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 « j'ai longtemps cru que tu étais ma bouée de sauvetage au milieu de l'océan déchaîné. » kayleigh&nathan.

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« j'ai longtemps cru que tu étais ma bouée de sauvetage au milieu de l'océan déchaîné. » kayleigh&nathan. 664418tumblrlmgn6g4kEF1ql6o50o1500
If I said I want your body now would you hold it against me?


Les mains usées par la craie, la tête remplie de brouhaha, les yeux fatigués, le corps ballant, je quittais le lycée pour rentrer chez moi. Enfin. Comme tous les jours, ma journée n’avait pas été très facile. Je ne savais pas pourquoi j’exerçais ce métier, alors que je détestais mes élèves. C’était peut-être par pur amour de la philosophie. Cependant, je n’en pouvais plus de ces journées interminables, d’ailleurs, je buvais tellement de café pour me relaxer et me réveiller que j’en étais devenu accro. Le soleil commençait à se coucher doucement, laissant un magnifique paysage à mes yeux. Tous les soirs, je pouvais assister à ce fabuleux spectacle, qui me faisait constamment sourire et qui me donnait une agréable vue de cette ville que je chérissais tant. C’était ma minute de bonheur quotidienne. Et, dans cette beauté de la nature, moi, l’homme sortant des rues à la vie monotone, je marchais, tranquillement, doucement. Comme si tout était simple.

L’appartement dans lequel je vivais était vraiment joli. Il était plutôt bien aménagé, avec une belle décoration et un bon emplacement. Vraiment, je trouvais cet endroit parfait. Si je le trouvais si parfait, c’était sans doute parce qu’il me faisait penser à Anne-Sophie, qui elle, était parfaite, tout simplement. C’était là que nous avions vécu heureux pendant un an, c’était là que notre bonheur avait éclos à la face du monde. Et, à chaque fois que je passais le perron de la porte d’entrée, je pouvais sentir son odeur, comme si elle n’était jamais partie, comme si elle était constamment à mes côtés. C’était sans doute idiot, de penser qu’elle était là, mais c’était ma façon à moi de combler ce manque qui me torturait chaque jour. Pas un seul jour ne se passait sans que je pense à elle. Pas un seul jour ne se passait sans que je me demande ce qu’elle faisait, à ce moment-là. Pas un seul jour ne se passait sans ma Anne-Sophie.

Et, quand je passais cette porte, que j’avais passé de nombreuses fois, ce n’était pas la douce Anne-Sophie que je voyais. Non, celle que je voyais, c’était Kayleigh. Une brune au regard ravageur et au corps séduisant. Elle n’était pas Anne-Sophie, certes, mais c’était une femme vraiment charmante que j’avais appris à apprécier, avec le temps. Elle comblait un peu le manque que j’éprouvais chaque jour. Sans elle, j’aurais été complètement seul, et cela m’aurait désespéré, je crois. J’avais beau ne pas l’aimer de toutes mes forces, elle était tout de même une personne qui comptait pour moi. D’ailleurs, ce soir-là, elle était vraiment sublime, bien qu’elle l’était tous les jours, mais bon. Elle était vraiment lumineuse. Elle m’adressait un regard qui ne pouvait pas me laisser indifférent. Cette fille était définitivement attirante. Je voyais dans le bar de la cuisine qu’elle avait déjà commencé à préparer le dîner. Tant mieux, je mourrais de faim. Alors, je lui souris, je fermais la porte, et je posais ensuite mon sac, avant de lui dire : « Bonsoir. » C’étaient des gestes que j’avais pris l’habitude de faire, des gestes qui étaient devenus quotidiens. Elle aussi, elle était devenue mon quotidien.


Dernière édition par L. Nathan Rousseau le Sam 18 Juin - 15:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « j'ai longtemps cru que tu étais ma bouée de sauvetage au milieu de l'océan déchaîné. » kayleigh&nathan.   « j'ai longtemps cru que tu étais ma bouée de sauvetage au milieu de l'océan déchaîné. » kayleigh&nathan. EmptyDim 12 Juin - 13:09



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It’s been tearing me apart. Never knowing what we are..


La journée ne m'avait pas parue longue. Je m'étais levée et Nathan était déjà parti travailler. Je devais juste passer au bureau déposer mon article et faire quelques courses. Cette journée était classée dans celle du repos. J'avais travaillé tard, hier soir. Je devais absolument cloturer mes dernières lignes sur les investissements de la ville. Il y avait beaucoup plus passionnant pour développer mon inspiration. J'avais rassemblé le linge et les quelques chaussettes qui trainaient dans le coin de la chambre. Je me sentais bien ici. Même si je savais complétement que ce n'était pas chez moi. Ici, c'était chez elle et qu'importe le temps qui pourrait s'écouler, je savais à quoi m'attendre. Nathan aimait toujours cette femme. Il avait fait l'effort d'enlever les photos du mur mais je sais où il les avait caché. Il les avait gardé comme des précieux présents dans le fond de son armoire. Souvent même, il allait s'assurer qu'elles y étaient toujours. Nathan pouvait se voiler la face. Cependant, je pensais assez le connaitre pour savoir ce qui pouvait y avoir dans sa tête et dans son coeur. Jour après jour, j'essaye de me convaincre que la seconde place me satisfaisait. Seulement c'était loin de coller à la réalité, j'en étais complètement amoureuse. Il était tout ce que j'attendais d'un homme. Malgré le fait que notre première soirée s'annonçait être simplement un bon moment. Aujourd'hui, on était dans cet appartement. Il était présent même si parfois son esprit était si loin de moi. J'aimerai tant avoir le pouvoir, ce pouvoir qui pourrait m'aider à lui faire oublier celle qui l'a quitté. J'aimerai être simplement celle qui lui convient. Alors je fais comme je le peux.. Néanmoins, je fais mon possible pour ne pas qu'il puisse remarquer ce que j'attends vraiment. Je ne veux pas être celle qu'on blesse et qu'on quitte car il y en a une autre. Je sourie et j'avance.

J'étais allé déposé mon article, faisant cet arrêt au magasin. J'avais pris de quoi faire à manger. Je connaissais cet homme avec qui je partageais le quotidien. Je savais ses préférences et ses petits plaisirs. Il n'allait pas tarder à rentrer. Il allait encore avoir cette émotion sur le visage. Je ne comprenais pas pourquoi il continuer de travailler dans cet établissement si à chaque fois, il revenait comme s'il avait vécu une seconde guerre mondial. L'homme que j'avais rencontré essayait de sourire parfois. Aujourd'hui, je ne le vois que rarement essayer. J'aimerai être à la hauteur de ce qu'il attend. Il sait qu'il ne faut pas beaucoup de sa part pour me sentir bien. Ses mains sur mon corps ou encore ce regard dans le mien. Mais souvent, je me demande si ce n'est pas à une autre qu'il pense. J'aimerai tant avoir ce pouvoir de ne l'avoir que pour moi, de lui montrer que je suis peut être celle qui lui faut et qu'il n'est jamais conseillé de retourner dans le passé. Me changeant en rentrant, j'enfile un mini jeans et un légère blouse, détachant mes cheveux ondulés, j'ai cette envie de grignotée et c'est lorsque que je commence à avaler ma première bouchée de céréales qu'il rentre. « Bonsoir. » Habituée à son arrivée, je restais assise. L'observant faire son quotidien. Ôtant ses affaires et les laissant au même endroit. Nathan se rendait pas compte mais lui - même faisait de sa vie le pire enfer. Renfermée dans sa bulle, comme s'il avait peur de sortir la tête et de respirer. Je lui souriais et ne pouvait m'empêcher de le trouver carrément sexy. J'aurai bien voulu que mon professeur de philosophie lui ressemble. Lui adressant l'un de mes plus beaux regards, je rajoute : « Content d'être rentré ? » Me levant de mon haut tabouret, je laissais tomber ma cuillère et vient à sa portée. Lui donnant un doux baiser sur les lèvres et passant ma main dans ses cheveux, je ne pus m'empêcher.. « Tu m'as manqué. »
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MessageSujet: Re: « j'ai longtemps cru que tu étais ma bouée de sauvetage au milieu de l'océan déchaîné. » kayleigh&nathan.   « j'ai longtemps cru que tu étais ma bouée de sauvetage au milieu de l'océan déchaîné. » kayleigh&nathan. EmptySam 18 Juin - 15:57



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If I said I want your body now would you hold it against me?


Elle était là. Devant moi, toute souriante, et rayonnante. Je ne pouvais que sourire en la voyant. Elle me rappelait combien j’avais eu de la chance de la rencontrer. Elle me rappelait que chaque journée n’était pas complètement gâchée. Il y avait toujours Kayleigh pour sauver même la pire des journées. Oui, elle était là pour moi. Elle avait toujours été là, à partir du moment où nous nous étions rencontrés. Et je crois qu’elle sera toujours là. Et je sais que mon cœur ne lui appartient pas, mais sa présence me comble amplement. Et pour moi, c’était suffisant. Sa présence. Sa simple présence me réjouissait. Ca me faisait penser que moi aussi j’avais le droit à un peu de bonheur. Que je n’étais pas seul. Je crois que ce je redoutais le plus dans la vie, c’était la solitude. Cela m’effrayait tellement. Mais, heureusement pour, moi, Kayleigh était là, et je n’avais pas à affronter mes peurs. Je ne le voulais pas. J’étais bien trop fier pour ça. « Content d'être rentré ? » me dit-elle avec un joli sourire. J’aimais bien Kayleigh, car elle resplendissait de bonheur, quand moi j’étais quasiment abattu. C’est sans doute idiot à dire, mais sans elle, je crois que je serais devenu un misérable, un homme sans vie, et sans bonheur. La vie que je mène à présent est également due à Kayleigh. Je le savais. J’avais du mal à l’accepter, mais c’était ainsi. Je ne voulais pas l’admettre, mais elle m’était indispensable. Indispensable pour un train de vie respectable. J’essayais alors de sourire, pour lui faire plaisir, avant de lui dire : « Oh oui, tu ne peux pas savoir à quel point. » C’était vrai. Je détestais aller au lycée, alors quand je revenais à la maison, c’était toujours un soulagement. Oui c’est ça, un soulagement.

Elle vint alors me déposer un doux baiser sur les lèvres. Ses lèvres n’avaient pas le même goût que celles d’Anne-Sophie. Elles étaient plus frivoles, plus légères, moins intenses. C’était étrange de la comparer à Anne-Sophie, mais je ne pouvais pas m’en empêcher de le faire : c’était plus fort que moi. Avec Kayleigh, je vivais quelque chose de plus simple, plus léger, plus facile qu’avec Anne-Sophie. Ça n’était pas sérieux à mes yeux, juste du bon plaisir. Alors qu’avec Anne-Sophie c’était profond, intense, et éternel. Je le savais. Mais je doutais qu’Anne-Sophie allait revenir un jour, alors à la place d’Anne-Sophie, j’avais Kayleigh. Et ça me suffisait. Assez pour vivre une vie convenable. Assez pour être un minimum heureux. « Tu m'as manqué. » Je la regardais avec attendrissement. Elle s’attachait à moi, beaucoup plus que je ne l’aurais pensé. C’était dangereux pour elle, pour moi, pour nous, mais je ne pouvais pas l’en empêcher. Après tout, que pouvais-je faire ? Fuir ? Je n’avais nulle part où aller. La laisser ? Non, j’en étais tout bonnement incapable. J’avais trop de cœur pour ça. Alors finalement, je l’avais laissée m’aimer, sans pouvoir lui renvoyer la pareille.

« Toi aussi. » finis-je par dire. J’avais du mal à dire ces mots-là à Kayleigh, mais je ne voulais pas la faire souffrir. Je ne voulais pas la blesser, non, loin de là mon intention. Avec elle, j’essayais de contrôler tous mes mots, de ne pas en dire trop ni pas assez. Après tout, nous formions un couple à présent. Et c’était assez dur à gérer, je devais l’avouer. Elle me regardait avec ses grands yeux bruns, et c’était assez flatteur de savoir que je plaisais à une femme aussi belle qu’elle. Je détournais cependant le regard, avant de demander, souriant : « Alors, qu’est-ce que tu nous as préparé de beau ? Je meurs de faim. » En fait, je crois que je disais ça quasiment tous les soirs, mais elle avait fini par s’y habituer. C’était assez surprenant, la manière dont on vivait. Par moment, j’avais l’impression que moi et Kayleigh formions un couple marié, et c’était assez perturbant.
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MessageSujet: Re: « j'ai longtemps cru que tu étais ma bouée de sauvetage au milieu de l'océan déchaîné. » kayleigh&nathan.   « j'ai longtemps cru que tu étais ma bouée de sauvetage au milieu de l'océan déchaîné. » kayleigh&nathan. EmptyLun 20 Juin - 8:36



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It’s been tearing me apart. Never knowing what we are..


Avec lui, ce fût sans aucun doute le coup de foudre. Il était seul sur son tabouret depuis un moment et son regard m'attirait vers lui. J'avais cette impression qu'il pouvait lire à travers moi, à travers la personne que je pouvais être. Je dois l'avouer, à l'époque, je ne cherchais qu'une bonne compagnie pour la nuit. Le célibat a ses points positifs dans un sens où on ne doit rendre de compte à personne. Mais souvent la chaleur d'un homme se fait ressentir et on en manque. On faiblit. L'homme a beaucoup plus d'utilité dans notre quotidien jours après jours. Les grandes féministes dans l'âme pourrait manifester toute la journée, on le sait toutes, à un moment donné, on tuerait pour que l'un deux laisse glisser l'un de ses doigts sur notre corps. Dans un autre sens, je pense que l'homme a également besoin de la femme. On est dépendant l'un de l'autre. Malgré qu'on ne le souhaiterait, c'est une évidence. On a été fait pour se compléter, se satisfaire mutuellement au quotidien. L'homme et la femme s'attire depuis la nuit des temps et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Je me rappelle de notre première soirée comme si c'était hier. On avait simplement discuté et il m'avait raccompagné. Bien sûr, on sait comment la suite tourne mais ce n'était plus notifié sur mes plans. Nathan était mon coup de coeur. Il avait tout ce que je pouvais désirer d'un homme, tout ce que je voulais d'un partenaire. Je m'y attachais lentement mais sincèrement, au point que nous en sommes ici. Côte à côte, jour après nuit, j'apprécie toujours autant la chaleur de sa peau, la douceur de ses baisers ou encore la fragilité de son sourire. Parce qu'après ces mois, j'ai appris également à le connaitre. Je sais ce qu'il aime et ce qu'il déteste. Je peux comprendre pourquoi son humeur est maussade et en bas de l'échelle. Je peux comprendre la distance qu'il essaye maladroitement de mettre en place dans notre relation. Je sais qui occupe son coeur et ses pensées à longueur de journée. Malgré ça, je suis resté car j'ai l'espoir un jour qu'il ne voit plus que moi, que je sois la seule et l'unique car elle ne le mérite pas. Elle l'a laissé et sans même se tracasser, elle est de retour. Comme si rien n'avait jamais eu lieu, comme si elle ne l'avait pas blessé. Alors qu'il avait déjà commencé à creusé son trou avant que je n'arrive. Qui peut être cette femme qui s'en va sans se retourner et qui croit revenir pour tout récupérer aussi facilement.

Enfin, je faisais ma forte pour ne pas y penser et croire réellement qu'il pouvait m'apprécier à ma juste valeur. Passant le pas de porte, je me doutais le déroulement de sa journée. Le saluant, je ne perds pas mon temps. M'avançant près de lui, je déposais un léger baiser au coin de ses lèvres. Tendrement, je l'accueillais. Sourire aux lèvres, j'avais appris qu'il faut un pour relever l'autre dans ce genre de situation et j'étais totalement prête pour lui tendre la main. « Alors, qu’est-ce que tu nous as préparé de beau ? Je meurs de faim. » Je m'en étais ensuite éloigné, le laissant se débarrasser totalement de ce qu'il voulait. Reprenant place derrière mon plan de travail, je finis de couper mes tomates fraiche et mon basilic que je fais tomber dans une casserole. Enjouée de pouvoir lui préparer un bon repas, je savais comment sa faim pouvait être incontrôlable à cette heure de la journée. Même si son corps était parfait, le repas du soir plaisait beaucoup à Nathan qui appréciait également ma cuisine. Il savait qu'avec moi, il ne risquait pas de mourir de faim. « Je prépare un spaghetti comme tu les aimes. » Ma sauce était en train de mijoter alors que je regardais une émission en même temps sur le cable. Je détachais toute mon attention pour l'accrocher à Nathan. Espérant que la journée avait été meilleure que les précédentes et qu'il était contente de pouvoir rentrer en toute sérénité car je n'allais pas m'enfuir. Je tenais déjà trop à lui, il était devenu l'indispensable présence de mes journées. « Rien à raconter de cette journée ? Tes élèves ont été encore insupportables ? J'ai réfléchis et j'ai lu que tant que tu ne les frappes pas, tu ne risques rien. Tu pourrais te venger d'une autre façon. Si tu as besoin de conseil, je pourrai t'aider. » Je sais combien, il avait du avec la relation élève professeur. Donc j'essaie parfois de lui faire penser à autre chose qu'à l'enfer qu'il avait passé à leur côté. Même si je savais que ce n'était pas gagné d'avance.
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If I said I want your body now would you hold it against me?


Ainsi, elle était devenue mon quotidien. Elle avait envahi ma vie, à présent. Je ne l’avais pas vu. Je ne l’avais pas prévu. Je ne l’avais pas imaginé. Et pourtant, c’est arrivé. Aussi étonnant que ça puisse l’être. Je devais m’y faire, à présent. Oui, c’était la seule chose que je puisais faire. Ce n’était pas ce quotidien-là dont j’avais rêvé, non, mais c’était tout ce qui me restait. Et je m’y accrochais, éperdument et inlassablement. Je m’y accrochais de toutes mes forces. Comme si je m’accrochais à une bouée de sauvetage. Oui, c’était bien ça. Ce quotidien-là, aussi monotone soit-il, était la chose qui me faisait survivre. Kayleigh était tout. Elle était ma bouée de sauvetage. Et, bien que je ne lui portais pas assez d’attention pour tout ce qu’elle m’apportait, elle m’était précieuse. Je le savais. J’avais beau me voiler la face, elle était tout de même importante à mes yeux. Ça non plus je ne l’avais pas prévu. Je n’avais pas prévu de m’attacher à Kayleigh S. Ferguson au début, non. Elle était toujours là devant moi, avec son corps absolument divin et ses yeux envoutants. Jamais je n’aurais cru la revoir un jour. Jamais je n’aurais cru partager ma vie avec cette femme. Qui aurait cru que nous, deux vagabonds s’accrochant au bar, allaient finir ensemble ? Personne ne l’avait prévu. Même pas moi. Même pas elle. Même pas nous. La vie est pleine de surprise. Elle nous surprend de jour en jour. Il ne faut jamais prendre pour acquis ce que vous avez. Oui, regardez : moi par exemple, je pensais qu’Anne-Sophie et moi, c’était inséparable, j’aurais mis ma main au feu tellement j’y croyais. J’en étais persuadé. Je n’avais jamais été aussi sûr de moi. Je pensais que j’allais vivre heureux, avec elle. Je pensais que ma vie serait parfaite. Je pensais qu’Anne-Sophie m’appartenait pour toujours. Oui, j’y ai cru à tout ça. N’empêche qu’à présent, ce n’est pas Anne-Sophie que j’ai en face de moi. Elle s’est évaporée, tel un gaz sortant d’une bouteille.

Je soupirai. Tout ça était tellement étrange. Je devais pourtant en avoir l’habitude. Cela faisait cinq ans que je vivais la même chose. Il n’empêche qu’il y a toujours cette impression de tromperie qui règne dans mon cœur. Parfois, je me disais que, vis-à-vis d’Anne-Sophie, c’était injuste. Après tout, elle m’aimait, et moi aussi. Elle était simplement partie. Nous appartenions toujours l’un à l’autre. Nous nous n’étions pas séparés. Enfin si, mais notre relation n’était pas finie. Pas encore. Jamais. Et, moi, j’avais tourné la page. Pour ça, je me sentais lâche. Ce n’était pas juste. Anne-Sophie n’avait pas mérité ça. Cependant, ne pouvais-je pas refaire ma vie, et passer à autre chose ? N’avais-je pas le droit de me reconstruire ? Je pensais que je méritais au moins d’être heureux. Je ne voulais pas passer ma vie à désespérer, et à attendre. Non, je ne pouvais pas rester planté là. Oui, j’avais trouvé un autre moyen d’être heureux. Kayleigh. Alors oui, je me disais que ce n’était pas juste pour Anne-Sophie, mais je me disais aussi que ce n’était pas juste d’être malheureux. Parce qu’après tout, moi aussi, je voulais profiter de ma vie. J’en avais parfaitement le droit. Et j’avais tout pour. Seulement, je ne voulais pas me l’avouer. Parce qu’au fond de moi, il y aura toujours Anne-Sophie. Elle a envahi mon cœur. Personne ne pouvait pas la remplacer. C’était ce que je me disais. Cependant, Kayleigh avait réussi à prendre une petite place, certes, une petite place, mais une place quand même. Et c’était non négligeable.

« Je prépare un spaghetti comme tu les aimes. » Je souris. C’est vrai que cette femme me connaissait sur le bout des doigts, à présent. C’était fou. C’était fou à quel point elle était entrée dans ma vie. Elle était arrivée comme une bombe. Je l’aimais bien moi cette bombe. Machinalement, je passai une main sur sa hanche et l’embrassai délicatement sur la joue. « Tu es adorable. » Je le pensais vraiment. Kayleigh avait toujours été à mes petits soins, et elle était toujours là pour me rendre heureux. Elle voulait me rendre heureux. Et cela me rendait heureux, bizarrement. Tout me semblait si simple. Avec Kayleigh, nous vivions quelque chose de futile, doux et simple. Étrangement simple. Pourtant, cela me satisfaisait. Beaucoup plus que je ne l’aurais cru. « Rien à raconter de cette journée ? Tes élèves ont été encore insupportables ? J'ai réfléchis et j'ai lu que tant que tu ne les frappes pas, tu ne risques rien. Tu pourrais te venger d'une autre façon. Si tu as besoin de conseil, je pourrai t'aider. » A ces mots, je soupirai alors, et levai les sourcils. « Oh, tu sais comment ils sont : des monstres. Non mais je te jure ! J’ai l’impression qu’ils font tout pour me pousser à bout. » J’étais la plupart du temps exténué de mes journées. Les élèves, c’était sûrement la chose la plus difficile à gérer. J’en avais encore plein la tête. Cependant, l’atmosphère calme de la pièce me rassurait, et me faisait tout oublier. Ici, je me sentais chez moi, et protégé. J’arquai un sourcil quand elle me parla de vengeance. J’avais toujours été un peu machiavélique, alors ce genre d’idées m’intriguait. Je souris assez intéressé par sa proposition. « C’est vrai ? Oh, et bien tu peux les frapper pour moi alors ? Ou bien. Ou bien je leur colle tous un zéro ! Ouais, ça c’est pas mal ! » Je ris légèrement. M’imaginer tout ça me divertissait assez, je l’avoue. « Tu es un génie, vraiment ! J’ai de la chance de t’avoir. » Je n’avais pas réalisé à quel point ce que je venais de dire pouvait avoir de l’impact sur Kayleigh. Je m’arrêtai, et la fixai du regard. Ce genre de moment était très gênant, mais elle était captivante. Je pouvais voir la lueur dans ses yeux, cette petite lueur qui signifiait qu’elle était heureuse que je dise ça. Cela m’effrayait un peu, mais après tout, que pouvais-je y faire ? Elle était attachée à moi, et je n’étais pas complètement indifférent à elle. Finalement, peut-être pensais-je vraiment ce que j’avais dit ? Oui sans doute un peu. Beaucoup. Totalement.

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