☂ NOM(S):majken. ☂ PRÉNOM(S):meena, un truc que j'utilise jamais parce que c'est vachement trop moche, puis romane. ouais, à la française. ça a la classe, je trouve, même si les gens ici sont parfois trop paumés pour le prononcer correctement, ou c'est moi qui suit folle à me l'avoir répéter mille fois pour trouver la consonnance parfaite à mon oreille ☂ AGE: j'ai quinze ans, l'âge de faire des conneries et de me faire tomber dessus à cause de ça. putain ce que j'ai hâte d'être majeure et de foutre le camp loin d'ici, très loin de ma mère et de claes. assez loin pour souffler, pourquoi pas en france, pourquoi pas à paris et dormir bercée par les mille et une lumières de la ville? ☂ ORIGINE:probablement qu'américaine, ce serait trop bien autrement, et puis quand ma mère ouvre la bouche, c'est pas pour parler famille, mais pour quémander une autre bière. ouais, c'est ça le genre. ☂ STATUT CIVIL:on ne peut plus célibataire, et ça me plait autant que ça me fait chier. j'aimerais dormir au creux des bras de quelqu'un et faire chier mon grand frère pour sa connerie, mais comme j'peux faire ce que je veux, libre de mes pulsions et caprices, c'est pas plus mal ☂ MÉTIER OU ÉTUDES: j'en suis rendue à devoir me rendre en cours sous peine de me faire foutre dehors de la troisième école en deux ans, mais je sèche encore et corrompt qui je veux pour m'éviter l'expulsion. ☂ GROUPE:fluorescent adolescent. ☂ AVATAR: la sublime frida gustavsson.
JUST GONNA STAY HERE.
J'entre dans cet antre de perdition comme tous les autres. Il a rien de spécial, il a rien de génial. C'est tout le contraire, cet endroit est miteux, pitoyable, et la clientèle est d'office classée comme des vieux dégueulasses mal-baisés. Mais bon, c'est pas comme si je m'attendais à échouer dans une boîte sympa avec des mecs début vingtaine, à la fac, qui viennent y faire des conneries. Je passe la langue sur mes lèvres, avance doucement, non sans détourner de nombreuses têtes. Évidemment, ça me fait sourire. Ils bavent sur une gosse de quinze ans, ces porcs. L'important, c'est la paye, c'est le pourboire qu'on peut se faire quand on met des shorts qui couvrent à peine le galbe de mes fesses. Je regrette de ne pas m'avoir fumé un joint avant de débarquer, je suis pratiquement certaine que j'aurais d'autant plus assurer que le shit me donne une assurance sans borne et m'fait perdre de nombreuses inhibitions « Qui je dois voir pour bosser ici? » que je lance au barman, non sans lui adresser une oeillade au passage, histoire de me conforter. Il me déshabille ouvertement du regard, s'arrêtant sur mon bustier soulignant une poitrine haute, loin d'être énorme, et mes jambes sans fin que je ne me suis pas empêchée de dévoiler à qui veut. Je ne fais pas dans la pudeur, la plupart du temps, et il m'a fallu me faire violence, quand j'habitais encore chez Claes, pour me rappeler qu'on sort pas d'une douche sans vêtements, et qu'on déambule pas des heures uniquement enroulée dans une serviette « Le mec sur la banquette, là-bas. Celui qui regarde ici ». Je lui adresse un sourire entendu, soulignant mes lèvres peintes d'un rose pâle. Il ne regarde pas par ici, il me fixe moi. Passant la main dans mes cheveux, la bouche en coeur « Deux shooters de téquila ». Je crois qu'il allait me demander mes cartes que je sors les billets de mon décolleté, ce qui lui fait perdre le court de ses pensées. Ce que j'adore l'idiotie de la gente masculine et cette facilité déconcertante avec laquelle on les manipule...
Je roule une pelle à mon caprice du moment, non sans sentir une main baladeuse venir se river sur mes fesses, ce qui me fait sourire. J'arrête l'ascension de cette dernière, et surtout cette manière de me presser contre lui. C'est toujours moi qui décide et indique la manière de faire et d'aller, et gare au mec qui veut m'avoir sans respecter mes conditions. Je passe la langue sur ses lèvres, soutirant d'entre ses doigts un joint entamé qui fume doucement, gaspillant sa délicieuse composition au gré de l'air environnant. Je le porte à mes lèvres, me reculant légèrement, sortant de la pénombre de la ruelle à cause du lycée. Je réajuste mes jeans, remonte lentement la fermeture éclair de ce dernier « Je compte pas m'envoyer en l'air avec toi mon vieux ». Ses yeux s'agrandissent de surprise, tandis que je prends une nouvelle taffe de son shit. Du bon, au moins, ça m'évitera d'avoir à lui signifier qu'il fume de la merde en plus « Me taper un môme, ça me branche pas ». Ce qui m'allume, ce sont les mecs de la fac. Les mecs sportifs, légèrement arrogants, mais qui n'ont que trop rarement les moyens de tenir la moindre discussion sérieuse avec moi sans finir par m'inviter à la débauche. Invitation à laquelle je céderai sans doute plus qu'à un lycéen de terminal qui a deux ans de plus que moi à peine. Je sais, c'est con, et puis si je serais comme toutes les gosses, ça me brancherait d'avoir un petit-copain de mon âge, d'aller dépenser dans des fringues et occuper mes samedi soir à bouffer du pop-corn au ciné. Mais non, ma vie a moi, elle est pas rose, elle est pas celle des gosses normales. Je vis avec ma connasse de mère parce que mon frère m'a foutu à la porte comme un gros enfoiré de merde. Je dépense pas pour des fringues, je vole celles qui me font trop envie, ou je fais les garde-robes dans les fêtes pour trouver bijoux ou vêtements à aller bazarder. Je travaille pas derrière une caisse dans un supermarché ou dans une boutique hype. Je danse chaque samedi dans une boîte miteuse, mais qui me donne un tas de type parce que même si c'est non-dit, on voit vachement bien que j'ai pas l'âge d'être là et ça excite tout un tas de salopards. Tant mieux, avec l'argent qu'il flambe sur mon compte alors que j'leur en donne pas du tout pour leur thune, ça me va. Ça me permet au moins de payer le loyer quand ma mère est trop défoncée sur le schnapp de dépaneur pour se rappeller de le faire « Me regarde pas comme ça chéri, t'es ni le premier ni le dernier à qui j'dis ça... » que je rétorque, tournant les talons et m'éloignant doucement, le joint aux lèvres, retournant en cours, comme si de rien était, comme si je venais pas de taxer du shit, utiliser ce pauvre mec comme un putain de jouet à deux balles pour le planter quand ça commençait à lui plaire...
« Minnie ». Je me crispe, la clope entre les doigts, détournant la tête vers mon frère. Le seul qui peut se vanter de m'appeler Minnie et de continuer à respirer. Le seul qui aura jamais le droit de me foutre dehors et de pourtant conserver ce putain de fait que j'saurai jamais complètement m'en détacher, parce que d'aussi longtemps que je me souvienne, les moments de bonheur et d'insouciance, je les lui dois à lui. Ça me tue de l'admettre, mais ça me fout aussi les boules de l'éviter et de l'ignorer, même si je préfèrerais largement ne rien en avoir à foutre. Je ne veux pas lui répondre, ne croyant pas pouvoir maîtriser le timbre de ma voix, heureuse de le voir, heureuse de prendre conscience qu'il va bien et qu'il s'en sort sans m'avoir à ses basques en continu. Il doit avoir repris ses habitudes de froisseur de draps en série, j'ose même imaginer le nombre de meuf qui a passé dans son pieu, ça me sidère et m'horrifie. Je considère injuste qu'au nombre de conquêtes que j'lui soupçonne, il ose élever la voix contre le premier type que je baise sous son toit. Je soupire intérieurement, prend une taffe de ma cigarette, pose finalement les yeux sur lui après de longues minutes de silence « Tiens, t'es encore là? T'attends quoi pour foutre le camp, que j'te montre la direction? ». Ma rancune est immense, il peut pas savoir à quel point j'lui en veux présentement de m'avoir donner aucun autre choix que d'aller retourner glander chez maman, la voir se détruire et se faire baiser par les types les plus dégueulasses rien que pour payer son alcool. Pas le loyer, pas la bouffe, son alcool. Puis malheur à ma gueule si je touche à une de ses bouteilles « Tu veux arrêter deux secondes? » qu'il rétorque, un peu trop sèchement. Ça met le feu au poudre, et je m'enflamme subitement, d'un coup « NON J'VAIS PAS ARRÊTER, JE T'EMMERDE CLAES, TU VIENS FOUTRE QUOI ICI, TE PROUVER QUE J'SUIS BIEN LÀ-BAS? T'A TOUT FAUX DUCON, C'EST PIRE QU'AVANT ». Je prends un tiers de seconde pour respirer, ma main tremble sur ma cigarette. Je la presse entre mes lèvres, remplit mes poumons de fumée, tente de me calmer un peu. Je ferme les yeux, les réouvre, braque mes prunelles dans les siennes « Va pratiquer le sport de chambre dans ton appart et oublie de respirer, merci » que je siffle entre mes lèvres, lui foutant un coup au passage, me demandant si c'est possible de voir les morceaux de mon coeur restent derrière moi au fur et à mesure que j'avance, chaque déchirement avec mon frère me donne l'impression de foutre mon coeur au malaxeur. C'est sans doute masochiste de ma part de continuer avec autant de hargne et de vigueur, mais putain, c'est qu'il me fait grave chier!
WALKING IN THE DARK.
Derrière l'écran, je bois un Red Bull enroulée dans une couverture mauve en me demandant ce que je fais devant l'ordi par une si belle journée, en fait. Mais bon hein, on va pas faire mine d'en profiter souvent quand il fait beau. Je m'appelle Marie-Chantal, puis j'ai vingt ans. Je suis québecoise, et je vis dans une région méconnue de la plupart des gens parce qu'il y a aucun grand centre. J'entre à la fac l'an prochain pour devenir infirmière, j'écoute de la musique à peu près cinq heures par jour, j'ai détesté la plupart de mes cours ces deux dernières années, et y'a que le rp pour m'éviter de carrément me faire chier. Je parcoure Bazzart depuis des semaines pour trouver un forum où y'aura le perso qui m'inspirera quelque chose et qui ne disparaîtra pas après deux semaines, et puis donc me voilà. Comme je suis masochiste, ce scénario était juste parfait. Là-dessus, bah c'est ça en gros.
Dernière édition par M. Romane Majken le Mer 2 Mar - 7:54, édité 4 fois
Sujet: Re: (fiche terminée) ROMY → je ne pense pas, moi, je vis putain Mar 1 Mar - 20:55
GOSH FRIDA (la troisième non ?) Quoiqu'il en soit bienvenue j'ai le bonheur de la jouer sur un autre fow' c'est une bombe cette fille Bref bon courage pour cette fiche
Sujet: Re: (fiche terminée) ROMY → je ne pense pas, moi, je vis putain Mar 1 Mar - 22:29
Claes c'est de ta faute tout ça, si t'avais pas fait un scénario aussi magnifique avec pour choix d'avatar la meilleure de toute, Frida & bah on aurait pas l'air d'une bande groupie hystérique :65:
Sujet: Re: (fiche terminée) ROMY → je ne pense pas, moi, je vis putain Mer 2 Mar - 18:00
Zac; Bah faudra voir pour concrétiser ça avec un lien mon chou
Abbey; Merciiiiiii, puis ouais, assez maso la fille, on est chiante ou on l'est pas x)
HAAAAAAAAAAN j'suis trop contente que la fiche te plaise Claes Bien hâte de rp puis ouais, tu as dit, mais tu peux le répéter autant de fois que tu veux, c'est toujours aussi bon