Sujet: ZELDA → J'emmerde le monde parce que je le hais. Je le hais de ne pas être ce que je voudrais qu'il soit. Mer 11 Juil - 22:45
ZELDA VIKTOROVNA ANN-LOU KEEGAN-LEJOVA
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: Keegan de son mari, Zachariah Timéo Keegan, Lejova de son nom de jeune fille, étant Léjov à la base mais tourné en Léjova selon les règles patronymiques russes. ⊰PRÉNOM: Zelda, sa mère fan de princesse lui a donné le nom d'une princesse, Viktorovna de son père Viktor comme le veulent les règles patronymiques russes, cependant ce prénom ne figure que sur ses papiers russes, Ann-Lou car sa grand-mère maternelle s'appellait Lou-Ann et en sa mémoire on lui a donné son prénom, en inversant l'ordre. ⊰ÂGE: Vingt-deux ans depuis le six février mile neuf cent quatre-vingt-dix, même si physiquement, elle fait plus jeune ou plus vieille, selon les points de vus différents. ⊰ORIGINES: Russo-américaine, russe de son père, américaine de sa mère. Étrange mélange quand on sait que ses parents se sont mis ensemble pendant la Guerre Froide et qu'elle est née un an après, en Russie. Certes, il n'y a pas eu d'affrontement sur le terrain mais une union russo-américaine a toujours été mal vue. C'est pourquoi elle évite d'ailleurs de clamer ses origines sur tout les toits, de peur que les vieux conservateurs ne la voit comme une fille de la mafia russe ou quelque chose comme ça. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: Spécialiste en micro-expressions et détection de mensonge. Un peu comme le Dr. Paul Ekman, mais en moins expérimenté, avec une poitrine et des cheveux longs. Avec plus de piment et plus de facilité à repéré un mensonge chez ses proches.⊰STATUT CIVIL: Divorcée à vingt-deux ans seulement. Il vous suffit d'un mec, d'une flingue et de votre mari qui travaille au FBI pour avoir le tout. Couverture oblige, messieurs, dames. ⊰CRÉDITS: tumblr. ⊰AVATAR: Claire sexy Holt.
welcome to our world. nice to meet you.
Bonjour jé m'appelle God, jé suis oun fille qui vient pas France, jé suis suédoise et j'apprend francais donc soyé gentil avé moua ou sinon jé vous fouettré
Dernière édition par Zelda A. Keegan-Lejova le Mer 11 Juil - 22:46, édité 1 fois
Sujet: Re: ZELDA → J'emmerde le monde parce que je le hais. Je le hais de ne pas être ce que je voudrais qu'il soit. Mer 11 Juil - 22:45
please, tell me your story. i’m listening.
CHICAGO, MARS 2000. △ Bouteille à la main, clope à la bouche, tu la regardes et elle te dégoûte. Trente-trois ans, divorcée, alcoolique et droguée, qui plus est. Sans emploi, ni domicile fixe. Oui, tu la regardes avec haine car à cause d'elle, tu vis dehors, dans le froid, sous la pluie, sans possibilité de prendre une douche ou d'aller aux toilettes. Obligée de fouiller dans les poubelles pour manger. T'as dix ans et t'es jamais aller à l'école, mais tu sais lire et écrire. Oui, la vieille dame de l'immeuble en face te donne des livres quand elle n'en a plus besoin et des vêtements. Sinon, tu serais nue, face aux regards des autres. Tu te sens rabaissée, humiliée, on te regarde avec pitié, toi qui aurait aspiré à une vie meilleure. Une vie dans un appartement minuscule t'aurais suffit, il t'aurait couvert du froid, de la pluie, des rats. « Qu'es't'a à me regarder p'tite ? » Oui, elle ne se souvient même plus de ton prénom, toi, sa propre fille, sa propre chair. Tu baisses la tête et tu ne réponds pas, de peur de te prendre une énième fois une bouteille en pleine face ou de te faire brûler à la cigarette. Ta tête te gratte, tes ongles sont noirs. T'es infestée de poux, alors tu grattes encore plus. « Réponds-moi, insolente. » T'as envie de partir en courant, d'aller dans un refuge, n'importe lequel ou même de taper à la porte d'une famille qui voudrait bien t’accueillir, mais ça, c'est impossible. Non, tu pues, t'es mal habillée, mal coiffée, non scolarisé. Bref, tu sers à rien. « Rien maman. » Tu gardes ta tête baissé et tu sens soudain un liquide chaud coulé le long de ton crâne, qui se répand ensuite le long de ta colonne vertébrale et t'es pris d'un frisson. Ta mère t'as juste ouvert le crâne en te balançant la bouteille de bière sur le crâne, mais tu ne dis rien, tu ne pleures pas. Tu prends sur toi-même et tu la fermes. Parce que c'est la seule chose que tu peux faire. Et là, tu l'entends pleurer. Encore une fois. Elle bégaye des excuses, elle t'insulte puis s'excuse de nouveau, traitant la vie de chienne, priant le seigneur pour que toi, tu ne vives plus ça. Et elle se diminue, elle dit que tout est de sa faute et toi comme une pauvre conne, tu t'approches d'elle, et tu la sers dans tes bras. Parce que t'es qu'une pauvre gamine de dix ans qui n'a personne à part sa mère. Ton père est mort, enfin, c'est ce que ta mère t'as dis. Puis soudain, une femme apparaît devant toi et commence à parler des services sociaux, de prises en charge, d'un centre de désintoxication. Et là tu comprends que tu vas aller dans un foyer, une famille inconnue et ne plus voir ta mère avant très longtemps. Alors tu pleures, mais tu souris aussi, t'es soulagée de savoir que tu ne vivras plus dans la rue. Et tu te lèves, tu prends la main de la femme, tu la suis, sans te retourner. Parce que tu sais que si tu te retournes, tu vas voir ta mère hurler et pleurer pour qu'on la lâche, pour qu'on lui rende son enfant. Son précieux enfant. Son trésor.
CHICAGO, 2004. △ « Eh Zelda paraît qu'ta mère est en hôpital psychiatrique et que ton père s'est barré avec une autre ? » Tu regardes le gosse de quatorze ans face à toi et le seul réflexe qui te vient, c'est de lui foutre un poing dans la gueule. Puis, un deuxième. Il tombe à terre et tu continues de le frapper. Tu connais ça la violence, toi. C'est en toi, au plus profond de toi. T'entends les autres crier, puis un homme te prends par la taille et te dis de te calmer. Tu te retournes dans ses bras et tu te rends compte que c'est un élève, comme les autres. Qu'il a juste dix-sept ans. Il te souris et t'emmène plus loin pour te calmer. Tu dis rien, tu bouges plus. Tu le regardes juste. Puis de nouveau, t'entends l'autre gosse gueuler que ta mère est une traînée et que ton père est un enfoiré qui baise avec tout le monde, alors tu te retournes pour y aller et le frapper de nouveau, mais une main te retient et t'arrête. « Calme-toi, Zelda. Viens ! » Tu l'écoutes, sans broncher. On t'a appris à écouter les autres et faire ce que les hommes te dictaient, parce que lorsqu'ils font quelque chose, c'est qu'ils ont raison et tu n'as pas le droit de désobéir. Élevée dans une famille de conservateur, tu est bourré de principes opposé à tout ça et tu cherches à trouver le mensonge chez les autres et pourquoi on te ment. T'observes leurs moindres faits et gestes, leurs moindres paroles, leurs moindres grimaces à la recherche d'un indice qui pourrait t'aider. Et tu sais que plus tard, t'en feras ton métier. Parce que tu veux pas voir les autres souffrir, tu veux les aider en leur donnant ce qu'ils demandent tous, la vérité. « D'où tu connais mon prénom ? » Tu te stoppes net et le regardes. Du haut de tes quatorze ans, tu fais la maline, mais tu fais pas le poids face à un mec de dix-sept ans. Face à ce mec de dix-sept ans. « On entends parler que de toi, au bahut. Et entendre qu'une gamine de quatorze ans a foutu un mec de vingt-deux ans par terre en pleine rue il y a trois jours, ça m'a .. mis la puce à l'oreille. Je voulais voir ça de plus près. T'es plutôt costaud comme fille. J'ai jamais vu une fille mettre un direct aussi puissant que ça. Tu fais de la boxe ? » Tu restes bouche bée. Il est beau, grand, une voix magnifique. Tu reprends tes esprits et tu hausses les épaules. « Je vis dans une famille conservatrice. Femmes au foyer avec les gosses, hommes travaillent pour ramener l'argent. La femme est soumise. Pas de violence. Tu vois le genre. » Il se met à rire et tu le regardes, en haussant un sourcil. Moquerie ? Peut-être bien, alors tu fronces les sourcils et te racle la gorge. Il s'arrête et te regarde du haut de ses un mètre quatre vingt, un sourire amusé aux lèvres. « Quoi ? Tu veux me frapper ? Je me moquais pas de toi. C'est juste que .. » ; « Que quoi ? » T'es sèche et froide. Il secoue la tête et soupire. Tu joues la dure alors qu'au fond, tu souhaiterais juste t'écrouler et pleurer. « Je comprends pourquoi t'es violente. Mais joues pas les dure pour faire peur. Je suis sûr qu'au fond, t'es aussi gentille qu'une grand-mère. » Et là, le coup part tout seul, tu lui mets un coup dans le ventre et tu te mets à rire. Sauf que lui rigole pas, il bouge plus et te regarde, la main appuyé sur le ventre. « Ta grand-mère fais ça, elle ? » ; « Non, elle est morte. » Alors, tu t'arrêtes de rire. Tu sais plus quoi faire, ni quoi dire. Alors, tu pars.
△△△
Assise par terre, tu regardes les gens passer. Les couples, les enfants, les mamies. Les familles. Tu te dis que t'aurais préféré rester à la rue avec ta mère que d’atterrir dans cette famille de cons. « Zelda, la table. Grouille ton cul. » Il râle alors tu rentres dans la maison, t'oublies d'enlever tes chaussures et là, tu vois la marâtre noire de colère. « Tu vas me cirer le sol après ça, tu vas voir. Il n'y a que ton père et tes frères qui rentrent avec les chaussures sales. C'est un jean que je vois sur toi ? Qu'est-ce que je t'ai dis ? Les femmes ne portent pas de jean, ni de pantalon, ou de short. Uniquement des jupes et des robes. Tu iras te changer après. » ; « Oui, madame. » Tu fermes ta gueule parce que tu sais que si t’ose répondre à la femme d'Otty, tu vas te prendre une bourre dans la face. Tu te dépêches d'aller mettre la table, puis tu vas te changer et redescends avec une robe noire, en dentelle. Une robe qu'on t'a offert. Qu'il t'a offert. Et là, on sonne à la porte. « Zelda, va ouvrir. » C'est ton frère de dix-huit ans qui parle, tu l'aimes pas, tu le hais, il est trop con et arrête pas de te mater quand t'es sous la douche. Tu souffles et tu ouvres la porte. Et là, surprise. Il est là. « Qu'est-ce que tu fous là ? » ; « Ton père m'a invité. » ; « C'est pas mon père. » ; « Ouais, tu m'as compris. T'as mis la robe que je t'ai offerte ? » Il te regarde en souriant et tu sens tes joues qui deviennent rouges. C'est pas bien, t'as que quatorze ans, il en a trois de plus. Tu hausses les épaules en guise de réponse et le laisse entrer. Il a passé le cap de la porte, il a tout les droits sur toi. Il veut t'embrasser, il le fait. Il s'approche de ton visage et tu te recules. Il sourit, amusé et t'entends ta tutrice se racler la gorge et te lancer un regard noir. Tu te tournes vers Timéo et tu le regardes. Finalement, il t'embrasses. Sur la joue. Puis il va saluer tout le monde, même ton frère qui te matte sous la douche. Il en profite pour mal le regarder car il sait qu'il te matte et lui, il aime pas ça. Il te l'a dis. « Zelda, tu pourrais enfin nous présenter ton petit-ami et nous dire comment vous vous êtes rencontrés non ? » Tu hausses un sourcil et commences à rigoler, mais t'es seule. Tout le monde te regarde, sans comprendre. Sauf Timéo qui sourit bêtement. « C'est pas mon petit-ami, Otty. C'est mon ami. C'est tout. » Otty te regarde, puis regarde Timéo. « Ton ami t'offre des robes. Sympathique comme ami. Allez, va finir la bouffe. » Tu t'éxecutes en lançant un regard désespère à ton ami qui se propose pour t'aider. Ta tutrice accepte et vous vous retrouvez tout les deux dans la cuisine. « Pourquoi tu t'es proposé ? » Tu le regardes, en même temps que t’épluche la salade. Lui, il hausse les épaules en te souriant, il n'arrête pas de te regarder. « Je t'aime bien, p'tite. » Tu te stoppes. « M'appelle pas comme ça. » Tu dis ça sur un ton sec et froid, et tu t'éloignes de lui. « Désolé. » Puis, ton frère entre et se met derrière toi. « T'épluche la salade ? » Tu sens la connerie arriver et tu te penses les lèvres pour qu'il se taise, pour éviter que Timéo ne s'énerve. « Tu sais éplucher d'autres trucs, hein. » Voilà. Il l'a dis. Tu regardes le beau brun à côté de toi en catimini et tu le vois dévisager ton frère, la mâchoire crispée. Il est jaloux. Tu sais pas pourquoi il est jaloux, tu comprends pas, mais tu fais avec. « C'est ta sœur, Caleb. Ta sœur. » Tu te pousses et appelle tout le monde pour dire que c'est à table. T'évites une dispute de justesse, t'évite une bagarre.
CHICAGO, 2009. △ Les temps ont bien changés. La famille qui t'élevait, tu l'as quitté quand t'avais seize ans, t'en pouvais plus. T'as atterris chez Timéo. Tu sais pas comment, tu sais pas pourquoi, mais t'es chez lui. Dans son appartement. Il a vingt-deux ans, t'as dix neuf ans. Il fait partit des forces de l'ordre, tandis que toi, tu fais des études sur les micro-expressions et la détection de mensonge. On t'a menti toute ta vie, alors t'en a marre. Tu veux savoir la vérité. Tu veux connaître les émotions des gens. Tu veux tout savoir. « Ann, tu peux venir s'il te plaît ? » Il t'appelle Ann, parce qu'il aime ton prénom Ann-Lou. Il adore ça même. Tu lâches ton bouquin et tu le rejoins dans le salon. « Je vais entrer au FBI. » Tu le regardes, tu t'assois sur ses genoux et tu hausses un sourcil. « C'est ce que tu veux ? Le FBI ? » Tu sais que c'est dangereux. Plus que la police. Tu commences à avoir peur. Il pourrait mourir d'un jour à l'autre et tu serais seule. « Regardes. Le FBI collabore avec des sociétés .. je sais pas comment on appelle ça, tu sais, ton truc de micro machin là. Ce qui fait que peut-être on pourrait travaillé ensemble une fois que t'auras trouvé du job. Tu vois ? » Inconsciemment tu souris. Il veut travailler avec toi. Il veut tout faire avec toi. Tu le regardes et l'embrasses sur la joue avant de te lever pour aller chercher un document que tu as reçu il n'y a pas longtemps. « J'ai bientôt finis mes études et .. j'ai déjà des propositions au FBI. A la police. Et même dans une société spécialisée dans la détection des mensonges. » Tu lui tends, il le lit rapidement et te fais un grand sourire avant de t'embrasser sur les lèvres. Tes lèvres contre les siennes. La chaleur qui s'en dégage est exquise. Sa main se glisse sur ta hanche et il t'attire contre son corps. Corps à corps, vous vous laissez allez dans une valse qui n'en finit plus. Vos lèvres ne se quittent plus et tu sens déjà, ton cœur qui s'emballe, t'as la tête qui tourne, des fourmis dans le bas du ventre et des nœuds à l'estomac. Puis, il te lâches et te regardes. Il attends que tu dises quelque chose, mais tu sais pas quoi dire. Tu sais pas si c'est de l'amour, si c'est de l'attirance. T'en sais rien, mais tu veux pas savoir. Tu sais que si tu sais ce que c'est, tu vas t'enfuir en courant. Tes yeux sont ancrés dans les siens et vous gardez le silence pendant plusieurs minutes. Comme si vous n'aviez pas besoin de parler. Comme si vous vous compreniez. Puis, soudain, tu te retrouves de nouveau collée à lui. Et tu veux plus te détacher, non, tu veux plus. Tu voudrais rester comme ça toute ta vie, parce que tu te sens bien. Tu te sens en sécurité.
CHICAGO, 2010. △ Un an après, t'es mariée. Tu sais pas comment c'est arriver. Tu sais seulement que t'es mariée. T'as du travail. T'es une des meilleures. On arrête pas de te solliciter. Et une idée commence à fleurir dans ton esprit. Une envie de créer ta propre société, avec tes propres associés. Aujourd'hui, tu rentres tard du travailles car tu as eu un dossier énorme. Une adolescente de seize ans qui a accusé un homme de vingt-neuf ans de l'avoir violé. Personne n'arrivait à savoir qui mentait. Alors ils t'on appelés il y a une semaine. Toute cette histoire t'as pris une semaine. Finalement, tu as appris que la jeune fille était secrètement amoureuse de cet homme déjà marié et qu'elle avait voulu lui faire payer de ne pas l'avoir accepté, malgré son âge. Internée dans un hôpital psychiatrique, cette gamine t'as fais penser à toi et surtout à ta mère qui est toujours en hôpital psychiatrique. T'ouvres la porte et là, tu vois deux verres sur la table. « Zach ? T'es là ? » T'entends des bruits dans le salon, alors tu t'avances et tu le vois, avec une autre femme, sur le canapé. A moitié nue. Tu te figes. Tu ne dis rien. « Zelda, je .. je vais t'expliquer. » Tu vois le visage de la fille et tu te prends une grosse claque. Amnélia. Ta meilleure amie. Celle qui travaille aussi au FBI, comme ton mari. Tu mets une main en avant. « Non, c'est bon. J'ai compris. Dégagez. Tout les deux. » Tu restes calme. Tu respires tranquillement et tu regardes ta meilleure amie sortir sans même te regarder, puis ton mari s'approche. « Ann, c'est pas ce que tu crois. » ; « Ah bon ? T'étais pas en train de te taper ma meilleure amie sur notre sofa ? » ; « Non.. je .. c'est pas ça. Je peux pas t'en parler là. » ; « Oh j'ai compris. Ton pénis était en train de nettoyer son vagin, tout comme ta langue nettoyait sa bouche ? Oh, oui, ça change tout. Casse-toi. » Tu le pousses de chez toi et tu claques la porte. Tu te diriges dans la cuisine. Tu regardes les deux verres, puis tu les envois valser contre le mur avant de crier. Quand tu cries, ça te soulage.
△△△
« Vous avez vingt-cinq nouveaux messages. Pour les consulter, veuillez appuyer sur étoiles. Bip. Message reçu le vingt juillet à dix-neuf heures trente-trois. Ann, c'est moi. Écoute, pour hier.. c'est vraiment pas ce que tu crois. Je .. Avec Amnélia on est sur une affaire de contrefaçon d'œuvres d'art et on devait se faire passer pour un couple. On savait qu'on nous espionnait depuis la maison d'en face. Il fallait qu'on leur fasse croire qu'on était vraiment ensemble. Rappelle-moi, je t'en supplie. Tu sais que je dis vrai.. Je t'aime. Message, effacé. Mess.. message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message reçu aujourd'hui à dix heures douze. Salut, c'est encore moi. Je .. je m'inquiètes, pourquoi tu me rappelles pas ? Je t'ai tout expliqué. Je t'ai même envoyé une copie du dossier, mon patron t'as aussi parlé. Je sais plus ce que je dois faire, Zelda. Rappelle-moi, je t'aime. Message sauvegardé. » Un verre à la main, tu t'assois sur le sofa. Le dossier tu l'as lu et relu, tu sais qu'il dis la vérité, mais quelque chose te tracasse. Quelque chose cloche. Depuis quelque temps, tu sens le danger. Tu sens qu'on t'observe. Qu'on te suit. Tu le sait, tu le sens. T'as été voir ta mère. Elle t'aime. Tu lui manques. Elle te manque aussi. Elle sortira dans quelques mois si elle continue de prendre son traitement. Tu regardes les photos de ton mariage, tu soupires, poses ton verre sur la table et finis par t'allonger sur le sofa pour réfléchir. Puis, t'entends un bruit sourd. Tu te relèves, sans faire de bruit. Tu prends le pistolet caché dans une boite de céréales dans la cuisine et tu t'avances vers la chambre. Là où il y a le bruit. Tu ouvres la porte et là tu vois un homme, qui fouille dans tes affaires. Il ne t'as pas vu. Tu recules doucement, tu vas chercher ton téléphone et rapidement, tu envois un sms à ton ex-mari dont tu es toujours amoureuse, cruche que tu es. « S.O.S. Maison. » Tu reposes ton téléphone et tu avances, l'arme en main, devant tes yeux. Tu sens ton cœur qui bat la chamade, tu ouvres de nouveau la porte et là, cette fois, il te vois. Alors il tire. Tu hurles et tire trois balles à ton tour, sans vraiment faire attention où tu vises. « Oh mon dieu. » Tu cours vers l'homme qui est a présent à terre, entouré d'une marre de sang. Une balle en plein cœur, l'autre entre les deux yeux, et la dernière entre les jambes. Tu sais pas comment t'as fais, tu paniques, tu poses ton arme et tu regardes partout à la rechercher de tu ne sais pas quoi. T'entends la porte de la maison qui s'ouvre, puis tu es soudain entourée d'une dizaine d'agents du FBI qui pointent une arme sur toi. Tu lèves les mains, les larmes aux yeux, puis soudain tu te retrouves dans les bras de Timéo. « Ann, ça va ? Tu n'as rien ? C'est toi qui lui a tiré dessus ? » Tu commences à pleurer parce que t'as peur. Peur de savoir ce qu'il va t'arriver. T'as une mort sur la conscience et tu pourras jamais le supporter. « Je.. il fouillait dans tes affaires et il m'a tiré dessus alors j'ai tiré mais.. je voulais pas le tuer, je te jure Zach, je te jure que je voulais pas le tuer. » Il te caresse les cheveux et s'éloigne légèrement de toi. « Il t'a tiré dessus ?! » Tu hoches la tête négativement et lui montre l'impact dans l'encadrement de la porte. Puis, tu te rends compte que tout les agents sont sortis. « Ça va aller, tu verras. » T'essayes de t'en convaincre mais tu sais que c'est faux. « Tu le connais ? C'était lui ton affaire ? » Il hoche la tête. « Mafia italienne. C'est le fils du patron, t'as pas tué n'importe qui.. ils vont vouloir te poursuivre. » ; « Ils savent pas que c'est moi qui lui ai tiré dessus et ils le sauront pas ! » Il te regarde l'air désolé. « Zelda, tu vas être obligée de passer devant le tribunal. On était sur cette affaire depuis plusieurs semaine, ils vont te demander de témoigner pour qu'on puisse arrêter le patron. C'est comme ça. » Tout va beaucoup trop vite pour toi. « On va t'envoyer ailleurs. Dans une ville quasi déserte et je saurais le seul à le savoir. Juste moi, promis. » Tu hoches la tête et tu te rends compte que ta vie est foutue.
ARROWSIC, 2012. △ « Tu es divorcée, je suis ton ex-mari, tu es experte en détection de mensonge et micro-expression et je suis un simple policier. D'accord ? » Tu hoches la tête en soupirant. La maison est grande, mais pas aussi grande que Chicago. Tu regrettes ta maison, ta ville, ton travail. « On est pas divorcés en vrai hein ? » Il t'embrasses, un sourire aux lèvres et tu te sens bien, comme avant. « Je t'aime, Zelda. Depuis toujours et pour toujours. » Il y a quelques années, tu aurais trouvé ça niais, mais tu t'en fous, tu l'aimes. C'est la seule personne qui te rend faible. Qui te changes. Tu le regardes dans les yeux, tu lui caresse le visage, un sourire aux lèvre. « Je veux pas être divorcée de toi. On peut choisir autre chose. On s'en fiche non ? » Il hoche la tête négativement, ce qui te fais soupirer. Tu baisses la tête et hésite à lui dire. Tu te mords la lèvre, tu te grattes le bras puis tu te retournes en regardant ta nouvelle maison. « On peut vivre ensemble ? Comme si on était colocataire, tu vois ? » Il hausse les épaules. « Si tu veux. Mais il faudra faire en sorte que dans les chambres, on croit qu'on est bien séparés. Qu'on est deux voitures différentes. Deux boites à lettres différentes. Tu vois ? » ; « Oui. » Tu prends une grande inspiration, tu passes ta main dans tes cheveux et parcours le salon qui est rempli de carton. Il y a trois chambres à l'étage, deux wc ; un a l'étage, un en bas, ainsi que deux salle de bains. C'est plutôt pas mal pour une maison. « Je suis enceinte, Zach. » Et voilà. Tu le dis comme ça. Tu ne te retournes pas, tu n'as pas envie de voir sa réaction. Tu ne sais pas comment il va réagir. « C'est vrai ? » Il te prend par les épaules, un sourire aux lèvres et soudain, baisse les yeux vers ton ventre qui forme à peine une bosse. Trois mois, ce n'est rien. Tu hoches la tête, les larmes aux yeux, puis il te prend dans ses bras. Pourtant, tu as peur. Peur de ne pas pouvoir assumer ce rôle de mère, de ne pas savoir comment faire. « :C'est pour ça que tu veux qu'on vive ensemble, même si on est censés être divorcés ? » ; « Oui.. mais aussi parce que je t'aime. » Pour la première fois de toute ta vie, tu dis à quelqu'un que tu l'aimes. Pour la première fois de votre vie, tu dis à ton mari que tu l'aimes. Il reste figer, il ne sait pas quoi dire. Trop de choses à la fois. Une fois de plus, il s'éloigne et te souris. Tu l'aimes son sourire, tu l'aimes tellement. « Depuis toujours et pour toujours. » Arrowsic, ta nouvelle ville. Une nouvelle vie. Tu n'as pas de travail, mais tu penses passer un accord avec la police du coin, même si tu te doutes qu'ici, on n'aura pas besoin de tes talents. Ici, il n'y a pas de meurtre, pas de viols, pas de vols, pas de suicides. Ou du moins, tu l'ignores encore.
Sujet: Re: ZELDA → J'emmerde le monde parce que je le hais. Je le hais de ne pas être ce que je voudrais qu'il soit. Ven 13 Juil - 7:19
Je fais un DC, tu en fais un. Je prends une blonde, tu en prends une (Mais Dunst est plus canon ) Éden est russe, tu fais une russe.
Je dis que ça sent la conspiration à plein nez là . En fait, je suis trop un modèle pour toi, donc tu te sens investit de la mission de faire tout pareil que moi, quoi
Bref, rebienvenue petit ourson
Dernière édition par Bonnie M-L. Gainsbourg le Ven 13 Juil - 12:13, édité 1 fois
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jé m'appelle God, jé suis oun fille qui vient pas France, jé suis suédoise et j'apprend francais donc soyé gentil avé moua ou sinon jé vous fouettré 
CHICAGO, 2004. △ « Eh Zelda paraît qu'ta mère est en hôpital psychiatrique et que ton père s'est barré avec une autre ? » Tu regardes le gosse de quatorze ans face à toi et le seul réflexe qui te vient, c'est de lui foutre un poing dans la gueule. Puis, un deuxième. Il tombe à terre et tu continues de le frapper. Tu connais ça la violence, toi. C'est en toi, au plus profond de toi. T'entends les autres crier, puis un homme te prends par la taille et te dis de te calmer. Tu te retournes dans ses bras et tu te rends compte que c'est un élève, comme les autres. Qu'il a juste dix-sept ans. Il te souris et t'emmène plus loin pour te calmer. Tu dis rien, tu bouges plus. Tu le regardes juste. Puis de nouveau, t'entends l'autre gosse gueuler que ta mère est une traînée et que ton père est un enfoiré qui baise avec tout le monde, alors tu te retournes pour y aller et le frapper de nouveau, mais une main te retient et t'arrête. « Calme-toi, Zelda. Viens ! » Tu l'écoutes, sans broncher. On t'a appris à écouter les autres et faire ce que les hommes te dictaient, parce que lorsqu'ils font quelque chose, c'est qu'ils ont raison et tu n'as pas le droit de désobéir. Élevée dans une famille de conservateur, tu est bourré de principes opposé à tout ça et tu cherches à trouver le mensonge chez les autres et pourquoi on te ment. T'observes leurs moindres faits et gestes, leurs moindres paroles, leurs moindres grimaces à la recherche d'un indice qui pourrait t'aider. Et tu sais que plus tard, t'en feras ton métier. Parce que tu veux pas voir les autres souffrir, tu veux les aider en leur donnant ce qu'ils demandent tous, la vérité. « D'où tu connais mon prénom ? » Tu te stoppes net et le regardes. Du haut de tes quatorze ans, tu fais la maline, mais tu fais pas le poids face à un mec de dix-sept ans. Face à ce mec de dix-sept ans. « On entends parler que de toi, au bahut. Et entendre qu'une gamine de quatorze ans a foutu un mec de vingt-deux ans par terre en pleine rue il y a trois jours, ça m'a .. mis la puce à l'oreille. Je voulais voir ça de plus près. T'es plutôt costaud comme fille. J'ai jamais vu une fille mettre un direct aussi puissant que ça. Tu fais de la boxe ? » Tu restes bouche bée. Il est beau, grand, une voix magnifique. Tu reprends tes esprits et tu hausses les épaules. « Je vis dans une famille conservatrice. Femmes au foyer avec les gosses, hommes travaillent pour ramener l'argent. La femme est soumise. Pas de violence. Tu vois le genre. » Il se met à rire et tu le regardes, en haussant un sourcil. Moquerie ? Peut-être bien, alors tu fronces les sourcils et te racle la gorge. Il s'arrête et te regarde du haut de ses un mètre quatre vingt, un sourire amusé aux lèvres. « Quoi ? Tu veux me frapper ? Je me moquais pas de toi. C'est juste que .. » ; « Que quoi ? » T'es sèche et froide. Il secoue la tête et soupire. Tu joues la dure alors qu'au fond, tu souhaiterais juste t'écrouler et pleurer. « Je comprends pourquoi t'es violente. Mais joues pas les dure pour faire peur. Je suis sûr qu'au fond, t'es aussi gentille qu'une grand-mère. » Et là, le coup part tout seul, tu lui mets un coup dans le ventre et tu te mets à rire. Sauf que lui rigole pas, il bouge plus et te regarde, la main appuyé sur le ventre. « Ta grand-mère fais ça, elle ? » ; « Non, elle est morte. » Alors, tu t'arrêtes de rire. Tu sais plus quoi faire, ni quoi dire. Alors, tu pars. 
Assise par terre, tu regardes les gens passer. Les couples, les enfants, les mamies. Les familles. Tu te dis que t'aurais préféré rester à la rue avec ta mère que d’atterrir dans cette famille de cons. « Zelda, la table. Grouille ton cul. » Il râle alors tu rentres dans la maison, t'oublies d'enlever tes chaussures et là, tu vois la marâtre noire de colère. « Tu vas me cirer le sol après ça, tu vas voir. Il n'y a que ton père et tes frères qui rentrent avec les chaussures sales. C'est un jean que je vois sur toi ? Qu'est-ce que je t'ai dis ? Les femmes ne portent pas de jean, ni de pantalon, ou de short. Uniquement des jupes et des robes. Tu iras te changer après. » ; « Oui, madame. » Tu fermes ta gueule parce que tu sais que si t’ose répondre à la femme d'Otty, tu vas te prendre une bourre dans la face. Tu te dépêches d'aller mettre la table, puis tu vas te changer et redescends avec une robe noire, en dentelle. Une robe qu'on t'a offert. Qu'il t'a offert. Et là, on sonne à la porte. « Zelda, va ouvrir. » C'est ton frère de dix-huit ans qui parle, tu l'aimes pas, tu le hais, il est trop con et arrête pas de te mater quand t'es sous la douche. Tu souffles et tu ouvres la porte. Et là, surprise. Il est là. « Qu'est-ce que tu fous là ? » ; « Ton père m'a invité. » ; « C'est pas mon père. » ; « Ouais, tu m'as compris. T'as mis la robe que je t'ai offerte ? » Il te regarde en souriant et tu sens tes joues qui deviennent rouges. C'est pas bien, t'as que quatorze ans, il en a trois de plus. Tu hausses les épaules en guise de réponse et le laisse entrer. Il a passé le cap de la porte, il a tout les droits sur toi. Il veut t'embrasser, il le fait. Il s'approche de ton visage et tu te recules. Il sourit, amusé et t'entends ta tutrice se racler la gorge et te lancer un regard noir. Tu te tournes vers Timéo et tu le regardes. Finalement, il t'embrasses. Sur la joue. Puis il va saluer tout le monde, même ton frère qui te matte sous la douche. Il en profite pour mal le regarder car il sait qu'il te matte et lui, il aime pas ça. Il te l'a dis. « Zelda, tu pourrais enfin nous présenter ton petit-ami et nous dire comment vous vous êtes rencontrés non ? » Tu hausses un sourcil et commences à rigoler, mais t'es seule. Tout le monde te regarde, sans comprendre. Sauf Timéo qui sourit bêtement. « C'est pas mon petit-ami, Otty. C'est mon ami. C'est tout. » Otty te regarde, puis regarde Timéo. « Ton ami t'offre des robes. Sympathique comme ami. Allez, va finir la bouffe. » Tu t'éxecutes en lançant un regard désespère à ton ami qui se propose pour t'aider. Ta tutrice accepte et vous vous retrouvez tout les deux dans la cuisine. « Pourquoi tu t'es proposé ? » Tu le regardes, en même temps que t’épluche la salade. Lui, il hausse les épaules en te souriant, il n'arrête pas de te regarder. « Je t'aime bien, p'tite. » Tu te stoppes. « M'appelle pas comme ça. » Tu dis ça sur un ton sec et froid, et tu t'éloignes de lui. « Désolé. » Puis, ton frère entre et se met derrière toi. « T'épluche la salade ? » Tu sens la connerie arriver et tu te penses les lèvres pour qu'il se taise, pour éviter que Timéo ne s'énerve. « Tu sais éplucher d'autres trucs, hein. » Voilà. Il l'a dis. Tu regardes le beau brun à côté de toi en catimini et tu le vois dévisager ton frère, la mâchoire crispée. Il est jaloux. Tu sais pas pourquoi il est jaloux, tu comprends pas, mais tu fais avec. « C'est ta sœur, Caleb. Ta sœur. » Tu te pousses et appelle tout le monde pour dire que c'est à table. T'évites une dispute de justesse, t'évite une bagarre.
CHICAGO, 2009. △ Les temps ont bien changés. La famille qui t'élevait, tu l'as quitté quand t'avais seize ans, t'en pouvais plus. T'as atterris chez Timéo. Tu sais pas comment, tu sais pas pourquoi, mais t'es chez lui. Dans son appartement. Il a vingt-deux ans, t'as dix neuf ans. Il fait partit des forces de l'ordre, tandis que toi, tu fais des études sur les micro-expressions et la détection de mensonge. On t'a menti toute ta vie, alors t'en a marre. Tu veux savoir la vérité. Tu veux connaître les émotions des gens. Tu veux tout savoir. « Ann, tu peux venir s'il te plaît ? » Il t'appelle Ann, parce qu'il aime ton prénom Ann-Lou. Il adore ça même. Tu lâches ton bouquin et tu le rejoins dans le salon. « Je vais entrer au FBI. » Tu le regardes, tu t'assois sur ses genoux et tu hausses un sourcil. « C'est ce que tu veux ? Le FBI ? » Tu sais que c'est dangereux. Plus que la police. Tu commences à avoir peur. Il pourrait mourir d'un jour à l'autre et tu serais seule. « Regardes. Le FBI collabore avec des sociétés .. je sais pas comment on appelle ça, tu sais, ton truc de micro machin là. Ce qui fait que peut-être on pourrait travaillé ensemble une fois que t'auras trouvé du job. Tu vois ? » Inconsciemment tu souris. Il veut travailler avec toi. Il veut tout faire avec toi. Tu le regardes et l'embrasses sur la joue avant de te lever pour aller chercher un document que tu as reçu il n'y a pas longtemps. « J'ai bientôt finis mes études et .. j'ai déjà des propositions au FBI. A la police. Et même dans une société spécialisée dans la détection des mensonges. » Tu lui tends, il le lit rapidement et te fais un grand sourire avant de t'embrasser sur les lèvres. Tes lèvres contre les siennes. La chaleur qui s'en dégage est exquise. Sa main se glisse sur ta hanche et il t'attire contre son corps. Corps à corps, vous vous laissez allez dans une valse qui n'en finit plus. Vos lèvres ne se quittent plus et tu sens déjà, ton cœur qui s'emballe, t'as la tête qui tourne, des fourmis dans le bas du ventre et des nœuds à l'estomac. Puis, il te lâches et te regardes. Il attends que tu dises quelque chose, mais tu sais pas quoi dire. Tu sais pas si c'est de l'amour, si c'est de l'attirance. T'en sais rien, mais tu veux pas savoir. Tu sais que si tu sais ce que c'est, tu vas t'enfuir en courant. Tes yeux sont ancrés dans les siens et vous gardez le silence pendant plusieurs minutes. Comme si vous n'aviez pas besoin de parler. Comme si vous vous compreniez. Puis, soudain, tu te retrouves de nouveau collée à lui. Et tu veux plus te détacher, non, tu veux plus. Tu voudrais rester comme ça toute ta vie, parce que tu te sens bien. Tu te sens en sécurité. 
CHICAGO, 2010. △ Un an après, t'es mariée. Tu sais pas comment c'est arriver. Tu sais seulement que t'es mariée. T'as du travail. T'es une des meilleures. On arrête pas de te solliciter. Et une idée commence à fleurir dans ton esprit. Une envie de créer ta propre société, avec tes propres associés. Aujourd'hui, tu rentres tard du travailles car tu as eu un dossier énorme. Une adolescente de seize ans qui a accusé un homme de vingt-neuf ans de l'avoir violé. Personne n'arrivait à savoir qui mentait. Alors ils t'on appelés il y a une semaine. Toute cette histoire t'as pris une semaine. Finalement, tu as appris que la jeune fille était secrètement amoureuse de cet homme déjà marié et qu'elle avait voulu lui faire payer de ne pas l'avoir accepté, malgré son âge. Internée dans un hôpital psychiatrique, cette gamine t'as fais penser à toi et surtout à ta mère qui est toujours en hôpital psychiatrique. T'ouvres la porte et là, tu vois deux verres sur la table. « Zach ? T'es là ? » T'entends des bruits dans le salon, alors tu t'avances et tu le vois, avec une autre femme, sur le canapé. A moitié nue. Tu te figes. Tu ne dis rien. « Zelda, je .. je vais t'expliquer. » Tu vois le visage de la fille et tu te prends une grosse claque. Amnélia. Ta meilleure amie. Celle qui travaille aussi au FBI, comme ton mari. Tu mets une main en avant. « Non, c'est bon. J'ai compris. Dégagez. Tout les deux. » Tu restes calme. Tu respires tranquillement et tu regardes ta meilleure amie sortir sans même te regarder, puis ton mari s'approche. « Ann, c'est pas ce que tu crois. » ; « Ah bon ? T'étais pas en train de te taper ma meilleure amie sur notre sofa ? » ; « Non.. je .. c'est pas ça. Je peux pas t'en parler là. » ; « Oh j'ai compris. Ton pénis était en train de nettoyer son vagin, tout comme ta langue nettoyait sa bouche ? Oh, oui, ça change tout. Casse-toi. » Tu le pousses de chez toi et tu claques la porte. Tu te diriges dans la cuisine. Tu regardes les deux verres, puis tu les envois valser contre le mur avant de crier. Quand tu cries, ça te soulage. 
« Vous avez vingt-cinq nouveaux messages. Pour les consulter, veuillez appuyer sur étoiles. Bip. Message reçu le vingt juillet à dix-neuf heures trente-trois. Ann, c'est moi. Écoute, pour hier.. c'est vraiment pas ce que tu crois. Je .. Avec Amnélia on est sur une affaire de contrefaçon d'œuvres d'art et on devait se faire passer pour un couple. On savait qu'on nous espionnait depuis la maison d'en face. Il fallait qu'on leur fasse croire qu'on était vraiment ensemble. Rappelle-moi, je t'en supplie. Tu sais que je dis vrai.. Je t'aime. Message, effacé. Mess.. message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message effacé. Message reçu aujourd'hui à dix heures douze. Salut, c'est encore moi. Je .. je m'inquiètes, pourquoi tu me rappelles pas ? Je t'ai tout expliqué. Je t'ai même envoyé une copie du dossier, mon patron t'as aussi parlé. Je sais plus ce que je dois faire, Zelda. Rappelle-moi, je t'aime. Message sauvegardé. » Un verre à la main, tu t'assois sur le sofa. Le dossier tu l'as lu et relu, tu sais qu'il dis la vérité, mais quelque chose te tracasse. Quelque chose cloche. Depuis quelque temps, tu sens le danger. Tu sens qu'on t'observe. Qu'on te suit. Tu le sait, tu le sens. T'as été voir ta mère. Elle t'aime. Tu lui manques. Elle te manque aussi. Elle sortira dans quelques mois si elle continue de prendre son traitement. Tu regardes les photos de ton mariage, tu soupires, poses ton verre sur la table et finis par t'allonger sur le sofa pour réfléchir. Puis, t'entends un bruit sourd. Tu te relèves, sans faire de bruit. Tu prends le pistolet caché dans une boite de céréales dans la cuisine et tu t'avances vers la chambre. Là où il y a le bruit. Tu ouvres la porte et là tu vois un homme, qui fouille dans tes affaires. Il ne t'as pas vu. Tu recules doucement, tu vas chercher ton téléphone et rapidement, tu envois un sms à ton ex-mari dont tu es toujours amoureuse, cruche que tu es. « S.O.S. Maison. » Tu reposes ton téléphone et tu avances, l'arme en main, devant tes yeux. Tu sens ton cœur qui bat la chamade, tu ouvres de nouveau la porte et là, cette fois, il te vois. Alors il tire. Tu hurles et tire trois balles à ton tour, sans vraiment faire attention où tu vises. « Oh mon dieu. » Tu cours vers l'homme qui est a présent à terre, entouré d'une marre de sang. Une balle en plein cœur, l'autre entre les deux yeux, et la dernière entre les jambes. Tu sais pas comment t'as fais, tu paniques, tu poses ton arme et tu regardes partout à la rechercher de tu ne sais pas quoi. T'entends la porte de la maison qui s'ouvre, puis tu es soudain entourée d'une dizaine d'agents du FBI qui pointent une arme sur toi. Tu lèves les mains, les larmes aux yeux, puis soudain tu te retrouves dans les bras de Timéo. « Ann, ça va ? Tu n'as rien ? C'est toi qui lui a tiré dessus ? » Tu commences à pleurer parce que t'as peur. Peur de savoir ce qu'il va t'arriver. T'as une mort sur la conscience et tu pourras jamais le supporter. « Je.. il fouillait dans tes affaires et il m'a tiré dessus alors j'ai tiré mais.. je voulais pas le tuer, je te jure Zach, je te jure que je voulais pas le tuer. » Il te caresse les cheveux et s'éloigne légèrement de toi. « Il t'a tiré dessus ?! » Tu hoches la tête négativement et lui montre l'impact dans l'encadrement de la porte. Puis, tu te rends compte que tout les agents sont sortis. « Ça va aller, tu verras. » T'essayes de t'en convaincre mais tu sais que c'est faux. « Tu le connais ? C'était lui ton affaire ? » Il hoche la tête. « Mafia italienne. C'est le fils du patron, t'as pas tué n'importe qui.. ils vont vouloir te poursuivre. » ; « Ils savent pas que c'est moi qui lui ai tiré dessus et ils le sauront pas ! » Il te regarde l'air désolé. « Zelda, tu vas être obligée de passer devant le tribunal. On était sur cette affaire depuis plusieurs semaine, ils vont te demander de témoigner pour qu'on puisse arrêter le patron. C'est comme ça. » Tout va beaucoup trop vite pour toi. « On va t'envoyer ailleurs. Dans une ville quasi déserte et je saurais le seul à le savoir. Juste moi, promis. » Tu hoches la tête et tu te rends compte que ta vie est foutue. 
ARROWSIC, 2012. △ « Tu es divorcée, je suis ton ex-mari, tu es experte en détection de mensonge et micro-expression et je suis un simple policier. D'accord ? » Tu hoches la tête en soupirant. La maison est grande, mais pas aussi grande que Chicago. Tu regrettes ta maison, ta ville, ton travail. « On est pas divorcés en vrai hein ? » Il t'embrasses, un sourire aux lèvres et tu te sens bien, comme avant. « Je t'aime, Zelda. Depuis toujours et pour toujours. » Il y a quelques années, tu aurais trouvé ça niais, mais tu t'en fous, tu l'aimes. C'est la seule personne qui te rend faible. Qui te changes. Tu le regardes dans les yeux, tu lui caresse le visage, un sourire aux lèvre. « Je veux pas être divorcée de toi. On peut choisir autre chose. On s'en fiche non ? » Il hoche la tête négativement, ce qui te fais soupirer. Tu baisses la tête et hésite à lui dire. Tu te mords la lèvre, tu te grattes le bras puis tu te retournes en regardant ta nouvelle maison. « On peut vivre ensemble ? Comme si on était colocataire, tu vois ? » Il hausse les épaules. « Si tu veux. Mais il faudra faire en sorte que dans les chambres, on croit qu'on est bien séparés. Qu'on est deux voitures différentes. Deux boites à lettres différentes. Tu vois ? » ; « Oui. » Tu prends une grande inspiration, tu passes ta main dans tes cheveux et parcours le salon qui est rempli de carton. Il y a trois chambres à l'étage, deux wc ; un a l'étage, un en bas, ainsi que deux salle de bains. C'est plutôt pas mal pour une maison. « Je suis enceinte, Zach. » Et voilà. Tu le dis comme ça. Tu ne te retournes pas, tu n'as pas envie de voir sa réaction. Tu ne sais pas comment il va réagir. « C'est vrai ? » Il te prend par les épaules, un sourire aux lèvres et soudain, baisse les yeux vers ton ventre qui forme à peine une bosse. Trois mois, ce n'est rien. Tu hoches la tête, les larmes aux yeux, puis il te prend dans ses bras. Pourtant, tu as peur. Peur de ne pas pouvoir assumer ce rôle de mère, de ne pas savoir comment faire. « :C'est pour ça que tu veux qu'on vive ensemble, même si on est censés être divorcés ? » ; « Oui.. mais aussi parce que je t'aime. » Pour la première fois de toute ta vie, tu dis à quelqu'un que tu l'aimes. Pour la première fois de votre vie, tu dis à ton mari que tu l'aimes. Il reste figer, il ne sait pas quoi dire. Trop de choses à la fois. Une fois de plus, il s'éloigne et te souris. Tu l'aimes son sourire, tu l'aimes tellement. « Depuis toujours et pour toujours. » Arrowsic, ta nouvelle ville. Une nouvelle vie. Tu n'as pas de travail, mais tu penses passer un accord avec la police du coin, même si tu te doutes qu'ici, on n'aura pas besoin de tes talents. Ici, il n'y a pas de meurtre, pas de viols, pas de vols, pas de suicides. Ou du moins, tu l'ignores encore. 
ouais ouais ouais, ton personnage promets 
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. En fait, je suis trop un modèle pour toi, donc tu te sens investit de la mission de faire tout pareil que moi, quoi 
