nom : Blackburn. Ҩ prénom : Bluenn Joan. Ҩ âge : Vingt-cinq ans. Ҩ origines Américaine. Ҩ statut civil : Célibataire. Ҩ occupation : Avocate. Ҩ avatar : Blake Lively. Ҩ crédits : tumblr.

Le silence régnait dans la petite chambre où était paisiblement allongée une certaine petite blondinette. L'heure devait avoisiner les trois ou quatre heures du matin et il était impossible pour la seconde de la fratrie Blackburn de fermer les yeux. L'orage grondait dehors et les goutes de pluie coulaient le long de la fenêtre. Elle n'aimait pas l'orage, elle n'aimait pas la pluie. Du haut de ses sept ans, Bluenn Joan Blackburn était tout ce qu'il y avait de plus normal. En apparence du moins. C'était une enfant joueuse, drôle, agréable, souriante, câline, une enfant à qui on aurait donné le bon Dieu sans confession. Pourtant, voilà trois années que la famille tentait de vivre sans l'autorité et la douceur d'une femme dans ce foyer. Suzanna Blackburn était partie. Du jour au lendemain, ne donnant plus jamais de nouvelles et laissant derrière elle un mari meurtri et trois jeunes enfants complètement perdus. La blondinette finit par se retirer des draps et à peine eut-elle mis un pied à terre qu'un long frisson la parcouru. Il faisait froid. Elle sortit silencieusement de sa chambre, les yeux grands ouverts et se dirigea vers la chambre de son grand frère. Lawrence. Depuis que sa mère était partie, Lawrence était devenu le pilier de la maison. Le seul sur qui les trois cadettes pouvaient se reposer. Elliott, le père était très peu présent, à cause de son travail et délaissait énormément ses enfants. A cette époque là, Bluenn ignorait pourquoi sa mère était partie, elle ignorait pourquoi son père ne posait que très rarement un regard bienveillant sur elle, elle ignorait le poids que ressentait un peu plus jour après jour Lawrence dans son cœur. Elle ignorait tout cela. Elle ouvrit doucement la porte de la chambre de son frère, jetant un petit coup d’œil à l'intérieur, n'osant tout d'abord pas vraiment entrer. Il semblait dormir. Enfin, elle n'en savait rien, il faisait trop sombre pour qu'elle puisse distinguer aisément dans quel état était son aîné. Elle fit un pas, puis un second, s'arrêtant là. Elle ne voulait pas le déranger et n'était pas très affirmée. « - Viens là... ». La voix de son frère brisa le silence et c'est sourire aux lèvres que la gamine s'exécuta, se blottissant dans le lit, juste à côté de Lawrence. Tout de suite, elle sentit la peur s'effacer, elle était bien là. L'aîné était un pilier, il était son pilier. Heureusement qu'il était là.



« - Un, deux, trois, SOLEIL ! ». La petite fille se retourna brusquement, le sourire aux lèvres. Son meilleur ami gisait, là, à quelques mètres d’elle, immobile, un pied en l’air, tentant de rester dans cette même position le temps que la petite fille ne fasse son tour d’horizon. Perdue sous un arbre au milieu de la prairie verdoyante, cette scène était digne des plus beaux films et pourtant, ce paysage, ce soleil, cet air pur, ces deux gosses en avaient bien l’habitude. Arrowsic était leur ville d’origine. Ils y étaient nés tous les deux, la même année. La ville n’étant pas franchement bien grande, tout le monde se connaissait plus ou moins et leurs parents respectifs n’en faisaient pas exception. De ce fait, William et Bluenn se connaissaient depuis de très longues années. Ils faisaient tout ensemble et étaient également dans la même classe. Arrowsic offrait des paysages grandioses et sécurisants à perte de vue, ceux-ci étant le jardin de jeu des deux gamins qui ne se quittaient pas d’une semelle. La vie était paisible et calme à cette époque. « - Plus tard, on se mariera et on aura trois enfants : deux filles et un garçon ! ». « - Non, deux garçons et une fille ! ». Allongés dans l’herbe à regarder les nuages, les deux gamins prévoyaient avec précision leur avenir. Ensemble, à jamais, c’était leur devise et rien ni personne ne pouvait les séparer. « - BLUUUUUUUENN ». Immédiatement, la gamine se releva, sachant pertinemment qu'il n'était jamais judicieux de faire attendre son père lorsqu'il scandait son nom de la sorte. Elle fit un petit signe de main à William avant de s'élancer à petites enjambées au travers de la campagne et de rejoindre la petite maison des Blackburn. « - Ah bah c'est pas trop tôt ! » . Bluenn avait une image bien particulière de son père. C'était un homme dur, froid, distant, surtout avec ses filles. Disons que le fait que Lawrence soit un garçon devait très certainement mettre le père plus à l'aise avec ce dernier. Du coup, Elliott avait tendance à très peu parler à ses filles, et encore moins à Bluenn qui ressemblait énormément à sa mère. D'ailleurs, elle n'avait pas de souvenirs de cette dernière et curieuse comme pas deux, Bluenn était avide de découvrir qui était sa génitrice. « - C'est quoi ça ? ». Okay.... c'était mauvais signe ça. La gamine posa son regard clair sur la photo que brandissait son père. Une photo du mariage de ses parents. A force de fouiller, la blondinette était tombée sur un vieil album photo, caché dans le grenier. Elle avait pris une photo, une seule photo. C'était la seule image qu'elle avait de sa mère, la seule représentation qu'elle en avait. Suzanna était une femme magnifique et d'un côté, ça réchauffait le cœur de la petit Bluenn lorsqu'elle voyait le sourire scotché aux lèvres de sa mère sur cette photo. « - euh... c'est... euh... ». Elle perdait tous ses moyens devant cette homme grand et imposant. Lawrence n'était pas là, elle était totalement seule. C'était rare qu'elle confronte son père, très rare. La plupart du temps, il l'ignorait plus ou moins et elle en faisait de même. « - Sale petite fouineuse ! Je t'interdis de toucher aux affaires qui sont dans le grenier !!! ». Il ne criait pas, mais sa voix était si dure et froide que la gamine sentit les larmes lui monter aux yeux. Non, elle ne pleurerait pas, mais elle en avait très envie tout de même. Elle baissa instinctivement la tête, après avoir vu son père ranger la photo dans la poche de son jean. « - Compris ? ». Elle hocha rapidement la tête, faisant comprendre à son géniteur qu'elle avait bien compris l'interdiction et monta ensuite dans sa chambre.


« - Hey, ça va pas ? ». La blondinette, qui venait de fêter ses treize ans, lança un regard à William, un peu indécise. « - Si, si... c'est juste bizarre que la voiture de mon père soit dans l'allée... il est encore au travail normalement à cette heure-là ! ». Et surtout, lorsqu'il n'était pas là, Bluenn en profitait souvent pour inviter William chez elle... enfin, quand Lawrence n'était pas là non plus ! Au fur et à mesure des années, Bluenn s'était rendue compte que William n'était pas seulement son meilleur ami, mais également son premier amour. Parfois la limite entre l'amitié et l'amour est si fine qu'on ne la perçoit pas tout de suite. N'étant pas cachotière pour un sous, la gamine avait fini par avouer la nature de ses sentiments au beau garçon et heureusement, cela c'était avéré réciproque. « - Ah mince... du coup je peux pas venir ce soir ? ». La belle blonde se contenta d'un hochement de tête négatif. Non, il valait mieux pas qu'il traine dans les parages. Bluenn en aurait fait de même si la curiosité de savoir le pourquoi son père était de retours à la maison si tôt ne lui dévorait pas les entrailles. Elle posa délicatement et maladroitement ses lèvres sur celles de son amoureux avant de lui lâcher la main et entrer dans la petite maison. « - BLUE TU DEVINERAS JAMAIS QUI EST LA !!!! ». Valentine venait de lui sauter dessus, tel un jouet à ressort, le sourire peint sur ses fines lèvres et la joie pétillant dans son regard. Okay. Il se passait quelque chose et Bluenn était complètement paumée. « - Blue !!! Te voilà enfin !!! ». Et voilà que Catherine s'y mettait aussi. Les jumelles attrapèrent le bras de leur sœur, la forçant à entrer dans le salon. Elle allait protester lorsque : « - Bonjour Bluenn... ». Sa mère. Elle était là. Face à elle. Ses longs cheveux blonds relevés en un chignon parfaitement bien structuré. Son visage aspirant l'amour et la sympathie. Elle était fidèle à cette photo que Bluenn avait trouvé quelques années plus tôt. Ses traits un peu plus vieillis... Elle était belle. « - Ma...maman ? ».
Les trois gamines étaient installées sur le canapé lorsque Lawrence arriva. Elles étaient toutes les trois toutes excitées, racontant les moindres détails de leurs vies à leur génitrice. Pourtant, depuis le départ, Bluenn était comme septique. Elle savait que son frère ne prendrait pas la nouvelle aussi bien. Elle le connaissait parfaitement, elle savait comment il était et comment il allait réagir. Et au fond, elle espérait de tout son cœur qu'il lui démontre que finalement, elle ne le connaissait pas aussi bien qu'elle le prétendait. Elle ne voulait pas qu'il brise ce nouveau bonheur. Les trois gamines avaient oublié le départ de leur mère, Elliott également, alors pourquoi pas Lawrence ? Bluenn savait parfaitement que le seul élément manquant pour que la famille soit heureuse était Suzanna et maintenant qu'elle était de retours, la blondinette n'était pas prête à laisser filer le seul espoir qu'il restait à cette famille d'être heureuse. « C’est quoi ce délire ? ». Blue ferma les yeux, bien fort, sachant pertinemment que ce qu'elle redoutait était en train de se passer.


« - Blue calmes-toi ! ». En effet, la blondinette était toute excitée. Le lendemain, c'était l'anniversaire de son frère et elle avait prévu l’événement depuis de longs mois. Elle n'attendait que cela, ne parlait que de cela et il fallait bien le dire, ça commençait sérieusement à souler William. Mais bon, elle ne pouvait contenir sa joie et venait de récupérer le cadeau qu'elle allait lui offrir : une chaine en argent sur laquelle pendait une croix avec les initiales des enfants Blackburn. C'était une façon pour elle de l'inciter à continuer à croire, à garder la foi et également savoir que ses sœurs seraient à jamais avec lui. Finalement, c'était grâce à lui qu'elles étaient ce qu'elles étaient. Lawrence avait toujours été là et finalement, il était le pilier des gamines, le pilier de Bluenn plus particulièrement. Elle savait que s'il était là, elle pouvait aborder la vie sereinement. Si son frère était à ses côtés, rien ne pouvait lui arriver, c'était une certitude chez elle. « - Bon j'y vais, on se voit demain ? ». Le garçon hocha positivement la tête avant d'embrasser son amoureuse de longue date. C'était étrange de voir combien leur amour était fort, si fort qu'il perdurait au travers du temps.
Bluenn monta alors sur son vélo, traversant les quelques rues qui la séparaient de sa maison.
« Je me suis engagé dans l’armée. ». Bluenn crut que le morceau de pain qu'elle était en train d'avaler se coinçait dans sa gorge. Quoi ? Elle ouvrit immédiatement son regard, n'y croyant pas vraiment. Son frère ? Pour l'armée ? Non, non, non, il ne pouvait pas partir. Il ne pouvait pas risquer sa vie. Il ne pouvait pas la laisser et mourir. Non, elle refusait même l'éventualité qu'il quitte la ville. Sans vraiment qu'elle sache comment ni pourquoi, elle se retrouva dans l'entrée, collée contre sa mère. Les cris provenant de la cuisine l'effrayaient. Elle avait déjà vu son père et son frère se disputer, mais de la sorte, jamais. C'était si violent que chaque cri, chaque bruit la faisaient sursauter. Puis, Lawrence apparut devant elle et sortit de la maison. Brusquement, la blondinette poussa sa mère pour se séparer de ses bras et suivre son frère dans l'allée. « - Law réfléchis deux minutes. Pars pas ! Restes ! Ecoutes-moi bordel ! LAWRENCE !!! REVIIIIENS !!! ». Il ne lui avait pas accordé un regard. Il était simplement monté dans sa voiture et était parti, laissant la blondinette en larme, dans la rue, le cœur meurtri et la voix déchirée à force de crier son désespoir. Il était parti. Il l'avait abandonné lui aussi. Son monde s'écroulait.


« - Tu devrais aller le voir... ». Recroquevillée sur elle-même, Bluenn n'était pas sortie de sa chambre depuis un mois. Heureusement pour elle, c'était les vacances scolaires et elle n'avait donc pas pour obligation d'aller à l'école. Elle ne bougea pas d'un poil, ignorant avec beauté les dires de William. Elle l'entendit soupirer et se lever du lit sur lequel il s'était assis pour être au plus prêt de la blondinette. « - Putain Blue, fais quelque chose ! Vas le voir, je sais pas, évacues ta rage !!!! Ça peut plus durer ! ». Ce fut presque comme un électrochoc. Non, ça ne pouvait plus durer. La blondinette sortit alors de sous les draps et se posta face au jeune homme, le regard dur. « - Vas te faire foutre Will et mêles-toi de tes affaires ! ». Elle était méchante, elle était aigrie et finalement, elle n'avait plus confiance en lui. Elle n'avait plus confiance en personne. La seule personne qui avait toujours été là, qui lui avait promis qu'il resterait à ses côtés à jamais venait de foutre le camp, la laissant seule avec sa misérable vie. Elle se trouvait égoïste, mais elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. « - Arrêtes de faire la gamine Blue et vas voir ton frère ! ». Il l'énervait à lui donner des ordres ainsi. Il ne savait pas ce qu'elle ressentait, personne ne le savait. Son frère avait été la personne la plus importante dans sa vie, depuis toujours. Et là, il décampait comme si c'était la chose la plus facile du monde. Il l'abandonnait et cette fois-ci, elle n'avait personne à qui se raccrocher. Il était son rocher, la stabilité même de sa vie. « - Et toi arrêtes de me dire ce que j'ai à faire ! ». Le ton et la tension montaient considérablement et aucun des deux n'étaient décidés à mettre fin à cela. William attrapa une enveloppe qui trainait sur la table de chevet et la déposa dans la main de Bluenn. « - Il part demain matin, donnes-la lui... ». Elle savait pertinemment ce que contenait cette enveloppe : la croix qu'elle avait fait faire pour les dix-huit ans de son frère. Anniversaire qu'ils n'avaient pas fêté puisque Law avait décampé. « - Casses-toi... ». Elle était dure avec le pauvre William. Mais il lui tapait sur le système avec son air impassible et sa belle gueule. Pourtant, il ne chercha même pas à la contredire et sortit de la chambre, laissant la gamine seule avec elle-même.
« - Bluenn ? Qu'est-ce que tu fais là ? ». Il pleuvait cette nuit là. Pourtant, ça n'avait pas empêché Blue de se rendre chez Rebecca. Elle savait que son frère y logeait depuis quelques temps, avant de partir pour l'armée. Elle savait également qu'à ce moment là, Law n'était pas chez Becca. Ça tombait bien, elle ne voulait pas le voir. « - Désolée de te déranger, mais tu pourrais donner ça à Law quand tu le verras, s'il te plaît ? ». Elle lui tendit alors l'enveloppe, la main légèrement tremblante. Elle avait froid et l'orage commençait à gronder, lui rappelant incontestablement toutes ces nuits qu'elle avait passé dans les bras de son frère étant gamine, car elle avait peur de l'orage. Mais c'était une époque révolue. Elle avait toujours peur de l'orage, mais elle n'avait plus personne pour l’apaiser, plus personne pour la calmer. Elle était seule. Incroyablement seule. « - Euh... oui, oui... ». A peine Rebecca eut-elle récupérer l'enveloppe que Blue lui lança un sourire de remerciement avant de rapidement tourner les talons, retournant sous le pluie afin de rentrer chez elle. « - BLUE ATTENDS ! ». La blondinette se retourna, la capuche sur la tête, observant avec étonnement la belle Rebecca la rejoindre sous la pluie. « - Tu viens pas demain ? ». « - Non. ». Elle avait été claire, nette et précise. Pas question d'y aller. Pas question de lui souhaiter un bon voyage ou bonne chance. Cela en reviendrait à accepter son choix et jamais, ô grand jamais, elle n'accepterait le fait que son frère se barre pour s'engager dans l'armée et risquer sa vie...


Cher Lawrence,

T'es qu'un con. Tu l'as toujours été, mais là je crois que t'a remporté le championnat du mec le plus con de la planète. Non mais quelle idée de t'engager dans l'armée ? Tu veux crever, c'est ça ? Pas besoin d'aller à l'armée, t'as cas me le demander et je t'égorge sur place. T'es con. Et pire que ça, t'es égoïste. Vas butter des gens et éclates-toi bien !

Bluenn.

« - Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée d'envoyer cette lettre. ». Exaspérée, Bluenn leva les yeux au ciel, se contenant tout de même. Bien sûr que ça n'était pas une bonne idée ! Elle le savait. Mais partir pour l'armée n'avait pas été une très bonne idée non plus. Elle avait besoin d'exprimer sa colère, que son frère la sache et jusqu'ici, le seul moyen pour elle de lui faire parvenir ses états d'âmes était par le courrier. « - La ferme Will, tu me soules ! ». Le jeune homme se posa alors sur le lit, soupirant. « - Je m'en vais. ». Silence. Quoi ? Immédiatement, le regard de la blonde se fit plus doux et elle regarda attentivement le jeune homme. « - Ça fait quelques semaine que mes parents ont décidé de partir pour New-York, mais avec l'histoire de ton frère et tout... j'ai pas trop osé t'en parler. ». La blonde resta stoïque quelques secondes avant de se retourner, se retrouvant dos au jeune homme, face à sa lettre pleine de haine. Et voilà, une personne de plus l'abandonnait. Bizarrement, ça lui fit mal, mais pas autant que le départ de son frère. C'était comme si désormais, elle était préparée au fait d'être abandonnée. « - Tu dis rien ? ». La blonde serra les poings, résistant à l'incroyable envie de pleurer et de regarder son amoureux. Elle se contenta simplement de lui balancer un : « - Dégages » des plus sombres et durs.


« - Je crois que tu dois être la fille qui attise le plus la jalousie dans cette ville ! Sérieusement quoi ! T'étais pom-pom girl au lycée, tu sortais avec William Stanford, c'est-à-dire le mec le plus canon du bahut, t'es devenue reine du bal de promo. T'as intégré l'université de Harvard, t'es ressortie avec des notes exceptionnelles. T'es l'une des avocates les plus jeunes, sexy et talentueuses que je n'ai jamais vu de ma vie.. sérieusement, c'est quoi cette vie parfaite ? ». La blonde ne pu s'empêcher de rire. Bien sûr, du haut de ses vingt-cinq ans, sa vie était bien remplie, mais... pas parfaite. « - Arrêtes de dire n'importe quoi, ma vie n'est pas parfaite. Je vis seule, dans un grand appartement. Rien que ça, c'est pitoyable. Le seul mec que j'ai aimé ne m'a pas parler depuis huit ans et la seule chose qui me fait me rendre utile, c'est mon travail... Je refuse de parler à mon frère, même s'il m'appelle, c'est plus fort que moi, je n’arrive pas à décrocher. Tu trouves que ça ressemble à une vie parfaite toi ? ». Sa vis-à-vis haussa alors les épaules, sourire aux lèvres avant de balancer un « - ouais ! » qui fit également rire Bluenn.