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 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)

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MessageSujet: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 15:03


Romy "Charlie" O'Hara
« Même si la vie n'a pas de sens, qu'est-ce qui nous empêche de lui en inventer un ? »
NOM: O'Hara. PRÉNOM: Romy, dite Charlie. ÂGE: 20 ans. ORIGINES: Irlandaise. MÉTIER/ÉTUDES: Étudiante. STATUT CIVIL: Célibataire. CRÉDITS: Je ne sais plus, je les avais trouvés sur Tumblr. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 116439 AVATAR: Karen Gillan. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 2774444739

please, tell me your story.
i’m listening.



welcome to our world.
nice to meet you.

"Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) Tumblr_m6rvg9XsNP1r6r05a
Moi je suis Romane, je suis majeure, étudiante en hypokhââââgne, alias prépa littéraire. J'ai découvert le forum grâce à Cristina ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 161626 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 675700275 Et comme elle, j'aime les smileys. xD Je suis en internat et j'ai pas mal de travail avec les cours alors je ne serai présente que le week-end. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 1298751790 Je suis en train de changer de perso' donc si y'a des trucs pas cohérents c'est normal xD (en plus je reprends une "vieille" histoire et j'ai modifié les prénoms). J'ai craqué, je ne peux pas ne pas jouer Karen. #BAF# Concernant THUB, le design est très joli, le forum a l'air vraiment accueillant, vous semblez tous supers sympas dites ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 J'espère que la timide que je suis va réussir à s'intégrer ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 4201062021 Et je vais tenter de finir ma fiche aujourd'hui, mais je ne promets rien. TwT Et sinon... Je vous souhaite une bonne semaine à tous et j'espère avoir de la lecture le week-end prochain ! (a) :loni2:


Dernière édition par Romy C. O'Hara le Dim 14 Oct - 19:09, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 15:04

please, tell me your story.
i’m listening.




C'était…
-------------Marcher au pas de course, au son des pantins de bois.
-------------Des talons de sépia qui claquent sur le sol.
-------------On n'a jamais vu ça, des talons de sépia !
-------------Ou peut-être bien, était-ce du séquoia ?
-------------Ils claquaient sur le sol, ils claquaient sur le sol.
-------------Comme des pantins de bois, qui auraient perdu âme, qui auraient trouvé maître.
-------------Un, deux, trois. Vos pas rythment la symphonie lugubre de la dernière ère, ils annoncent le déclin, l'Apocalypse soudaine, l'ultime recours au chaos désarticulé.
-------Comme toi tu te démantibules.


Rond, verre, soleil, disque, cercle, pot à crayon, bouton, cerceau, bouchon, œil, bille, gouvernail, ronde, tour, arceau, chouchou, élastique, O, tornade, grain, flocon, grêle, trou, tronc, lucarne, brioche, projecteur, horloge, montre, globe, planète, ballon, boule, roue, phare, panneau d'obligation, feu rouge, médaillon, blanche, tête, volant, poignée, tabouret, bassine, puits, couronne, anneaux, bagues, CD, assiette, sphère, sou, diallèle, géode.
Pour évanouir les sens.

Juste un tintement clair qui est un ongle contre du cristal, qui est un souffle dans l'eau d'un verre, qui est la corde qui fait vibrer celle de ton corps, qui entre en résonance avec toi et te prend par la main pour t'emmener loin là-bas dans des contrées que tu ne soupçonnais même pas et qui vont t'émerveiller, un gramme de légèreté pour endormir tes craintes et te sensibiliser à la douceur, une vérité que tu ne connaissais pas, parce que la société l'annihile et te fait oublier qu'il y a les étoiles et l'infini, une vie inouïe, la tienne, et pour combler ce manque en toi, elle te donne des sentiments qui sont des maux de vie, mais c'est un paradoxe, et une contradiction. Il n'y a pas de maux dans la vie, quand on sait qu'elle n'est qu'une rareté, attribuée à une poignée de choses. Une pincée de vérité pour éveiller tes sens et leur montrer le chemin oublié.

Allongée pour ne plus se relever. L'esprit vide, parti, envolé. Dévasté. Rien dans les yeux, l'âme en perte. La perdition la plus totale et la plus incomprise. Un goût inné disparu. Une errance sempiternelle. Cette douleur dans le cœur, alors, en la regardant. Cette douleur ! Oh cette douleur ! Qui te monte les larmes aux yeux. Qui fait chavirer des gouttes de tes orbites. Et elles continuent leur course et continuent et continuent puis glissent le long de tes joues glissent comme sur ski comme sur neige comme sur glace comme sur lisse lisse lisse glissent elles font glissent les gouttes amères les larmes salées peu importe ça glisse le long des joues c'est chaud et ça pique ça pique c'est fou comme ça pique c'est du mal en plus du mal en plus parce que ton corps n'a pas assez mal ton corps a trop mal il a trop mal alors aïe il te fait mal il te fait mal à toi pour se faire mal à lui de trop de douleur souffrance élancement une géhenne sur ta peau mais une géhenne d'hydrogène glissent le long de tes joues pour hésiter quelques instants avant le grand saut pour hésiter hésiter hésiter oh que faut-il faire oh oh dites que faut-il faire et une autre qui arrive et il n'y a plus de choix il faut y aller alors tremblotent un peu et puis se
suicident.
Elles se suicident les larmes. Quand elles sont au bord de vos joues, elles tombent, elles sautent dans le vide. Elles se suicident les larmes.
Pas elle. Pas elle. Pas elle.
Vitriolage mental. Vomissements compulsifs.
Se prendre un mur et voler. Crier et s'étouffer. Avoir le mal de mer pour danser. Tituber jusqu'à la fin. S'accrocher pour en vomir. Détruire pour la gloire. Murmurer de peur. S'échiner au suicide. Se perdre d'espoir. Croire d'exister. Vrombir de rondeur. Tirer, s'étirer, s'allonger, s'élonger, s'extirper de soi pour parvenir à l'élongation suprême.
Et être aveugle de voir. Surtout, être aveugle d'en voir. Chanceler.

Champ, vert, soleil, jaune, ciel, bleu, nuages, blancs.
Cheveux, lumineux, yeux, pétillants, sourire, gai, cœur, allègre.
Et elles qui dansent ensemble, toi au milieu, elle qui t'entoure. Elle danse, elle s'élance, ses foulées sont longues et gracieuses, une puissance faite de légèreté, l'air qui n'est plus ce qui vous entoure mais qui devient ce qui vous lie, qui est une chaleur érigée par la complicité et le vrai, le naturel et la vie, dans la simplicité et le tremblement, mais pas un tressaillement d'appréhension, un frisson d'émerveillement, un frisson qui viendrait s'infiltrer à travers les peaux, comme un filtre féerique, un flux fantastique qui est par-delà la vie et le sang, qui est en-deçà de l'existence et au-delà du vivant, qui ne fait ni voler ni ne propulse, qui ne permet pas l'avancée, qui n'est pas un moteur, mais qui est l'essence de ce qui précède le souffle, qui est la poussière de fées, l'éveil du ressenti, l'ouverture à ce qui est.
Leur danse, autre, ni supérieure ni inférieure au reste, mais simplement autre, d'une puissance et d'une force différentes, poignantes par leur sidérante douceur.
Et des sourires par milliers sur sa bouche de faïence, le cœur au bord des lèvres, de la joie qui déborde, un déchirement de l'âme, une transcendance des corps.


Filer de la main, cette pelote entre tes doigts, qui dessine à travers le visible des éclats de chimères, du songe d'un enfant sourd. Passent et repassent sur ce qui donne et emporte, passent et repassent en volupté, jusqu'aux confins de l'âme et des chairs, traversent les rêves et tombeaux, s'envolent des prisons de l'animé, effleurent les artifices de l'autre, dilatent les corps, pour atteindre un paroxysme vivant, pour faire de la vie une réalité, une muse, pour en soutirer son essence et la pousser à sa quintessence. En danse tes doigts sur les cordes, qui vont chercher la légèreté des notes, afin de toucher les cœurs amers des hommes, et éveiller leurs passions réfrénées. C'est la musique qui pousse le monde au monde, c'est la musique qui entaille ton cœur pour l'ouvrir à l'univers, c'est sous tes doigts qu'est enfantée la mélodie salvatrice des esprits, qui de ta harpe s'évade vers ce qui ressent, qu'importe l'aveuglement, la surdité, la distance, la folie, elle va créer des planètes dans les yeux des hommes, des vies dans leurs oreilles, un chant dans leur corps. C'est la danse des doigts, celle qui fait le cosmos.

Une secousse de bas en haut, qui ébranle imperceptiblement le corps, comme peur, comme frayeur, comme rumeur, comme stupeur. En ce corps un vent qui lèverait des grains de sable, pris dans une tornade, qui monteraient, comme nausée, comme un déséquilibre. Un frisson qui parcourt le corps. Qui le retient et le maintient dans un repli involontaire et désabusé, dans une démarche à contresens du nécessaire – et de la réalité, l'attachant dans un en dehors pérenne.
Des miettes d'un imaginaire réinventé.
Elle à la barre.

--------------------------Elle à la barre.
Elle à la barre, sont des murmures, son des murmures.
Et comme un tsunami dans ton corps, qui retourne tout en toi, t'assujettit et t'effondre, t'oblige aux complaintes et te fait hoquetante.
Pourtant c'est d'une grâce, cette image. Dans l'air il y a du silence, un silence comme jamais plus tu n'en retrouveras, un silence fait de plénitude et de sérénité, dans la quiétude et le paisible, et la musique n'est que le mouvement de ses jambes, la torsion de ses hanches, la courbe de ses bras, l'arc de ses pieds. Elle puise en elle pour faire naître le vivant. C'est douloureux. Tu ressens le douloureux de son acte, tu ressens tout ce qu'elle, ignore. Tout ce qu'elle ne regarde pas, tout ce qu'elle laisse de côté, tout ce à quoi elle ne pense pas, toi, tu le prends, dans le caractère brut dans lequel elle les laisse, et ça heurte ton corps, jusqu'à ton âme. Ton esprit se fragilise, sans que tu ne t'en rendes compte. Vous êtes aveugles l'une de l'autre. Vous êtes des aveugles. Des aveugles de ce qui est perceptible.
Comme tout aveugle, dirait la voix du peuple.

[Alors tu y vas, tu y vas toute tremblotante parce que c'est la première fois, mais tu y vas malgré tout, comme une peur dans ton ventre qui te dévore, tu poses le pied sur les planches, ça grince, tu retires tes chaussures pour ne plus faire mal au plateau, et tu t'avances, avec les autres. Vous vous arrêtez. Vous commencez une marche, dans laquelle vous devez prendre en compte chaque regard. Et c'est une marche qui accélère, c'est une marche qui croisse, et bientôt vous courez. Vous courez, encore et encore, des regards pleins les yeux. Lorsque vous vous stoppez vous êtes essoufflés. Tu souris.]

Ciel, brumeux, temps, froid, terre, enneigée, soleil, au réveil.
Regard, caramel, sourire, incarnat, visage, teint de porcelaine, cheveux, de feu.
Pas tout de suite. Un instant tu t'arrêtes et la regardes, au loin. Ton cœur bat un petit peu plus fort que d'ordinaire, car il est ému. Elle est couchée dans la neige. Son pelage blanc devrait s'y confondre, mais il est encore sali de boue. Tout à coup, tu siffles. Elle te regarde, se roule, et se campe sur ses antérieurs. C'est encore l'aurore, et à travers les brumes nuageuses, des rayons se détachent dans l'azur. Ils brillent contre la neige et auréolent celle que tu viens voir. Tu es parcourue d'un élan chaud, une vapeur délicieuse et douce qui se soulève à l'intérieur de ton organisme, et donne à ton sourire des étoiles de bonheur, qui font pleurer ton cœur.
Alors elle s'avance, d'un pas lent et tranquille, et chacun de ses pas est une merveille et une flèche que tu reçois, une flèche dont le bout est enduit d'un élixir puissant. Et tu te sens submergée par du bonheur, ce simple bonheur de la voir marcher, inondant ton âme de félicité. Lorsqu'elle arrive à ta hauteur et te salue, tes lèvres s'étirent, et c'est un sourire à fendre des cœurs, à arrêter le Temps, à cesser les inauthenticités. Tes mains se lèvent, le cœur une fois de plus au bord des lèvres, et tu touches sa tête, enlève la neige de sa crinière, dans un moment qui est magie.
Damsa, chuchotent tes lèvres. Damsa, bruisse le vent en chœur. Alors tu croises son regard. Et le nirvana s'infiltre dans tes pores. Vous marchez ensemble, côte à côte, doucement, dans un adagio délicat esquissé par les chuchotis des arbres et les balbutiements des oiseaux.
Tu t'apprêtes ainsi à redécouvrir le monde.



Courbe, arc, arche, galbe, cambré, ondulation, virage, zigzag, concave, incurvé, serpentin, volute, voûte, sinueux, tortueux, circulaire, convexe, parabole, coudé, busqué, giratoire, rotation, curviligne, turgide, voussure, arcade, ogive, dôme, anse, spirale, arabesque, enroulement, hélice, colimaçon, boucle, ondoiement, tournant, circonvolution, ondoyant, arqué, tortu, gondolé, méandre, dédale, louvoiement, flexuosité, infléchi, torsion.
La perdition du soi.


C'est comme si tu buvais de l'alcool à en vomir, c'est comme si on prenait tes tripes par ta gorge et qu'on te les sortait par la bouche, quelque chose qui te fait vomir, vomir à en mourir, vomir à en survivre, vomir à en croire.
Comme des « R » dans ta bouche qui n'en finiraient pas d'être éjectés. Comme : écraser, ardent, crever, détruire, exterminer, froideur, pleur, mort, meurtre, suture, partir, fuir, s'interdire, dérive, ramasser, prendre, perdre.
Frémir.

Il fait noir. Tu sens les tentures aux fenêtres, lourdes, en velours. Tu sens la table, à ta droite. Une grande table tout en bois. Imposante.
Pour l'entourer, des chaises massives au dossier haut. Sous tes pieds, des tapis. Ils sont épais, ils sont tissés à la main, ils coûtent très cher, c'est exorbitant comme prix, exorbitant, ex-or-bi-tant, est-ce que tu sens ce qu'il y a dans ce mot-là ? Exorbitant. Tu sens ces lettres qui raclent ta gorge ? Ex. Sens bien ce « X » qui vient grésiller entre tes dents. Or. Laisse rouler ce « R » le long de ta gorge, comme une pépite qui tomberait au fond d'un abîme. Bi. Ce son tout rond qui surgit tout à coup, tout à fait une bille, plop, éjectée de ta bouche, comme une hyène recracherait un os, bi. Tant. Entends la pesanteur de ce son. Quelque chose de lourd qui s'abat sur ton corps et l'enfonce dans le sol. Un peu comme si tout à coup et en un coup, tu prenais conscience du Temps, un peu comme si, subitement, le Temps était toi. Tu comprends ? Tu comprends ce mot, dis ? Tu vois maintenant ? Est-ce que tu sens à quel point ce mot est fort, désormais ?
Exorbitant. Ex. Or. Bi. Tant.
Prends-le dans ta main à présent, et pèse combien il est lourd. C'est le prix de ces tapis. C'est le prix de tout ici, même des âmes. Ce n'est pas que tout cela vaut de l'argent. C'est que tout cela vaut des vies. Vole des vies.
C'est insoupçonnable, c'est pour cela que ça ne tuera jamais. Ça hante. Hante. Un léger voile qui caresse votre gorge, doucement, passe et repasse. Hante.
C'est un souffle.

Quand tu marches et que tu regardes les murs, c'est comme si à chaque seconde tu ouvrais les yeux. Là. Ferme et ouvre tes yeux. Cette action si légère que son nom est trop long et trop prononcé pour ce qu'elle est. Il faudrait un mot comme :------fil---. Quelque chose qui tient en très peu de lettres et qui glisse tout seul sur la langue dans un murmure.
À chaque fois que tu regardes les murs, c'est comme si tu ouvrais les yeux. Quelque chose de très léger, qui ne correspond pas avec ce poing que tu ressens dans ton cœur. Fil. Tu ouvres les yeux. Bam. Un poing dans ton cœur. Fil. Tu ouvres les yeux. Bam. Un poing dans ton cœur. Fil. Tu ouvres les yeux. Bam. Un point da…
Des tableaux qui se dessinent sur les murs, qui ondulent dans une douce danse, les courbes délicates des plaines d'Irlande, des tableaux, comme ça, qui se dessinent sur les murs. Peut-être même y avait-il des murs qui se dessinaient sur les tableaux.

C'était ton rêve, c'était ton cauchemar.


Et tous ils murmuraient…

… Qu'elle finirait par se rompre le cou.
…. Que c'était trop tard, déjà trop tard.
… Qu'elle aurait dû partir et briser les étoiles.
… Que jamais plus on ne marcherait à l'endroit.
… Que c'était fini, que tout était fini, et qu'on allait enfin pouvoir respirer.


C'est pour ça qu'elle s'était mise à courir, qu'elle avait ouvert la bouche, en grand vers le ciel, et que son rire était de la Terre jusqu'à l'Univers, qu'il avait tinté dans les constellations et les planètes, qu'il avait ricoché contre les météorites, et qu'il ne s'était achevé qu'en plongeant dans un trou noir. C'est pour ça qu'elle avait crié en disant que bonheur ce n'était pas grave, parce qu'au-delà, il y avait, bonheur, tout ce que les autres ne voyaient pas, tout ce qu'il fallait voir, toute la vie et toute la mort, pour un peu de bonheur, réalité, authenticité, musicalité, bonheur.
Bonheur.
Comme toi qui vas épouser la vie, les lèvres un peu tremblotantes, le cœur un peu ivre par l'alcool, les yeux qui ne savent plus trop, mais une chanson qui résonne dans ton corps, avec la ligne du temps, accordées.
Comme vous qui iriez sauter du haut d'une falaise pour plonger dans la mer. Bon dieu c'que ça fait mal. Bon dieu c'que c'est vivant.


Dans le même temps, tu entrais dans une pièce, et tu la voyais qui s'étirait. Ton son corps, tendu, à la verticale. La jambe gauche sur la barre, son dos était une voûte parfaite, et ses cheveux cascadaient vers le bas. Longiligne, son corps presque nu, ses muscles palpitants, ses veines à découvert, comme une provocation, une agression, une menace, le grincement d'une porte, la dernière, les ultimes gongs d'une horloge, celle du Temps, un viol, un inceste. Elle était étendue de tout son long. Elle s'étendait de tout son long. Ses membres, comme un écartèlement. La peau raide, comme prête à se déchirer, sur les os saillants.
Tu te figeais. Ton corps à toi, il s'arrêtait, face au sien. Elle était dans toute sa grâce et sa finesse, sa délicatesse et sa préciosité, comme immuable, comme éternelle, un corps, juste un corps, une âme qui était entrée dans le corps, une âme qui n'était plus âme mais qui était chair, et cette chair seule mouvait, elle tirait sur elle-même, à l'extrême, t'obligeant, toi, à t'arrêter.
--------------------------À t'arrêter.
Pourtant, quand ta voix s'élevait, elle était neutre, exempte de tout sentiment, de tout sens, de la vie, du temps, des rires, du bonheur, du malheur, du rien. Ni rien ni vide. Une neutralité. Une neutralité, qui était sa grâce, sa finesse, sa délicatesse, sa préciosité. Et n'importe qui vous aurait dit que c'était horrible. Mais tout le monde disait que c'était magnifique.

— C'est magnifique.

Et, plus tard :

— C'était magnifique.

C'est ce que tous disaient, parce que les seuls qui pensaient cela horrible, étaient ceux qui n'avaient rien vu. Qui en avaient uniquement entendu parler. Il ne faut jamais entendre parler. Il faut voir parler, il faut écouter parler, il faut dire, mais il ne faut pas entendre parler. C'est la seule façon pour ne jamais rien connaître.
Tous ceux qui avaient entendu parler d'Heather ne connaissaient rien.
Tous ceux qui l'avaient vue savaient la danse.
Elle était danseuse.
Il faut vous l'imaginer. Danseuse. Danser.
Heather.
Heather était cette femme frêle, tout en muscle et longueur. En muscle et longueur, exactement. Elle était grande. Et quand elle s'étirait…

Vous n'auriez pas voulu voir cela.

Moi je l'ai vu, je l'ai toujours vu, je n'ai jamais été terrifiée.
Parce que c'était ce qui m'était apparu, éternellement, d'elle. C'est même la première chose d'elle que j'ai vu.
Mais vous, vous n'auriez pas voulu.

Elle était si… Si longue. Et si maigre. Son regard… Son regard je ne sais pas, à vrai dire.

Heather. Elle était danse. Ce n'est pas qu'elle… Ce n'est pas qu'elle était la danse ou quelque baliverne de ce genre. C'est qu'elle était danse.
Vous comprenez ?



Oui, bien sûr. Non. C'est que. Heather, elle n'est pas à raconter. Heather… Heather, c'est voir, qu'il faut, voir et sentir. Combien elle était quand elle dansait. Moi c'est ce que j'ai appris. À être. Il y a tant de gens qui ne sont pas. Ils existent, ils vivent. Mais ils ne sont pas. Elle, elle était. Quand elle dansait elle était. Ce n'était même plus de la danse, c'était une existence qui se déroulait sous les yeux des gens. Son existence. Car elle ne vivait que dans ces moments. Ce pourquoi, Heather, je ne l'ai jamais vue que danser. Travailler avec acharnement pour danser, ne rien voir d'autre que sa danse.

Oh, je sais.

Tous ils murmuraient…

… Qu'elle finirait par se rompre le cou.
…. Que c'était trop tard, déjà trop tard.
… Qu'elle aurait dû partir et briser les étoiles.
… Que jamais plus on ne marcherait à l'endroit.
… Que c'était fini, que tout était fini, et qu'on allait enfin pouvoir respirer.

Je sais.

Je sais aussi que…

C'est comme si tu prenais de la drogue.
C'est comme si tu étais anorexique.
C'est comme si tu étais dépressive.
C'est comme si tu étais folle.
C'est comme si tu te tuais.
C'est comme si tu le faisais exprès.

Avais-je pensé.
Je sais.

Je sais que vous vous dites :
- Que c'est malsain.
- Qu'elle se tuait dans sa passion.
- Qu'elle n'était plus qu'un automate.
- Qu'il n'y avait aucune vie en elle.
- Qu'elle était vidée, complètement vidée, et vide.
- Qu'elle était tarée. Entièrement faite de tares, à ce stade.
- Qu'elle aurait été mieux en asile.
- Qu'elle n'aurait pas dû avoir la garde de sa fille.
- Qu'elle était insensée et que c'était incroyable que le juge ne s'en mêle pas.
- Qu'elle en mourrait.

Je sais. Mais c'est faux.

Car il n'y a rien de plus sain que faire ce qui est notre vérité.
Car sa vie se trouvait exclusivement là.
Car il n'y avait rien de plus humain que cela.
Car elle était emplie de sens.
Car elle avait une force incroyable en elle.
Car elle était merveilleusement consciente dans sa danse.
Car sans cela elle n'aurait pas pu danser comme elle le faisait.
Car elle a appris à sa fille ce qu'aucun autre parent n'aurait pu lui apprendre.
Car si elle n'avait pas eu de sens, sa danse n'aurait pas pu exister.
Car la danse ne l'a pas tuée.

… Elle s'étirait, tu étais là devant elle, un frisson dans le corps, et ta voix à toi, elle disait :

« Heather ? »

Un souffle, dans un souffle ce mot, pour ne pas briser ce corps, pour ne pas l'abîmer. Un rien pourrait l'éclater, comme des morceaux de verre.

« Heather ? », tu demandes, dans un souffle.

Au fond de toi, tu sens qu'il y a une corde qui chevrote. C'est une corde qui est de l'admiration et de la frayeur, en même temps. Mais tu l'ignores, et tu as soufflé :

« Heather ? »

Si doucement, que personne ne t'aurait entendu. Même pas à un centimètre de toi.
Quand son corps à elle, cependant, dans son immobilité, s'était figé.

— Elle ne se tourne pas, elle ne se tournera pas. Jamais. De toute votre vie, tu ne rencontreras pas son regard.


Ces moments où tu poses tes doigts sur des cordes. Tu les fais glisser très délicatement, c'est un toucher d'une douceur exquise. D'une légèreté incroyable. Comme si tu mouvais de l'air.
Faire de la musique avec de l'air.
Et, dans cette musique, y mettre des histoires. Des histoires de voyage et de bonheur, de contrées inconnues et de langues enchanteresses. Évader les gens qui écoutent, les emporter dans un autre monde. Pour les libérer de leurs contraintes, leur offrir la possibilité d'être eux, de se trouver, de regarder en eux et de voir ce qu'ils sont, afin de s'élancer, et de trouver leur propre chant. Celui qui les propulsera jusqu'à leur vérité.
C'est cela la musique. C'est offrir leur âme aux gens. Non pas une âme. Mais la leur. Et des mondes. Leur faire découvrir des mondes. Des vies. Ou simplement un brin d'herbe. Leur faire voir quelque chose, dans son entièreté révélée, dans ce qu'il est, dans sa force, dans ses palpitations.


Simplement poser sa main sur l'encolure d'un cheval. Sentir la chaleur et la douceur de l'animal avec, autour, uniquement l'instant présent. Ce peut être caresser cette tête allongée, avec le souffle des naseaux sur les paumes, qui est comme une brise d'été. Avoir en soi cette magie qui est son existence. Percevoir la vie qui palpite en lui, et sa véracité fait trembler les lèvres. Ses sabots qui se lèvent l'un après l'autre et se posent sur le sol avec un calme inaccessible, ce peut-être cela la vérité. Être à ses côtés, avoir le droit de se tenir sur son dos, sans rien d'autre que lui-même, avec le vent qui balaie notre visage en dévalant les collines, vers la Liberté. Ce peut être aller au galop vers l'horizon, croiser le regard du ciel, survoler la Terre, frôler les oiseaux, ressentir la vie. Croiser son regard, dont les pupilles sont l'histoire d'un peuple à l'odeur d'une rose des sables, d'un cristal de glace, de la poussière dorée, d'une terre qui craquelle, des embruns maritimes, ses crins qui ondulent, comme la promesse d'un bond, vers le vrai.
La vérité, ce peut être cela.

[Ce peut aussi être monter trois marches et poser son pied sur un vieux plateau qui grince. Être là, debout. Seul, entouré, peu importe. Être là. Debout. Face public. Regarder un à un les visages ou les sièges. Respirer par le ventre. Prendre conscience du temps, de l'espace. De qui je suis. D'où je viens. D'où je vais. De ce que je fais.
De respirer. De prendre le temps, surtout. Ne pas avoir peur du silence. Au contraire. Donner du silence.
Les gens ne savent plus recevoir de silence. Ils s'attendent toujours à avoir l'immédiateté de ce qu'ils sont venus cherche – de ce qu'ils croient être venus chercher. Alors il faut offrir du silence aux impatients. Leur offrir du vrai silence. Celui dans lequel on peut respirer et voir des étoiles scintiller, qui sont les reflets de ce qui peut être pris. Donner du silence. Et, quand il le faut. Seulement quand il le faut. Pas quand on le désire, ni quand on voit que le public s'impatiente, ni quand on craint que les gens s'ennuient. Quand il le faut.
Ouvrir
la
bouche
et
Parler.
Non pas parler comme on dirait qu'il y a du vent – et de toute façon, au théâtre, c'est une absurdité d'énoncer cela, tout le monde sait qu'il y a toujours du vent sur un plateau de théâtre.
Non.
Parler comme si c'était la première fois. La première. Jamais la dernière. Toujours la première. Prendre l'air en soi, l'utiliser. L'utiliser dans tout ce que l'on va dire, et ressentir le texte. Pas seulement avec sa voix, mais aussi avec son corps. Non pas dans des mimiques, des expressions, mais dans tout le corps.
Donner une vie aux lettres. Aux syllabes. Aux phrases.
Il faut frapper le spectateur. Qu'il soit touché à chaque mot. Qu'il le ressente comme s'il le vivait.
Donner des mots au public pour lui faire ressentir la vie. Donner de la vie par les mots pour que le spectateur s'en rende vivant. Le faire acteur en lui offrant chaque mot comme une vie.
Et, soi, sur scène, vivre. Vivre. S'essouffler, avoir mal, se blesser, rire aux éclats, hurler, courir, bondir, frémir, se battre, vomir le texte, se heurter contre soi, contre autrui, s'éprendre de l'instant.
Vérité.]

Regarder les étoiles. Ou juste le ciel. Ou simplement la terre. Pour se dire qu'on existe. Qu'il y avait le ciel, les étoiles, les astéroïdes, les planètes, les comètes, les galaxies. Et nous. Sur une des nombreuses planètes de l'univers, il y a, nous. Nous. Oiseaux, poules, souris, scarabées, plancton, saumons, chiens, girafes, cerfs, pingouins, humains. Des nano-points dans l'immensité de l'univers. Qui vivent.
Penser à cela pour se dire qu'il n'y avait rien de grave. Que ce n'était pas important, d'être en retard, de rater un contrôle, de se disputer, de perdre un crayon, d'oublier un rendez-vous. Parce qu'il y avait au-delà l'univers. Et que toutes ces actions de société, ce n'est pas la vie. La vie, c'était ce que l'univers nous avait offert, et qu'on a oublié.
La possibilité de courir en riant.


Ton esprit est pris dans les tournoiements d'une folie éclatante, ton existence est comprise dans le devenir fou d'une danseuse insensée, tu te blesses avec la vie pour supporter cette démence, pour entrevoir un filament de réel, pour, oh, pour, quelle fantaisie, mais pour, illusion, rien qu'un peu, mirage, un nanogramme, utopie,
respirer.
Quel beau songe que cela, que de vouloir respirer, au pays de l'ailleurs dilaté.
L'ailleurs dilaté, ce monde qu'elle se crée dans sa danse.
Mon dieu quand elle danse.
Mon dieu quand elle danse !
Il n'y a rien dans son regard, oh comme ça fait peur !
[Oh comme ça fait peur.]
Tu ne peux t'empêcher de te sentir étouffée, comprimée, refoulée. Pourtant sa danse est grande. Elle est la plus grande que tu verras de toute ta vie. Elle est la danse uniquement. Elle n'est que danse. Pas spectacle, pas mise en scène, pas lumière, pas musique, pas vie, pas talent, pas richesse, pas divertissement, pas art, pas démonstration. Danse.
Tu trembles en la voyant. Tu en vomis. En vomis, nausée sur nausée. Vormir. Ce « R » vrombissant le long de ta gorge. Cette danse, qui n'est pas la perfection, non pas car elle n'est pas atteignable, mais parce qu'elle serait imperceptible, et insensible. Cette danse, qui est force, et qui toi te dissout un peu plus.
Mais tu ne t'en lasseras en aucun cas. Tu iras t'y abreuver dans des moments de détresse, un désespoir créé lui-même par cette danse, vers laquelle tu reviendras sempiternellement, une source, une ressource, ton cercle vicieux.
Et pourtant c'est ta mère.
Et pourtant c'est ta mère Charlie.
Et toi tu la vois danseuse en tremblant de tout ton cœur, parce que de sa vie elle ne fit que danser, parce que la seule chose qu'elle pouvait te demander était de t'installer à un instrument, n'importe lequel, celui que tu désirais, piano, harpe, violon, harmonica, guitare, flûte, contrebasse, et que tu joues, pour qu'une musique l'accompagne. Jamais la musique ne pourra être le support de sa danse. Sa danse vient de la danse, est faite de danse, s'accomplit dans la danse. Dans le simple bruit de la danse. Les battements des pas chassés, des sauts de chat, le bruissement d'un coupé, d'une arabesque, le martèlement d'un déboulé, d'un fouetté. C'était ta musique qui allait l'accompagner, comme une enveloppe qui achèverait de l'enrober et de parfaire la protection hermétique au monde qu'elle s'était bâtie, et qui se plierait à son exécution.
La musique c'est un monde que tu y voudrais. Un monde. Tu n'en veux pas, d'enveloppe. Tu voudrais y développer le monde. Des univers. Mais elle te bride et te lie à sa danse, et dans ta tête frapperont toujours les gongs de ses pointes sur le sol, lorsqu'une mélopée effleurera tes doigts.




Avoir un sourire. Le dire en articulant le plus possible. Du mieux qu'il puisse être. Élargir ses lèvres au maximum. Respirer par le ventre. Planter son regard devant soi, les bras le long du corps, les pieds dans le sol.
Et alors sentir les autres, prendre conscience du plateau. Et jouer ! Jouer ! Prendre son corps et l'articuler pour le faire Ingénue, Amazone, Reine, Fée, Lutin, Aveugle, Vieille, Antigone, Ophélie, Puck, donner à sa voix des mots de vivants, des mots de sentiments, de passions, d'exploits, des mots de vrai, de force, de blessés.
Passer son temps sur un plateau pour y trouver sa réalité. S'oublier pour enfin être. Laisser l'illusoire pour le devenant. Jouer, jouer, jouer. Da morire.
Per esistere. Esistere. Et se manifester, en sortant de. Jusqu'à se montrer.

-------– Puis capter le réel à travers des images qui se meuvent, prendre les couleurs à leur source, rendre la vie à travers une invention, puiser le réel par ce qui est innovation.


Da morire. Se noyer dans la vie, se heurter à l'insensé, se perdre dans des chants, se sauver en se réincarnant, se trouver dans la simplicité.


Arriver à en pleurer, se vitrioler intérieurement d'une faiblesse incomprise. La voir s'éloigner et ne rien pouvoir y faire. Cracher contre des blouses blanches. Hurler après ceux qui ne veulent pas comprendre. Se tuer de raison. Se consoler à l'ombre d'une robe blanche. S'amnistier dans un autre.

Elle en folle. Elle en folle insensée, déglinguée, déraisonnée, aliénée, délirante. Désaxée.
Toi à vomir, encore et encore.
La fenêtre du troisième étage, la cinquième en partant de la droite. Son visage qui n'apparaîtra jamais. Ses yeux amorphes.
Les médicaments que tu chipes, pour ne pas qu'elle les avale.
Mais c'est fini mon ange. C'est terminé. Ils savent pour les médicaments volés, le monde sait pour son internement, tu sais pour la finitude.
Tu dois laisser Heathcliff derrière toi, pauvre enfant abandonné, dans le coin d'un foyer. Tu le laisses esseulé, toi tu t'en vas, vers ailleurs, dans une terre inconnue. Et lui il restera, cet aîné, cet Alban, par qui elle fut internée en hôpital psychiatrique, ô pauvre mère que tu aimes, ô pauvre amour que tu croyais inexistant, ô pauvre femme que tu ne soupçonnais pas chérir.
Il est temps de s'en aller à présent, de laisser dans ton dos l'Irlande et ses légendes, de te détourner des illusions folles dans lesquelles tu es bercée. Il faut partir pour ton devenir, renoncer à la seule danse qui te faisait monde, cette Glenn que ton cœur acclamait dans des « Damsa » véritables, livrer ton cadet à des mains inconnues, mettre un pas devant l'autre, te défaire de l'étourdissement des sens, en finir avec la perdition de ton être, trouver quelque chose, quelqu'un, pour t'y accrocher, et émerger ta tête de l'océan dans lequel tu la noies.
Défais-toi de l'éther, ancre-toi dans le terrestre, Charlie.

Arrachée, il fallait aller à contre-courant et s'échouer contre des carcasses éparses de vieilles barques abandonnées. Elle allait de pays en pays, près d'un homme tout en un coup surgi dans sa vie, un solitaire qui ne s'était jamais posé, qui lui faisait découvrir le parfum des bois et le brûlant du feu, l'explorateur du vrai qui va repêcher l'esseulée de l'antre déglingué. Apprendre le monde, se dévoiler aux autres, faire face au réel. Elle s'éloignait des légendes irlandaises, se défaisait de l'emprise folle de son enfance, et se mettait à croître aux côtés d'un père, nouveau, inconnu, surprenant, qui la faisait marcher, un peu comme de Charybde en Scylla, car il fallait s'adapter, se tourner, devoir virevolter, tournoyer, pour se faire Italienne puis Allemande, Russe puis Hollandaise, jusqu'à s'échouer sur les côtes de l'Amérique, ce grand rêve humain. Ils s'abandonnèrent à Arrowsic, elle plongea dans ce qui l'avait toujours construite : le jeu de soi-même, l'illusion de la vie, la folie schizophrène. Laissant le vert en coulisses, s'ouvrant au vent marin, sur le bois du plateau, elle se réalisait.



Dernière édition par Romy C. O'Hara le Sam 27 Oct - 23:57, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 15:05

Astriiiiiiiid ! Bienvenue parmi nous "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 161626
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 15:22

Bienvenue parmi nous ♥
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 15:26

Bienvenue parmi nous What a Face
Romy ? Doit-on y voir un jeu de mot "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 562126
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 15:28

Y'a plus d'Astrid "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 2382
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 15:32

BIENVENUUE. I love you
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 15:40

astrid est la femme de ma vie "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 759523 mais Karen est tellement areszdfterfg aussi "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 161626 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 j'aime ton titre, et je veux bien la réponse, parce que je t'avoue que je me suis toujours demandée pourquoi un corbeau ressemblait à un bureau scratch "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 556141
bienvenue sur thub "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 242446
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 17:12

    Bienvenue parmi nous I love you
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Ella B. Clarke-Jarvis
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 17:35

Officiellement, Bienvenue "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336
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https://hideunderbeds.1fr1.net/t2728-ella-le-meilleur-moyen-de-realiser-limpossible-est-de-croire-que-cest-possible https://hideunderbeds.1fr1.net/t2731-ella-dans-la-vie-les-choses-qui-ont-le-plus-de-valeur-sont-celles-qui-n-ont-pas-de-prix#91424
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 17:46

Bienvenue à toi :D
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 17:53

bienvenue parmi nous "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 4183024371
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 19:30

Bienvenuuue jolie rouquine. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 918094149
Comment j'aime trop ce que tu as déjà écrit "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 1434860120 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 2763270137
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 19:41

Romy C. O'Hara a écrit:
J'ai découvert le forum grâce à Cristina ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 161626 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 675700275 Et comme elle, j'aime les smileys. xD
C'EST MOIIIIIII "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336
Bienvenuuuue sur le forum, j'ai hâte de découvrir Romy "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 14 Oct - 23:13

bienvenue parmi nous "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 918094149
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Fernando Gautier-Perez
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyLun 15 Oct - 5:05

Oh mon dieu, mais tu nous écris un livre ? "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 890765 ça promet d'être très très très intéressant "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 561929 surtout avec Karen en avatar "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 161626 bienvenue donc "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 556141
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https://hideunderbeds.1fr1.net/t3256-fernando-mentir-est-ma-seconde-langue-maternelle https://hideunderbeds.1fr1.net/t3264-je-suis-docteur-je-peux-soigner-tes-maux-de-coeur
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyMer 17 Oct - 20:00

    KAREN ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951
    bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 918094149
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptySam 20 Oct - 11:26

Bienvenue parmi nous. I love you
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptySam 20 Oct - 13:08

Bienvenue parmi nouuus. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 918094149
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptySam 20 Oct - 18:47

Bienvenue What a Face
(le gif du premier post est absolument magnifique)
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyLun 22 Oct - 22:07

KAREN ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 561929
bienvenue parmi nous. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 2124793060
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptySam 27 Oct - 23:52

Enfin je suis là ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336
Et j'ai finiiii ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 266409

MERCI à tous pour vos messages ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951

Blake-Aeris ♠️ Désolée de n'avoir plus Astrid ! J'espère que tu m'aimeras quand même ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 577704309
(C'est plus fort que moi, je ne peux pas ne pas jouer Karen. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 2124793060 )

Blake Fawkes ♠️ Merciiii ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 918094149

Jaxson ♠️ OH MAN DIEUUUUUU. Je t'assure que j'y ai pas pensé une seule seconde. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 9606 Han franchement non j'avais jamais réalisé. XD J'ai envie de changer du coup, ça me perturbe. *BAF*
Et merciiii ! I love you
(P.S. : Dylaaaaaaaaaan ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 )

Louis ♠️ Merciiiii ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 Gooosh, Louis+ton avatar. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 561929

Sutton ♠️ Si je fais un DC un jour, je prendrai Astrid et jouerai celle dont j'avais l'intention au départ ! (a) Merci en tout cas ! ♥️
Et alors, y'a deux réponses xD :
• Un corbeau et un bureau se ressemblent car ils produisent/font/ont un rapport (me souviens plus du terme xD) tous deux des notes. (Corbeau=chant ; burea=on écrit dessus)
• Edgar Poe a écrit sur les deux (il a écrit un poème qui s'appelle The Raven et il écrivait sur un bureau).
Tadaaam. XDDD ... C'était l'esprit de Caroll, hein. Sacré mathématicien.

Matys ♠️ Merciii Matys ! I love you

Ella ♠️ Merci Ella et merci beaucoup pour le délai ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 4201062021

Imran : Merci ! ♥️ (Ton avataaaar ! *o*)

Priya ♠️ Merci Priyaa ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 675700275

Ethan ♠️ Awwww, merci beaucoup ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 577704309 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 577704309 (Et comment j'aime trop ton avatar moi. Gaspard. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 561929

Cristina ♠️ LAURIE CHÉRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 3885497126 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 2774444739 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 3242198613
(Tu vas presque me faire aimer Séléna. ... Quoique, bon. Mais quand même. Ton vava est franchement bien !)

Aédan ♠️ Mercii ! J'adore ton prénom ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951

Fernando ♠️ J'ai juste ajouté un petit paragraphe de rien du tout. (a) Pas très clair comme le reste.
Merci ! \0/ Ton amour est terriblement bien fait, lui aussi, je dois dire. (a) "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 266409

Thalia ♠️ Merci ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 3242198613 J'adore ton prénom et ton avatar est superbe ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951

Siméon ♠️ Merciii ! Oh toi aussi j'aime ton prénom ! *_* Avec Hunter Parrish en plus. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 1434860120 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 1434860120 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 1434860120

Quinn ♠️ Merci Quinn ! ♥️ "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 161626

Rudy ♠️ Merciii ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 3352113365 (Je connaissais pas Grant Gustin mais qu'est-ce qu'il a l'air adorable/sympa. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 63951 )
(Voui je trouve aussi qu'il est beau. "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 577704309 )

Marley ♠️ Haan, Candice ! *w* Merciiii ! "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 918094149

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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 28 Oct - 11:49

    Tu es validée, bienvenue dans la mifffff "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336
    N'oublie pas d'aller faire recenser ton ava et de poster un rp sous 10 jours "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 556141
    HAVE FUUUUN "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 242446
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MessageSujet: Re: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a)   "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) EmptyDim 28 Oct - 12:23

MERCIIII ! :loni2: "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 432336 "Why is a raven like a desk-writing ?" Moi je sais. (a) 266409
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