Citation :

mémo temps ;
« the beginning of the end of the life. » ; neuf ans.
« laisse courir la rumeur, pour ne pas tomber. » ; quatorze ans.
« l'espoir se trouve juste devant moi. » ; dix-sept ans.
« on ne choisi pas ses parents, on ne choisi pas sa famille. » ; dix-neuf ans.
« il part … jolie petite histoire. » ; dix-neuf ans.
« il y a trois ans. » ; dix-neuf ans.

“ the beginning of the end of my life ” Je ne sais pas vraiment à quel moment j'ai commencé à me faire taper par mon père. Aussi loin que je m'en souvienne, ça a toujours été comme ça. Évidement c'était un alcoolique et peut-être même un drogué : il faut quand même être sacrément dérangé pour avoir envie de taper sur ses enfants. Enfin c'est ce que je pense. Soi un dérangé, soi un psychopathe sans aucune émotion. Mon père était comme une boule de colère, une boule de haine à retardement. Je ne savais jamais quand il allait exploser, mais ce que je savais, c'est que j'allais recevoir quoi qu'il en soit. Malgré mon sur-poids et le fait que tout le monde se moquaient de moi à l'école, c'était quand même là-bas où je me sentais le plus en sécurité. Il m'engueulait tout le temps, pour un oui et pour un non. Parce que j'avais fait une bêtise, parce qu'il s'ennuyait, parce qu'il rentrait une nouvelle fois à la maison tel un ivrogne et ces fois-là, les coups étaient encore plus violents. J'aurai voulu pouvoir me protéger mais j'étais trop jeune. Qu'aurais-je pu faire face à la figure imposante qu'était mon père ? Tout en lui me faisait littéralement trembler de peur. Son impressionnante carrure, ses muscles saillants, son visage dur et figé de toute émotion, sa voix grave et terrifiante lorsqu'il me parlait ou m'insultait ... Au début, je pleurais un bon moment. Il disait qu'il faisait ça pour m'endurcir, alors que les coups pleuvaient sur ma peau et que je ne pouvais retenir mes cris et mes larmes de couler. Et le pire, c'est que m'entendre le rendait encore plus fou. Un vrai cercle vicieux. Je pensais que je ne pourrais jamais vivre pire à cet âge-là, et pourtant, je me trompais. La première fois, j'avais neuf ans. Et quand je dis la première fois ... Cela vaux aussi pour ma première fois. Dégueulasse hein ? Je l'ai ressenti comme ça aussi, malheureusement je n'ai aucun droit de parole sur cet acte. Ma mère était sortie ce soir-là passer la nuit chez sa soeur, et moi j'étais resté seul et dans ma chambre en train de m'occuper sans faire de bruits, lisant un livre, redoutant le moment ou mon père rentrerait de sa tournée des bars. Ce moment arriva très vite alors que la porte de la maison s'ouvrit brutalement et que j'entendis le rire de mon père qui résonnait dans l'entrée. Malheureusement pour moi, il n'était pas seul, à en juger par les autres éclats de rire, et ils avaient tous l'air autant bourré que mon père. J'essayais tant bien que mal de me concentrer sur ce que je lisais, espérant me faire oublier de sa mémoire ce soir-là. Et comme par hasard, ma porte s'est ouverte à la volée et mon père avec ses quelques amis, ayant tous la cinquantaine comme lui, se sont approchés de moi, en une tentative désastreuse de sourire en coin et maléfique sur les lèvres. A peine ai-je eu le temps d'entendre quelque chose comme « Aujourd'hui, tu vas devenir un homme mon fils. » que deux de ses amis m'attrapèrent et me jetèrent à plat ventre sur mon lit. Je ne suis pas sur ... Mais je pense bien que ça faisait un petit moment qu'ils avaient prévu le coup. Et le fait que ma mère ne soit pas là était parfait apparemment. De toute manière, là ou pas elle n'aurait pas servie à grand-chose pour moi. Je ne voyais pas ce que faisait les hommes derrières moi, essayant en vain de comprendre ce qui allait m'arriver de si différent de d'habitude et essayant de réguler mon rythme cardiaque qui battait un peu trop vite à cause de la peur. J'étais jeune, je ne connaissais encore rien sur ce qui était de l'amour, des relations sexuelles et des choses de ce genre, on n'apprend pas ça à neuf ans ! Mais apparemment, pour mon père il était temps que j'apprenne tout ça, et quoi de mieux que la pratique me diriez-vous hein ? Tout ce que j'entendais était des bruits de vêtements froissé, de pantalons tombant au sol et tout d'abord, de boucles de ceintures. Je ne savais pas pourquoi, mais ça ne me disais rien qui vaille. Puis en quelques secondes, c'est moi qui me retrouvais sans pantalon, les fesses à l'air. Je vous avais déjà dit que j'avais peur ? A ce moment-là encore plus que jamais. J'essayais de me débattre, mais un obèse sans force et tenu par deux autres mecs baraqués, ça ne faisait définitivement pas le poids. Pauvre de moi. J'ai hurlé, j'ai pleuré, supplié qu'on me laisse et j'ai récolté quelques baffes pour me faire taire. Puis pour ainsi dire, quelqu'un s'est introduit en moi alors que j'hurlais de douleur. C'était mon père. Et c'était encore plus horrible que tous les coups qu'on m'avait déjà donnés. Je n'ai pas réellement envie d'entrer trop dans les détails, au contraire, j'aimerai oublier tout ça mais c'est juste impossible. Je ne pouvais m'empêcher de hurler, n'arrivant pas à retenir mes cris alors que cette ordure entrer et sortait en moi comme un dingue et ça me brulait de douleur. Vous êtes sûr que c'était ça devenir un homme ? Car là ... J'aurai préféré rester un petit garçon innocent. Ça à continuer comme cela un bon moment. Je crois que ce n'est pas la peine de faire un dessin. On m'avait frappé aussi. J'étais un peu sonné sur la fin. Lorsque les amis de mon père sont sortis de la chambre, j'ai vaguement entendu mon père dire de sa voix terrifiante quelque chose comme « Et je te conseille de ne pas chercher à t'enfuir ou d'en parler à qui que ce soit, je te retrouverai toujours Némo, tu m'appartiens. » alors que je gisais sur mes draps salis de mon sang vierge.

“ laisse courir la rumeur, pour ne pas tomber ” Némo arrivait comme tous les jours, son sac noir en bandoulière parsemées de pins reposant sur son épaule droite, dans la cour du collège d'Arrowsic. Il avait quatorze ans, était en pleine période d'adolescence et franchement, c'était loin d'être facile tous les jours. Il avait encore et toujours ce putain de problème de sur-poids qui les faisaient tous rires et dont il avait toujours du mal à faire face. Il essayait vraiment d'être plus fort, jours après jours. Ce n'était tout de même pas de sa faute s'il adorait manger de bonnes choses et si le sport était loin d'être sa tasse de thé. C'était trop fatiguant pour un garçon comme lui, il suffisait qu'il cours ne serait-ce qu'une minute pour qu'il devienne essoufflé comme un dingue. Alors faire la course, sauter des haies, aller à la piscine ... Il avait vraiment l'impression que tout était mit en place au collège pour qu'il se sente de moins en moins bien. Chaque cours de sports étaient comme une punition pour le jeune homme, où il pouvait encore plus montrer aux autres à quel point il était nul dans ce domaine, qu'il était gros, et qu'il n'avait pas les mêmes capacités physiques que ses camarades. Mais il essayait toujours de rester digne, de garder la tête haute, malgré son manque cruel de confiance en lui. Il arrivait donc vers le banc où l'attendait ses quelques amis, une fille brune complexée par son acné, un garçon en fauteuil roulant et un autre à lunette dans le type intello et chouchou de tous les profs. Ils étaient un peu le groupe des loosers rejetés d'Arrowsic, mais ils avaient l'habitude depuis le temps. Ce n'était pas les meilleurs amis du monde, mais ça lui suffisait pour le moment. Lorsqu'il arrivait à leur hauteur, ils le regardaient l'air grave et désolé. Némo compris dans l'instant que quelque chose s'était passé. « Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai manqué un truc ? » Qu'avaient-ils encore pu dire sur lui qui était si grave ? Das sa tête, il se faisait mille-et-une supposition, il réfléchissait d'ailleurs beaucoup trop. Puis, avec tout le naturel possible, l'intello de service lâcha la bombe. « Une rumeur cours au collège, il paraît que t'es gay ... » BAM. Comme ça. D'un seul coup, ce fut comme si toute sa vie venait de s'écrouler. L'annonce de cette rumeur lui donna un coup au coeur, et la blessure était grande. Encore, ses problèmes de sur-poids et les moqueries, il pouvait y faire face, il serait fort face à cela ; autant cette rumeur sur son homosexualité allait lui gâcher encore plus cette vie et il aurait du mal à s'en remettre. Ce n'était pas comme si aimait les hommes était très toléré ici. Dans une petite ville comme Arrowsic, ayant ses traditions et ses vieux rituels, cela faisait tout de même tache. Les gens allaient le fuir comme s'il était porteur du sida, comme si cela pouvait être contagieux. Déjà qu'il n'avait que trois amis, si en plus il ne pouvait plus compter sur eux, c'était fini. « Q-Quoi ? » Ce fut tout ce qu'il eu réussi à dire sur le moment, étant complétement dérouté par la nouvelle. Dans sa tête, des C'est pas vrai, non non non ... se répétaient inlassablement, paniqué comme il l'était. « T'inquiète pas mec, on sait très bien que c'est faux, mais eux ... » intervenait celui dans le fauteuil roulant, après avoir vu la tête dépité que tirait Némo/ Bon, au moins, il pouvait compter sur ses amis. Mais ... Mais si tout ceci n'était pas qu'une simple rumeur parmi tant d'autres ? Si tout cela n'était pas faux ? Y avaient-ils pensés ? Si au fond de lui, il était vraiment homosexuel ? Comment allaient-ils réagir quand ils sauraient que oui, éventuellement, Némo aimait les filles mais aussi les garçons ? Il savait qu'il allait en baver. Arrowsic n'était pas la ville la plus tolérante et compréhensive qu'on puisse trouver. Il était encore en train de converser avec lui-même dans son esprit lorsque le jeune homme brun se fit bousculer par quelqu'un, et se retrouva à terre. « Dégage de mon chemin sale pédé ! » Ça commençait, le coup d'envois venait d'être réellement lancé. Il levait sa tête pour voir qui l'avait poussé. Évidement, c'était celui dont toutes les filles rêvaient, celui qui était le plus populaire, celui aussi qui se moquait le plus. Némo se tu, pendant que l'autre et ses potes partaient en se marrant. A quoi cela servirait qu'il se révolte ? Que pouvait-il faire pour que ce cauchemar s'arrête ? Car oui, les hommes lui plaisait. Il était attiré par certain d'entre eux. Et il ne pouvait rien faire. Absolument rien. Maintenant que la rumeur courait, il le savait, sa vie venait de changer en quelques secondes. Lui qui était loin d'être quelqu'un de populaire et apprécié, ça allait encore plus empirer.

“ l'espoir se trouve juste devant moi ” XX/XX/XX Cher Journal ; Je crois que je n'ai pas de coeur. Non sérieusement. Aujourd'hui mon père est mort. Et tu sais quoi ? Tout ce que j'ai ressentit à ce moment-là, quand on me l'a appris, n'était juste qu'un immense soulagement. Vraiment. Alors que ma mère pleurait toutes les larmes de son corps, moi je me sentais tout à coup rassuré et merveilleusement bien, soulagé de pouvoir me dire que tout allait maintenant changer, qu'il ne poserait plus jamais ses mains sur moi, que je ne recevrai plus de coups de lui ... Ma mère n'est pas comme ça - même si elle n'a pas l'air de m'apprécier plus que mon père - et même si elle essayerait de me donner des coups, elle ne ferait que brièvement mal, elle n'avait pas du tout la carrure ni la puissance de mon père. De plus, elle est enceinte de quelques semaines. Alors là, savoir qu'il n'était plus de ce monde ... J'en ai honte mais c'était pour moi comme une renaissance. Comment puis-je me sentir autrement en même temps ? Mais le fait de n'avoir éprouvé aucune émotions particulières normales et le fait de n'avoir pas encore versé une seule larme n'a pas du tout plu à ma mère. Elle m'a regarder comme si elle aurai préféré que je sois mort à sa place. Dommage pour elle, c'est pas dans les plans du Dieu. Je sais que je vais devoir aller à l'enterrement mais là encore, je ne dirais rien, je ne chanterai pas les chansons pendant la messe et je ne pleurerai point pour un homme aussi horrible que lui. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je ne sais pas de quoi il est mort, et je m'en fous complètement. L'annonce de sa mort m'a ouvert une perceptive que je n'avais encore jamais entrevue : l'espoir et le changement. Némo.

“ on ne choisi pas ses parents, on ne choisi pas sa famille ” « Non ! Je refuse catégoriquement que mon fils soit gay ! » Ses poings se seraient alors qu'il essayait de se maitriser tant bien que mal face à sa mère. Il ne pouvait pas croire ce qu'elle était en train de dire, il était vraiment dégouté de la réaction qu'elle avait.N'était-elle pas sa mère ? Celle qui l'avait mise au monde ? Celle qui devait l'aimer, l'accepter tel qu'il était et respecter ses choix peu importe qu'ils soient, tant qu'il était heureux ? Après avoir eu un père qui le détestait, il aurait cru qu'au moins, elle elle l'aimerait. Il avait de plus en plus l'impression qu'il n'en était rien. « Maman ... » commença-t-il doucement, essayant de contrôler sa voix qui se faisait dure et froide malgré lui. « Je t'ai déjà dis que je ne suis pas gay. Je suis bisexuel. Bisexuel merde ! » Il ne fallait pas qu'il hausse trop sa voix, sa mère pouvait être terrifiante si on lui manquait trop de respect, sérieusement. Mais là, franchement, elle exagérait. Il aurait pensé qu'elle soit ... Plus tolérante face à ça. Alors que là, il voyait clairement la colère, le mépris et ... de la honte ? Honte que son fils soit gay dans une aussi petite ville qu'Arrowsic, la honte que tout le monde va forcément le savoir, et surtout la honte et la haine que son fils lui présenterai un garçon et non l'une de ses filles superficielles. Qu'il n'aurait pas d'enfants, ni de mariage, ni rien de tout ce dont elle aurait voulu pour lui. « Oh, alors là c'est encore pire ! Mon fils est un indécis ! » Il levait instantanément les yeux au ciel, totalement exaspéré de son comportement, l'agacement se voyant clairement sur son visage. Cette conversation ne menait à rien. Ils allaient rester chacun ancré dans leurs convictions, qu'ils débattent deux minutes ou deux heures. Il en avait vraiment marre. Comment avait-il pu croire une seule seconde que tout se passerai bien ? Dire que son copain et lui avaient réussi à se cacher, à ne pas trop se faire remarquer dans cette petite ville et finalement, il a suffit d'un simple texto pour tout gâcher. Oui, alors que sa mère était dans le salon en train de lire un magasine, le portable de Némo à émis une petite sonnerie en vibrant. Lui était dans sa chambre et il l'avait laissé par erreur sur la table basse. Et fouineuse comme elle était, elle l'avait regardé. Voyant le « bébé » du début du message, elle était plutôt contente, son fils avait réussit à se trouver une copine et elle n'en savait rien du tout ? Puis, à mesure de lire le message ... Elle avait quelque peu déchanter. Elle appela donc Némo pour qu'il descende dans le salon, et voilà, ça durait depuis plus d'une demi-heure. « Tu ne le reverras plus ! Est-ce bien clair ? Tout ça n'est qu'une qu'une passe, un effet de mode ... Tu seras tellement mieux avec une fille ! » Rester calme, surtout rester calme ... Il n'avait qu'une envie, c'était de se barrer. Loin, très loin de sa mère. Il n'en pouvait plus de toute cette pression. Elle pensait vraiment que ça allait partir comme ça ? Car lui il savait ce qu'il était, il savait que les filles l'attiraient, mais aussi les mecs. Mais elle ne le comprendrait jamais. Elle faisait partie de la vieille école, conservatrice, ce devait être pour ça. Franchement, au fond, il ne demandait pas qu'elle approuve ou qu'elle comprenne ce choix. Il voudrait juste qu'elle l'accepte et qu'elle lui apporte le soutien dont il devrait avoir. « Me suis-je bien fait comprendre ? » Son ton sec et autoritaire le fit sortir de ses songes. Il avait une violente envie de tout démolir. Il n'arrivait pas à faire entendre son point de vue, et pour tout dire, c'était assez frustrant. « Mais merde, tu n'as pas capté que je l'aime ?! Ce n'est pas qu'une passe, ce n'est pas ... » « Némo ! Tu arrêtes de dire des mensonges tout de suite. Les hommes ont été créés pour aller avec les femmes, c'est la nature. » le coupa-t-elle. Il ne cherchait même pas à répondre. La nature ? Il lui en foutrait de la nature. Il avait vraiment dû faire des crimes horribles dans une autre vie pour qu'on lui ait attribué des parents pareils. Franchement, avait-il vraiment eu l'illusion que tout allait aller pour le mieux à la mort de son père ? Avait-il vraiment cru que hop, voilà, d'un seul coup la vie était devenue belle et resplendissante de beauté ? Mon cul. pensait-il. Il commençait sérieusement à en avoir marre de souffrir pour des gens comme ça. « Rompt avec lui. » « Ou sinon ? » lui répondit-il, un air de défi dans ses yeux. « On quittera Arrowsic. » Quitter Arrowsic ... Perdre les amis qu'il était enfin arrivé à faire, perdre celui qu'il aimait ... Il ne pouvait pas. Il ne voulait pas quitter cette ville dans laquelle il avait grandi malgré les malheurs qui lui était arrivé et il préférait admirer en silence celui qu'il aimait en étant loin de lui que de ne plus le voir de tout. Il allait capituler, il le savait. C'était tellement facile de le manipuler, de l'influencer, ... Elle avait ce petit sourire en coin comme quoi elle savait qu'elle avait gagné et qu'il allait faire le bon choix selon elle. Pourtant, il n'arrivait pas à se résigner, à se dire qu'il allait devoir le quitter ... C'était tellement ... Insensé. A son étonnement, la mère Clarks-Grimm repris la parole, puis sortit du salon en le laissant planté là. « Je regrette que ton père ne soit plus parmi nous ... Lui au moins, il t'aurait fait passer l'envie d'être un pédé. » Ouah. Voilà qui montre clairement son attachement pour le jeune homme. C'était vraiment la phrase qu'il n'avait pas vu venir. Elle osait parler de son père, de cette ordure. Et là, il voyait que pendant toutes ses années, elle était complétement d'accord avec toutes ses méthodes. C'était horrible. Ses larmes avaient envies de pointer le bout de son nez, alors il se dépêchait de monter dans sa chambre qu'il ferma à clé et il s'effondra sur son lit. Il fallait vraiment qu'il se casse d'ici, de cette maison.

“ il part ... jolie petite histoire ” version un ; Je suis resté deux jours entier à rester dans ma chambre, à ne parler à personne. Je n'avais aucune envie de voir la tête de ma charmante mère et je ne répondais pas aux messages que m'envoyait mon petit-ami qui commençait à s'inquiéter et à se demander ce qui se passait. J'avais besoin de réfléchir à tout ça, à la manière dont ça allait se passer. Puis je suis allé le voir. L'un des jours les plus horribles de ma vie. J'avais les maints moites, le coeur qui battait à cent à l'heure en sachant ce que j'allais faire. J'ai sonné et quand il a ouvert la porte et m'a vu, un immense sourire - de soulagement ? - est apparu sur son visage d'ange. Plus de trois jours sans se parler, un record ! Il était tellement magnifique, mais il fallait que je me concentre sur ce pourquoi j'étais là : rompre. « C'est ... c'est fini. » C'est tout. Tout ce que je suis arrivé à lâcher alors que j'avais une immense noeud coincé dans ma gorge. En une seconde, son visage vira de la joie de me voir à l'incompréhension totale. Il commença rapidement à me poser des questions de tous les côtés, à me demander des explications, mais je ne l'écoutais pas déjà. Je devais aussi subir cette rupture, et j'avais extrêmement mal. Je me dépêchais de partir en le plantant là, avant qu'il puisse voir les larmes couler sur mes joues. Deux jours plus tard, j'apprenais que sa famille avait quitté Bluebell. Bon et bien ... Il ne me suffisait plus qu'à essayer désespérément de l'oublier. version deux ; Bam. Ça y est, il t'a laissé. Tu l'as toujours su, tu en était convaincu depuis le jour où vous êtes sortis ensemble et apparemment, l'heure est venue pour vous de vous séparer. Seulement deux mots « C'est ... c'est fini. » et ton monde s'est arrêté de tourner. Tu es sur le choc, tu ne comprends pas, tu demandes désespérément des explications, tu veux comprendre ... Pourquoi te laisse-t-il ? Qu'à tu fais de mal ? Quelle erreur à tu fais pour qu'il veuille partir loin de toi ? Te souviens-tu de tous ses jours où tu avais la peur au ventre lorsqu'il venait te voir, pensant toujours au pire, pensant qu'il venait te dire que votre histoire était terminée, alors qu'il t'embrassait en t'avouant que tu lui manquais juste énormément ? Te souviens-tu chaque petites disputes, le plus souvent pour des broutilles superficielles, où tu pensais que tu ne le reverrais plus, que tout venait de prendre fin, alors qu'il revenait sans cesse vers toi comme si rien ne s'était passé ? Toi, tu prenais de plus en plus confiance en toi, en votre couple, arrivant quelques fois à vous penser invincible, que vous pourriez absolument surmonter tous les obstacles que la vie pourrait mettre sur votre chemin. Et lui alors ? Sans répondre à tes questions, il se retourne et part, sans plus un regard pour toi jeune homme abandonné et ravagé par les larmes ruisselant sur tes joues. Tu suffoques, tu étouffes, tu réalises enfin. Ton bel amour viens de s'envoler et tu restes devant ta porte, immobile, misérable. Ce mal-être en toi te fais réaliser une chose : il faut absolument que tu partes d'ici, que tu quittes cet endroit.

“ il y a trois ans ” Ce n'est pas bon de rester ici. Ce n'est vraiment pas bon. Pour moi, pour ma soeur, pour notre vie, notre avenir. Depuis que mon père est mort il y a deux ans, maman a commencer à sombré lentement, de plus en plus. Elle dévale tous les jours un petit peu plus une pente qui se trouve être interminable et infinie. Et ça me fait peur. Elle ne nous voit plus, ne nous entend plus, ne sait même plus que l'on existe, alors que chaque jour nous sommes là, à ses côtés, à essayer de lui parler, de la faire sortir de sa léthargie, à essayer de la sauver. Bien sur, Bambi ne peut pas y faire grand-chose elle, mais moi, malgré tous mes essais, j'ai l'impression de ne servir à rien. J'en viens à prendre le rôle de maman, son rôle, de m'occuper de ma soeur tout le temps, pendant qu'elle reste à la maison à faire ses plantations de cannabis dans sa chambre. C'est sérieux, je n'exagère même pas. Comment peut-elle faire cela avec une fille de deux ans dans les parages ? Il ne lui vient même pas à l'esprit que les enfants courent partout, découvrent la vie, mettent tout dans la bouche et qu'elle pourrait peut-être même en mourir si un jour elle entre dans sa chambre et qu'elle en mange ne sachant pas ce que c'est ? Elle a des responsabilités à ce que je sache. Mais elle ne sert plus à rien dans son rôle de mère. Je veux bien qu'elle soit affecté par la perte de cet homme, mais là ça va trop loin. Je ne veux pas sombrer avec elle, je ne me laisserai pas emporter par ses problèmes. J'ai essayé plusieurs fois de bruler ses plantations, de la pousser à reprendre le chemin du travail, à avoir une vie sociale, à passer du temps avec Minnie, mais rien. Ça l'a juste rendu furieuse, exécrable, folle. Et moi, ça me saoule. On n'est pas bien ici, et Bambi ne sera surement pas heureuse dans son enfance. Alors ce soir, je pars. Bye bye la maison familiale, j'ai assez économisé pour se louer un petit appartement, je trouverai surement un colocataire pour diviser les charges, et je prends Bambi avec moi. J'ai la majorité, je me trouverai un petit boulot, je nous ferait vivre, aucun problème pour ça. et je suis sûr qu'elle ne captera même pas que son fils et sa fille ne seront plus là. Elle sera peut-être même heureuse, elle sera débarrassé d'un poids. Et nous, on sera bien mieux sans elle.

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PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN.

Bon courage pour faire ta fiche mon petit caribou sinon, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire.

Après Bambi, Némo, la classe
Penn pour ma part et bon courage pour cette nouvelle fiche :loni2:

Tant d'amour pour Penn, ça fait chaud au coeur jprend en compte

merci mon ptit ours, héhé tu verra bien

&ouais j'passe d'un disney à l'autre, mais c'est trop cool
merci beaucoup

Abbey Jill Strugatsky a écrit:

PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN PENN.

Je suis d'accord !! Penn !

Némo J'adore ce prénom ! Bon courage pour ta fichette !

Jcrois que je vais me pencher sur penn alors
merci beaucoup vous deux

J'aime pas Daniel, j'aime pas Harry Potter *me tapez paaas* Donc bah j'te propose Penn mon p'tit chou Nous faudra un lien avec Némo, alors Bon courage pour ta nouvelle fiche

EN PLUS DANIEL IL A UN GROS ZIZI.

Normalement, les gens aiment bien ça, les gros zizis

AH oui, c'est vrai.

PENN

HARRY POTTER, C'EST LA VIE j'aime pas spécialement daniel non plus, mais je trouvais que lui et penn iraient bien dans le rôle que j'ai prévu BON, JE PREND PENN ALORS
merci beaucoup, et évidement pour le lien ( t'as vu, jsuis repasser du bon côté de la force pour les girls vs boys. )

edit ; J'avoue n'avoir pas encore comparé ce qu'ils avaient dans leur slip pour savoir que daniel à la plus grosse mais ça peux se faire Abbey ...

merci rafaêlla, jprend penn

YIHAAAAAAAAAAAAAAAA.

PENN EST DANS LA PLACE.

OH MY GOOOOD, le vava est tellement bien et le giiiiiiiiiiif

POURQUOI JE VIENS DE TOMBER AMOUREUSE COMME CA. Penn normalement c'est pas mon super délire mais fuckinggodmylord, avec ce prénom, et je sais pas, ce gif, pwaaaaah.
J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas nous faire de pire que les 400 prénoms. Il puis il nous faudra un lien. Et puis bon courage pour ta fiche

Némoooo. *sors* Je kiffe le prénom & le titre.
Avec Penn, tu vas te faire violer par Barbie je crois qu'elle est fan de Dair.
Anyway, rebienvenuuue. Bon fichage ^^.

Ethan, tu te reconvertis en medium ?
Sur ton avatar on dirait trop Adam Brody je trouve ! ET WAOU tu le fais bisexuel. On a notre nouveau chaud maaan. LE GIF DANS TA FICHE, J'EN SUIS DINGUE DINGUE. Ta réputation de longs prénoms ne te lâche vraiment pas à ce que je vois. Bref, t'es canon comme ça.

Abbey Jill Strugatsky a écrit:

Ethan, tu te reconvertis en medium ?

Ben écoute après psychiatre, dentiste... je me suis dit qu'il était maintenant temps d'étudier les sciences paranormales.

Un vrai polygame dis donc. (je sais pas comment on dit, désolé )

Rah je retrouve pas non plus le mot juste mais polygame, ça peut marcher aussi avec Ethan.

LEANDRO ◭ ha merci t'as vu comment j'ai trop la classe ?
GRAZIELLA ◭ HA JE TE COMPREND, A PEINE ON ME REGARDE ON TOMBE IN LOVE, J'AI TROP DE SEX-APPEAL merci beaucoup à toi & puis j'ai pas 400 prénoms obligé pour le lien
ETHAN ◭ merci, & puis chuck norris c'est trop le meilleur & je vais surtout me faire casser la gueule par niallan parce que Dair c'est trop magnifique quoi merci beaucoup
ABBEY ◭ Ah bon ? j'avoue qu'avec sa ptite barbe sur l'avatar, il change trop oh oui, il est chaud bouillant même oui, apparemment il plait ce gif j'aime les longs prénoms, que veux-tu, c'est un peu ma religion les pseudo de 20km meeeerci

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA BORDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEL SA MEEEEEEEEEEEEEEERE ÉPOUSE MOOOOOOOOOOOOOOOOOOOI TOUT DE SUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUITEEEEEEEEEEEEEEE
t'as pas le choix, regarde comment on est trop mignon

Spoiler:

bambi en meuf, déjà elle était bonne mais alors en mâle bref, rebienvenue, ma petite bambi
quand j'ai vu ton absence, j'me suis dite, impossible, un penn sur thub et je l'ai pas vu ? j'ai tilté qu'après que c'était toi