Sujet: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 16:40
EPIPHANY PAULS
❝ citation de ton choix ❞
✗ nom : Pauls. ✗ prénom : Epiphany. ✗ date de naissance : 13juillet. ✗ âge : 24. ✗ lieu de naissance : Ici. ✗ nationalité : Amérique. ✗ orientation sexuelle : Femmes, mais ne peut l'accepter. ✗ statut marital : Néant typographique. ✗ métier/études : Graphiste, n'aime pas ça. ✗ groupe : écrire ici ✗ avatar : écrire ici ✗ crédit : écrire ici.
Je ne pourrais vivre plus longtemps si tu me refusais le droit de t'aimer.
TON PSEUDO
✗ âge : 20. ✗ pays : France. ✗ fréquence de connexion : 5/7 ✗ où as-tu connu thub ? Lolo. ✗ inventé/scénario : inventé. ✗ avis sur le forum : ✗ c'est ton dernier mot, jean pierre ? Ouais Hubert .
Dernière édition par Epiphany Pauls le Ven 20 Nov - 11:17, édité 2 fois
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 16:42
❝ citation de ton choix ❞
Pas un instant l’idée ne m’avait effleuré que sous cette couverture qui l’enveloppait, respirait, sentait, attendait le corps nu d’une femme qui comme toutes les autres désirait et voulait être désirée. Jamais, avec mes vingt-cinq ans, je n’aurais pu imaginer que les disgraciées de la nature, les malades, les trop vieilles, les exclues elles aussi puissent oser aimer. [...] les malades, les estropiés, les gens laids, fanés, flétris, les êtres physiquement inférieurs aiment au contraire avec plus de passion et de violence que les gens heureux et bien portants ; ils aiment d’un amour fanatique, sombre, aucune passion sur terre n’est plus violente et avide que celle de ces désespérés, de ces bâtards de Dieu qui ne trouvent que dans l’amour d’autrui et pour autrui leur raison de vivre. (Zweig)
En un ton, elle nia tout. D'avoir été, de ne pas avoir été. De s'être absentée, d'avoir sauté ; d'avoir voulu la sauter. Elle a soufflé dans l'été les cris brisés d'un être ajusté à une esquisse imposée ; implosée.
Elle en fait un tas. Une explosion de peurs dilatées dans son iris qui lui tire les traits dans les nuits affreuses. Elle ne peut plus. Imaginer, penser, s'exiler dans les astres désaxés ; elle ne se l'autorise plus. Elle préfère palper l’anthracite d'un brut qui l'encadre, qui l'entrave, qui la crève. Non. Non je ne t'aime pas. Elle l'a dit. Elle l'a soufflé, crié, pleuré ; elle a clamsé. Non, Antonia, tu ne chantes pas les airs des amoureux dans ma tête. Elle lui lâche dans un soupir muet. Elle oublie de continuer cette phrase qui n'était pas sienne. Tu chantes ces airs dans mon coeur, Antonia.
Sa déréliction se pend à chaque coin de rue. Epiphany n'est pas de ces filles qui veulent se faire plaindre ; et pourtant, au sein des silences, on entend ce sanglot qu'elle n'arrive pas à dompter. Ses cuisses tremblent car ses reins se meuvent dans la honte d'avoir désiré la belle chair. Elle cache ses lèvres: comme une impression qu'elles veulent dire son nom à chaque phrase, chaque mot, chaque syllabe, chaque lettre - et même chaque néant ; dans l'entracte des paroles, Antonia subsiste.
Mais à chaque fois que la fatalité la frappe, c'est bien plus qu'un rictus qui la fend : ce sont des remords, du sang, du fer et des râles. L'angoisse face à une agonie vécue ( ou plutôt, morte), la fait reculer, valser, piétiner et tomber. S'effondrer dans les souvenirs d'une famille séparée à tout jamais. Un frère ; son presque fiancé. A chaque fois c'est la même chanson, comme un air dans sa tête qui tourne, qui tourbillonne a lui en donner la nausée - amertume dégueulasse. C'est à cause d'elle, tout ça. Si il n'est plus, c'est elle. Rien qu'elle. Antonia.
Chaque soir, elle descend dans les abysses : celles de son âme. Ses mains glissent lentement dans quelques bribes de mensonges, dans quelques actes poussiéreux qu'elle avait caché sous son lit. Un baiser qui n'a jamais existé, une franchise qui s'est toujours travestie en une fidélité vicieuse, une victime de brasiers étouffés sous une rage inexpliquée. Elle a déjà essayé de tout lui dire. Et a eux aussi. Mais tout ça sonnait faux. Trop de grave, peu de mélodies. Vous savez, papa, maman. J'aime une fille. Oui. Une fille. Que j'ai envoyé chier. A cause de vous. Et c'est aussi à cause de ça que votre fils n'est plus. Papa, maman. J'aime tellement cette fille. Si vous aviez un peu de ce que j'ai dans l'estomac quand je la regarde, vous n'auriez pas de rage en vos coeurs - ni de dégoût au bord des lèvres. Je vous en supplie, regardez la un instant. Mais pas comme on regarde une simple personne, ni comme on admire une oeuvre d'art. Antonia, on ne la contemple pas ; on la ressent. Elle n'est pas de ces gens aux pâles couleurs adoptées par une société aux tons monochromes. Elle a une palette de couleurs qu'elle insuffle lentement dans le coeur des gens. Elle leur dirait Antonia, on ne la regarde pas. Je ne la regarde pas. Antonia, je l'aime les yeux fermés, le coeur ouvert ; les larmes tombées.
Dernière édition par Epiphany Pauls le Ven 20 Nov - 15:15, édité 9 fois
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 17:32
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 17:34
Vous êtes trop belles les filles. Le choix de vava est sublime Et puis ces citations, ça en met plein la vue. J'ai hâte de lire vos rp. Bienvenue sur THUB ! je suis contente de te revoir
DOUBLE-COMPTE : La schizophrénie ne nécessite pas plusieurs corps, mais une seule tête. MESSAGES : 424 ARRIVÉE : 10/11/2013 LOCALISATION : Au sommet du Squirrel Point Light, affrontant l'horizon.
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 19:03
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 21:58
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 22:12
Bienvenue ma belle bonne chance pour rédiger ta fiche
DOUBLE-COMPTE : fernando & louis. MESSAGES : 1576 ARRIVÉE : 10/06/2012 LOCALISATION : arrowsic, le p'tit trou.
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 22:29
Je sens que je vais kiffey ce personnage J'ai hâte d'en savoir plus, tout ça me semble très prometteur Bienvenue par ici
DOUBLE-COMPTE : louisa, est la seule. MESSAGES : 52 ARRIVÉE : 19/03/2014 LOCALISATION : quelque part entre son appartement, son studio improvisé, ou dernière le comptoir du café.
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mar 17 Nov - 23:56
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mer 18 Nov - 17:07
J'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage. Bienvenue parmi nous.
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Mer 18 Nov - 18:00
Merci les amis. (Trop bel accueil azyyy)
J'ai commencé, sauf que j'ai décidé d'écrire à la 3eme personne pour essayer et j'ai genre vraiment pas l'habitude donc si y'a des fautes ou si c'est un peu bizarre c'est parce que je dois m'y habituer.
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Sam 21 Nov - 23:31
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Dim 22 Nov - 13:19
Mouais mouais t'as eu du mal à te souvenir de moi je sais pas si je t'ai encore pardonné.
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Ven 27 Nov - 16:29
Sujet: Re: Je ne pourrai pas penser, pas respirer, pas sentir, aussi longtemps que je ne saurai pas que tu m'as pardonné. - EPIPHANY Sam 28 Nov - 10:26
Carlie Moorgate-Owens a écrit:
Le pseudo me dit quelque chose mais avant que je retrouve, il fera plus chaud qu'aujourd'hui. Bienvenue en tout cas !
Dis moi où tu es à part ici et je te dirai qui je suis. Merciiii Maliaaa et merci pour l'accueil !