà ensemble, mais à présent ça allait être en étant ensemble. Je me hissais à nouveau sur la pointe des pieds et déposais tendrement mes lèvres sur les siennes. Parfois, il n'y avait pas besoin de mots, juste des gestes. Je me reculais tout doucement et le regardais dans les yeux, un grand sourire plaquée au visage.

    Riley Ça veut dire que j'vais pouvoir squatter ton lit avec toi dedans ? C'est cool ça ! Et te fais pas de soucis pour la ptite. Enfin, j'veux dire si un jour j'étais avec quelqu'un, j'aurais voulu qu'elle l'apprécie un minimum et ça fait depuis qu'on est chez toi qu'elle me rabâche les oreilles pour savoir, et je cite « quand on sera des amoureux, comme ça je pourrais appeler Enzo, papa et ce sera comme si c'était comme ça ».

    Je me mordis la lèvre, consciente que j'en avais trop dis. Parfois il était bon quand j'étais malade ! Au moins, je me la fermais dans ces moments et j'arrêtais un peu de débiter un nombre incalculable de connerie affreusement débile. Il avait le droit de refuser que Kayla l'appelle papa, parce qu'après tout elle n'était pas sa fille mais ça me ferait plaisir s'il la laissait faire ça. J'aurais vraiment l'impression d'avoir une famille et même si la petite ne pourra jamais avoir son vrai père et que je ne pourrais jamais éprouver de sentiments envers lui, ça me ferrait plaisir d'avoir l'impression que ma famille est unit, même si aucuns liens ne les lient tous les deux. Je soupirais et me rapprochant de lui, je laissais ma tête tombée lentement sur son épaule. Mes bras s'enroulèrent autour de lui et il en fis de même. Je me réchauffais légèrement et puis j'étais bien. Je fermais les yeux et soupirais de bien être. Il me serra un peu plus contre lui et je ne sais pas combien de temps on resta dans cette position, mais c'est sa voix qui me sortit de mon demi-sommeil.

    Rentrer à la maison ? Oui, j'aimerais mais je ne sais pas. J'avais l'impression que si on partait maintenant, le charme serait rompu et que demain ce sera comme s'il ne c'était rien passé. Je rouvris les yeux et regardais le restaurant face à moi, un frisson montant le long de ma colonne. Je ne voulais pas rentrer dans ce restaurant parce que je ne savais pas s'ils étaient encore là. Plutôt que de prendre le taureau par les cornes, je fuyais comme une vulgaire enfant. C'était peut-être ce que j'étais, une gamine qui avait peur d'affronter la réalité en face et qui se cachait derrière de faux prétexte pour remettre la discussion avec ma famille à plus tard. Je soupirais à nouveau et sans lever ma tête je m'adressais à Enzo, d'une toute petite voix.

    Riley J'ai l'impression que si on rentre, la magie sera rompu. Un peu comme un dur retour à la réalité, tu vois ? J'voudrais te montrer quelque chose, c'est pas loin de là si j'me rappelle bien et j'aimais bien y aller. C'est le dernier endroit où je suis allée avant de partir. Tu me passes les clés de ta voiture, j'ai un truc à déposer dedans.

    Je me reculais complètement et retirais le truc à déposer, à savoir mes talons et ma pochette. Je fouillais dans ma pochette et en sortis mon téléphone. Je ne savais pas où le mettre et haussant les épaules, je le glissais dans le décolleté de ma robe, le coinçant vers ma poitrine. J'avoue que ce n'étais pas super pratique, mais c'était mieux que de l'avoir à la main. Je regardais mes pieds et grimaçais. Je mettais rarement des talons aussi haut et j'en payais le prix ce soir. Je commençais à avoir mal au pied et pour aller là où on devait aller, je serais nettement plus à l'aise sans ça. Je récupérais les clés de sa voiture et me dirigeais rapidement vers cette dernière pour jeter mes affaires à l'avant côté passager. Je reviens vers lui et en lui rendant ces clés, j'attrapais sa main et l'obligeais à me suivre. Je ne sais pas si mes repères sont encore bons, mais normalement, la maison n'est pas loin. Il n'y avait aucun bruit et il était à côté de moi, sans parler. On arriva au bout de la petite forêt qu'on avait dût traverser, d'ailleurs j'avais déchiré ma robe jusqu'en haut de ma cuisse, en voulant passer un tronc d'arbre couché sur la route. On arriva rapidement à la petite cabane et je jetais un coup d'oeil en haut. Il me semble qu'il n'y avait personne.

    Riley Fais gaffe aux marches, je sais pas si elles sont encore très solides. Tom montait facilement, mais il avait dix-sept ans et on va dire qu'il est aussi épais que moi. Je dis pas que t'es gros, mais enfin par rapport à lui tu es plus lourd et … je m'enfonce, là ?

    Je souris et me tournais vers les petites marches. Mon dieu, ça faisait quatre ans que j'avais pas foutu les pieds là-dedans. Je commençais à monter lentement et au fur et à mesure, je voyais le drapeau de pirate que Tom m'avait obligé à installer. Je souris et sentis une larme rouler sur ma joue. Arrivée, en haut, je regardais par le trou que j'avais fais sur le côté pour avoir accès à ma chambre. Je ne tenais plus debout à l'intérieur, j'étais à quatre pattes et je devais pas avoir l'air très maligne avec ma robe fendu ! Je souris et me retournais en sentant une présence derrière moi. Je souris à Enzo et me dirigeais vers lui. Je me mis à genoux face à lui et lui désignais le petit espace.

    Riley Bienvenue dans ma cabane.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyDim 27 Fév - 23:37

Enzo&Riley ♥


    Je dois bien avouer que je n’avais pas partagé mon appartement avec une femme depuis mes dix sept ans. Je suis bien content de savoir que je pourrais reprendre mes petites habitudes genre me trimballer a poil dans le couloir … bon bien sûr je ne le ferais pas sous les yeux de la petite, je ne suis pas un dingo non plus. Je pourrais aussi chanter dans le salon en regardant les enfoirés par exemple, enfin ce genre de chose quoi. J’adore faire mes petits trucs, c’est une habitude et je pense que maintenant que Riley et moi sommes ensemble elle n’allait pas voir d’inconvénients à ce que je reprenne mes habitudes de célibataire, bien que je ne le sois plus à présent. Enfin je m’enfonce là. Quoi qu’il en soit, j’étais bien avec elle et elle devait réellement s’en rendre compte, maintenant que je lui avais dit ce que je ressentais pour elle je pouvais être soulagé, j’avais un poids en moins dans mon cœur. Je devais porter ce secret depuis la journée au parc. Ce jour-là, j’ai su toute l’histoire de cette jeune maman qui est à présent ma femme et celle qui partagera ma vie pendant un bon bout de temps, du moins je l’espère. Si elle arrive à me supporter je lui donnerais une médaille, j’avoue que je ne suis pas facile à vivre, même si je n’ai pas vraiment montré mon vrai moi pendant qu’elles vivaient avec moi. A vrais dire, je dis n’importe quoi, elle peut me supporter même si je suis quand même un peu chiant parfois je l’avoue.
    Bref, ce n’est pas le sujet. Nous étions devant ce restaurant à nous geler le cul dehors. Il faisait froid je l’avoue, je n’avais plus ma veste, il me restait que ma chemise blanche sur mes épaules. Et a vrais dire, je n’arrivais pas à ressentir le froid, peut-être que c’est la jeune femme qui me faisait ça. Quoi qu’il en soit, j’étais bien en sa présence. Elle me demandait si cela voulait dire qu’elle allait pouvoir squatter mon lit ! En effet et d’ailleurs c’est la première chose qui me réjouit. Je déteste dormir seul, ça me manque d’être sans les bras d’une jolie fille à coter de moi. Je vais pouvoir me blottir contre elle et faire de beaux rêves cette nuit.

    - Bien sûr que tu squatterais mon lit, par contre si tu fais des cauchemars comme l’autre jour il est hors de question que tu dormes avec moi. Sinon je n’aurais pas finis de m’inquiéter et surtout de ne pas dormir. » Dis-je - J’ai hâte d’être dans mon… Notre lit pour pouvoir te serrer contre moi encore une fois. »

    Avouais-je. Elle ajoutait à propos de Kayla, qu’elle aimait ma présence et qu’elle aimerait que je sois plus qu’un beau-père pour elle. A vrais dire, je n’ai pas très envie qu’elle me considère comme son père, je ne le suis pas même si j’aurais très aimé. En réalité, si je ne veux pas qu’elle m’appelle papa c’est simplement par respect de celui qui est le géniteur de la petite. J’aimerais qu’elle m’appelle Papa, j’en rêverais même. Je regardais Riley, lui demandant alors son avis.

    - Est-ce que ça te dérangerait qu’elle m’appelle Papa ? »

    Demandais-je alors à la jeune femme. J’imagine qu’elle serait ravie, depuis le temps que Kayla attend son père. Je sais bien qu’elle me veut comme père, je l’entends souvent demander à sa maman quand est-ce qu’on serait des amoureux. Je crois bien qu’elle sera ravie de savoir que je vais remplir la place qui lui manque dans sa vie, la place d’un père qui l’aime et qui la protège. Je ne sais pas vraiment m’y prendre avec les enfants, mais je suis certain que Riley m’aidera. Finalement, je lui demandais si elle voulait rentrer à la maison et elle m’annonçait qu’elle avait un endroit ou on pourrait aller. Tout en lui souriant, je la regardais faire je ne sais trop quoi avec mes clefs, ma voiture, ses chaussures … Et lorsque je la vis ressortir, elle était pied-nu. Elle m’entrainait dans un bois, je déteste ces endroits là. Vous savez, ça me fait penser au film d’horreur. Bref, ce n’est pas le moment de penser à ça. Dans ce bois nous avons légèrement rigolé lorsqu’elle a mis pas mal de temps à franchir un tronc d’arbre. Elle avait craqué sa robe et on voyait légèrement sa cuisse. Je souris, elle avait de belle jambe. Enfin inutile de fantasmer, ce n’est pas le moment. Je la regardais tout en la suivant toujours en tenant sa main. Nous arrivons enfin, lorsqu’elle m’annonçait qu’il fallait que je fasse attention aux marches … Je la regardais en ricanant légèrement dans ma barbe.

    - Ne t’embête pas, j’ai très bien compris va. »

    Dis-je alors en lui faisant un clin d’œil. Je n’étais pas gros, c’est sur. Disons que j’ai le poids idéal pour ma taille, très grande taille d’ailleurs. Même les talons qu’elle portait juste avant n’étaient pas suffisants pour atteindre mes lèvres, c’est pour dire. La jeune femme mis un pied à l’intérieur, j’examinais- en quelque sorte - la pièce. Je remarquais chaque recoin. Finalement, je la vis a quatre pattes dans sa chambre, j’imagine. Je lui souris et alla la rejoindre en m’accroupissant prés d’elle. Tout en regardant autour de moi, elle me souhaitait la bienvenue dans sa cabane.

    - Très original comme lieu. Tu venais souvent ici dans ton enfance, j’imagine ? »

    Demandais-je alors tout en m’intéressant a elle. Je voulais en savoir plus à son sujet, même si à mon gout je trouvais que j’en savais bien assez. Je l’aimais comme elle est et je me fiche complètement des erreurs ou je ne sais trop quoi qu’elle a pu faire.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyLun 28 Fév - 1:15

« you’re the one ... » riley&enzo 96dzww10
L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Je ne sais pas jusqu'où on irait tous les deux, mais j'étais prête à essayer de changer un peu mon caractère, et de devenir moins chiante et moins froide et surtout moins distante pendant la mauvaise période. C'était la première fois que je pensais à ça, et je me doutais bien que je ne changerais pas en une journée, mais je ferrais des efforts, essayant de me contrôler en cas de crise et ne pas me mettre à hurler comme tout à l'heure. J'avais envie de changer un peu ce côté que je détestais, parce que je tenais à Enzo et que je voulais rester avec lui. Enfin, je ne savais pas s'il allait me supporter, mais s'il y arrivait je l'épouserais sur le champ. Je tremblais un petit peu dans ses bras, mais il me tenait chaud. En fait, j'avais froid au jambes. Mais bon, c'est pas un problème. Je relevais le nez quand il me demanda si je faisais souvent des cauchemars. Heureusement pour moi, je n'en faisais pas souvent des comme ça, mais ça m'arrivais de temps en temps. Enfin ce n'était pas des cauchemars, c'était surtout des rêves assez bizarres qui me réveillaient en plein milieu de la nuit et dans ces moments j'avais soif ou j'avais envie de faire pipi. Mais peut-être que je dormirais bien cette nuit et que pour une fois, je ne ferrais pas ces rêves étranges. Je souris à la fin de sa phrase. Je ne sais pas comment la petit allait réagir vue qu'elle dormait tout le temps, elle allait sûrement angoissée à l'idée de se retrouver seule dans un lit. Je dormirais sûrement une nuit sur deux avec elle, histoire de l'habituer en douceur, puis je ressortirais le baby-phone.

    Riley Même si je fais un rêve avec un gros méchant pas beau et que j'ai besoin d'un câlin pour me rendormir ? Tu serais prêt à me laisser avoir peur toute seule, dans mon grand lit ? En fait, t'es un gros méchant ! Mais t'inquiète pas, c'est rare quand je me fais ce genre de cauchemars. Généralement ça tourne plus autour de trucs assez spec', genre des éléphants qui volent ou des conneries dans l'genre, tu vois ? Grimaçant légèrement. Je sais pas si on va pouvoir dormir tous les deux cette nuit. Ça me fait plus qu'envie de passer la nuit dans tes bras, mais la petite à jamais dormis seule et j'ai peur qu'elle fasse une nuit blanche. J'pensais commencer à alterner mes nuits entre vous deux, genre une nuit avec toi, la suivante avec Kayla et puis au fur et à mesure, dormir avec toi deux nuits par semaine et puis allonger, jusqu'à ce qu'on dorme tous les deux ensembles, toutes les nuits. Ou alors, je peux voir si la petite dort bien et si c'est le cas, je viendrais squatter ta couette. Faudra que je trouve le baby-phone, aussi.

    J'étais en train de réfléchir à voix haute à comment on allait faire pour dormir à deux. Est-ce que j'en étais arrivée à ce stade où je me préoccupais plus de ma fille que de l'homme que j'aimais ? Je soufflais et commençais à débiter la plus grosse connerie de toute ma vie. Enfin, je crois. Enzo me regarda et me demanda mon avis. Ce que je voulais, je n'en savais rien. Oui je serais heureux si la petite l'appelait papa, il comblerait ce manque qu'elle a toujours eut et je serais vraiment heureuse qu'elle l'accepte dans sa vie, au point de l'appeler papa, mais il ne sera jamais son géniteur. Il pourrait très bien développé ce lien qu'il aurait dût avoir avec elle, si elle l'avait connu, mais jamais elle ne sera liée à lui de la même chose qu'à l'autre.

    Riley Je sais pas Enzo. Je serais plus qu'heureuse qu'elle te considère comme son père, parce que ça voudrait dire qu'elle t'aime vraiment, mais t'aurais jamais le même lien qu'elle aurait dût avoir son géniteur. Que je le veuille ou non, et crois-moi j'aurais aimé que ce ne soit pas le cas, il est sa chair et son sang. C'est une partie de moi et une partie de lui. Alors oui, ça me ferrait plaisir qu'elle te considère comme tel, que tu sois son père en quelque sorte, mais j'ai peur qu'elle te fasse du mal en te balançant des trucs du genre « t'es pas mon père » quand elle sera ado ou quoi. J'ai peur aussi que, j'sais pas comment te dire ça, que … qu'elle … qu'une fois qu'il introduit sa vie, qu'elle aura fait sa connaissance, qu'elle te fasse passer au second plan parce que justement tu n'es pas son père biologique. Tu comprends c'que j'veux te dire ? Mais si tu accepte cette place de père, ça me ferait vachement plaisir. Mais attends toi à ce qu'ado tu redeviennes Enzo, le beau-père, le copain de sa mère. Mais c'est pas à moi de décider pour toi, cette décision te reviens et ça se joue entre vous deux.

    Je lui souris, tendrement. J'avoue que moi-même je venais de me perdre dans mes explications, alors s'il avait réussi à me comprendre, c'était qu'il était vachement doué ! Je récupérais ses clés de voiture et déposais mes affaires dedans. Voyant sa veste, je la déposais sur le siège passager et reviens près de lui. J'attrapais sa paume et l'entrainais à ma suite. On devait passer par la forêt, ça nous éviterait de devoir traverser la route. Et puis j'ignorais si mes parents vivaient encore là-bas et je voulais éviter de les croiser. Je risquais de me faire jeter dehors et Enzo par la même occasion. En passant un tronc d'arbre, ma robe c'est déchirée et j'ai râlé. Je l'avais pas payé chère, mais quand même ! Ça fait chier ! On arriva en bas de la cabane et j'essayais de lui expliquer que les marches étaient sûrement plus très solides. Il se moqua de moi et e grimpais rapidement en haut.

    J'avais l'impression de retrouver mon enfance et de la lui faire découvrir. À chaque fois que quelque chose changeait dans ma vie de petite fille, j'étais venue là. En l'entendant arriver, je me retournais et m'approchais de lui. Pendant qu'il regardait autour de lui, je lui souhaitais la bienvenue dans mon chez moi. Je souris et allais m'installer dans ses bras.

    Riley Dès qu'il se passait quelque chose, je montais dans ma chambre et tu vois l'arbre là ? Bah, il atteint directement la fenêtre de ma chambre. Alors quand il se passait quelque chose dans ma vie d'enfant, je venais là. Mon frère savait que je passais par là et quand on a apprit la grossesse de maman, il est venue. Tom, c'est le grand au resto, qui me regardait avec méchanceté et peine. Lula, c'est la plus jeune et après les deux plus âgés ce sont mes parents. On venait souvent là et une fois on c'est endormi. On c'est prit un sacré savon ce jour-là tous les deux et quand papa a sut où on était, il a voulut la détruire. On a dût négocier énormément avec Tom et maman pour pas qu'il la démonte. Mais on a eut gain de cause. On venait aussi l'été, parce que regarde.

    Je me relevais et cherchais la petite ficelle. Je ne la trouvais pas et sortis mon téléphone de mon décolleté pour allumer le plafond. Je retrouvais la petite lampe de poche qui servait de plafonnier. Je souris en repensant au jour où Tom l'avait installé. Je l'allumais et trouvais ce que je cherchais. Posant mes deux mains à plat, je poussais la trappe qui partit claquer sur le toit. Je fis une grimace et éteignis la lumière puis me réinstallais entre ses jambes.

    Riley On passait des heures à regarder le ciel et a nous raconté nos journées au primaire, au collège où au lycée. Les week-ends ont faisait souvent des nuits blanches ici et j'crois qu'il en savait plus que ma mère et inversement. Enfin tout, sauf ma grossesse.

    Je laissais ma tête tomber sur son épaule, sentant les larmes me remonter aux yeux. Tout ça me paraissait tellement loin et j'ignorais si Tom revenait parfois ici. Sûrement, parce que rien n'avait changé et même si la cabane était dans un arbre, l'entrée était encore propre. Je replaçais mon téléphone dans mon haut et commençais à jouer avec les mains d'Enzo tout en regardant le ciel.


Dernière édition par Riley J. Hoober le Lun 4 Avr - 0:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyLun 28 Fév - 1:55

Enzo&Riley ♥


    Aujourd’hui, Riley pouvait être fière. Elle venait de rendre un homme heureux, elle venait de m’avouer tout ce qu’elle ressentait, même en hurlant sur moi j’étais heureux de l’apprendre et elle ne peut même pas ressentir ce que je ressens pour elle, elle serait à ma place je ne sais pas ce qu’elle comprendrait, ferait ou je ne sais trop quoi. Ce qui est sûr c’est qu’elle comprendrait pourquoi je suis aussi fou amoureux d’elle. Mes regards que je lui balançais très souvent quand elle me parlait, lorsque je la fixais avec les yeux qui pétillaient. J’avais vraiment pensé qu’elle avait compris, qu’elle savait ce que j’éprouvais. D’ailleurs c’est même pour ça qu’elle à tenter de faire le premier pas, j’imagine que d’habitude ce n’est pas du tout son genre. La même chose que moi, ce que je sais c’est que jamais j’aurais pu faire ce qu’elle a fait en début de soirée, me dire tout ça. Je n’aurais pas pu, je crois que j’aurais bloqué à chaque fois que j’aurais tenté de lui dire, voir même finir mes phrases d’une autre manière genre : Je voulais te dire que je … t’emmènerais au parc avec Kayla. Enfin vous voyez le genre et finalement non, rien ne c’est passé comme ça. Elle m’a tout dit et nous sommes enfin ensemble. Un « nous » venait de se créer. Ce qui va me faire plaisir surtout c’est de retrouvé les petits surnoms que tout le monde apprécie genre « mon cœur » ou « ma femme ». Ces mots n’existait plus dans mon vocabulaire, jusqu’à aujourd’hui à présent. Je vais pouvoir définir Riley comme étant la femme de ma vie, ma femme surtout. J’ai un sale caractère moi aussi, mais je ne nie pas que la jalousie ce n’est pas mon truc, je ne suis pas très jaloux. Du moins, ça dépend avec les gens que j’aime. Riley est unique et je pense franchement que je vais me faire beaucoup de film en son absence, lorsqu’elle ne sera pas là. Mais je sais que je peux lui faire confiance, même si j’ai encore un peu de mal à la cerner, je sais qu’elle est très fidèle et qu’une fois qu’elle est tombé amoureuse plus rien ne compte pour elle, mise à part sa princesse ce qui est tout à fait normal. Et d’ailleurs, je sais très bien que Kayla passera toujours avant moi ou même qui que se soit. Riley aime sa fille plus que tout au monde. L’amour d’une mère.

    - Je ne suis pas méchant. Tu sais très bien que je te prendrais dans mes bras et que je te ferais un gros câlin jusqu’à ce que tu t’endormes dans mes bras. Je prendrais soin de toi, je remonterais la couette jusqu’à ton cou pour ne pas que tu attrape froid. Par contre, tu profiteras de c’est petites intentions, car au bout de cinq ans de relation de vie commune je ne ferais plus ça. Ricanais-je. Je n’y vois aucun inconvénient. Kayla a besoin de toi et je sais que tu dormais souvent avec elle. Je comprends tout à fait, au pire quelque fois elle pourrait dormir entre nous deux. »

    Dis-je alors en la regardant droit dans les yeux. Je ne pouvais pas me retirer de son regard, il me perçait et je ne pouvais pas les quitter. J’écoutais attentivement ce qu’elle me disait. Elle restait blottit contre moi et j’en profitais pour lui caresser le dos légèrement en frottant mes deux mains de haut en bas - légèrement- afin de la réchauffer un petit peu. Je dois avouer que sa robe est vraiment magnifique, mais bon elle ne tient pas très chaud. J’en profite alors pour lui demander si cela ne la dérangerait pas si Kayla m’appelait papa. J’imagine que non, je pense qu’elle en rêverait, mais moi je ne sais pas trop. Je venais de comprendre ce qu’elle venait de me dire. En gros, que ça ne la dérangeait pas, mais que ça se fera si Kayla le veut aussi. Par contre, que je devais m’attendre à redevenir son beau-père quand elle rencontrera son père ou qu’elle deviendra adolescente et qu’elle nous fera sa petite crise. J’imagine qu’elle voulait en venir à ça. Je suis prêt à tout de toute manière. Je me contentais de faire un signe de la tête. Je ne savais pas trop quoi répondre à ça, de plus je lui demandais simplement son avis. Finalement, elle me conduit dans sa cabane, nous sommes arrivées et entrés en toute sécurité je dois avouer. Je refermais la porte derrière moi avant de la rejoindre dans son lit qui se trouvait au sol. Il y avait même un matelas, on pourrait presque vivre ici. Je lui souris et elle m’expliqua tout un tas de truc de son enfance. Je l’écoutais attentivement.

    - Cette cabane est vraiment merveilleuse et le ciel est magnifique ce soir. Puis je passais mes mains autour de sa poitrine tout en collant ma tête contre la sienne. Et je dois avouer qu’il n’y a pas que le ciel qui est magnifique ce soir. Riley, ce moment restera en moi pour toujours. Tu as conquis mon cœur tout comme ton enfance. La soirée à très mal commencé, mais je trouve qu’elle se continue plutôt bien. Je t’aime Riley et je veux que l’on continue à passer de bon moment comme ça. »

    Dis-je tout en la regardant. Je déposais un baiser sur sa joue. Elle avait son dos collé contre mon torse, mes bras l’entourèrent et ma tête était relevée pour admirer les étoiles en compagnie de ma jolie femme. Je donnerais n’importe quoi pour que ce moment ne s’arrête jamais. Seulement, il commence à se faire tard. J’étais sur que Kayla était couché et que Maggie c’était endormi sur le canapé. Je finis par chuchoter.

    - Tu devrais appeler Maggie, prendre des nouvelles de la petite. Même si je suis persuadé que tout va très bien et qu’elle dort comme un petit ange. J'veux que cet instant dure encore un moment. »


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyLun 28 Fév - 16:27

« you’re the one ... » riley&enzo 96dzww10
L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Une vie ça prend moins d'une minute pour changer à tout jamais. Il suffit d'un geste, d'une parole pour qu'elle devienne encore plus belle ou au contraire, bien pire. J'avais embrassé Enzo, je lui avais hurlé dessus pour lui dire que je l'aimais et quand il m'avait à nouveau embrassé, elle avait changé. Elle avait à nouveau prit un autre tournant comme pour la naissance de Kayla. Je crois que je n'avais jamais été aussi que le jour où la petite était née. Quand on me l'avait poser sur mon ventre après des heures de travail, beaucoup de douleurs et pas mal de menaces, je crois que je ne m'étais jamais senti aussi fière de toute ma vie. J'avais eu l'impression de grandir et je devenais responsable d'une autre personne que moi. Alors là, savoir qu'Enzo m'aimait c'était mieux que tout. J'allais encore grandir, je le savais et puis il m'aiderait pour certaines choses. J'étais peut-être maman et de ce côté là je gérais, mais il y avait pleins de trucs où j'étais encore novice. Mais je savais qu'il m'aiderait quoi qu'il arrive. Et j'espérais secrètement pouvoir un jour lui donner un enfant. Une partie de lui et de moi réunit. J'avais bien vue comment il regardait Kayla et il semblait complètement fasciné. Je souris et le taquinais en le traitant de méchant après tout, c'est vrai ! Il aurait été prêt à me laisser mourir de peur dans mon lit, juste pour dormir. D'ailleurs, j'aurais aimé passer une nuit dans ses bras, mais j'avais peur que la petite panique cette nuit. Au pire, je peux aller avec lui et laisser les portes ouvertes. Comme ça si elle pleure, j'irais finir ma nuit avec elle. Il me regardait dans les yeux et je faisais pareil. Je sais pas pourquoi, mais je les trouvais fascinant. Je ne pus m'empêcher de sourire à ses mots. J'avais trouvé une personne en or.

    Riley Cinq ans ? C'est court ! Je veux dix ans, minimum. Et puis si tu fais tout ça, je vais essayer de me réveiller toutes les nuits juste pour avoir droit à ça dans ce cas. Si tu es prêt à te recevoir des coups de pieds dans le ventre, ça me dérange pas. Mais j'ai réfléchis et cette nuit, je dors avec toi. Faudra juste laisser les portes ouvertes, comme ça si jamais elle se réveille je pourrais aller la voir ou alors elle pourra nous rejoindre, quand elle se réveillera.

    Je posais ma tête sur son épaule et ses bras autour de moi, me réchauffait légèrement. Ça faisait un bien fou. Je fermais les yeux tout en parlant et j'étais foutrement heureuse. Si Enzo était prêt à assumer ce rôle qu'un autre aurait dût avoir, je ne demandais pas mieux. Je me rappelle avoir été particulièrement chiante pendant ma crise d'ado et je ne sais pas si la petite sera comme moi. Après tout, elle était ma fille mais ma mère avait traversé ça sans jamais s'énerver contre l'autorité parentale, alors que Tom et moi on leurs avaient donnés du fils à retordre. On avait traversé la forêt et je l'avais emmené dans ma cabane. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais besoin qu'il voit cette endroit qui était important pour moi. J'avais pris toutes un tas de décisions importantes, au début pas très importantes, comme savoir si la fleur serait bleu ou rouge et puis à force elles avaient changés. Savoir dans quel collège j'irais, si je voulais aller dans le même que mon frère, quand nos corps avaient commencés à changer, on était resté tous les deux dans cette cabane pendant des heures à parler de ça. On avait qu'un an d'écart alors forcément ça nous avait aidé. J'ouvris la trappe au plafond et m'installais contre Enzo, entre ses jambes. Je continuais à lui parler tout en observant le ciel. Ses bras c'était refermés autour de moi et j'avais posé mes mains sur les siennes. Ma tête reposait sur son épaule et la sienne était appuyée contre la mienne. Je souris et sentis une larme rouler sur ma joue alors qu'il l'embrassait. Je me retournais vers lui et posais une main sur sa joue, pour l'embrasser tout doucement. J'aimais la sensation de ses lèvres sur les miennes.

    Riley Je t'aime aussi Enzo. Des moments comme ça, on en aura d'autre et des meilleurs encore.

    Même si la soirée avait commencé plutôt mal, elle se terminait en beauté et pour rien au monde, je n'aurais changé son commencement. Je posais à nouveau mes lèvres sur les siennes, mais j'approfondis notre baiser. J'essayais de l'embrasser langoureusement et tendrement, mais j'avais du mal. Après tout, je n'avais aucune expérience dans ce domaine et même s'il avait été une excellente première fois je ne connaissais pas grand chose. J'agissais un peu par instinct ou par je ne sais quoi, mais je devais plutôt bien me débrouiller. Je rompis notre baiser la première à bout de souffle, je laissais mon front tomber doucement sur le sien, alors que j'essayais de retrouver une respiration normale. Je ne sais pas si Kayla dormait, mais c'était possible. Peut-être que sa nounou d'une nuit, Maggie je crois, dormait aussi. Enzo me demanda de les appeler. Je souris. Pas besoin de les appeler. La nounou de la petite m'aurait fait sonner en cas de problème ou quoi. Je chuchotais moi aussi, comme pour ne pas rompre de ce moment.

    Riley Maggie m'aurait appelé s'il y avait eu un problème avec Kayla. Je lui fais entièrement confiance là-dessus, mais je crois que tu as raison.

    Je me relevais légèrement et sortis mon téléphone. Je composais rapidement le numéro de portable de la jeune femme et elle me répondit immédiatement.

    Citation :
    Riley Maggie ? Désolée de te déranger, mais j'appelais pour savoir comment ça se passait.
    Maggie Tu ne me déranges absolument pas, je reviens de la chambre de ta fille voir si elle dormait bien et elle est à la limite de ronfler. Elle est vraiment géniale, Riley ! Elle a pas été chiante du tout, quand je lui ais demandé d'aller au lit, elle a pas discuté et elle a mangé sans rechigner.
    Riley Tu lui as fais quoi ?
    Maggie J'ai vu avec elle et elle m'a demandé de lui faire des légumes. Je t'avoue que ça m'as surprit, mais elle a eut l'air d'aimer ça. Tu aurais pas un mode d'emploi pour faire la même ?
    Riley C'est secret défense, tout ça. Bon c'était juste pour savoir ça, en fait Enzo m'a menacé de me laisser rentrer à pied et de m'enfermer sur la palier si je t'appelais alors j'ai été obligé.
    Maggie Riant. Ça c'est bien passé ?
    Riley C'était parfait. Je sais pas quand on va rentré, mais je pense qu'on va pas tarder.
    Maggie Pas de soucis, rentrer quand vous voulez surtout, je surveille la ptite !
    Riley Merci encore, Maggie. À tout à l'heure
    Maggie A plus.

    Je remis mon téléphone dans mon décolleté et me recalais contre lui. J'attrapais et sa main et les passais autour de moi. J'embrassais sa gorge et regardais le ciel.

    Riley Elle va bien. Kayla était en train de dormir et elle a pas rechigner pour manger son repas, ni pour aller dormir. On a encore du temps devant nous. Tu me suis ? J'ai envie de te montrer un autre endroit.

    Je me relevais et partis à la recherche de ma lampe torche. Je vérifiais qu'elle marche toujours et la pris avec moi. Je fouillais dans la cabane et en trouvais une autre pour Enzo, que je lui tendis. En cherchant j'avais trouvé un vieux livre que je connaissais. Une larme avait roulé sur ma joue et je l'avais pris dans mes mains. Il était poussiéreux et les pages avaient commencés à jaunir, mais il était toujours en état. En l'ouvrant, j'avais soulevé un petit tas de poussière qui m'avait éternué. Je m'étais tourné vers Enzo, normalement il y avait d'autres carnets et j'étais sûre de tous les avoir récupéré. Je me dirigeais vers lui.

    Riley Descends, je te rejoins. Faut que je retrouve les autres.

    Je lui montrais ce que je tenais dans les mains et après avoir déposé un baiser sur sa joue, je l'ai laissé passer. Si mes souvenirs sont bons, ils sont derrière la petite armoire. En la poussant, j'ai vu une araignée et j'ai pas pu retenir un petit cri. Mais ils étaient tous là. Tous mes carnets. Dès que j'avais commencé à écrire, j'en avais remplis des tas et ils étaient tous là. Enfin des tas, seulement cinq. C'était des sortes de journaux et des fois mon frère les commentait sans jamais m'en parler. Je ne lui en voulais pas. Je les récupérais et regardais une dernière fois l'intérieur. Je les calais et je réussis à descendre, sans tomber et sans les lâcher sans me faire mal. Je souris à Enzo et attrapant sa main, je l'entrainais à ma suite.

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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyLun 28 Fév - 17:45

Enzo&Riley ♥️


    On était bien ici tout les deux. Des moments comme ça, j’en passerais autant que possible. Je me sentais renaître, mon cœur battait la chamade à nouveau. Riley me faisait cet effet là et je ne sais même pas si elle s’en rend compte. Ce qui est sûr c’est que j’aime être avec elle et lui parler pendant des heures entière de nos passé, nos enfances surtout. Dans ma vie, je n’ai pas eu la chance de connaître des moments avec un frère ou une sœur. Je suis fils unique et mes parents n’ont jamais réellement tenté d’en faire un autre. Je devais surement être trop casse-tête pour vouloir avoir un deuxième enfant. Bien sûr, j’avais une jumelle. Mais elle est morte pendant notre naissance, le cordon ombilical c’est enroulé autour de son cou et donc les médecins n’ont pas réussi à la sauver. J’aurais pu connaître ce que Riley avait connu, jouer avec son frère dans une cabane, se chamailler pour des broutilles, aller rapporter à maman les bêtises de l’autre enfin ce genre de chose qui amuse les enfants quoi. Parfois, j’aimerais créer une machine à remonter le temps jusqu’au jour ou je suis née. La j’essaierais de sauver ma sœur ou du moins de faire en sorte qu’ils arrivent à la sauver pour dégager la tristesse des yeux de mes parents. Je sais qu’il ne le montrait pas, mais je savais au plus profond de moi que dans leur tête elle restait leur fille même s’ils n’ont pas pu créer des liens. Je remonterais aussi à la mort de Mélodie, je passerais cette journée avec elle en lui disant de rester avoir moi et de ne pas aller avec son père faire de la moto. Si j’avais pu faire ceci, je l’aurais fais, je l’aurais sauver et elle serait peut-être encore là aujourd’hui. Ceci dit, si elle aurait était là je n’aurais jamais connue Riley. Je ne veux pas dire que la mort de Mélodie est une bonne chose, jamais je ne pourrais dire cela, sa serait vraiment horrible. J’étais suffisamment heureux à présent et je sais que de là-haut, Mélodie est fière de moi. Elle m’aime et je l’aime aussi. Mon cœur sera toujours partagé en deux, Riley et Mélodie. Je sais tout à fait que ma femme comprend. Et puis, si elle ne l’accepte pas alors nous avons rien à faire ensemble. Je sais que ça la gêne parfois ce sujet et c’est pour ça que je l’évite le plus possible surtout en sa présence.
    Nous étions à nouveau réunis. Je l’écoutais attentivement lorsqu’elle me dit qu’elle avait réfléchit. Que du coup nous allons dormir ensemble, mais qu’elle laisserait les portes afin d’entendre si jamais la petite venait à se réveiller en plein milieu de la nuit, en pleurant. J’avais hâte d’être dans notre lit, de dormir avec elle. Sentir une présence dans mon lit avec moi, il me faudra beaucoup de temps pour m’y faire, mais j’en suis heureux. Rien que d’y penser, j’avais qu’une envie c’était de rentrée pour me poser dans ces bras. Cependant, j’adorais beaucoup trop ce moment pour rentré maintenant. Je ne sais pas quand nous allions rentrer, certainement pas maintenant. Je finis par lui demander d’appeler Maggie au cas où. Je sais que tout se passe très bien là-bas et je lui enverrais presque un message pour qu’elle dorme sur le canapé au cas ou on rentrerait très tard. Je pouvais remarquer le soulagement en elle lorsqu’elle appuyait sur les touches de son téléphone. Je sais à quel point sa fille est importante et je sais aussi que Riley a souvent tendance à trop s’en faire. C’est pourquoi je lui avais proposé de l’appeler pour prendre des nouvelles. Et puis, je voulais savoir aussi comment qu’elle allait. Riley m’annonça ensuite qu’elle dormait paisiblement et qu’elle n’avais pas rechigner pour manger et aller ce coucher. Puis elle me proposais de la suivre dans un autre endroit. A croire qu’elle veut me faire visiter la ville. Je la connais pas par cœur je l’avoue, mais je connaissais les principaux endroits. Je la regardais lorsqu’elle découvrit un livre. Je ne sais pas trop ce qu’il signifie pour elle et j’imagine qu’elle allait me le dire. Elle me dit ensuite de descendre qu’elle me rejoins tout de suite, qu’il fallait qu’elle trouve les autres. Je fis ce qu’elle me demandait, je descendis les marches d’escaliers doucement avant de m’arrêter en bas des marches. J’attendis qu’elle vienne, lorsqu’elle vint, j’attrapais sa main qu’elle m’avait tendu et enfin nous continuons notre marche vers ce fameux endroit. Je ne savais pas où elle voulait me conduire, mais j’imagine que cet endroit compte pour elle. Un second endroit, pourvu qu’elle n’en ai pas une centaine. Sinon je crois qu’on aura vite fait le tour de la ville.


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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyLun 28 Fév - 19:38

« you’re the one ... » riley&enzo 96dzww10
L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art.
Enzo & Riley ♥

    Je connaissais la ville comme ma poche et je voulais absolument qu'Enzo vienne avec moi. J'avais envie de lui montrer des endroits importants pour moi. Je ne savais pas pourquoi je faisais ça, mais je voulais qu'il les voit. Je lui demandais de ne pas faire de bruits et allumais ma lampe torche. On était pas sensé avoir le droit de passer par là, vue qu'on était en train d'enjambé des barrières de jardins. Mais franchement, l'herbe ça fait moins mal au pieds que le bitume. Je coinçais la lampe dans ma bouche et commençais à m'avancer. Je l'avais déjà un nombre incalculable de fois avec Tom et Lula, plus tard, que je connaissais le chemin par coeur. Je sortis la première et j'attendis Enzo, avant de reprendre sa main et de le tirer en direction de mon ancien lycée. Enfin, on allait pas vraiment là-bas, mais c'était pas loin. Le parc était juste à côté et je crois qu'il était normalement fermé. On arriva au niveau et le parc était là. Je retirais la lampe de ma bouche, la coinçant entre ma main et les carnets. Je souris et tournais la tête vers Enzo.

    Riley ♣️ Il s'appelle Rafael. Je crois qu'il vient d'Espagne ou d'Argentine et c'est lui qui m'a fait faire mon premier pas. J'avais réussi à fuir les bras de ma mère et j'ai galopé à quatre pattes vers lui. Maman avait pas remarqué que j'étais partis et je suis arrivée vers lui. J'ai réussis à me mettre debout et j'ai tiré sur son pantalon pour qu'il me remarque. Il m'a prit dans ses bras et m'a « engueulé ». J'ai tellement gigoté qu'il m'a posé par terre. On était pas loin du banc où maman discutait avec je sais plus qui et il l'a appelé. Elle m'a vu et j'ai fais mes premier pas comme ça.

    Je souriais. Je ne me rappelais pas de ce jour-là, mais maman me l'avait raconté à mes quinze ans. On était revenu tous les cinq en famille et elle m'avait raconté tous ce qu'on avait dans ce parc, Tom, Lula et moi. Je m'approchais de sa loge et tapotais mes doigts sur la vitre. Il se réveilla en sursaut et me regarda les sourcils froncés. Il ne devait probablement pas me reconnaître. Son regard passa d'Enzo à moi, alternativement. Je lui souriais, mais ça ne devait pas revenir. Je tirais sur la main de mon homme et partis vers l'arrière. Je n'eus pas le temps de taper contre la porte que Rafael l'ouvrit en grand et me regarda de haut en bas.

    Rafael ♣️ Le parc est fermé la nuit, mademoiselle.
    Riley ♣️ Rafael ? C'est moi, Riley. La soeur de Tom et Lula.
    Rafael ♣️ Riley ? C'est vraiment toi ? Mais … non c'est impossible ! Tu es partis personne ne sait où et te revoilà ?
    Riley ♣️ J'avais besoin de rentrer à la maison. Tu crois qu'on peut faire un tour dans le parc ? Je voudrais lui montrer les jeux.
    Rafael ♣️ Bien sûr ma grande. C'est fou comme tu as changé, tu es devenu une jeune femme magnifique. J'ai l'impression que c'est hier que tu venais me voir et que tu as fais tes premiers pas. Ta mère a pleuré longtemps.

    Il me serra dans ses bras et je dus lâcher la main d'Enzo pour lui rendre son étreinte. J'étais vraiment rentré à la maison, maintenant. Il m'embrassa le haut du crâne alors que je souriais, heureuse. Il me relâcha et ouvrit les grilles du parc, il nous souhaita une bonne balade en amoureux et je ris. Je repris la main d'Enzo et le tirais avec moi, toujours aussi souriante et les larmes aux yeux. Il n'allait sûrement pas comprendre de quoi je parlais en disant les jeux, mais j'avais toujours appelé ça comme ça. Lula préférait dire l'endroit. On traversa le parc et il était silencieux. Le contraste était assez impressionnant puisque la journée, il n'y avait que des enfants. C'était une sorte de parc spécialement pour les enfants et les clôtures étaient hautes, pour empêcher des ados de venir le détériorer. Je l'entrainais vers un arbre et posais mes carnets au sol, ainsi que la lampe. Je me retournais vers lui et souris.

    Riley ♣️ Prêt à escalader un arbre ? Tu me suis et passes bien par où je passe, j'ai pas envie que tu te blesses en tombant ou quoi. Après promis, on rentre à la maison.

    Je levais les bras et commençais à monter. En haut, il y avait des branches qui faisaient comme un petit socle et comme l'arbre était assez grand, on voyait jusqu'à la mer. Je montais lentement, ne me rappelant plus tellement où on posait les pieds et où il fallait s'accrocher et puis Enzo me suivait. J'arrivais la première en haut et souris. Je l'attendis et quand il fut à côté de moi, je me hissais sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Le baiser terminé, je me retournais et regardais la ville, m'appuyant contre torse alors qu'il refermait ses bras autour de moi. C'était vraiment magnifique. Il fallait faire attention à l'endroit où on posait nos pieds, mais ça valait le coup.

    Riley ♣️ Fais gaffe où tu mets tes pieds. Le parc en-dessous c'est un parc pour les enfants. Y a pas de groupes d'ados, pas de joggeurs. Seulement les parents et les frères et sœurs peuvent venir ici avec des petits. C'est un ami à moi qui a trouvé ça et c'était mon amoureux de l'époque. Personne ne sait qu'il y a ça, sauf lui et moi.

    Je souris à ce souvenirs. Je ne me rappelais plus de son nom mais ça n'avait aucune importance. Comme tous les enfants on c'est « aimés » la journée et le lendemain on avait oublié l'un et l'autre. Je commençais à avoir mal aux pieds et aux jambes et je n'osais pas baisser les yeux pour ne pas voir dans quel état ils étaient. Ni celui de ma robe d'ailleurs. Je me retournais à nouveau et passais mes bras mes bras autour de sa nuque, enlevant une feuille de ses cheveux. Je le regardais dans les yeux et posais ma tête sur son épaule. J'étais amoureuse et c'était bon comme sensation. Je ne voulais pas que la soirée se finisse, mais il était vraiment tard et j'étais vraiment de plus en plus fatiguée. J'étouffais un bâillement dans son épaule et laissais mes yeux se fermer seuls. J'étais fatiguée et nous être promenés dans la ville, n'arrangeait pas mon état. Je baîllais une nouvelle fois et levais les yeux vers l'homme qui me tenait dans ses bras.

    Riley ♣️ J'veux pas casser ce moment, mais tu veux pas qu'on rentre à la maison ? Je suis fatiguée et j'ai mal aux pieds et aux jambes.

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Dernière édition par Riley J. Hoober le Lun 4 Avr - 0:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « you’re the one ... » riley&enzo   « you’re the one ... » riley&enzo EmptyLun 28 Fév - 20:21

Enzo&Riley ♥


    Des moments comme ça, j’aimerais en passer encore quelques uns, voir même beaucoup ou pourquoi pas le restant de mes jours. Riley avait cette façon de me distraire et de ne pas laisser place à un silence. Elle parlait beaucoup, voir même un peu de trop parfois. Mais je préférais cela, plutôt qu’un magnifique blanc qui dure une demi-heure. Elle blablater à longueur de journée … et vous voulez que je vous dise ? Franchement, ça ne me dérange pas du tout. Au contraire, ça fait passer le temps et ce qu’elle raconte est passionnant. Sa vie d’avant est merveilleuse, j’aurais avoir la même, la chance de partager d’aussi bon moment avec ma famille. Quoi qu’il en soit, j’étais en très bonne compagnie et je n’avais qu’une hâte c’était de rentré … quand même. Moi-même, je commençais à fatigué, mes paupières se fermèrent lorsque nous sommes posés. Elle me trimballait de jardin en jardin et là nous arrivons dans un jardin, plutôt jolie. C’Est-ce fameux parc pour enfant, je lui souris et regardais par la fenêtre, ou elle venait de frapper, par la même occasion. C’était un homme, assez grand je l’avoue. Je ne connais pas, j’écoutais attentivement ce qu’il disait à ma femme. Elle m’avait raconté juste avant qui était ce fameux Rafaël. Je compris aussitôt quel lien ils pouvaient entretenir. Le jeune homme ne l’avait pas reconnu … Je fis une petite grimace lorsqu’il l’avait appelé mademoiselle. Je ne savais pas si ça l’avait blessé qu’il ne la reconnaisse pas. Quoi que, j’imagine qu’elle s’en serait doutée après ces longues années d’absence. Et c’est tout à fait normal, à la place du gars j’aurais certainement réagis de la même manière. Puis, il nous ouvre le Parc et nous entrons à l’intérieur. Nous commencions notre chemin jusqu’à ce qu’elle me conduire à cet arbre. On s’arrêtait net devant, elle déposait ces cahiers sur le sol et elle monta. Evidemment, je devais la suivre alors je fis exactement les mêmes gestes, pas, qu’elle. Une fois arrivé, je passais mes bras autour d’elle. J’avoue qu’il y avait une magnifique vu, je pourrais dormir ici tellement c’est magnifique. Je me contentais de plonger mes yeux sur la mer, Riley finis par m’embrasser. J’en profite pour fermer les yeux et prolonger ce baiser. Elle finit par arrêter et je l’écoutais. J’avais fait attention, elle n’avait pas besoin de s’inquiéter pour ça. Et a vrais dire, vu ma corpulence, il n’y avait aucune chance que je me fasse mal ici … enfin que je tombe plus précisément. Ce n’est pas très haut. J’étais heureux qu’elle me fasse partager ces souvenirs, elle me confiait une partie de sa vie et cela me soulageait pour elle. Je passais mes mains sur son ventre et je la sers dans mes bras un peu plus fort. Je sentais son odeur m’envahir les narines, elle sentait si bon. D’ailleurs, chose qui n’a rien avoir avec ce qui se passe actuellement, je n’ai pas payé le repas au restaurant. Nous sommes partis en courant, j’espère que je n’aurais pas la police devant ma porte cette nuit ou demain matin. Je l’entendis bailler légèrement, elle s’endormait presque tout comme moi. En sachant que nous avons encore beaucoup de chemin du retour à faire pour retourner à la voiture. Je la regardais.

    - Si. J’en ai très envie et je suis vraiment fatiguée aussi. »

    Lui avouais-je. Ce moment restera gravé en moi c’est certain. En une soirée, elle avait réussi à me faire rêver. Je ne sais pas trop comment elle faisait, mais en tout cas elle s’en sortait très bien. Je lui souris et au bout de quelques minutes nous commençons à descendre de l’arbre. J’atteins le sol. Je tendis mes deux bras vers elle, je l’attrape par la taille et la fis descendre. Elle récupéra ses cahiers et j’entrelace nos mains et nous rentrons enfin à la maison.


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