THUB, c'est de la pure bombe ! Une petite gentillesse avant de se lancer dans les présentations ennuyantes.. Je m'appelle Fanny et je suis une fille, oui. Mais, vous me trouverez sur les forums généralement sous les pseudos de london, sixties ou encore blow. Je dis, généralement, car j'ai une fâcheuse tendance de m'inscrire sous de nouveau pseudo. Je dois dire que c'est très bête vu qu'il est impossible de me reconnaitre mais, passons. J'habite dans la banlieue parisienne, tout près de Paris comme vous l'aurez deviné. Plus de précision, je me trouve dans le . *et fière* Je suis complètement dingue des années 60-70. La musique, la mode.. Je suis passionnée par la musique et la danse. Il faut dire que je vis pour danser. Mais j'aime beaucoup écrire même si mon niveau d'adolescente d'une quinzaine d'années n'est pas au plus haut. J'ai décidé de m'installer sur THUB, juste parce que c'est un énorme coup de cœur ♥. L'activité, sans dire de bêtises, je dirais 4/7, où j'y serais vraiment.
Dernière édition par S. Bekah Lagerström le Lun 7 Mar - 17:23, édité 5 fois
Sujet: Re: bekah ♛ "Le plaisir est le bonheur des fous." ( fiche terminée ) Dim 27 Fév - 21:30
JUST GONNA STAY HERE.
J'entendais déjà mon beau-père me critiquer avec son air prétentieux. Chaque fois que je descendais ce fichu escalier, cet homme beaucoup plus vieux que ma mère me faisait une remarque. Lui, était là depuis longtemps maintenant. Je le détestais, lui, sa maudite petite fille modèle, ses habitudes, sa façon de pensée. Depuis son arrivée dans ma vie, c'était différent, comme si je ne reconnaissais plus ma minable petite vie. Ma mère avait évolué, elle n'était plus la jeune mère délurée, acceptant tout de son unique fille. L'homme dont elle était tombé amoureuse avait bouleversé notre routine dans la petite ville de Karesuando en Suède. Ma maternelle n'avait jamais été très riche. M'ayant eu à seulement quinze ans, ma mère avait du arrêter toutes études pour m'élever. Les petites annonces, elle connaissait, mais pour moi l'argent n'était pas la base du bonheur, ni pour elle. Du moins, jusqu'à tant qu'arrive ce médecin et nous fasse déménager dans la grande ville de Göteborg. L'immensité de l'appartement dans lequel nous vivions à quatre me faisait regretter tous les bons moments que je passais dans ma maisonnette à la frontière de la Finlande. Le climat n'était plus le même, je ne voyais plus la neige, je ne sentais plus le froid. J'avais dix ans quand je suis partie dans le sud et seulement cinq quand mon vrai père avait définitivement décidé de laisser la mère de son enfant seule pour partir aux États-Unis, dans l'État de Maine.
Je me leva de table brusquement laissant tomber mon assiette pleine sur le carrelage écossais. J'étais seule avec mon beau-père et sa fille complètement pathétique. Je ne supportais plus leur famille de gens heureux et bien propres sur eux. Cette famille dont j'avais l'impression de ne pas faire partie. Il me cria de me rassoir immédiatement et sans un mot. J'étais jeune, oui, mais je n'étais pas comme l'autre fille parfaite à obéir à son papa. « MAIS ARRÊTES! TU N'AS PAS A ME DONNER D'ORDRE. T'ES PAS MON PÈRE.. » J'en profitais toujours pour lui dire des choses comme celles la quand ma mère n'était pas là, pour ne pas lui faire du mal, même si je savais qu'elle n'était pas heureuse de la relation que nous entretenions cette famille et moi. « Treize ans et ça se prends déjà pas pour de la merde. Fais gaffe, ma petite, un jour où l'autre tout ça te retombera dessus. Et tu te feras avoir ! » Il me faisait peur, il avait un sourire mesquin avec de la perversité dans ses yeux. Après un court silence, il reprit sur un ton plus calme. « Tu devrais suivre l'exemple de Malena. Elle, au moins, elle réussira dans la vie, contrairement à toi.. » Malena, quelle drôle de fille ! Juste d'entendre son prénom, me lança un mal de tête affreux. Je me retourna, pris mon sac qui se trouvait en bas des escaliers et balança avant de partir « Je pense que je suis de trop dans cette petite famille parfaite.. » Je claqua la porte derrière moi, avant de m'effondrer. J'avais mal, pas pour moi mais pour ma mère qui avait jusqu'ici tout sacrifier pour moi. Mon existence avait détruit son vie et celle des autres en même temps.
Mes relations avec ma famille se dégradaient, je ne reconnaissais plus ma mère, je ne me reconnaissais plus. Mon comportement était bouleversé depuis notre déménagement et depuis peu, j'avais complètement renouvelé mon style vestimentaire. Désormais, j'étais plus sûre de moi. « Il est hors de question que tu sortes comme ça, jeune fille. » me disait ma mère. Je la trouvais absurde, elle avait été jeune elle aussi, et elle savait à quelle point les vêtements étaient primordiales pour se faire intégrer un maximum. J'avais beau lui rabibocher cela, elle ne comprenait toujours pas. Depuis un moment maintenant, j'avais abandonné les jeans, les pantalons pour laisser place à des choses plus courtes qui ne plaisaient pas à ma chère mère. Son mari lui montait la tête et je le voyais bien. « Maman, j'ai encore le droit de m'habiller comme je veux, de toute manière, je suis en retard je dois m'en aller. » Je sortais toujours la même excuse. Alors, je pris mon sac qui se trouvait sur une chaise qui partit vers la porte. Ma mère installée en famille autour de la table, me persuada de prendre quelque chose à manger, trouvant que je n'étais pas assez en chair. Je pris donc pour lui faire plaisir une petite pomme que j'enfilai dans mon sac discrètement. Bien sur, je ne mangeais jamais ce que je prenais. Il était vraie que j'étais assez fine, mais il faut dire que ma taille était l'inverse de mon poids. La nourriture n'était pas une chose que j'adorais tout particulièrement. J'étais une danseuse et une sportive de haut niveau devait avoir un corps parfait. Beaucoup me répétait à longueur de journée que le métier de mannequin était fait pour moi, et pourtant une seule chose m'intéressait réellement, la scène, le spectacle.. Les gens voyaient en moins la petite fille au visage d'ange avec un corps parfait, mais derrière cette facette, il y avait une véritable passion, un talent. Je faisais de la danse classique depuis toujours, du chant ainsi que du piano. J'étais passionnée et je rêvais de faire carrière dans la musique et la danse.
Je couru vers ce beau brun ténébreux qui n'était autre que mon meilleur ami. Il habitait toujours à Karesuando, mais dès que nous pouvions l'un de nous deux faisait le trajet. Je l'aimais vraiment. Rare était les fois où je ressentais quelque chose pour un homme, un garçon. Entre nous, c'était plus que l'amitié, mais non plus de l'amour. Il y avait un jeu entre nous, un jeu de destruction où tous les coups étaient permis. Pourtant, j'étais sa meilleure amie et lui, le mien, et rien ne pouvait le changer, ni même la distance. Mes mains se mirent délicatement sur son visage pour cacher ses yeux, avant mon hurlement dans ses oreilles. « Devine qui est là ? » Je lui découvris les yeux et l'embrassa très fort. Ses bras enveloppèrent son corps. J'aimais sentir son odeur, sa chaleur. Il était beau et les filles ne résistaient pas à son charme. « Bekah, Bekah, Bekah, quand arrêteras-tu, donc, d'être autant une bombe ? » Je renchaina aussitôt. « Parle pour toi ! Comment fais-tu pour être aussi sex. » Je ne me passais plus de lui. Notre relation était bizarre mais je l'aimais. Il m'arrivait de m'imaginer être dans ses bras à la place d'une autre mais je revenais toujours à la réalité comme si notre histoire était impossible. Il couchait avec tout le monde malgré son jeune âge et m'avais justement initié à ce cercle vicieux. Depuis, je le suivais sur le chemin royal comme il appelait cela. Mon comportement venait aussi de lui, mais je ne lui en voulait pas, au contraire je le remerciais pour son geste.
Deux mois maintenant, que j'allais chez le psychologue près de chez moi, tous les deux jours. Et pourtant, je n'avais dis aucun mot durant toutes ces longues heures où je me trouvais assise face à ce médecin. Je voulais parler, mais je n'y arrivai pas. C'était plus fort que moi, chaque fois que je devais me remémorer la scène comme me le demandait Docteur Karlsson, un renommé. Et pourtant, malgré sa grande finesse, j'étais toujours au même stade. Pourtant, ce soir-là, en m'y rendant, j'avais une impression différente, comme si tout le travail était abouti et qu'enfin j'allais pouvoir me dévoiler. Je ne savais pas par où commencer. J'avais peur des mots, des phrases. J'étais triste, énervée, sale. « Depuis que mon beau-père fait parti de notre famille, tout à changé. Dès les premières minutes, je n'étais pas confiante mais je devais faire plaisir à ma mère qui m'avais élevé jusqu'ici complètement seule. Mais, je n'arrivais pas à le cerner. J'avais peur de lui, mais je ne disais rien, de peur de vexer ma mère qui était amoureuse. Si, j'aurais su.. J'étais effrayée par lui et pour me montrer plus forte je le provoquais, lui répondais. Jusqu'à ce jour-là, il n'avait osé rien faire à part un semblant d'éducation paternelle avec moi. Il y a trois mois, un soir où ma mère travaillait, comme habituellement, il a été plus loin. Il en a profité.. profité de moi, de l'absence de ma mère et de sa fille, de mon corps d'adolescente fraîche.. Il m'a sali, il m'a en quelques sortes tué à l'intérieur.. » Les larmes montèrent doucement. Je serais les dents, tous ces souvenirs faisaient mal, mais il le fallait pour mon bien. Je vivais avec cette histoire depuis trois mois. « Ma mère croit que je raconte des histoires, simplement parce que je ne le supporte pas. Il m'est devenu impossible de vivre avec cet homme qui fait la victime. Il faut que je parte, quitte à laisser ma mère. Plus aucune importance, si croire sa fille est pour elle, n'est pas envisageable, je pense que je n'ai plus rien à faire ici. » Il fallait que je quitte la Suède, j'avais déjà tout prévu, il ne restait plus qu'à l'annoncer à leur heureuse famille, à laquelle je n'étais pas intégrée.
« QU'EST CE QUE TU FAIS ! » Je fermais ma valise dans laquelle j'avais réussi à prendre le strict minimum pour partir et recommencer à zéro, pour effacer tous les mauvais souvenirs. J'avais finalement décidé de partir en traitre comme ma mère qui fuyait la réalité. Elle fut surprise, mais ce n'était pas une blague, je partais réellement et tout était déjà prévu à la lettre. Je ne lui répondit pas, j'avais peur de craquer devant elle, de lui montrer ma souffrance dans laquelle je m'étais enfoncé depuis maintenant quelques années, et qui n'avait cessé depuis mon viol. « Mais où vas-tu? RÉPONDS MOI BORDEL. » Je pris ma valise. Je vérifia si mes papiers étaient bien dans mon sac pour ne plus à avoir à revenir dans cette maison, dans cette chambre aux milles souvenirs. Je passa sans lui dire un mot, ni même un regard, me dirigeant vers les escaliers. Elle me rattrapa violemment par le bras. C'était le moment où je devais lui dire. « Quoi que tu fasses, tu ne pourras pas me retenir maman. J'ai mal et je ne veux plus ressentir ça, je préfère m'en aller, loin. Je m'en vais aux États-Unis, chez mon père, mon vrai. Je ne le connais pas, mais il y a un début à tout. Là-bas, je suis inscrite dans une école de danse, puisqu'il n'y a que ça qui m'importe un peu, aujourd'hui. » Elle pleura et je ne pu m'empêcher de la suivre. Elle me prit dans ses bras, au fond d'elle, elle savait que je disais la vérité, mais elle était amoureuse, naïve. « Ma petite fille, si je pensais que tu prendrais ton envol à quinze ans, j'aurais fais plus attention. Je t'en supplies de t'en vas pas, restes, j'ai besoin de toi moi. » Je ne répondis pas, je me retourna, essuya mes joues rosées et pris les escaliers. Derrière moi, j'entendis un faible je t'aime. Ces mots étaient mots venant de sa mère à une fille. Je le ressentais comme ça, plus maintenant. Ils me faisaient plus de mal qu'autre chose. Je pris la porte et regarda la ville autour de moi, avant de monter dans le taxi qui m'emmena jusqu'à l'aéroport.
Dernière édition par S. Bekah Lagerström le Lun 7 Mar - 17:22, édité 11 fois
Sujet: Re: bekah ♛ "Le plaisir est le bonheur des fous." ( fiche terminée ) Lun 28 Fév - 8:43
Lucy J. Holden a écrit:
Abbey Jill Strugatsky a écrit:
Les deux sont des choix de oufs Je sens que je vais t'aimer. Marloes, pour ma part
+1, rien à ajouter, elle a tout dit Bienvenue en tout cas
Je trouvais le forum déjà extraordinaire, mais avec ses membres, il m'épate encore plus. Je vous remercie donc tous, de me souhaiter la bienvenue, comme vous le faites. Moi, je me sens déjà comme chez moi.
Cassiopea E. Sullivan a écrit:
J'dois être la seule, mais bon moi je vais dire SKYE.
Skye est excellente, j'ai véritablement un faible pour les deux, mais je pense qu'après huit "voix" pour la sublime Marloes, mon choix va se retourner vers elle. Surement ferais-je un scénario avec Skye, parce que je ne l'a vois pas souvent sur les forums. Les mannequins sont oubliés de nos jours..